I won't stop 'til I get where you are.
★ ─ w/ @Alex Ralston

Ma vie pouvait enfin rouler à nouveau normalement. Le congé terminé, je pouvais reprendre mes activités. À moi le travail acharné à la pâtisserie et les longues promenade à l'extérieur, mais surtout ses bras. Les doux moments près de lui, mais de se retrouver complètement en parfaite symbiose. Ça nous avait manqué au point, d'en parler presque tous les jours sans vraiment s'en rendre compte. Puis maintenant que tout ça était derrière nous, qu'on avait réussit à échanger nos secrets bien gardés, je crois qu'il était temps de se laisser aller comme il se doit. J'avais travaillé dur pour arriver à te laisser payer ma partie, car au final c'était notre week-end, notre moment à nous. Une éclipse dans l'air du temps, un hôtel et un peu de détente au spa en prime rien de trop beau. Sans oublier beaucoup de folies. Et pour agrémenter le tout je t'avais demandé de me rejoindre plus tard, comme si on avait un rendez-vous et j'avais envie de t'accueillir comme il se doit. J'étais presque fébrile de te retrouver après tout ce temps, même si chacune de tes caresses je les ressassais dans ma tête. Et je n'avais que le droit dans mes rêves et dans ma tête t'avait même pas idée à quel point c'était presque réel. Je me regarde dans le miroir, soutiens-gorge blanc en dentelle et la culotte qui avec. J'avais ainsi choisir ma couleur de prédilection pouvant presque faire penser que j'étais encore pure d'une certaine manière. Offerte à toi comme la toute première fois. J'avais étaler les tubes de peinture sur le lit. Que serait Alex et V' sans quelques coup de pinceaux et nos corps comme toile de fond. Je m'appose sur le lit un moment, le bas ventre déjà enflammé et le coeur qui palpite légèrement. Je n'ai pas oublié notre petit secret, t'en fais pas, tenant le foulard entre mes mains. J'entends la carte qui s'insère dans le fente de la porte et je relève la tête pour me retourner contre le matelas en pensant que peut-être je pourrais être une déesse. Sans doute que je suis un peu ridicule, mais je veux bien tenter pour le coup et faire l'amour aux sons des rires est tout aussi possible.

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w/ @Veïa Alvisio

Non pas que je sois obsédé hein… Mais aujourd’hui, c’était le grand jour. Avec grande surprise, ma gueule de bois s’en était allée sous les coups de onze heures, ce qui me laissait de bonne humeur pour le reste de la journée. Et c’était pas parce qu’on allait de nouveau pouvoir faire l’amour. En fait si, c’était vraiment pour ça. Parce que depuis l’accident de métro, on a rien pu faire tous les deux et c’était pesant mine de rien. Mais non, non, je t’assure que je suis pas obsédé, juste amoureux et désireux de te montrer de cette façon à quel point je t’aime. J’étais cependant un peu frustré de devoir attendre un peu plus longtemps pour te retrouver mais je prenais mon mal en patience, me doutant bien que c’était pour que ces retrouvailles ne soient que meilleures. J’avais fait attention à mon apparence, mettant une chemise et un jean, des chaussures propres et j’avais même mis un peu de gel sur mes cheveux. Du déo, du parfum. Je voulais être parfait pour toi mon amour, et du coup j’étais suffisamment prêt pour te retrouver. Le cœur battant, je m’étais rendu jusqu’à l’hôtel en question, récupérant une carte magnétique me donnant accès à la chambre, carte que toi tu avais déjà eu auparavant puisque la réservation était à nos deux noms. Montant les étages avec l’ascenseur, je tapotais presque du pied tant c’était long. Puis je retrouvais la porte une fois l’étage atteint, passant donc la carte dedans pour la déverrouiller. L’heure de te retrouver avait sonné et je refermais, glissant le panneau “ne pas déranger” sur la poignée pour pas que le room service vienne nous interrompre. « Bébé… » glissais-je doucement, avant de m’avancer vers le lit où je t’y découvrais allongée, prenant la pose de façon sexy dans ton ensemble blanc qui t’allait à ravir. Le rouge me montait doucement aux joues, tant cette vision était belle. « Tu… wow » que je disais doucement, défaisant mes chaussures au fur et à mesure que je m’approchais de toi. Et quand finalement plus rien ne nous séparait si ce n’est quelques centimètres. « T’es magnifique… » Vraiment.

