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Lien du postJeu 26 Déc - 23:12
L’air transpire le sel tandis que le ciel se drape de pigments clairs, rayons de soleil réchauffant l’ambiance guère enneigée de l’Espagne hivernale. Cette terre, ses racines...leurs racines. Écho de souvenirs qui s’entremêlent entre un garçon et une fillette qui ont eu comme seul tort de naître le même jour. Destin facétieux, vies croisées autour de ce monde qui souvent les rapproche. L’effet papillon ou l’une de ces théories qui ne rythment guère la réalité de Leah. Leah la grande, Leah la belle, celle qui, sous son perfecto de cuir sombre arbore un haut clair. Celle qui fait résonner ses talons sur le plancher familier, celle qui salue les Ortega, le sourire ancré aux lèvres. Les remords ne l’étreignent guère, la culpabilité ne l’étouffe pas lorsqu’elle pénètre dans l’antre du loup, celui qu’elle domptait il y a déjà des mois passés. Ses doigts caressent le mobilier usuel et ses yeux cherchent Alejandro. Se mouvant telle une impératrice, elle emprunte la direction des jardins où l’eau de la piscine chauffée offre des reflets nuageux. Elle reconnaît automatiquement sa silhouette et, sans pas silencieux mais en faisant connaître sa présence, elle s’approche. Les mains liées derrière son dos, les lèvres étirées en cœur et le verbe facile, pour une intrus. Elle n’est pas à sa place la hyène dans cet environnement, elle n’est plus à sa place dès lors qu’elle l’a trahi. Avouer ? Jamais mais feindre l’innocence c’est beaucoup moins risqué. Elle ramène sa crinière d’ébène sur son épaule qu’elle dénude en ôtant sa veste et se penche au-dessus de l’ami espagnol qui parfait son bronzage. Ses iris détaillent chaque fragment de son torse sans qu’elle s’en cache. Son visage s’approche d’Alejandro pour déposer deux bises sur ses joues.
« On flemmarde Señor Ortega ? Je vous pensais plus actif que cela. »
Et d’un tour de bras, elle jette son haut sur le rebord de la piscine, ôte ses bottes pour y plonger littéralement, ses collants et sa jupe désormais trempés. Son corps heurte un instant le sol pour qu’elle refasse surface en prétextant :
« On chasse quoi aujourd’hui ? »
« On flemmarde Señor Ortega ? Je vous pensais plus actif que cela. »
Et d’un tour de bras, elle jette son haut sur le rebord de la piscine, ôte ses bottes pour y plonger littéralement, ses collants et sa jupe désormais trempés. Son corps heurte un instant le sol pour qu’elle refasse surface en prétextant :
« On chasse quoi aujourd’hui ? »
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Lien du postVen 27 Déc - 4:32
Comme à presque chaque année, Alejandro retrouvait sa famille et l'Espagne et la mer durant la période des Fêtes. Après tout, il n'était pas requis par le travail, ni par une petite amie voulant passer Noël chez de la belle-famille, alors Alejandro n'avait aucune raison de faire faux bond à sa mère et de faire un mauvais fils. Non, non, il est un très bon fils vous saurez.
Alors le beau brun passait du bon temps sur le domaine de la villa Ortega surplombant la ville de La Coruña (La Corogne). Mer, surf, voile, équitation, bronzage, piscine, lecture, balade dans les jardins et... farniente, beaucoup de farniente. Oui, c'était la belle vie. Comme à chaque année, une organisation électrique prenait lieu un peu partout autour du domaine en vue de la festivité du Réveillon: installation de feu d'artifices, décorations et lumières dans les jardins et autour de la villa, préparation de la réception, bref, les Ortega, famille la plus riche d'Europe, déployait ses parures le temps d'une soirée.
En dehors de donner des avis que sa mère demandait, Alejandro ne participait pas aux préparatifs. Il préférait encore nager dans la piscine après avoir posé sur son transat "Les Cerfs Volants" de Romain Gary, sa nouvelle lecture. Après quelques longueurs, il s'extirpe hors de la piscine et constate, avec un drôle de pressentiment, que le vent s'était levé, à croire qu'il pourrait être porteur de nouvelles. Le jeune homme ne pourrait pas si bien penser. À nouveau installé sur le transat après s'être essuyé avec sa serviette, lunettes fumées sur le nez, il lisait son livre, jusqu'à ce qu'un visage bien trop familier le tire hors de sa lecture. S'était-il endormi? Est-il en train de rêver?
-Leah?! Je rêve ou... pas de doute, c'est bien toi.
Naturellement, il avait répondu en espagnol, complétement surpris, limite pris au dépourvu. Il n'avait même pas eu le temps de finir sa phrase que son amie était à son tour dans la piscine, tandis qu'il se redressait, désormais assis au bout du transat, constatant que non, il ne rêvait pas. Cette attitude, cette nonchalance accouplée à une assurance indémontable, pas de doute, c'est Leah. À la phrase qu'elle lui lance, il comprend qu'elle réfère sans doute à l'époque où ils chassaient des grenouilles dans les étangs. Avec un fin sourire, il bouge la tête de gauche à droite.
-Le temps peut-être? Il en manque constamment, il se sauve, file entre nos doigts lorsqu'on le rattrape.
Réponse de poète. Après tout, il n'est plus le gamin qui courrait après les grenouilles et elle comprendra peut-être, à son tour, son allusion. Il ferme son livre et se lève pour s'approcher de la piscine.
