-- love, therapy and murder  --

And you say, "As long as i’m here no one can hurt you don’t wanna lie here but you can learn to if i could change the way that you see yourself you wouldn't wonder why you're here they don't deserve you i tried to scream but my head was underwater they called me weak like i’m not just somebody's daughter  ✩ @Arizona B-Blackwell

Il se fait tard, et tout porte à croire que tu aurais du être ailleurs. Notamment au côté d’autres personnes, sûrement avec Jane voire Kat ou encore Caleb. Mais c’est plus fort que toi, cette envie irrépressible de l’a voir non. De rétablir la vérité. Alors tandis que tu descends du véhicule, tu claques la portière.

Tu t’accolles à la portière du véhicule et laisse tes doigts s’agiter sur ton portable. En moins qu’il n’en fallut pour le lui dire, le message pour lui faire comprendre que tu es là, est envoyé. Quelques minutes s’écoulent mais pas encore de réponses. Tes yeux se posent alors sur l’horizon tandis que tu te diriges vers le commissariat ; ces derniers capturent l’instant à l’aide de tes rétines fatigués et peu réveillé. Tu arrives devant enfin là où tu dois être et tes mains se laisser tomber quelques secondes contre les grandes portes. O grande surprise, il se fait tard et il n’y a plus grand monde.  Tu contemples avec insistance avant d’enfin trouver celle que tu cherches. Tes pas lents t’amène jusqu’à devant son bureau — tu l’observes longuement, silencieux. Tu restes et demeures là, des minutes durant, à ne rien faire, juste à admirer des courbes. Les semaines ont passé, les jours se sont enchaînés, ils ont défilés sans que tu en aies une quelconque idée... trois mois qu'il est là, à se demander pourquoi, à se demander comment.

Ta main s’appose calmement sur la porte tandis que tu toques deux fois. Une mièvre œillade, et directement tu enchaînes. « Blackwell, on y va ? » Tu reprends tes esprits, et à  peine prononcé que tu t’en retournes déjà à la voiture. Entre vous c’est strictement professionnel et rien d’autre. « J’attends dans la voiture. »
 

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les choses sérieuses commencent. jusqu'à maintenant, c'était facile de t'échapper. je prétextais que j'étais pressée du coup on était obligé de se laisser des messages aux boulots, je t'envoyais des mails pour tout ce qui avait attrait à l'affaire. j'essayais de te voir le moins possible, parce que c'était trop difficile. difficile de te résister, de ne pas simplement abandonner valeur et conviction pour tes beaux yeux, tes lèvres qui m'invitaient à se coller contre elles jusqu'au bout de la nuit.  c'est sexuelle, c'est physique et c'est .. tellement plus. c'est même inconcevable pour moi. t'es un étranger, je ne sais rien de toi comme tu ne sais rien de moi et pourtant, comme dans un accord tacite, tu sais que je serais tienne un jour. j'en suis déboussolée. parce que je t'ai jamais dis de vive voix qu'entre toi et moi il se passerait quelque chose. et pourtant, à la minute où tu as posé tes yeux sur moi, j'ai su que chaque parcelle de mon corps allait t'appartenir. et j'en suis malade. parce que c'est impossible de ressentir ça pour une personne qu'on ne connait pas. c'est trop rapide, trop puissant, intense. alors je préfère t'éviter, c'est plus facile pour moi. sauf que c'est le jour j. aujourd'hui on part en mission sous couverture. dans quelques heures nous seront James et Julia Anderson, mariés depuis 8 ans et en crise à cause des infidélités de monsieur. je me demande si tu es commence ça dans la vie mais je me dépêche de chasser cette question de ma tête. ça ne me regarde pas et ça ne devrait pas m'intéresser. j'attrape mon sac de voyage et je vérifie que tout est en ordre quand j'entends toquer à la porte de mon bureau. je lève les yeux, mon regard se pose sur toi et c'est la décharge électrique. « c'est bon je suis prête. » j'attrape mon insigne que je fourre à la hâte dans mon sac. je pose délicatement mes mains sur mon 9mm, vérifie qu'il soit bien chargé, remboîte le chargeur et enclenche la sécurité avant de le mettre dans mon sac. tu commences à repartir mais je t'emboites le pas. « on relit nos identités dans la voiture et on clos les derniers détails. je veux pas qu'on se fasse chopper pour un truc débile. » c'était pas une proposition, c'était plus un ordre. on fonce à la voiture, je dépose mon sac dans le coffre et au moment de partir j'ose enfin te fixer. « c'est moi qui conduit. » tu t'en doutais non ?