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Il m'avait échappé mon souffle. J'avais oublié la manière d'emplir mes poumons en attendant tes pas derrière la porte et la voir s'ouvrir sous mes yeux. On avait attendu le temps qu'il fallait, résignant tous nos désirs et nos fantasmes existant. Et j'étais prête, pas totalement rétablis, mais juste assez pour me laisser aller à tes mains et à tes baisers. Ta voix parvient à mes tympans et je frissonne. Personne ne sortira de cette chambre avant d'avoir crié le désir immense. Tu m'avais promis une nuit complète et même les aurores s'il le faut. C'était si excitant de se retrouver de cette manière. Je replace mes jambes sur le drap blanc du lit. Je découvre mon amour aux joues rouges qui s'avancent vers moi tentant d'être la plus belle sirène qui soit, fais-moi croire que je suis la plus belle femme du monde. Que tu n'as pas oublié chacune de mes formes pendant cette attente interminable. La surprise était réussie et je me pose relève doucement, ondulant comme une nymphe pour me poser sur mes genoux. Tu t'avances et les centimètres ne sont plus que soupire. Je reste silencieuse, l'appétit au bord des lèvres. «C'était trop long de t'attendre.» Mes mains avancent vers ton corps, arrivé à ma hauteur j'agrippe le tissu de ta chemise te forçant à poser genoux contre le matelas. Je t'embrasse fiévreuse, le souffle chaud, comme si chaque parcelle de tes lèvres était à redécouvrir, mais sans plus attendre je tire le foulard sous tes yeux, le regard beaucoup plus malicieux qu'à l'habitude. Je dépose ma main contre ton torse sur coeur qui bat comme une tempête. Oh si tu savais comme j'avais hâte de te redécouvrir moi aussi. «Allonge-toi...et tend les bras.» dis-je souffrante et complètement enivrée. En attendant mes saphirs passaient en revu chaque centimètre, si bien apprêté et si magnifique, tu m'étonnais à chaque fois.

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C’était l’attente la plus interminable. J’avais pris l’habitude d’être avec toi, tout le temps, tous les soirs, de me laisser aller à ces plaisirs charnels. Mais l’accident avait coupé court à tous nos petits rituels qu’on allait s’instaurer. C’était dur, de rester loin de toi pendant trois semaines, surtout quand mon corps te désirait, chaque cellule t’appelait. Mais je m’en étais sorti, on avait su résister malgré nos appels incessants l’un à l’autre vers cette activité interdite. On avait fait ça pour ton bien, pour que tu puisses guérir plus facilement, sans souffrir d’avantage. Et j’étais fier du fait qu’on avait cédé à aucune de nos pulsions. Avançant vers toi, découvrant peu à peu chacune de tes formes, ton corps bougeant pour se redresser sur le matelas, j’étais subjugué, littéralement. Incapable de sortir une phrase potable, si ce n’est que tu es magnifique. « Tellement… » soufflais-je alors que nos lèvres se retrouvaient enfin dans un baiser fiévreux, tes mains s’étant agrippées à ma chemise pour me tirer sur le matelas, à tes côtés. Je fondais littéralement contre toi, clairement en manque de ce genre de moments, sachant pertinemment ce qui nous attendait. Et puis tu te décalais, me montrant le foulard que tu tenais dans les mains, avant de me pousser à m’allonger sur le dos. « Oh… J’avais presque oublié » murmurais-je avant de m’exécuter et mettre mes bras vers le haut, mes mains touchant la tête de lit. J’avais hâte de voir ce que tu allais faire de moi ce soir. De toute évidence, tu avais des touches assez autoritaires. « Tu m’as tellement manqué… si tu savais » t’avouais-je quand tu t’attelais à attacher mes mains avec le foulard en question. Prisonnier de tes griffes acérées, je me laissais totalement prendre au piège. Sois ma mante religieuse, je serais ton repas avec grand plaisir, quitte à mourir pour tes beaux yeux.