-Plonger dans la piscine toute habillée, c'est ta nouvelle lubie?
Le beau brun doit admettre qu'il préférait quand elle plongeait nu dans la mer adolescente. Dire qu'il a le béguin pour cette fille est un euphémisme. Depuis qu'il est en âge de plaire, elle lui plait et c'est toujours le cas. Leah a cet aura, une beauté qui rayonne quoi.
Alors le beau brun passait du bon temps sur le domaine de la villa Ortega surplombant la ville de La Coruña (La Corogne). Mer, surf, voile, équitation, bronzage, piscine, lecture, balade dans les jardins et... farniente, beaucoup de farniente. Oui, c'était la belle vie. Comme à chaque année, une organisation électrique prenait lieu un peu partout autour du domaine en vue de la festivité du Réveillon: installation de feu d'artifices, décorations et lumières dans les jardins et autour de la villa, préparation de la réception, bref, les Ortega, famille la plus riche d'Europe, déployait ses parures le temps d'une soirée.
En dehors de donner des avis que sa mère demandait, Alejandro ne participait pas aux préparatifs. Il préférait encore nager dans la piscine après avoir posé sur son transat "Les Cerfs Volants" de Romain Gary, sa nouvelle lecture. Après quelques longueurs, il s'extirpe hors de la piscine et constate, avec un drôle de pressentiment, que le vent s'était levé, à croire qu'il pourrait être porteur de nouvelles. Le jeune homme ne pourrait pas si bien penser. À nouveau installé sur le transat après s'être essuyé avec sa serviette, lunettes fumées sur le nez, il lisait son livre, jusqu'à ce qu'un visage bien trop familier le tire hors de sa lecture. S'était-il endormi? Est-il en train de rêver?
-Leah?! Je rêve ou... pas de doute, c'est bien toi.
Naturellement, il avait répondu en espagnol, complétement surpris, limite pris au dépourvu. Il n'avait même pas eu le temps de finir sa phrase que son amie était à son tour dans la piscine, tandis qu'il se redressait, désormais assis au bout du transat, constatant que non, il ne rêvait pas. Cette attitude, cette nonchalance accouplée à une assurance indémontable, pas de doute, c'est Leah. À la phrase qu'elle lui lance, il comprend qu'elle réfère sans doute à l'époque où ils chassaient des grenouilles dans les étangs. Avec un fin sourire, il bouge la tête de gauche à droite.
-Le temps peut-être? Il en manque constamment, il se sauve, file entre nos doigts lorsqu'on le rattrape.
Réponse de poète. Après tout, il n'est plus le gamin qui courrait après les grenouilles et elle comprendra peut-être, à son tour, son allusion. Il ferme son livre et se lève pour s'approcher de la piscine.
-Plonger dans la piscine toute habillée, c'est ta nouvelle lubie?
Le beau brun doit admettre qu'il préférait quand elle plongeait nu dans la mer adolescente. Dire qu'il a le béguin pour cette fille est un euphémisme. Depuis qu'il est en âge de plaire, elle lui plait et c'est toujours le cas. Leah a cet aura, une beauté qui rayonne quoi.
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Lien du postVen 27 Déc - 10:02
Sirène échouée au bord d’une mer guère salée, de pavés parfaitement alignés et d’une eau calme à la température clémente. Le paradis existerait-il ? Se pourrait-il que l’Espagne, terre de ses premiers émois s’y apparente ? Les bras désormais repliés contre la margelle, ses jambes qui dessinent des cercles dans l’eau, Leah attend. Les mots se bousculent aux portes de ses lèvres que son esprit doit filtrer. Elle ne peut, ni ne doit dire n’importe quoi. La moue dédaigneuse, elle tourne la tête vers Alejandro qui se montre l’âme à discourir. Toujours dans l’action et jamais dans l’émotion, elle ne sait qu’en penser. Elle aussi, elle a grandi. Elle n’est la plante verte que certains pensent mais se plait à laisser planer le doute. S’extirpant de l’eau en prenant appui sur ses deux mains, elle marche désormais vers le bellâtre, les gouttes marquant son passage, preuve irréfutable de sa venue : « J’espère que ce sont des rêves et non des cauchemars, Ale. Sinon, je repars. »
Un rire cristallin émane de son être tandis qu’elle vole insidieusement la serviette de son ami. Ami très cher et de longue date. Jamais ennemis, toujours là, même dans les pires moments. Toujours là malgré le silence radio dont elle l’a gratifié suite à leurs ébats énamourés. Toujours là, quoi qu’il advienne. Il était seul, elle pouvait donc profiter davantage, profiter de sa présence, sans prise de tête aucune.
« T’es devenu trop intellectuel pour moi amigo. Je ne fais pas dans les grands discours, tu sais bien. J’ai décidé d’être plus sage, que penseraient tes parents de moi s’ils me trouvaient en petite tenue dans leur piscine ? Je ne veux pas être la bruja des environs, j’ai encore quelques principes. » Et elle retire ses collants qui ne veulent quitter sa peau, une fois trempés. Elle s’amuse à sautiller au bord de la piscine, autour d’Alejandro, le temps qu’elle y parvienne. De là, ses jambes à l’air libre, Leah se place face à lui, l’observant de bas en haut et de haut en bas. Il n’a pas changé, il est même encore plus beau. Le soleil peut-être, lui ferait tourner la tête. Posant sa main sous le menton de l’homme pour mieux observer l’œuvre de la famille Ortega, elle acquiesce d’un air approbateur.
