un lilas c'est le fruit d'une relation peu commune, pour ne pas dire peu conventionnelle. Fille d'un fils de la royauté danoise et d'une jeune étudiante française, tout prête une trame historique digne d'un roman. Rien de tout cela. À la croisée des chemins, son père – peter – à bien conscience des choix qui s'imposent à lui. Le dernier fils de la royauté danoise renonce à ses titres et à son statut princier pour la vérité des sentiments qu'il porte à sa femme. Une décision qui peine la famille mais un choix vaillant et responsable comme a pu le dire autrefois un grand oncle. deux la grande dame de fer, un monument élancé et glorieux qui a durant de longues années bercé le paysage de son enfance. En effet, la belle capitale qu'est Paris contera les premiers souvenirs de la brune. Elle y passe les douze première années de sa vie, à rêvasser sur le quartier des artistes, à admirer le  palais garnier et à marcher au grain d'une philosophie bohème. Paris est un profond vestige de son passé, un lieu où elle revient dès qu'elle le peut. trois bien que son appellation de baptême soit celui inscrit sur acte de naissance, son paternel l'a toujours surnommée Lee. Un diminutif ayant trouvé sa propre anecdote, mais surtout bien plus court et se limitant à une syllabe. Lorsque l'on use son prénom dans intégralité, c'est qu'une bêtise se peint à l'horizon. quatre  la caféine. Une senteur fort appréciable pour son odorat mais qui fait grimacer ses lippes sans le moindre doute. Tels les mômes, sa boisson de prédilection reste le chocolat chaud à l'ancienne comme le faisait sa grand-mère maternelle. La touche personnelle étant la touche de cannelle et la chantilly bien évidement. Sinon, le diabolo menthe en cours de journée est tout aussi séduisant aux heures de l'été. cinq nièce du prince héritier danois, lilas a toujours connaissance de ses origines, ses parents n'ayant jamais omis la vérité. Ainsi, elle n'a jamais manqué d'échanger avec ses cousins et cousines et la nouvelle technologie ayant été une parenthèse on ne peut plus efficace. six la mode. Un mouvement dont la brune a toujours été lointaine. Adepte du proverbe : chacun trouve midi à sa porte, elle suit ses envies avec l'essentiel de la simplicité. Son style vestimentaire s'équilibre à sa personnalité. En d'autres termes, elle n'est pas une grande fan des séances shopping et préfère de loin être à l'aise dans ses baskets. Là réside l'évidence et cela lui convient parfaitement. sept modeste et réservée, lilas a fâcheuse tendance de douter d'elle-même et de la confiance en un talent qui pourtant lui est tout dévoué depuis qu'elle toute gosse. Un talent qu'elle vibrait du bout de ses dix doigts. Ce don c'est sans le moindre doute celui de la musique. A l'âge de quatre années, elle commence la pratique du violoncelle, puis du piano en passant par d'autres instruments dont l'apprentissage se fait en autodidacte. Son aisance musicale est grandissante et c'est lorsqu'elle à un instrument entre ses mains qu'elle laisse tomber le voile de sa timidité coutumière. L'audace devient alors une vague qui la pare de brillance et d'attention. Un don qu'elle tient certainement  de sa figure maternelle avec qui elle partageait cette passion commune. huit la linguistique de molière n'a strictement aucun secret pour elle. À l'instar de la langue anglaise et danoise, elle tente de conserver ce savoir qui la ramène à certains instants tendres de son passé. Par ailleurs, sachez qu'elle a tendance à jurer  en français. neuf l'année de ses neuf  ans, elle apprend que sa mère est atteinte d'une maladie pulmonaire. Vaillante et optimiste dans l'âme, sa figure maternelle se bat contre cette maladie durant presque quatre années avant de s’éteindre. Une disparition brutale qui à laquelle Lilas et son paternel font face ensemble. Ce dernier prend alors la décision de retourner quelques temps à Copenhague auprès des siens pour y trouver du soutien et se ressourcer. Une année charnière dans la vie de la môme qui apprivoise les diverses faces du deuil. La mort de sa mère, elle n'en parlera que très peu. dix à Copenhague, elle y passera une grande partie de son adolescence. Une période qui signe de nombreux changements dans son quotidien dont l'enseignement scolaire car elle se voit être l'objet d'attention et suit les cours à domicile. Elle s'adapte malgré tout sans le moindre problème et la présence de ses cousins apaise bien des maux intérieures. onze son cercle amical, la jeune femme y place une grande confiance car c'est une seconde famille, celle que l'on a le loisir de choisir. L'amitié est un sentiment ayant une grande importance car elle se permet de laisser la méfiance de coté. Amie à l'écoute et emplit de tolérance, ses proches apprécient son soutien et sa compréhension sans le moindre jugement. Cependant, un conseil ne la poussez par trop dans ses retranchements, vous risqueriez d'éveiller son coté rancunier dont l'amertume à du mal à passer. douze voilà presque deux années qu'elle est loue un appartement aux alentours du campus. Un logement qu'elle partageait autrefois en colocation avec l'une de ses meilleures amies d'enfance. Cette dernière ayant emménager avec son petit copain, là voilà qui prend la décision de passer une annonce pour prendre un nouveau colocataire. Une situation comique lorsqu'elle tomber sur une personne qui ne lui est pas totalement inconnu. treize  proche de son père – et encore plus depuis le décès de sa mère – Lilas tente passer le plus de temps avec lui depuis qu'il est revenu sur le territoire américain. Fort occupé dans sa carrière, il prend néanmoins le temps de déjeuner avec sa fille unique deux fois par semaine et tous les deux n'hésitent pas à passer des vacances au sein de la capitale française dès que cela est possible. quatorze Lilas porte des lunettes de vue depuis l'école élémentaire. Un accessoire qui a durant longtemps été vecteur de nombreuses moqueries mais elle l'avoue, aujourd'hui elle peine à s'en passer quand bien même elle n'en a besoin que pour lire et regarder des écrans. quinze son poignet gauche est orné d'une gourmette en argent qui a autrefois appartenu à sa défunte mère. Le prénom de cette dernière y demeure gravée et cela plus dix ans qu'elle ne l'a pas enlevé.