 

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Ce n'est clairement pas dans tes habitudes de douter, de craindre, de fuir. Mais c'est en vain ce que tu tentes de faire. Refouler ces pulsions qui t'anime et qui te paralyse quand tu l'observes. C'est plus fort que toi, et quand bien même tu te voiles la face... Quand tu l'as regarde, tu le sais. Un jour toi et elle ca finira par arriver.

Tu l'entends parler et rien que ça, suffit à égayer ta soirée. Tu déplores tout de même le temps que tu aurais pu passer en famille mais ton sourire, non contrôlé, vient éloigner pour un temps déjà tes sombres pensées. C'est chose rare que tu en sois l'auteur. C'est rare que ça vienne de toi ce genre d'arrêt vers l'inexorable besoin de se déchirer — répit d'un temps qui se prolonge; peut-être qu'un jour vous y arriverez pour de bon.

Mais pour le moment, tu t’imprègnes de ta nouvelle identité, celle de monsieur Anderson. James de son prénom. Un homme, volage qui plus est. Ce n'est pas sans t'en déplaire, quand on sait ce que tu penses de ce genre de badaud qui trompe sa femme. Sa femme, voilà qui sera Arizona pendant 10 jours. Ca te travaille, ça te ronge de savoir ce qu'elle pense de la situation, il est vrai. Toutefois tu es bien trop occupé à vouloir garder ton corps à distance. Tu fais mine de ne pas abhorer cette distance entre vous, de comprendre que c'est pour son propre bien que tu préfères reprendre le large ? l'sien et l'tien aussi; parce que tout l'monde le sait; t'es pas homme à repousser tes pulsions, t'es pas homme à te contenter d'un non ou ignorer tes envies. Sans compter qu'elle t'met au défi depuis assez de jours pour que tu décides d'jouer la carte de la distance et la sécurité. Tout plutôt que de sentir encore ses hanches contre toi, comme dans l'ascenseur cette fois-là. C'est con, cette proximité qui embrase toujours un peu trop tes tripes. Alors face à ce genre de tentation si proche ; tu laisses l'air et la distance prendre leur place. Et elle se décide à prendre les devants, à te donner des ordres... c'est pas comme si c'était fréquent en plus. Tu fulmines parce que quelque part ça lui donne d'autant plus l'air séduisante qu'agaçante encore. « Très bien, Blackwell autre chose ? » réponds-tu niaisement pour clore la discussion. Depuis quelques temps c'est comme ça que tu t'adressais à elle. Sa franchise t'fait ricaner avec fierté; parce que t'es comme ça ; parce que t'aimes t'foutre de sa gueule et aussi avoir ce pouvoir impossible sur elle. Tu l'as toujours eut quelque part, tu l'as toujours su. Par contre le comprendre et en savoir la cause t'es incapable de ça. Tu préfères ricaner, mais au fond ça reste graver dans un coin.

Et elle revient à la charge à peine quelques instants plus tard; ne laissant nul moment ton esprit se reposer de ce corps qui ne veut que trop te tenter. tu retiens à peine un grognement; de toute manière à croire que c'est aussi banal que respirer chez toi. tu grognes pour tout, pour rien aussi. pourtant ça veut rien dire; sale habitude pour à peine t'exprimer. Et tu revois ses yeux se poser un peu plus bas sur ton visage. Ce qui te pousse à véritablement comprendre ce qui était en train de se jouer, là. « Tu crois quand même pas que je vais te laisser conduire ma beauté ? »  sourcil arqué, clames-tu, et ça dut s’entendre dans ta manière de parler, détaché, songeur, les yeux rivés sur le véhicule. Tu réponds tellement narquois et amusé alors que tu finis de détacher ton regard de ton interlocutrice.

