Une nouvelle année reprend son cours et la nature reprend son droit, il faut avancer et arrêter de regarder derrière soi. Tu t’es fixé des objectifs cette année : réussir professionnellement. Tu stoppes toutes ces pensées qui ne sont pas focus sur tes ambitions parce que toi tu veux progresser encore et toujours plus. Ta famille est une lignée de conquérants et tu comptes bien inscrire ton nom au bout de cette liste un jour, prouver que tu es là, que tu as été là et que tu as fais quelque chose de ta vie dont tu peux être fière. Te voilà devant l’hôpital pour commencer une garde de 48 heures d’affiler. Tu pries pour qu’un miracle provienne et avoir un cas en cardio-traumato qui vaille franchement la peine de te déplacer. Tu sais déjà qu’une réparation Coro-artérielle est prévue ce matin avec ton titulaire et tu espères franchement être sur ce cas. Tu entres dans ce lieu que tant déteste telle une conquérante prête à découdre avec les heures qui vont s’enchainer. Et il faut croire que Dieu t’a entendu au fond parce qu’une opération à cœur ouvert arrive sur un plateau d’argent. Si tu t’écoutais tu trouverais ça affreux, affreux d’espérer que quelqu’un soit à l’article de la mort pour pouvoir apprendre. Tu veux les sauver mais tu sais au fond de toi que tu ne pourras pas le faire avec tous. Tu finis dans un bloc opératoire à tenir l’écarteur regardant avec attention tous ce que le chirurgien peut faire et t’apprendre, tu poses des questions, tu t’enrichis par des choses que tu ne connaitras jamais dans des livres. Après six heures au bloc opératoire tu en ressors pour voguer vers la mine sur un autre cas de traumatologie, tu as des réflexes, tu te débrouilles pas mal et tu intubes, tu fais des points de sutures, tu fais des examens d’entrée, tu ne t’arrêtes jamais à croire que la fatigue ne te gagnera jamais. Après une nuit chargée comme cela et tous les efforts inimaginables pour éviter de réveiller les titulaires tu tombes de sommeil. Tu te diriges vers les dortoirs installés pour tous, il y en a pleins dans tous l’hôpital et tu en choisis un : le plus proche. Tu entres avant de ressortir aussi vite après un Oh pardon de surprise pour ensuite grimacer. Tu refermes la porte, tu vas finir aveugle, tu te demandes franchement pourquoi les gens sont incapables de fermer une porte et surtout comment un titulaire comme lui peut toutes les faire tomber. Tu vois alors le gars avec qui tu as déjà parlé, Wayland, se diriger vers cette fameuse porte. Je serais toi j’entrerais pas là-dedans. que tu reprends pour lui épargner une vision plus que gênante à lui aussi. Je crois qu’on va devoir se trouver un autre lit pour se reposer, ils sont … occupés et ça me tues. oui parce que toi tu as des cernes, un mal de crâne et tu veux juste dormir un peu. C’est trop demandé. T’es là pour 48 heures toi aussi ?

S'il y a bien une chose qui fait que je n'aime pas être dans le milieu hospitalier, c'est les horaires de malades que l'on peut faire des fois. C'est le principe du cordonnier mal chaussé. On préconise à nos clients de faire attention à l'heure santé et tout ce qui va avec et nous, nous faisons des horaires peu enviable, trop d'heure d'un coup pour que le corps puisse réellement encaisser cela sans retombées négatives. Enfin, de toute façon, je ne vise pas à être un petit urgentiste comme je me trouve à être actuellement, je vise bien plus haut dans les échelons. J'aspire à être le meilleur neurochirurgien qui soit. Néanmoins, je suis forcé de passer par cette case, avant d'être l'un de ces médecins qui travaillent sur rendez-vous ou alors que l'on appelle en pleine nuit pour une urgence, mais qui passe quand bien même bien plus de nuits chez lui que sur son lieu de travail.