« Le temps n’a pas d’emprise sur vous très cher. Et s’il vous manque, peut-être que vous prenez les choses trop en considération, le laissant filer au lieu d’en disposer à votre guise. » De grands mots pour une Leah à qui cela ne convient pas. Aussitôt, elle ravale son air sérieux pour lâcher sa prise, le gratifiant d’éclaboussures d’eau, après s’être penchée au bord de la piscine et d’avoir fait remonter de sa main l’eau peu récalcitrante. Ses yeux brillent de malice, ou d’une autre chose qu’elle tait. Se redressant, elle lâche, probablement comme une bombe sans forcément que cela doive être interprété comme ceci. « Tu m’as manqué Ale, mais vas t’habiller, tu m’abimes la rétine. » Clin d’œil entendu. Sourire facétieux pendu aux lèvres.
@Alejandro Ortega
Un rire cristallin émane de son être tandis qu’elle vole insidieusement la serviette de son ami. Ami très cher et de longue date. Jamais ennemis, toujours là, même dans les pires moments. Toujours là malgré le silence radio dont elle l’a gratifié suite à leurs ébats énamourés. Toujours là, quoi qu’il advienne. Il était seul, elle pouvait donc profiter davantage, profiter de sa présence, sans prise de tête aucune.
« T’es devenu trop intellectuel pour moi amigo. Je ne fais pas dans les grands discours, tu sais bien. J’ai décidé d’être plus sage, que penseraient tes parents de moi s’ils me trouvaient en petite tenue dans leur piscine ? Je ne veux pas être la bruja des environs, j’ai encore quelques principes. » Et elle retire ses collants qui ne veulent quitter sa peau, une fois trempés. Elle s’amuse à sautiller au bord de la piscine, autour d’Alejandro, le temps qu’elle y parvienne. De là, ses jambes à l’air libre, Leah se place face à lui, l’observant de bas en haut et de haut en bas. Il n’a pas changé, il est même encore plus beau. Le soleil peut-être, lui ferait tourner la tête. Posant sa main sous le menton de l’homme pour mieux observer l’œuvre de la famille Ortega, elle acquiesce d’un air approbateur.
« Le temps n’a pas d’emprise sur vous très cher. Et s’il vous manque, peut-être que vous prenez les choses trop en considération, le laissant filer au lieu d’en disposer à votre guise. » De grands mots pour une Leah à qui cela ne convient pas. Aussitôt, elle ravale son air sérieux pour lâcher sa prise, le gratifiant d’éclaboussures d’eau, après s’être penchée au bord de la piscine et d’avoir fait remonter de sa main l’eau peu récalcitrante. Ses yeux brillent de malice, ou d’une autre chose qu’elle tait. Se redressant, elle lâche, probablement comme une bombe sans forcément que cela doive être interprété comme ceci. « Tu m’as manqué Ale, mais vas t’habiller, tu m’abimes la rétine. » Clin d’œil entendu. Sourire facétieux pendu aux lèvres.
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Lien du postSam 28 Déc - 18:51
Leah ne fait jamais rien comme personne, ne connait pas la normalité, même pour des choses toutes simples, comme une simple baignade dans une piscine par exemple. Alejandro s'était redressé et observait la belle brune quitter la piscine pour revenir l'embêter visiblement. Elle avait l'air en forme en tout cas, bien en verve. Vu ce qu'elle envoie, il ne garde qu'un fin sourire énigmatique, ses yeux cachés derrière ses lunettes. De toute façon, il devinait que son amie allait probablement répondre d'une manière ou d'une autre aux petites piques qu'il avait envoyé. Elle commença d'ailleurs par sa réponse par rapport au temps qui manque. Bien sûr, pour Leah, le temps est une chose malléable, relative. "L'intellectuel" limite une fois de plus sa réponse, à un mot cette fois, répété, sourire en coin:
-Quelques...
Comme la jeune femme enlève ses collants, de peine et de misère, en sautillant au bord de la piscine, Alejandro se lève, un brin inquiet qu'elle chute. Un accident est si vite arrivé et le jeune homme est plutôt protecteur envers son amie, c'est vrai, même si c'est une femme forte. Son côté grand frère sans doute.
-Leah, je t'en pris, assis-toi, tu pourrais tomber.
Suggérer à Leah d'être plus prudente, de faire attention, c'est comme dire au vent d'arrêter de souffler... La belle vient d'ailleurs prendre son menton de sa main et examinait le beau brun comme s'il était un patient d'une médecin. Il y avait bien un an qu'ils ne s'étaient pas vus, un peu plus, un peu moins. Il remet sa tête droite et écarte d'un geste de sa main celle de Leah qui lui tenait le menton.
-Señorita Garcia, tout ce que nous avons à décider, c'est ce que nous devons faire du temps qui nous est imparti.
Pas étonnant qu'il se range du côté des existentialistes. Pour toute réponse, la jeune femme arrose son ami, qui lâche un "hey!" et enlève ses lunettes, rigolant après coup. D'un geste, il aurait pu la pousser dans la piscine et la tentation pour le faire est grande, mais son amie le prend de court après une petite déclaration. Le compliment détourné semble faire boomerang, comme disent les Australiens. Après tout, manquer à Leah ne l'a pas empêché de partir sans ne plus donner de nouvelles, encore.