 

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je suis concentrée presque immergée dans cette mission. je veux rien foirer, j'ai jamais rien foiré. je suis un excellent flic, je le sais. j'ai déjà été approché deux fois par le FBI pour intégrer une de leur unité d'élite et j'ai toujours refusé. je préfère rester dans la police, même si parfois je fais juste des patrouilles et que dans les pires jours j'arrête juste un petit dealeur de weed, le tailleur, les talons et les réunions dans les grands bureaux c'est pas pour moi. je suis un flic de terrain moi. alors je reste dans mon unité, avec des partenaires que je connais assez pour leur confier ma vie en mission. pour cette mission c'est toi mon partenaire, toi que je ne connais pas, de qui je ne sais rien et en qui j'ai pourtant assez confiance pour accepter de jouer les petits couples. je sais pas pourquoi je le sens, je sais que si les choses tournent mal, tu seras là pour couvrir mes arrières. j'ai malheureusement peur que tu te sentes dans l'obligation de me protéger alors que tu serais surpris de voir que ce serait sans doute moi qui te sauverais les fesses.  

je fais le vide dans ma tête et je me tiens prête pour ces 10 jours de mission. j'enfile mon costume de Julia, femme bafouée et trompée. je l'ai jamais été, j'ai plus souvent été celle qui allait voir ailleurs. l'engagement c'est pas fait pour moi. la seule pour qui je me serais engagée, joy, elle a préféré me laisser en plan à Boston pour régler ses histoires de familles. depuis ? j'essaie de l'oublier tant bien que mal. elle a une partie de mon coeur que je ne pourrais jamais retrouver. il lui appartient et je dois vivre avec son absence.
je secoue la tête pour reprendre mes esprits et j'attrape mes affaires pour te suivre dans les couloirs en direction du parking. tu te moques de moi, je peux l'entendre à ta voix quand tu me demandes si je veux autre chose. « oui. remonte la braguette de ton jean. je veux pas passer pour la femme trompée et pas comblée » bon en vrai j'ai pas vraiment regardé si dame nature t'avais doté d'un beau paquet, j'ai juste vu la fermeture de ta braguette un peu descendu et j'ai pas pu m'empêcher de te le faire remarquer. Elijah 1-1 Arizona.

une fois à la voiture, on la charge de nos sacs et tu te moques encore une fois de moi en parlant de ta bagnole comme d'une nana. depuis cette rencontre dans nos locaux et cette étrange situation dans l'ascenseur, t'es distant, je peux le sentir. si tu savais à quel point je t'analyse. t'es un mystère pour moi alors dès que je te croise, j'observe chacun de tes gestes, de tes mots, de l'intonation de ta voix pour essayer d'en savoir plus sur toi. et plus tu prends tes distances plus ça me donne envie de me rapprocher de toi, pour te pousser dans tes retranchements. je pense que je gère mieux mes pulsions que toi. je peux les réguler avec moins de difficulté et pourtant je dois faire très attention à ne pas me brûler les ailes. ce que je manque de faire en approchant dangereusement de toi. mon corps frôle le tiens alors que ma main droit s'enfonce dans la poche arrière de ton jean, là où t'as mis tes clés de voiture en sortant de mon bureau. une fois en main je te souris et je m'éloigne doucement de toi. « il semblerait que t'ai pas le choix. » je souris, contente de ce que je viens de faire. j'ai réussis à contenir mon envie de rester contre toi un peu trop longtemps mais je sais que je t'ai perturbé en faisant ça. « tu préfères que je conduise ou que je vomisse dedans ? » c'est toi qui vois. je te contourne, je monte dans la voiture et je démarre, attendant que tu me rejoignes.