"Mh... Pardon ?" Lançais-je en me retournant à la voix qui vient s'élever près de moi. Fatigué, je n'ai même pas réalisé la présence de Samaël, une comparse de classe alors que le couloir n'est pourtant pas sombre ou trop large. Je pose alors mon regard sur elle, les traits tirés par la fatigue de cette garde bien trop longue. Elle reprend alors la parole, m'expliquant plus en détail ce qu'elle semble m'avoir dit au préalable. J'arque alors un sourcil en regardant la porte derrière elle. "Franchement, je suis pas d'humeur là." Lançais-je alors, n'ayant aucunement l'envie de perdre du temps à chercher un endroit où dormir alors que celui-ci est le plus proche des urgences. "Malheureusement oui."

Je me lance alors vers la porte que la demoiselle vient de fermer, bien décider à déranger les personnes occupées à faire des choses peu catholique dedans. J'en ai rien à faire de devoir le respect à ce type ou même encore des remarques qu'il pourrait bien me faire ensuite. "On les chasses, j'ai pas envie de devoir courir dans tout l’hôpital si jamais il y a une urgence." Je tourne la tête vers la déléguée de classe, attendant de voir si elle en est ou si elle va faire simplement la bonne petite fille et ne pas faire d'histoire alors que la fatigue nous fait être plus facilement à cran. Je suis quelqu'un de très patient et très calme, mais additionné fatigue de la garde et un homme sans valeur qui m'empêche de dormir lors du peu de temps de répit que j'ai et vous aurez ainsi une petite idée de mes motivations et de mon envie de réellement dormir là, maintenant tout de suite quitte à avoir une prise de tête avec un titulaire.

Tu es tellement contente a chaque garde, tu restes enthousiaste et heureuse de pouvoir faire un métier auquel tu aspires depuis bien longtemps. T'es pas certaine de pouvoir l'exercer un jour vu ta famille qui part en lambeaux mais tu t'accroches a ce rêve là. Tu finis par tomber de fatigue et après une intervention prenante tu penses juste a aller te coucher quelques heures histoire de reprendre du "poil de la bête" et souffler un peu, récupérer. T'as la chance de t'endormir assez vite et pas trop mal ces temps ci alors t'en profite pas mal pour te reprendre en main. T'as perdu du temps avec toutes ces histoires et tu essaies de rattraper tous ce retard. Tu finis par ouvrir une porte et la refermer aussitôt t'excusant au passage assez embarrassée d'avoir dû assister a un tel spectacle même si ça ne t'étonnes absolument pas de ce titulaire là. Oui, c'est comme dans les séries, chacun son surnom et chacun ses pêchers, les siens sont les étudiantes et ce qui est certain : c'est qu'il est pas près de t'avoir à ton tour. Tu te demandes même ce que les autres lui trouvent finalement, il est pas tellement … oui enfin il est surtout plutôt … Bref. Tu vois alors Wayland foncer vers la porte et tu lui déconseilles. Il a un temps d'arrêt, pose ses yeux sur toi et tu vois que vous partagez la même fatigue de celle qui marque le visage. Crois moi que je ne suis pas d'humeur non plus. Je sais même pas comment c'est physiquement possible d'être encore en forme comme ça après plus de 30 heures sans dormir. oui, ils pourraient franchement respecter les autres. Il est apparemment ici pour 48 heures, toujours les plus longues de votre vie, aussi interminable qu'un tunnel. Tu t'appuis contre le mur et t'as hâte d'être a ce jour où tu seras titulaire pour dormir plus et envoyer tes internes faire les corvées toutes aussi dégoutantes qu'épuisantes. Le blond semble plus téméraire que toi près a en découdre avec les deux perturbateurs. T'as beau être pour les rebellion tu sais pas trop si te mettre un titulaire très ami avec ta chef de la cardio serait très profitable. T'as les yeux explosés alors que tu ne sais même pas quoi dire. Tu restes scotchée et c'est à ce moment là que la porte s'ouvre pour que les deux sortent. Tu leurs lances un regard noir pour reprendre C'est trop d'honneur. le pire c'est sans doute qu'aucun d'eux n'a franchement honte, même pas elle qui est une interne que tout le monde va considérer comme "une vendue" ou une "privilégiée" parce qu'elle a le don d'écarter bien trop de choses. Tu entres dans la chambre et tu reprends Je prends le lit d'en haut, dieu seul sait ce qu'ils ont faits dans l'autre. avant de te précipiter pour monter à l'échelle et t'installer dans le lit. tu te cale face au mur tu prends pas franchement de place faut le dire. T'as un peu pitié pour Wayland qui doit se taper l'autre lit faut le dire. Tu te relèves pour t'assoir et reprendre Il reste de la place en haut si tu veux et si tu prends pas trop de place. Et si tu me fixes pas quand je dors. oui après tous tu t'en fiches un peu toi tu veux dormir c'est tous, lui aussi, vous êtes des internes, des adultes, vous pouvez très bien dormir à coté. Disons que parallèlement t'aimes pas dormir seule, tu le fais pour ainsi dire pas trop souvent, si il est à coté c'est pas une mauvaise chose sans oublier que c'est lui qui sera du coté du vide au premier truc bizarre : tu le pousses.