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Et si l'attente avait été si palpable qu'on aurait du mal à tenir plus longtemps ? Oubliant de se caresser longuement voulant passer à l'étape suivante le plus rapidement. Ce plaisir charnel, ce désir incessant que nous avions l'un pour l'autre, comme une flamme éternelle, tintant nos corps à chaque moment qu'on se croisait. Et par ce moment qui était enfin à nos portes, j'espérais le rendre mémorable te transportant d'une autre façon qui soit. Alors le foulard devant tes yeux je te rappelais cette idée que tu semblais avoir presque oublier. N'étant pas forcément du genre dominante, je voulais bien me prêter au jeu ce soir, t'offrant les plus belles caresses alors que tu étais pris en cage. Attentive, prête à nouer tes poignets je m'arrête un moment en attendant tes paroles. «T'as même pas idée à quel point c'est le cas aussi pour moi. Il a pas de mot assez fort.» Revenant tes lèvres beaucoup trop appétissantes, j'y plonge un dernière fois, te rappelant que ce sevrage avait été aussi difficile pour ma personne. Tu étais mon héroïne sans aucun doute, une drogue que je consommais sans jamais laisser de reste, ne voulant jamais connaitre la fin. Sous ton regard qui ne me lâchait pas d'une semelle, j'enroule délicatement le tissu contre tes poignets avant de l'attacher à l'un des barreaux de la tête du lit. Mes cuisses se resserrent, vrillée de te voir ainsi, m'appartenant complètement pour chacune de mes nuits. «Ne bouge pas...je vais prendre soins de toi.» Alors je commence la danse t'offrant le pire des supplices lorsque mes mains glissent sous mes formes laiteuses. Je l’attrape cette dentelle, commençant par le haut, dégrafant le soutien-gorge, glissant lentement les bretelles sur mes épaules te surplombant, mais sans jamais laisser la chance de me toucher. Comme un doux fruit défendu, déposer sur terre dans le seul but d'accabler les êtres faibles. Puis je descends vers le bas pour attraper le dernier rempart et le glisser contre mes cuisses frissonnantes. Si tu savais comme je souffre en ce moment si bien que j’arrive à peine à respirer. Je jette le dernier vêtement au sol avant de remonter lentement contre toi, les mains de chaque côté de ton corps, frôlant tes lèvres, la blondeur t'encadrant le visage, être venant des cieux et créature des ténèbres par moment.  

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J’étais totalement obnubilé par ta personne. Tu étais tout ce que je désirais et plus encore. Tu n’avais certainement aucune idée de tout ce que tu représentais pour moi. L’amour, l’envie, la passion même. Tu étais bien des choses, presque tout à la fois. Et je ne regrettais aucunement d’avoir attendu après toi, tant le bonheur d’être à tes côtés me remplissait de joie. Nos lèvres se liaient dans des baisers fiévreux, sans se lâcher une seule seconde. Seulement, tu n’oubliais pas de ton objectif ce qui devait se faire ce soir, le foulard dans les mains. Ah oui, j’aurais presque oublié qu’on devait faire ça. Ne souhaitant pas renchérir à tes mots, parce que ça pouvait partir loin quand on était comme ça, je préférais miser sur la suite des événements, quitte à revenir sur ce débat un peu plus tard. Toi et moi, on devait se lier de nouveau, corps et âme, ce soir. C’était le but, c’était ce qu’on voulait et rien ni personne ne saura nous détourner de notre volonté. Rapidement attaché aux barreaux du lit, j’étais à présent ton prisonnier, incapable de pouvoir m’enfuir où que ce soit. De toute façon, faudrait être fou pour prendre ses pieds à son cou dans un moment pareil. Hochant la tête à tes mots, je te regardais engager le spectacle. Tu étais en train de te déshabiller, littéralement. Tu ne portais que deux bouts de tissus, mais c’était suffisant pour que tu rendes la chose très sexy. J’avais chaud par ta faute, mais je ne t’en voulais pas pour autant, au contraire. C’était clairement une volonté de ma part de garder mes yeux rivés sur toi, ne voulant louper aucune miette de ce spectacle délicieux. Quand finalement tu étais entièrement nue, tu revenais sur moi, me teasant de bien des façons. Et la frustration était surtout dans le fait que j’étais tout habillé, contrairement à toi. Déshabille-moi, utilise-moi. Fais de moi celui que tu veux pour ce soir, tant que je suis à toi et uniquement à toi. Je cherchais alors à capturer tes lèvres, mais tu étais trop loin, t’éloignant de nouveau de moi, comme pour augmenter cette frustration bien présente, mais qui faisait son effet. Et tu pouvais le sentir bien assez vite, l’espace se faisant de plus en plus rare au bas de mon torse.

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À tous les coups tu valais la peine. Tu la valais toute cette attente, bien qu'elle soit souffrante. Car au fond tu avais attendu depuis trop longtemps, passant même une saison complète que nous formions qu'un. À attendre que je puisse t'aimer comme ton coeur déjà affolé. Et maintenant je l'étais, complètement tomber dans notre passion bien personnelle dont je n'avais aucun frein face à ce bonheur que tu m'offrais. Laisse-moi croire que je ne cours pas à me perte en croyant que l'éternité nous est offerte et encore une fois j'ai envie que le mercure perdre le nord comme que les étoiles découvrent le sol. Alors féline mes vêtements retombent sur le sol tes prunelles dansant avec les vagues de mes saphirs transformés par de douce flammes attisé par le désir. Je te frustrais au plus haut point, t'utilisant comme si tu étais un vulgaire jouet alors que je comptais prendre soins de toi de la meilleure des façons. Mais en attendant tu allais en redemander pour toutes les fois que nous avions due nous retenir bloquer par cette convalescence. Je les vois tes lèvres qui tentent de joindre les miennes pour danser avec ma langue et nos souffles chauds. Pourtant je ne t'offre pas ce présent.

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