 

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Cette missive tu l’appréhendera toujours un plus que ce que tu ne peux montrer, cette situation c’est tout simplement te demander la valse avec les flammes, tes démons, ton envie. Parce que c’est ce qu’elle est, ton envie humainement personnifiée. Tu te connais, et tu excelles dans bien des domaines, tu es notamment passé maître dans l’espionnage, la maîtrise des armes, le désamorçage de situation. Enfin soit, nul besoin de ré-énumérer tes qualités. Parce que toi Elijah Hayes Morales, tu étais une arme de l’état.

C’est bien ce qui te différencie d’un piètre agent du FBI. Le terrain tu le connaissais bien mieux que n’importe qui, tu l’avais pratiqué pendant trop longtemps. Irak, Afghanistan, des hommes, des amis tu en avais perdu sur la route. Blackout et images qui succèdent par dizaines. Comme dans ces mauvais films, de ces scènes saccadées ; de celles qu'on ne contrôle pas, de celles qui ne s'en iront pas, de celles brutes et vives, qui lui brûleraient les rétines toutes entières si on les laissait tel quel. Images par succession ; son souffle entre tes lèvres, sa langue jouant sur la tienne. Ses lèvres qui s'éloignent, glissent sur la tienne. L’envie en outrance, à ne plus savoir comment gérer. Image qui se découpe, elle qui se détache, la pause, ton fils, son pouce, sa douceur et ton souffle qui déraille.

Alors tu comprenais l’importance de la réussite — sentiment amer quand tu y repense. Alors tu déplores la décision de tes supérieurs. Celle de te faire bosser avec elle, avec Arizona. Tu ne l’as connais même pas et quand bien même son CV parle pour elle ; cette confiance entre vous n’est pas encore de taille pour tout affronter. Quoique, suffisante pour simuler une idylle fictive.
A ces faits et gestes, tu en découvres beaucoup sur elle. Tu remarques d’ailleurs qu’elle fait de même avec toi ; qu’entre vous se joue ce match de boxe. A voir lequel des deux plierait sous les coups bas et les moqueries en premier.

Tu ris, hilare de ces propos sans fondement. « Crois-moi si je t’étais passé dessus, tu boiterais sans doute un peu plus que ça Blackwell » dis-tu cyniquement. Parce qu’elle pourrait être presque drôle s’il n’était pas elle. Si chacun de ses mots n’avaient pas vocation à te faire plonger toujours plus profondément. Si chacune de ses piques n’étaient pas destinée à te garder à terre plus longtemps. Mais tu souries vaguement. Même s’il n’y a ni joie, ni véritable amusement. Ce sourire, c’est l’écho d’un toi plus doux. L’écho de l’homme qui voyait bien à quel jeu vous jouiez ; celui qui souriait envers et contre tout, même quand il enrageait à l’intérieur. Celui qui a envie de te tuer d’avoir pris les clés de sa caisse. « Putain tu fais Fais chier, Blackwell. » que tu prononce avec hargne. Pourtant ta nouvelle coéquipière est l’une des rares personnes avec lequel tu arrives à bosser. C'est un fait qui n'est pas à prouver, et tout le monde dans le commissariat le sait. Même si certains ricanent doucement de vous voir associés — sans doute quand on sait comment tout cela à commencer entre les deux. Parce qu’il est vrai que tout n’était pas rose à leur début. Mais tu dois avouer, que ça te bluffe tant d’hardiesse — agissant comme une parfaite tête-brûlée et cela en dépit des multiples prises de bec avec l’Agent Morales.
« Très bien mais si t’avises surtout pas d’écorcher ma caisse. » exprimes-tu, dépité.

Et tout finit par s’enchaîner très rapidement. Les explications s’ensuivent tandis que tous les membres de l’équipe de choc s’apprêtent, prêt à en découdre. Toute cette situation t’agace grandement, faut dire quel idée de laisser une femme conduire ton bolide. Ton cœur se serre un peu rien qu’à y penser.