Pour dire vrai, je ne sais pas réellement ce qu’il me prend à cet instant. Je suis agacé, probablement par la fatigue et avoir une contrariété si proche d’un lit. Très peu pour moi au final. Surtout que l’obstacle en question est quelque chose qui pourrait même m’agacer en temps normal. Aymalyne serait là, elle dirait probablement que j’ai bien trop de principes et de valeurs, qu’il faut que je me décoince un peu. Mais je suis comme ça, et j’ai du respect pour les femmes. Pas comme ce type qui les prends pour des vides-couilles ambulant en jouant de son statut de médecin. Comme quoi tout le monde n’est pas noble dans notre profession.

Motivant la jeune demoiselle à me suivre pour aller déloger les deux malappris, je me retrouve prit de court quand les deux sortes l’air de rien de la pièce. Je soupire alors, en les dévisageant alors qu’ils ne pipent pas un mot d’excuse à notre attention. J’ai bien l’envie de les insulter de divers noms d’oiseaux, mais en même temps, ils ne méritent guère que j’use de ma salive pour eux. Pourtant, je ne peux m’empêcher de répondre à ce que Samaël a dit un peu plus tôt. “Il n’y a pas besoin d’être en grande forme quand ça ne dure que quelques minutes.” De quoi attenté à la virilité de ce type, bien que j’ignore réellement combien de temps ils sont resté enfermé là tous les deux. D’ailleurs sans prêté plus attentions à ces deux pervers, j’entre dans la chambré à la suite de la délégué, qui ne manque pas de se précipiter vers le lit du haut. J’arque un sourcil. Je n’avais absolument pas pensé à ce détail… Il aurait été véritablement préférable qu’on aille dans une salle au final. N’aurait-elle pas pu m'énoncer ce très léger petit détail avant ? “Qui te dis qu’ils n’ont pas jouer les acrobates en haut ?” Plaisantais-je alors pour tenter de casser un peu sa confiance en imaginant très mal deux personnes se faire chier à monter dans le lit d’en haut alors que celui d’en bas est disponible. Mais avec les abrutis, tout est possible !

Je ne fais pas d’autre remarques, croisant les bras en fixant le lit d’en bas, comme s’il allait changer de draps ou tout autre choses qui me permettraient de dormir dedans sans les reflux de leurs odeurs corporels et de semences… J’oses quand même espérer qu’ils n’ont pas laisser choir le préservatifs dans les draps, mais vu qu’ils ont été interrompu, il serait très fort probable qu’ils l’ai fait juste pour nous enquiquiner bien profondément. Quand finalement, je prends mon courage à deux mains pour m’avancer vers ce lit souillé, la demoiselle reprend la parole pour m’inviter à venir en haut avec elle. Je relève un peu la tête et la regarde alors. “Je ne te savais pas si aimable, mais j’ignore comment prendre cela. Tu insinues quand même que je pourrais être gros.” Mais je comprends parfaitement sa remarque, après tout, les lits sont étroits et prévu pour une unique personne, alors à deux, quand on ne fait pas l’amour, il n’y a pas beaucoup de place.