-Je suis ici chez moi et je crois me souvenir que c'est une vue que ta rétine appréciait il n'y a pas si longtemps.
Un rappel de ce qu'ils ont partagé pendant plusieurs semaines, voire mois. Alejandro a un petit regard vers son t-shirt polo étendu non loin sur une chaise libre, mais reporte son attention sur Leah, alors qu'il retournait s'installer sur son transat.
-De toute façon, si tu crois que tu vas pouvoir faire mine de rien, qu'un sourire et un clin d’œil suffiront, tu te trompes. Comprends moi bien, je suis content de te revoir, mais tu m'as lâché, comme ça il claque des doigts. Alors j'espère bien avoir un jour des explications, sinon, au moins, des excuses.
-Quelques...
Comme la jeune femme enlève ses collants, de peine et de misère, en sautillant au bord de la piscine, Alejandro se lève, un brin inquiet qu'elle chute. Un accident est si vite arrivé et le jeune homme est plutôt protecteur envers son amie, c'est vrai, même si c'est une femme forte. Son côté grand frère sans doute.
-Leah, je t'en pris, assis-toi, tu pourrais tomber.
Suggérer à Leah d'être plus prudente, de faire attention, c'est comme dire au vent d'arrêter de souffler... La belle vient d'ailleurs prendre son menton de sa main et examinait le beau brun comme s'il était un patient d'une médecin. Il y avait bien un an qu'ils ne s'étaient pas vus, un peu plus, un peu moins. Il remet sa tête droite et écarte d'un geste de sa main celle de Leah qui lui tenait le menton.
-Señorita Garcia, tout ce que nous avons à décider, c'est ce que nous devons faire du temps qui nous est imparti.
Pas étonnant qu'il se range du côté des existentialistes. Pour toute réponse, la jeune femme arrose son ami, qui lâche un "hey!" et enlève ses lunettes, rigolant après coup. D'un geste, il aurait pu la pousser dans la piscine et la tentation pour le faire est grande, mais son amie le prend de court après une petite déclaration. Le compliment détourné semble faire boomerang, comme disent les Australiens. Après tout, manquer à Leah ne l'a pas empêché de partir sans ne plus donner de nouvelles, encore.
-Je suis ici chez moi et je crois me souvenir que c'est une vue que ta rétine appréciait il n'y a pas si longtemps.
Un rappel de ce qu'ils ont partagé pendant plusieurs semaines, voire mois. Alejandro a un petit regard vers son t-shirt polo étendu non loin sur une chaise libre, mais reporte son attention sur Leah, alors qu'il retournait s'installer sur son transat.
-De toute façon, si tu crois que tu vas pouvoir faire mine de rien, qu'un sourire et un clin d’œil suffiront, tu te trompes. Comprends moi bien, je suis content de te revoir, mais tu m'as lâché, comme ça il claque des doigts. Alors j'espère bien avoir un jour des explications, sinon, au moins, des excuses.
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Lien du postDim 29 Déc - 11:02
La nervosité. L’anxiété. Le mal être. Ces démons qui peuvent prendre la vie d’un homme tiraillent la belle en cet instant. Insidieux, ils s’insinuent dans tout son être et menacent d’exploser, faisant se serrer son ventre, vriller ses yeux et trembler ses mains. Ce n’est pas coutumier, ce n’est pas un sentiment qu’elle connait et, pour noyer le poisson, elle saupoudre et distille ces émotions par quelques pincées d’exubérance, d’humour et d’insouciance. Encore une fois, lorsqu’Alejandro l’adjoint de faire preuve de prudence, elle lui rit au nez, préférant la grimace à une réponse positive. Plantée là, elle se sent insultée lorsqu’il repousse sa main mais comprend, après coup, qu’il lui en veut. Elle, la faible, elle la roublarde qui s’est jouée de lui. Il a tout à fait le droit de lui en vouloir. N’était-ce pas le plan ? Partir pour ne pas souffrir à l’avenir. Partir avant de s’attacher et ne jamais revenir sur le sujet. Sur le papier, l’idée était bonne, à l’instant présent, elle craignait plus que Leah ne pourrait le dire.
« Puisque tu préfères la discussion à la décontraction, alors discutons. Tu as le don de plomber l’ambiance. » Parade inefficace pour rejeter la faute sur le bellâtre. Il ne saura jamais, il ne peut pas imaginer et il ne doit imaginer. Elle n’est pas un cœur que l’on peut dompter, le sien ne fonctionne guère comme celui de tous les autres. Elle n’est qu’un mirage dans la vie des gens, faite pour passer, briller et s’éteindre. La poudre qui est convoitée pour ensuite être délaissée. Son cœur ne peut être coupé, ni brisé, puisqu’il n’a pas d’option « aimer ». Du moins, c’est ce qu’elle se répète depuis tant d’années. Elle convoite une vite d’insouciance et ne désire pas cet engagement qu’elle brisera assurément. Elle s’assoit au bord de la piscine, les jambes pendant dans l’eau claire. Ses yeux observèrent la course tombante du soleil alors qu’elle se décide à parler. Elle ne veut pas qu’il la voit, non par peur d’elle-même, mais par peur de lui. Serait-ce encore un mensonge ? Pourrait-elle résister et rester stoïque ? « Tu es assurément la plus belle vue sur cette terre Ale et tu le sais. Pourquoi devoir mettre des mots derrière une vérité absolue ? » Ses paroles ne lui ressemblent pas. Envolée la fille frivole, celle-là, elle n’appartient à personne et va vite retourner au rang des oubliés. « Je ne m’excuserai pas. Tu ne mérites pas mes excuses. C’est toi qui m’en dois. » Naïvement ou peut-être de façon très réfléchie, Leah place ses cartes, retourne la situation en sa faveur ? Bien qu’elle murmure, de façon à peine audible, et sans qu’Alejandro puisse l’entendre à moins qu’il n’approche : « C’est toi qui m’a fait m’attacher, tu m’as volé ma liberté et j’arrive pas à me débarrasser de ce putain de sentiment depuis. Tu souffriras à cause d’une autre mais je veux pas de ce rôle-là dans ta vie ». Et ses pieds forment des cercles à la surface de la piscine qui vont se perdre en son fond, comme ces battements qui prennent son cœur en otage.