De sorte, tu t’installe contre le siège passager. Tu observes la route, silencieux ; un peu à l'image des vallées de ces contrées inconnus respiraient les doutes.

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ces derniers temps j'ai pas mal réfléchis, je me suis demandée si accepter cette mission était une bonne idée. on va se retrouver loin de tout, "rien que tout les deux" et même si c'est pour une mission, le fait d'être loin de Boston, de notre vie habituel ça chamboule tout. c'est comme se retrouver dans une bulle. mais une bulle avec toi c'est plus dangereux que tout ce que j'ai pu connaitre, c'est un risque de tentation, un moment d'abandon où j'oublie qu'une fois rentrée, je me prendrais la réalité de plein fouet et en pleine gueule. alors je sais que je tente le diable. mais qui n'aime pas prendre des risques ? pas moi en tout cas. ma vie professionnelle est une prise de risque perpétuelle alors pourquoi pas ma vie privée aussi ?
bref, je mets tout ça de côté, a trop y penser je vais bloquer dessus et j'arriverais pas à passer outre une fois là bas. je dois me mettre à fond dans mon personnage. mais même si j'enfile le costume de julia, femme bafouée par un piètre mari tout aussi nul comme menteur, je peux pas m'empêcher de faire réapparaitre pendant quelques secondes, arizona la sauvage. je te cherche, je te taquine, je te provoque. parce que même si je fais tout pour garder mes distances avec toi, si tu me porte pas d'attention, je me sens mal.

petite vanne qui fuse, ta réponse me fait lever les yeux au ciel, dépitée. « wow quelle classe, dis comme ça, j'ai vraiment envie que tu me passes dessus » au final je mens un peu, parce que j'ai jamais été du genre romantique à faire ça sous un ciel étoilé, devant un cheminée en flamme ou dans un lit recouvert de rose. je prends ce que j'ai à prendre, je suis sauvage, brusque, violente. je baise, je fais pas l'amour. alors c'est hypocrite de ma part, mais comme tu le sais pas, je me délecte de la possibilité de te rendre mal à l'aise. outre cette tension sexuelle palpable entre nous, cette attirance presque incontrôlable, c'est un véritable choc des titans. je crois que ça m'excite de te résister et ça m'excite encore plus de te savoir près de moi sans pour autant me porter de l'intérêt, que tu me résistes aussi, que tu me cours pas après, que tu me parle avec force. « apprends à faire confiance aux femmes un peu » t'es pas le genre à tout donner, tout abandonner à une autre facilement. je vais pas te blâmer. pas moi non.

je monte dans la voiture, je te laisse rager et je démarre. le bruit du moteur est jouissif, cette voiture est un bijou, j'allais pas me priver. une menace, qui sonne comme un doux son à mes oreilles. je tourne la tête vers toi et je souris. « sinon quoi ? » j'appuie un peu plus sur l'accélérateur, histoire de faire vibrer le moteur un peu plus fort. sinon quoi ? tu vas devenir violent ? aucun problème. tu vas me crier dessus ? je peux crier plus fort. je vais pas l'abimer ta chérie, je vais juste jouer avec. j'enclenche la première et nous voilà en route. « bon est-ce que t'es ok avec ta couverture ? on refait un petit check up ? » quand j'ai lu ma partie, j'ai cru que j'allais m'étouffer. je suis donc Julia, infirmière, à la tête d'un groupe de lecture à la paroisse de notre village. j'ai découvert que tu me trompais en lavant tes chemises pleins de rouge à lèvres et de parfum d'un autre femme et je t'ai mis un ultimtum. elle ou moi. je suis effacée, discrète, je manque d'assurance et surtout : je suis beaucoup trop amoureuse de mon mari pour abandonner notre couple. je sais que tu as lu aussi cette partie et que tu as dû beaucoup rire. si je trouve le putain de sexiste qui nous à pondu ça, je le pend par les couilles.