Je n’attends pas qu’elle change d’avis ou proteste sur autre chose, je monte assez rapidement sur l’échelle pour venir la rejoindre dans le lit, me couchant sur le flanc droit, pour ne pas prendre trop de place et lui faire face actuellement. “D’autre conditions à savoir ?” Lançais-je une fois bien installé à côté d’elle, sait on jamais que madame aurait soudainement penser à autre chose.

Tu ne sais pas quand tu vas pouvoir dormir et ça te sort par les yeux que certains trouvent la force de s'éclater surtout quand tu dois te taper le sale boulot avec les autres. Un monde de privilège et un microclimat bien rodé faut croire. Ici on s'en fiche que tu t'appelles Samaël Vanderbilt, Vanderbilt des plus grosses fortunes américaines, tu restes une interne, une apprentie rien de plus. Tu croises Wayland lui aussi en manque de sommeil et il semble de plus mauvais poil que toi près a entrer dans la pièce. Tu restes moins téméraire prête a beaucoup de choses mais te griller auprès d'un titulaire est une autre histoire. Tu dois prouver tous les jours que tu es assez bien pour faire ce job et que tu n'as pas qu'un nom célèbre alors tu préfères ne pas faire trop de vagues. Ils finissent par sortir et tu rigole aux paroles de Wayland T'as l'air d'en savoir quelque chose là dessus. avec un haussement de sourcil suggestif assez amusée par la situation. Il tend lui même le bâton pour se faire battre c'est marrant et t'es prête a rire de n'importe quoi. Tu n'en perds pas ton esprit assez aguisé pour expliqué que dans tous les cas : le lit du haut est pour toi. Tu ne veux pas dormir dans des flux ou des ondes bizarres. Tu vois sa tête se décomposer et tu files vers l'échelle alors qu'il tente de reprendre l'ascendant en te supposant qu'ils sont allés en haut. Tu t'assois sur le lit et tu le regardes en hochant négativement la tête Négatif. Je te rappelle que j'ai ouvert la porte, en une fraction de seconde j'en ai bien vu assez. J'aimerais d'ailleurs éviter d'y repenser. oui, si tu pouvais te sortir cette image de la tête ce serait assez cool. Tu t'étires de tous ton long avant de relever la tête vers lui pour l'inviter a venir avec toi. En tous bien tout honneur évidemment t'es bien trop claquée même pour "quelques minutes". Tu rigoles un peu quand tu dis que tu es étonnement assez aimable pour l'accueillir à coté de toi. Tu détaches tes cheveux les secouants un peu pour les remettres en place avant de reprendre Ca pourrait aussi vouloir dire que tu es musclé. Et j'espère juste que tu ne dors pas dans des positions qui prennent trop de place. tu passes ta main dans tes cheveux histoire de retirer quelques noeuds alors qu'il monte te rejoindre et s'allonge proche de toi, ça doit etre la première fois que vous êtes aussi proches, assez pour sentir son souffle sur ton visage. Juste évite de ronfler et interdiction de m'observer quand je dors ce serait flippant. Tu as aussi des conditions ? Je te previens je bouge un peu. oui tu bouges pas au point de le pousser par terre mais un peu quand même. Te voilà donc dans un lit une place avec un mec juste pour dormir... si on t'avait dit ça un jour tu aurais rigolé.

“Qu’est-ce que tu sous-entends par là?” La questionnais-je alors qu’elle semble chercher à me provoquer à ce sujet. N’étions nous pas supposé être dans le même camps dans cette histoire ? Je fronce un peu les sourcils en la regardant, surtout qu’elle prend maintenant les devants pour rentrer dans la salle de repos que l’on convoite depuis un petit moment maintenant. De toute façon, cela m’arrange, je ne comptais pas vraiment débattre de ce sujet. Je ne suis pas de ces mecs qui se vantent de leurs partie de jambes en l’air en appelant cela des exploits et qui dès lors manque totalement de respect aux demoiselle avec qui ils ont trempé leurs biscuits.

