Le Rutherford Club

Boys will be Boys

Il y a bien longtemps que je n'étais pas allé en boîte de nuit. Mes soirées à Paris se passaient presque toutes chez un ami, mon cercle de confiance y était bien défini, et sortir en public avait fini par me manquer. Rencontrer des filles de tous milieux, ne jamais prévoir l'issue d'une nuit arrosée, ce sont des choses que je n'ai pas expérimenté depuis un moment. Alors quel meilleur squad que le Rutherford Club afin de renouer avec la vie nocturne de Boston ? À peine le message envoyé, je cours sous la douche.  Eros propose le Nephilim. Je ne connais pas, mais quelques clics suffisent pour trouver l’établissement, que j'appelle afin de nous réserver une table VIP. Je veux bien risquer ma réputation, mais je ne vais pas me baigner dans la fange pauvre et ivre en sueur, non plus. En un peu plus de 2 heures , me voilà habillé, parfumé, Rolex au poignet, et au volant de ma Corvette, direction, le Nephilim. Je ne le connais pas, mais je remarque qu''il n'est pas si tard que ça, et la boîte est déjà bondée. Pas besoin d'attendre comme les glandeurs qui font la queue devant l'ancienne église, réaménagée en boîte de nuit. « Perol, Rutherford Club » Ces quelques mots suffisent pour qu'on me mène au carré réservé, dans lequel je suis le premier à arriver. Je commande un whiskey, un irish gold, en attendant les autres. J'en profite pour contempler les fêtards autour de moi, et me demande si certains jeunes de la classe moyenne, s'amuser comme ils le peuvent, pendant que je sors mon téléphone "J'y suis ".