 

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Ton regard rivé sur l’asphalte qui dépeint le paysage, tu n’as que faire de ce qui t’entoure. L’espace d’un instant tu en arrives même à oublier que tu n’es pas celui qui conduit ton auto ; que tu es là, sur le siège passager, partenaire d’une femme que tu ne saurais plus désirer encore. Tu repenses à tout ce que tu laisses derrière toi si jamais vous veniez à échouer, tu repenses à cette nuit passée au côté de kat – encore inavouée, inexpliquée. Mais rien ne sert de paniquer, puis de toute façon Eli, Boston est déjà loin derrière toi. Ta tête collée à la vitre, tu fais mine de résister à cette tentation qu’on t’impose. Mine de ne pas être ce vil pécheur, ne succombant pas au charme de cette sulfureuse sirène. Arizona, chère Arizona… pourquoi es-tu si belle penses-tu ? Mais très vite, vous reprenez de plus belle, à vous lancer des noms d’oiseaux, à vous chercher du regard. Pourquoi ? Parce que c’est finalement ce que vous faites de mieux, vous toiser. Elle est cette épice qui manque à ta vie et inversement. « Je te rassure, loin de moi l’envie de te faire ce plaisir, Blackwell. » souffle t-il

Et dieu seul sait que tu es un enfant Eli quand tu t’y mets. Tu tricote tes doigts les uns dans les autres, pensif, les coudes appuyés sur tes accoudoirs. Si tes extrémités étaient libres, tu pourrais peut-être compter le nombre de jours, de semaines durant lesquelles tu l’as évité cette situation. Tout simplement car tu ne savais pas comment réagir, comment interpréter. Alors comme à ton habitude, dès que les choses deviennent dérangeantes, tu les mets de côtés, tu te convaincs que tu peux les oublier, les ignorer. Saches que tu es très fort à ce petit jeu, à celui de porter des œillères tout en ignorant ce qu’il y a autour de toi. C’est une prédisposition naturelle chez toi, avec ces bourdonnements pour compagnons.

Tu as été injuste. Tu as d’abord culpabilisé car cela est ta nature, que les remords sont faciles d’accès. Le temps est passé, l’écart s’est creusé, tu as de plus en plus hésité à parler ou bien agir. Et puis est venu une date, à laquelle tu t’es dis qu’il ne valait mieux plus rien faire. Car tu étais trop honteux pour articuler des excuses, tu pensais que tes mots ne compteraient plus dans son esprit. Tu as renoncé à la fuite même. Mais tu es réaliste, tu ne pas éviter éternellement, tu ne peux pas, d’un revers de la manche, balayé cette conversation d’un soir – cette animosité qu’il y’a entre vous.  C’est beaucoup trop, lourd de sens pour être ignoré, ça te dépasse.

« Et donc si j’ai bien compris … » esquissant un sourire narquois en lisant le rapport.

Pour l’heure, Elijah n’était plus. Tu étais cet homme, James Anderson. Une carrière banale, cet homme sûr de lui, quoiqu’un traitre imbu de sa personne. Sans doute ne l’était-il pas de base mais toute l’attention que lui porte sa femme aimante, aura eu raison de lui ; finissant par le rendre ainsi. Pour autant ce n’est plus pareil entre eux. A ses yeux, elle n’est plus que fadaise, beaucoup trop effacée, discrète, dans la vie de tous les jours pour lui apporter ce qu’il veut.

« Tu m’aimes encore Julia ? Comme aux premiers jours » déclames-tu comme une poésie. Par ses mots délicatement irrévérencieux, par la moquerie qui se dégage  de ses paroles ; tu souffles à ta manière que tu jouis de ces entrevues entre âmes semblables animées du même sentiment, de ce lien inaltérable qu’est leur relation.