Dans la pièce, j’observe le lit d’un air circonscrit tout en essayant de faire croire qu’ils auraient pu tenter de se reproduire dans le lit du haut. Je soupire alors à la réponse de la jeune demoiselle qui me rappelle l’avoir vu de ses yeux. “Et t'arrivera à dormir avec ça en tête ?” Je pourrais bien la provoquer un peu, pour la forcer à être dégoûtée par tout cela, et ainsi la faire se relever du lit pour gagner la place. Après tout à la guerre comme à la guerre non ? Sauf que cela demanderait bien trop d’effort, surtout quand elle m’offre la facilité en me proposant de venir la rejoindre dans la couchette étroite du haut.

J’arque alors un sourcil à ses propos en guise de défense. “Je suis musclé, mais pas au point d’être considéré comme gros à ce niveau-là. Je tiens à ma forme et être trop musclé comme un bodybuilder, sans façon.” Parce qu’après tout, il est vrai que même si je ne suis pas un grand fan de sport, je n’ai aucun mal à me tenir néanmoins en forme et arborer quand même une fine musculature. Il s’agit là d’un rythme de vie assez sain sans être dans l’excès de quoi que ce soit.

Je la questionne ensuite sur ses conditions pour le peu de temps de repos que l’on aura et rigole légèrement amusé. “Tu me prends pour quoi ? Un pervers maintenant ?” Toujours un peu dans la provocation pour l’ennuyer et lui reprocher à ma façon ses propos. “Je vais me retourner. J’ai que deux conditions, interdiction de me faire tomber et de me tripoter.” J’ignore si c’est une vicieuse ou non, mais il est clair que je n’ai pas spécialement envie de me réveiller avec sa main sous mon t-shirt ou bien pire, dans mon pantalon à tâter ce qu’elle ne devrait pas. Je l’observe alors un instant, attendant une quelconque confirmation de sa part pour pouvoir me retourner.

Il tend le baton pour se faire battre et c'est vrai que tu en profite il faut bien le dire en même temps t'es tellement fatiguée que tu pourrais rire de pas grand chose. Tu hausses les épaules regard angélique pour reprendre Aucune idée. oui autant dire que là t'as plus envie de dormir que de l'embêter c'est claire et net. Finalement la porte s'ouvre et tu t'engouffre dans la pièce pour atteindre le premier lit loin de "l'autre" le contaminé l'appellerons nous. T'es contente quand t'es claquée comme ça tu penses pas, t'es pas entrain de ruminer les souvenirs perdus à jamais. Il faut avancer et pas l'inverse. Tu choisis le lit et t'es la preum's, tu vois sa tête dépité quand tu montes les marches pour atteindre ton précieux si mérité alors qu'il tente de te provoquer Je suis tellement claquée que je m'en remettrais, et toi ? avec un sourire de victoire parce que simplement si c'est ça tu as gagné. Même si c'était pas une compétition c'est vrai. Tu finis par l'inviter à venir à coté de toi, tu auras de la place pour lui t'es pas si méchante quand même, tu as toujours autant de bonté, trop croyante, trop bonne sans doute trop conne aussi mais ainsi va la vie. Tu lui lances une vanne qu'il semble pas hyper bien prendre et tu penches un peu la tête le dévisageant avant de reprendre Je vois ça. ça va il est pas moche a regarder, il est pas non plus horrible t'as vu bien pire sur cette planète. Tu sais pas franchement quoi penser de toi, tu penses être bien, en forme, tu pourrais peut être prendre un peu de muscle mais t'en ressens pas le besoin. T'as repris un peu après le pic de la rupture et t'essaie de te stabiliser même si c'est pas évident avec la médecine, pas le temps pour aller à la salle, pas le temps pour aller courrir, pas le temps pour souffler, vous devez toujours rester aux aguets. Tu donnes alors tes règles pour ce temps de repos pas de ronflement et interdiction de te regarder quand tu dors : c'est trop flippant. Pas du tous seulement je préfères prévenir, évite de me regarder quand je dors les hommes ont tendance a tomber amoureux tellement je suis angélique. ou alors c'est toi qui tombait amoureuse d'eux tu sais pas trop. Tu préfères plaisanter un peu avant de dormir, ne jamais s'endormir faché ou en colère c'est ton crédo. Il donne alors ses requêtes et tu le regardes avec une grimace Outch... alors enfaite c'est toi qui me prends pour une perverse. tu fais mine d'être touchée en plein coeur et dans ton égo avant de rire un peu et reprendre Relax je vais tomber comme une masse tête dans le mur et je ne bougerais plus normalement. jusqu'à ce que ton bip te rappelle à l'ordre au moins.