@Alejandro Ortega
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Lien du postDim 29 Déc - 23:23
Leah a son caractère, mais Alejandro a le sien aussi. On le dit pragmatique, à cheval sur les principes et plutôt têtu quand il s'y met. Croire que le jeune homme ferait mine de rien avec son amie, vu ce qu'ils ont vécu tous les deux, ce qu'ils ont partagé, c'était certainement se mettre un doigt dans l’œil. Alejandro a beau être un fils de bonne famille, où les apparences sont une des clés de la respectabilité, il peut se montrer plutôt franc quand il s'y met. N'en fallait pas plus pour que son amie l'excuse de plomber l'ambiance. C'est vrai qu'entre l'eau clair de la piscine, le soleil chaud de l'hiver de Galice, les propos d'Alejandro gâchait un peu le portrait. Tant pis.
-Tu me connais, j'aime bien savoir à quoi m'en tenir et ne pas me cacher derrière un masque de faux semblant. Pas avec toi du moins.
Il ne faut pas croire qu'Ale' n'est pas capable de jouer le jeu, mais entre amis, ils ont eu pour habitude d'être honnête un envers l'autre, non? Leah se détourne de lui, après tout, il venait en quelque sorte de la repousser et retourner tremper ses jolies jambes de gazelle dans la piscine. Toujours philosophe, il répondit, plus doucement:
-Y a-t-il vraiment une vérité absolue?
Question de rhétorique, de philosophie, mais c'est bon de savoir que la belle brune aime toujours la vue de son corps. Il aime bien le sien aussi. Comme il l'avait mis dos au mur disons, la jeune femme avertit: pas d'excuse. La suite ne manque pas de le surprendre et il se redresse sur son transat et enlève ses lunettes.
-Pardon?
De quoi devait-il donc s'excuser? Ils se sont embrassés une première fois en Espagne et après, comme les choses en sont restés là, il n'y est pas revenu. Une fois qu'elle a emménagé chez lui, que les occasions de rapprochement se sont multipliés, ce n'était pas étonnant qu'un des deux craquent. Il lui semble que Leah a craqué la première, mais il confesse avoir espéré bien des fois qu'elle le fasse. Aujourd'hui, son amie mettait toute la faute sur son dos. Le jeune homme soupire, se lève et calme, vient s'asseoir à côté de son amie, les pieds dans l'eau à son tour.
-À défaut d'avoir eu des excuses, j'ai eu des explications. Je trouve que tu me files la responsabilité de tout le reste un peu facilement, mais ok. Je pense qu'il faut être deux pour danser, que notre danse était bien endiablée, on s'est peut-être étourdi, mais je ne regrette rien pour autant.
Il tend l'index sous le menton de la belle brune pour qu'elle tourne la tête et croise son regard, au moins le temps qu'il dise ceci:
-Tu sais Leah, je n'attendais rien de toi. Je sais vivre dans le présent moi aussi.
Alejandro se sentait déjà un peu plus à l'aise maintenant que ceci était mis au clair. Il se sentirait même capable de faire une trêve pour la période des fêtes. Ils auront sans doute à approfondir cette conversation une prochaine fois.
-Tu me connais, j'aime bien savoir à quoi m'en tenir et ne pas me cacher derrière un masque de faux semblant. Pas avec toi du moins.
Il ne faut pas croire qu'Ale' n'est pas capable de jouer le jeu, mais entre amis, ils ont eu pour habitude d'être honnête un envers l'autre, non? Leah se détourne de lui, après tout, il venait en quelque sorte de la repousser et retourner tremper ses jolies jambes de gazelle dans la piscine. Toujours philosophe, il répondit, plus doucement:
-Y a-t-il vraiment une vérité absolue?
Question de rhétorique, de philosophie, mais c'est bon de savoir que la belle brune aime toujours la vue de son corps. Il aime bien le sien aussi. Comme il l'avait mis dos au mur disons, la jeune femme avertit: pas d'excuse. La suite ne manque pas de le surprendre et il se redresse sur son transat et enlève ses lunettes.
-Pardon?