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je déteste ce que tu peux me faire ressentir, cet envie d'être désirée, ce besoin d'être regardé. pas par les autres non, par toi et seulement toi. et quand tu t'autorises à me faire la plus déplacé et grossière des réflexions, je fais celle qui s'offusque presque, celle qui est dépité par ta connerie. alors qu'intérieurement j'aimerai bien t'y voir si la soudainement, je retirais mes vêtements en te demandant de me passer sur le corps. est-ce que tu serais aussi sur de toi ? est-ce que tu ferais ce que tu m'a dis ? ou est-ce que tu serais tellement étonné qu'aucun mots ne pourraient sortir de cette magnifique bouche ? je préfère ne rien ajouter, je me contente de sourire dans le vide et de lever les yeux au ciel. cesse donc de jouer au bad boy qui pourrai me faire "boiter un peu plus que ça" et accepte ton sort. c'est moi qui pilote.

j'aime bien trop le son du moteur lorsque je passe les vitesse, pour mettre de la musique ou gâcher ce silence agréable avec des futilités. secrètement, je ne fais pas qu'écouter le doux son mélodieux du boitier de vitesse et du moteur qui rugit. j'écoute le son de ta voix, prononcé les mots que tu m'as écrit ce soir la sur cette application de rencontre. j'imagine tes mains et tes lèvres faire tout ce que tu m'avais promis, avant que je ne me rende compte que l'objet de mes désirs était l'homme avec qui je devrais travailler, collaborer et même dans certains cas, à qui je devrais confier ma vie.

je laisse mon esprit virevolter dans mes souvenirs quand ta voix me sort de mes pensées.  et quand j'écoute la raison de se dérangement. je soupire. « j'imagine bien quelle déception ça a dû être pour toi quand tu t'es rendu compte que t'étais un pitoyable acteur et qu'il ne te restais plus qu'une carrière dans les forces de l'ordre, mais tu es Elijah pas James et moi je suis pas ta femme. » et si t'es aussi insupportable dans la vie, je ne risque pas de l'être. « attends un peu que je chope le con qui m'a donné le rôle de julia la femme assez conne pour aimer encore son mari après une tromperie. » je lui écrase les couilles et je me fais un abats jour. « oh et un conseille. évite de m'embrasser, me toucher ou m'appeler par un surnom idiot, sinon je me vengerais et crois moi tu veux pas voir ça. » je ne sais pas pourquoi je suis aussi hostile à toi. sûrement parce qu'on est toujours un peu agressive auprès des choses qui nous font peur. et tu m'effraies. ce que je ressens à ton contact me fait peur.

on arrive enfin sur le lieu de l'enquête. je me gare dans le parking prévu et je mets aussitôt ma fausse alliance, te tendant la tienne. « un dernier mot à dire Morales, parce que une fois qu'on sort de cette bagnole, tu peux dire adieu a ton charisme d'agent du FBI » tu ne seras qu'un bon vieux connard qui trompe la femme formidable que je suis.

 

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T’es en enclin à la luxure, plus tu l’observes plus tu vois la porte qui mène à la tentation s’entrouvrir. Tu te sais encore très loin de l’étape où tu délaisses la raison pour céder aux désirs enfouies. Mais tu n’est qu’un homme, et tu sais cette éventualité… possible. Ces derniers jours ont te le prouver avec efficacité disons — maintenant vices, ou essence tu ne saurais pas même te prononcer la dessus. Est-ce la étrange que de désirer quelqu’un du sexe opposé ? Que de sentir son corps frémir sous le rythme endiablé qui se joue ? Non. Parce qu’à tour de rôle, Arizona et toi n’êtes plus que des herbivores vous prétextant carnassiers. Mais à y regarder de plus près, ça se voit bien que cette situation est sur le point d’échapper à votre contrôle. Ceci expliquant ces défenses que tu ériges en sa présence. Quelque part c’est comme si, tu l’a suppliais de tenter quelque chose, comme si tu voulais voir jusqu’où pouvait-elle aller.