J'hausse les épaules à sa réponse. "Personnellement, je n'ai rien vu, alors il n'y a pas de soucis pour moi." Pas comme pour elle, qui pourrait revoir cela dans un rêve, ou plutôt dans un cauchemar. Bien que peut-être en réalité, elle rêve de se faire avoir aussi par ce médecin, un fantasme qu'elle refuse d'avouer ou peut-être qu'il la déjà remballer une fois parce qu'elle n'est pas aussi stupide que les autres pimbêches qu'il se fait ? Je rigole légèrement tout seul à cette possibilité avant de la rejoindre sur le lit du haut quand elle me le propose si gentiment.

Une fois allongé à côté d'elle, elle m'explique ses conditions et moi les miennes. A croire qu'on s'engage dans quelque chose d'hyper compliqué alors qu'on tombe tout les deux de fatigues. Faut croire qu'on aime se prendre la tête l'un comme l'autre. Je ne peux néanmoins m'empêcher de rire quand elle laisse entendre que tout les mecs tombent amoureux d'elle quand ils la voient dormir. "Soit tranquille, si je rêve d'une fille, c'est pas de toi." Parce qu'il y a cette fille qui me plait, celle qui hante mes pensées et à côté d'elle, la brunette qui me fait encore face n'est pas très intéressante. Il faut dire que Jane est quelqu'un de très mystérieuse et qu'elle arrive à bien garder ce côté énigmatique, non pas que cela me déplaise.

"Je suis un Strauss, je suis forcément attirant pour mon physique ou mon nom." Lançais-je alors avant de sourire un peu et de finalement me retourner pour ne pas la regarder dormir comme elle le désirait et franchement cela m'arrange également. Elle laisse entendre une dernière phrase alors que j'ai déjà les paupières fermés, espérant sombré rapidement dans le sommeil...

"Raaaah." Laissais-je entendre à cause de son bipper qui se manifeste, me redressant sur le lit. C'est pas sa faute, je le sais, ça aurait pu être le mien. Mais là, ça tombe réellement mal. "Au final, je vais avoir le lit pour moi." Lançais-je alors, peut-être un peu moqueur, aucunement désireux de lui faire solidarité. Après tout, le mien n'a pas sonné, pas encore en tout cas.