De quoi devait-il donc s'excuser? Ils se sont embrassés une première fois en Espagne et après, comme les choses en sont restés là, il n'y est pas revenu. Une fois qu'elle a emménagé chez lui, que les occasions de rapprochement se sont multipliés, ce n'était pas étonnant qu'un des deux craquent. Il lui semble que Leah a craqué la première, mais il confesse avoir espéré bien des fois qu'elle le fasse. Aujourd'hui, son amie mettait toute la faute sur son dos. Le jeune homme soupire, se lève et calme, vient s'asseoir à côté de son amie, les pieds dans l'eau à son tour.
-À défaut d'avoir eu des excuses, j'ai eu des explications. Je trouve que tu me files la responsabilité de tout le reste un peu facilement, mais ok. Je pense qu'il faut être deux pour danser, que notre danse était bien endiablée, on s'est peut-être étourdi, mais je ne regrette rien pour autant.
Il tend l'index sous le menton de la belle brune pour qu'elle tourne la tête et croise son regard, au moins le temps qu'il dise ceci:
-Tu sais Leah, je n'attendais rien de toi. Je sais vivre dans le présent moi aussi.
Alejandro se sentait déjà un peu plus à l'aise maintenant que ceci était mis au clair. Il se sentirait même capable de faire une trêve pour la période des fêtes. Ils auront sans doute à approfondir cette conversation une prochaine fois.
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Lien du postJeu 2 Jan - 19:57
Il est vrai que le mensonge est tabou entre eux. Ce n’est pas un jeu auquel l’homme s’adonne et il lui plait par rapport à cela. Guère de non dits, de faux semblants. Seule la réalité triomphe et ils ne trompent pas. Ses yeux cherchent le bellâtre du regard, ce regard dans lequel elle aurait pu se perdre. Qu’elle soit damnée pour avoir un jour imaginé des choses car aujourd’hui, après avoir succombé, elle n’arrive plus à remettre ses idées dans l’ordre. Ale a ce pouvoir hypnotique sur elle, celui de la tentation. L’enfer est-il le lieu idéal pour leurs retrouvailles ? Le feu qu’il y brûle peut-il être éteint grâce à l’eau qui s’écoule au bord ce rivage ? Trop de pensées néfastes pour le cerveau embué de l’espagnole. Ses mots blessent et sont le prétexte pour qu’elle se détourne du problème qui la hante. Elle observe l’homme qui l’adjoint à plonger son regard dans le sien, une nouvelle fois. Sans honte aucune, elle soutient celui-ci.
« Les regrets c’est pour les perdants. L’étourdissement ça a du bon », ajoute-t-elle en approchant sa tête d’Alejandro, ses lèvres déposant un simple baiser sur sa joue, comme un murmure à demi-prononcé. « Je ne veux pas perdre notre amitié Ale’, même si je comprends que n’importe qui se damnerait pour t’avoir dans son lit. » Son rire fuse à la vitesse de l’éclair tandis qu’elle écarte ses cheveux trempés qui tombent sur son visage, s’asseyant en tailleur pour faire face à l’adonis. Ses pensées s’envolent vers ce qu’ils ont partagé et si un sourire nait sur ses lèvres, elle les chasse bien vite afin de préserver ce qu’ils sont, et ce qu’ils partagent. Elle lui prend la main, telle l’enfant aventureuse qu’elle fut et son acolyte retrouvé. Ils partiraient en guerre contre le monde qu’elle lui confierait sa vie sans hésiter. Là, elle plonge dans l’eau, l’attirant dans sa chute. Jusqu’où va la décadence ? La tête hors de l’eau, elle papillonne en faisant quelques mouvements de brasse, cogitant sur les derniers mots de son partenaire. Ils ricochent contre son cœur qui se serre. Aurait-elle mal ? Mal qu’il n’attende rien en retour ? Ce à quoi elle répond : « Tu as tort. J’attendais sûrement trop de toi ou pas assez. » Sur ces belles paroles, elle replonge avant de réapparaitre un peu plus loin. « J’espère que tu me présenteras tous tes nouveaux amis ce soir, j’ai envie de m’amuser. » Pointe de raillerie pour rattraper ses divagations. Danser, s’abreuver et oublier. Leah s’ancre alors contre Alejandro, passant ses bras autour de son cou et entourant de ses jambes son torse pour essayer de le faire couler. L’innocence inégalée, macabre danse qui peut vite vriller.
@Alejandro Ortega
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Veritas
Lien du postVen 3 Jan - 3:35
Alejandro eut aussitôt un sourire. Il a appris à assumer, à ne pas vivre dans les regrets. Ce fut une démarche plutôt lente, mais aujourd'hui, il y est parvenu. Leah est certainement une des personnes qui lui a permis de réaliser cela.
-Là-dessus, nous sommes d'accord.
Pourquoi sent-il que le baiser sur la joue que lui donne ensuite la belle brune n'est pas si innocent? Ou peut-être est-ce son imagination qui lui joue des tours. Ceci dit, Alejandro aime bien faire confiance à son instinct, de temps en temps. Leah révélait ensuite cette crainte, qu'elle a aujourd'hui et qu'elle a eu dans le passé aussi: celle qui veut que leur amitié ne vaut pas la peine qu'on la risque dans une histoire plus compliquée. Peut-être. Peut-être pas. Le jeune homme fit une petite réplique:
-Sauf que moi, je ne veux pas n'importe qui...