« Je suis pratiquement sûr que tu aurais été fan du moindre de mes films et peu importe le type.. » souffle t-il

Tu te prêtes à ce jeu futile de la surenchère, tu prêtes aux mots que tu emploies ce double sens, ces allures alambiquées. Quand elle te menace un tant soi peu, ça réveille en toi cet élan enfantin. Cette envie dévorante que de te rendre indispensable aux moindres de ses songes.

« Je sais que t’es folle de moi, Blackwell... » dis-tu passant ta main dans ces cheveux.

Elle a pas même le temps de rétorquer que tu descends de la voiture en direction du coffre. Tu prends soin de récupérer ton sac, troquant ta chemise contre une autre à fleurs ; ton visage enjôleur contre celui de l'homme blasé, fatigué que sa femme ne daigne pas tout faire pour pimenter leur vie à deux. Un peu plus et t'en finirais même par faire la moue, t'ennuyant peu à peu de ton conjoint.

« Chéri si tu ne dépèches pas, on va encore être les derniers et dieu seul sait que je n'aime pas me faire remarquer, tu le sais. »

Intérieurement, tu es hilare. Tu te joues de la situation et prêtes plus que jamais à James les traits d'un homme capricieux, joueur, indécis. Et une chose est sûre, tu as hate de voir comment va le prendre Arizona.

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-- love, therapy and murder  --

And you say, "As long as i’m here no one can hurt you don’t wanna lie here but you can learn to if i could change the way that you see yourself you wouldn't wonder why you're here they don't deserve you i tried to scream but my head was underwater they called me weak like i’m not just somebody's daughter  ✩ @Elijah Hayes-Morales

on passe notre temps à s'envoyer des piques, se chercher, se provoquer. voilà notre fonctionnement, comment tourne notre relation. dire que j'aime pas ça ce serait me mentir à moi même. je suis assez douée pour ça ceci dit. mais là, en toute honnêteté, j'assume, j'aime quand tu viens me provoquer. parce que ça veut dire que j'ai assez d'intérêt à tes yeux et j'aime en avoir, pour toi. sans trop pouvoir expliquer pourquoi, j'aime avoir de l'importance pour toi, j'aime avoir une place dans ta vie même si je dis le contraire. alors quand tu cherches à me faire réagir, je te donne ce que tu veux. c'est comme ça que fonctionne entre nous. « le simple fait que tu sois en train de sous entendre que je pourrais aimer regarder un film porno où tu jouerais dedans, ça me fous la gerbe. » tu voudrais pas que je vomisse dans ta belle voiture hein ? tu prends des risques en venant toucher mes cheveux, me glissant une réflexion qui me fait grimacer. « enlève tes doigts de mes cheveux où je me ferais un malin plaisir à te les couper. » au fond ce geste, je l'ai trouvé doux, mais ça, jamais je te le dirais. on arrive à bon port, je sors de la voiture et commence à prendre nos affaires et je te vois changer de chemise. j'essaie de garder mes yeux dans mes poches mais putain ce que t'as un corps de dieu. je me racle la gorge tandis que tu fermes le coffre et qu'on s'avance vers la l'entrée du manoir. je vais pour te répondre à la manière arizona c'est à dire, un coup de poing dans l'épaule et une menace pour le chérie que tu viens de sortir mais je peux pas. je suis julia. je me contente de me mordre l'intérieur de la joue avant de répondre doucement : « oui, désolée James. » mon regard, il veut tout dire. on entre, rencontre le maitre des lieux qui nous dit que la première conférence sur la confiance va commencer dans 15 mn. ils nous montent à l'étage pour nous donner notre chambre. quand j'entre, je découvre.. un seul lit, deux place. je pose ma valise, attrape un oreiller et un plaid que je balance sur le petit canapé contre la fenêtre et je te regarde. « oui t'as très bien compris, c'est là que tu vas dormir. » hors de question que je partage le lit avec toi. et puis quoi encore ?


 

LOVE THERAPY —  Page 1.