Tu finis dans un lit avec Wayland chose assez surprenante quand on te connait il faut le dire. Tu finis par le regarder alors qu'il te met un vent monumental tu places une main sur ton coeur préférent ne pas montrer le coup de pelle que ton égo a prit prenant un air triste dramatique et reprendre Diantre. Je ne m'en remettrais jamais. secouant la tête négativement alors que tu finis par bailler un peu de fatigue après avoir donné tes règles. Il te prend pour une maniaque qui va le regarder pendant qu'il dort et tu en plaisantes un peu alors qu'il te sourit et s'autocongratule. Le mec s'envoit des fleurs sans pression il faut le dire. Tu souris un peu amusée pour reprendre Et je suis une Vanderbilt forcément attirante et bon parti pour mon physique ou mon nom de famille. J'ai même des tas de qualités sans vouloir m'en vanter. alors que tu marques un temps d'arrêt pour ensuite reprendre Même si les gens ont tendance a tous mourir donc vaut sans doute mieux pas s'approcher trop. toujours avec la même ironie. Tu dis ça avec humour même si c'est vrai quand tu vois ta mère et ta soeur. T'avais beau n'être proche d'aucune d'elles, c'est quand même compliqué surtout quand la presse a scandal arrive encore a en parler maintenant qu'un procès a commencé. Tu finis par te coucher tournée de ton côté face au mur et tu tires un peu la couette vers toi pour t'endormir non sans difficultés même si tes rêves seront bien plus sombres et mouvementés. Tu te fais réveiller par une alarme, celle de ton bipeur et tu te redresses en sursaut C'est à qui ? que tu reprends en regardant les appareils pour apercevoir le tiens. Le blondinet se vante alors que tu t'essuis les yeux qui te piquent. Tu poses ton regard sur lui pour reprendre Il y a un code bleu. Je serais toi je me bougerais du monde va arriver à la mine. des milliers de patients, tu as beau être exténuée tu sais ce que c'est sans doute un drame la dehors pour un code pareil mais tu dois rester concentrer. Tu attaches rapidement tes cheveux en queue de chevalpassant ton bippeur autour de ton cou : pas franchement classe mais pratique. Aller reste à dormir moi je vais aller chercher le meilleur cas. tu sais pas franchement pour qui, pour quoi, comment, tu t'es cru avec ton ex ou je ne saurais pas dire, t'es encore moitié endormie et tu te penche vers lui, tu l'embrasses vite fait avant de partir. C'est en le faisant que tu t'en rends compte et tu te retrouves comme une quiche avec un temps d'arrêt. On va oublier ce passage. non mais Samaël ... depuis quand t'embrasse des mecs comme ça ? T'étais moitié endormie disons que t'as ... t'as fais n'importe quoi. Tu évites son regard, absolument tous et tu te barres aussi vite que possible prenant tes jambes a ton coup que de t'expliquer là ce serait trop. Tu attrapes la poignée de porte pour l'ouvrir prête a en découdre dans ce champ de bataille parce qu'ici c'est pas plus difficile qu'en Afrique, avec un code bleu c'est une zone de guerre avec un environnement moins sinistré.

Peut-être ai-je été un peu trop franc avec elle en lui balançant cash que je ne rêverais pas d'elle, mais il s'agit là de la pure vérité. Après tout, j'ai un faible pour une autre demoiselle et je n'y suis pour rien. Ce n'est pas comme si j'avais demandé à tomber sous son charme à cette soirée et surtout à la revoir à plusieurs reprises. Je ne peux ensuite m'empêcher de me vanter, ce qu'elle fait également ensuite, me rappelant son nom de famille. La jeune femme fait également preuve d'un humour noir et j'arque un sourcil, ne comprenant pas forcément toutes les références, n'était pas fait de tout les événements de sa vie.

On fini l'un comme l'autre par se retourner, nous retrouvant ainsi dos à dos pour tenter de sombrer dans les bras de Morphée, mais c'est sans compter l'intervention de son bippeur qui nous sort de notre première phase de sommeil. Je me redresse tout comme elle, observant les bippeurs pour être certain qu'il ne s'agit pas du mien. Pour le moment non, mais en vue de ce qu'elle me dit, il ne va pas tarder à sonner non plus. Enfer et damnation. Je m'étire alors pour retrouver un peu mes esprits avant de me retrouver totalement con quand elle m'embrasse. Je n'ai même pas le temps de la repousser, ni même de dire quoi que ce soit qu'elle me demande d'oublier. Je la fixe, interdit, et surtout ne comprenant pas son geste plus que déplaisant à mon goût. Non pas qu'elle embrasse mal ou quelque chose comme cela, plutôt que je ne suis pas du genre à apprécier de me faire embrasser comme cela... Elle s'éclipse alors tout aussi rapidement alors que mon bippeur se met enfin à sonner. "T'aurais du sonné en premier." Adressais-je à l'appareil alors même que je sais qu'il ne peut pas me répondre. Je descends alors à mon tour du lit et remettre mon bippeur dans ma poche avant de quitter également la pièce pour me rendre aux urgences, espérant ne pas recroiser la jeune femme trop rapidement après ce moment plus que bizarre et ce geste déplacé de sa part. Elle qui disait ne pas être une perverse, faut croire qu'elle ne réalise pas réellement qui elle est... Et peut-être que j'aurais vécu pire si son bippeur n'avait pas sonné. Si cela se trouve, elle m'aurait sauté dessus d'une toute autre façon... Non, je ne préfères pas imaginer cela...