À elle de décider comment elle veut bien interpréter cette petite phrase. Comme Leah lui tend ensuite la main, Alejandro croit à une sorte de réconciliation, retrouvailles symboliques, alors évidemment, il prend cette main tendue, pour ensuite voir son amie l'entraîner dans la piscine. On s'entend, avec la carrure qu'il a, il aurait pu rester raide et ne pas tomber et laisser son amie filer, mais il joue le jeu et se laisse entraîner. Après tout, il est en shorts de bain, c'est elle qui ne porte même pas bikini! Comme il est tombé à l'eau sans élégance, il remonte comme il peut et crachait l'eau qu'il avait un peu avalé en un filet, comme un jet, l'envoyant en direction de Leah, espérant bien l'atteindre. Puis, la jeune femme sembla faire une référence à ce qu'il avait dit un peu plus tôt. De toute façon, pas le temps de répondre que la sirène habillée plonge et remonte plus loin.
-C'est surtout de la famille tu sais, mais je devrais pouvoir te présenter.
Et la voici qui revient, s'accroche à son cou et essaie de le noyer, genre, sauf que cette fois, Alejandro ne se laisse pas faire et rigole, avant de s'accrocher au bord de la piscine et de lâcher un hey de protestation. Ses mains se portent chaque côté du corps de la belle, à la hauteur de ses côtes et finit par la soulever pour l'envoyer en l'air et la faire retomber dans la piscine un peu plus loin. Alejandro profite du fait d'être libéré pour sortir à nouveau de la piscine. Pas de vrille pour cette fois.
-Je crois que je vais suivre ton conseil et aller m'habiller. On se revoit plus tard? Je ne sais pas si tu as eu le temps de passer prendre une chambre et y laisser tes affaires, j'imagine que oui, petite maniganceuse.
-Là-dessus, nous sommes d'accord.
Pourquoi sent-il que le baiser sur la joue que lui donne ensuite la belle brune n'est pas si innocent? Ou peut-être est-ce son imagination qui lui joue des tours. Ceci dit, Alejandro aime bien faire confiance à son instinct, de temps en temps. Leah révélait ensuite cette crainte, qu'elle a aujourd'hui et qu'elle a eu dans le passé aussi: celle qui veut que leur amitié ne vaut pas la peine qu'on la risque dans une histoire plus compliquée. Peut-être. Peut-être pas. Le jeune homme fit une petite réplique:
-Sauf que moi, je ne veux pas n'importe qui...
À elle de décider comment elle veut bien interpréter cette petite phrase. Comme Leah lui tend ensuite la main, Alejandro croit à une sorte de réconciliation, retrouvailles symboliques, alors évidemment, il prend cette main tendue, pour ensuite voir son amie l'entraîner dans la piscine. On s'entend, avec la carrure qu'il a, il aurait pu rester raide et ne pas tomber et laisser son amie filer, mais il joue le jeu et se laisse entraîner. Après tout, il est en shorts de bain, c'est elle qui ne porte même pas bikini! Comme il est tombé à l'eau sans élégance, il remonte comme il peut et crachait l'eau qu'il avait un peu avalé en un filet, comme un jet, l'envoyant en direction de Leah, espérant bien l'atteindre. Puis, la jeune femme sembla faire une référence à ce qu'il avait dit un peu plus tôt. De toute façon, pas le temps de répondre que la sirène habillée plonge et remonte plus loin.
-C'est surtout de la famille tu sais, mais je devrais pouvoir te présenter.
Et la voici qui revient, s'accroche à son cou et essaie de le noyer, genre, sauf que cette fois, Alejandro ne se laisse pas faire et rigole, avant de s'accrocher au bord de la piscine et de lâcher un hey de protestation. Ses mains se portent chaque côté du corps de la belle, à la hauteur de ses côtes et finit par la soulever pour l'envoyer en l'air et la faire retomber dans la piscine un peu plus loin. Alejandro profite du fait d'être libéré pour sortir à nouveau de la piscine. Pas de vrille pour cette fois.
-Je crois que je vais suivre ton conseil et aller m'habiller. On se revoit plus tard? Je ne sais pas si tu as eu le temps de passer prendre une chambre et y laisser tes affaires, j'imagine que oui, petite maniganceuse.
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Veritas
Lien du postLun 13 Jan - 20:22
Les mots de l’homme naissent sur ses lèvres qui l’appellent parfois, mûrissent aux oreilles de Leah et se terrent dans son esprit, logés contre la porte de son esprit où ils font écho à de négatives pensées. N’importe qui ? Etait-elle n’importe qui ? Peut-être le « n’importe qui » qu’il n’envisageait point en amour mais guère le « n’importe qui » qui prenait racine au cœur de leur amitié. Ces paroles portent un coup à la belle qui, l’espace d’un instant, baisse la garde. Elle ne voit pas venir le jet d’eau contre lequel elle peste en sifflant entre ses dents et se laisse aller à leur jeu d’enfant. Tandis qu’elle tente de le couler, c’est elle qui se retrouve en mauvaise position. Les mains d’Alejandro l’emprisonnent, ce contact innocent qu’elle voudrait peut-être plus mature lui sert seulement à l’envoyer valdinguer plus loin. Elle se redresse, réapparaissant tel un requin échoué sur une côte et s’approchant du rebord où la latine cale ses bras, laissant ses jambes retomber dans l’eau. Ses yeux suivent le bellâtre et elle finit par parler.
« Nous sommes deux à ne pas vouloir n’importe qui » ajoute-t-elle d’un air entendu. Sa voix ne trahit aucune émotion, seulement sa propre détermination. Elle se hisse grâce à ses bras en dehors du bassin pour récupérer ses vêtements qui, dispersés sur le bord, pourraient laisser croire à une scène de crime entre eux. Il n’en est pourtant rien. « Ce soir, je vais être la plus belle. Je vais illuminer ta villa, même toi tu ne pourras pas détourner le regard tellement je serai incandescente. Tu te brûleras la rétine mon cher ! » De là, la belle répond par l’affirmative à son hôte et exécute une pirouette en ramassant ses affaires pour s’apprêter vers la chambre où elle s’est installée plus tôt.
@Alejandro Ortega
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Veritas
Lien du postMer 15 Jan - 0:47
Alejandro croit être devenu bon quand il s'agit de pouvoir cerner les gens. Il connait Leah depuis son enfance, mais l'énergie, l'attitude de cette femme reste pour lui un mystère. C'est peut-être une des raisons pourquoi il la trouve tant irrésistible. Pendant un temps, il a cru qu'il arriverait à voler avec cet oiseau qui tantôt se laisse planer, tantôt défie les vents et plonge du ciel vers la terre. Finalement, il semblerait qu'il n'avait pas pu, ou pas encore du moins. Sa petite phrase lancée comme une vérité, ce qu'elle était, fit en sorte que bientôt, les deux Espagnols quittaient la piscine et son amie sembla dire, comme pour confirmer ce qu'il avait lancé un peu plus tôt, qu'elle non plus ne voulait pas n'importe qui. Encore faut-il qu'elle veuille quelqu'un.
Cette pensée, Alejandro décide de la garder pour lui. Après tout, ils avaient décidé de faire une trêve et évoquer le fait que la jeune femme avait décidé de lui échapper comme elle semblait échapper à l'ordre de la vie ne servirait à rien, ne ferait pas avancer les choses. Après avoir, plus ou moins discrètement, observé Leah sortir de la piscine, il l'écoutait, sourire en coin, lancer qu'elle serait magnifique ce soir, la plus belle, rien de moins. Le beau brun n'en attendait pas moins d'elle.
-Dis donc, tu mets la barre haute Leah. Et pourquoi cherches tu à être la plus belle?
Chercherait-elle à le séduire à nouveau? Pourtant, elle n'a pas à se donner tant de mal. Alejandro aussi avait prévu de beaux habits ce soir, bien sûr. Pas question de se présenter à la fête en jeans et t-shirt, pas celle-ci du moins. Le gratin de l'Espagne, de l'Europe même se présentera à la fête des Ortega.
Chacun de leur côté, ils ramassèrent leurs affaires et quittèrent la piscine, le jardin, pour rejoindre la villa. Alejandro salue au passage une des domestiques qu'il connait bien, puis monte les marches deux à deux pour rattraper Leah avant qu'elle ne disparaisse de son champ de vision. Ainsi, il put apercevoir à peu près à quel étage elle était et dans quelle chambre. Le beau brun continue son chemin pour rejoindre la sienne et se rhabiller, mais pas encore prêt pour la fête. À dire vrai, la présence de son amie travaillait son esprit et se doutant qu'elle n'avait pas fini de se préparer, il décide quand même de descendre d'un étage. Il croise alors le maître d'hôtel, à qui il demande dans quelle chambre se trouve Leah, puis s'y dirige et cogne à la porte. Même si c'était le domaine de sa famille, il n'allait pas entrer dans la chambre d'une invitée sans cogner quand même.
Cette pensée, Alejandro décide de la garder pour lui. Après tout, ils avaient décidé de faire une trêve et évoquer le fait que la jeune femme avait décidé de lui échapper comme elle semblait échapper à l'ordre de la vie ne servirait à rien, ne ferait pas avancer les choses. Après avoir, plus ou moins discrètement, observé Leah sortir de la piscine, il l'écoutait, sourire en coin, lancer qu'elle serait magnifique ce soir, la plus belle, rien de moins. Le beau brun n'en attendait pas moins d'elle.
-Dis donc, tu mets la barre haute Leah. Et pourquoi cherches tu à être la plus belle?
Chercherait-elle à le séduire à nouveau? Pourtant, elle n'a pas à se donner tant de mal. Alejandro aussi avait prévu de beaux habits ce soir, bien sûr. Pas question de se présenter à la fête en jeans et t-shirt, pas celle-ci du moins. Le gratin de l'Espagne, de l'Europe même se présentera à la fête des Ortega.
Chacun de leur côté, ils ramassèrent leurs affaires et quittèrent la piscine, le jardin, pour rejoindre la villa. Alejandro salue au passage une des domestiques qu'il connait bien, puis monte les marches deux à deux pour rattraper Leah avant qu'elle ne disparaisse de son champ de vision. Ainsi, il put apercevoir à peu près à quel étage elle était et dans quelle chambre. Le beau brun continue son chemin pour rejoindre la sienne et se rhabiller, mais pas encore prêt pour la fête. À dire vrai, la présence de son amie travaillait son esprit et se doutant qu'elle n'avait pas fini de se préparer, il décide quand même de descendre d'un étage. Il croise alors le maître d'hôtel, à qui il demande dans quelle chambre se trouve Leah, puis s'y dirige et cogne à la porte. Même si c'était le domaine de sa famille, il n'allait pas entrer dans la chambre d'une invitée sans cogner quand même.
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Veritas
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