Son idée est juste féerique. J'avoue que j'ai jamais vu un politique avec un t-shirt à l'effigie d'un groupe de rock. Je ne peux pas m'empêcher d'imaginer Donald Trump avec un t-shirt de Mötley Crue, et je dois avouer que ça le rend pas plus sympa dans mon estime. « T'imagine pas à quel point ça serait classe, mec ! J'te suivrais direct, avec un bon t-shirt des Ramones et ma sale gueule. » dis-je en riant, en jouant avec mon verre. « Tant mieux, y'en a ras l'cul de ces putains de menteurs égocentriques. Tu serais le seul politique sincère, tu vas tout faire péter. » dis-je en souriant. Perso, je rêverai qu'un mec comme lui se présente à des élections. Ca changerait le monde. Finalement, il me racontait son agression, et je suis stupéfaite d'entendre qu'à l'heure actuelle, toutes les femmes ne sont toujours pas à l'abri d'une bande de connards, assoiffés de violence et de haine de l'autre. « Les crevures. Elle aurait pu t'embrasser quand même, cette princesse Peach en carton. J'déconne, t'as été courageux, Owi. Bien plus que ces p'tites bites. » Quand j'entend ce genre de choses, je comprends encore mieux mon aversion pour la gente masculine.
Putain. Je discutais vraiment de Monica avec lui, comme je n'avais jamais parlé d'une fille avant. J'étais le genre de fille qui s'amusait, et là, j'ai pas envie de jouer avec elle. Je me rends compte qu'elle a un sacré potentiel pour m'intéresser autant, c'est pas arrivé depuis quelques années maintenant. « J'te la présenterai le jour venu, sois pas pressé mon pote. » Ca me faisait rire, parce qu'en échange de cette rencontre, il sera obligé de me présenter sa relation la plus sympa et avec plus ou moins de potentiel relationnel. « Tu sais, la plupart des meufs que j'aurai à te présenter, elles seraient plus intéressées par ta dernière meuf que par toi. Mais j'peux mener une petite enquête pour casser ta solitude. » Je portais une nouvelle et dernière fois mon verre à mes lèvres, le posant qu'une fois vide. « Tu voudras la p'tite soeur ? » lui demandais-je, avant de faire signe au bar d'en sortir le nombre voulu.

Putain c'est vrai que j'en aurai des trucs à dire, mais je suis pas prêt d'être légitime aux Etats Unis, je suis même pas Citoyens américain. Et imaginons que je parte pour la Russie, je suis pas certain que Vlad' soit bien d'accord pour me laisser sa place. J'avais quatre vingt dix neuf pour cent de chance de me faire assassiner si jamais j’attisais trop de sympathie. Mais c'est dommage je suis certain que t'aurai fait une parfaite chargé de com'.  Je laissais passer quelques seconde. Ou alors je demande à me faire naturaliser. Fis je  en haussant les épaules, ça serai pas si mal, la double nationalité au moins on est au vingt et unième siècle. Presque trente ans après la fin de l'emprise soviétique, ça devrais être plus simple, enfin je pense.
Oui effectivement elle aurai pus m'embrasser, enfin ... J'me raclais la gorge.On verra plus tard C'était sorti tout seul, j'avais pas forcement pensé la revoir à un moment donné mais oui elle était cool et plutôt sympas. J'étais heureux de ses confidences, mais surtout qu'elle le soit elle même. Elle rayonnait, de bonheur et ça se voyais. Je retiens. lançais je en la pointant du doigt parce que oui je ne l'oublierai pas. Je lui demandais si elle avait du monde à me présenter, seulement des lesbiennes. Tu sais bien que je suis pas un lapin . Alors si c'est des filles dans ton genres elle sont toujours agréable à regarder, même si on peut pas y goûter. J'affichais un large sourire en lui tendant mon verre presque vide, pour appuyer le poids de mes propos. J'engloutis la fin de mon verre avant de le reposer sur la table. Oui s'il te plait. Bon sinon c'est quoi tes nouveaux projet?

Parfois, quand je le vois, j'en oublie presque qu'il vient de la Mère Patrie, et que tous les opposants de Vlad sont finalement gérés par lui. Le seul mec qui a instauré la démocratie totalitaire. « J'me présente à ta place et tu seras mon chargé de com' alors. Comme ça, tu restes un enfant du Kremlin, et tu inspires les amerloques que nous sommes par ta vision des choses. » dis-je en riant légèrement. « Mais si tu veux te faire naturaliser, j'suis à fond derrière toi. Et je t'aiderai du mieux que j'peux, tant que j'suis pas obligée de dormir avec toi. Tu ronfles comme un polonais. » dis-je pour le narguer. J'vois bien qu'il a pas spécialement envie de s'étendre sur le sujet de cette fille qu'il a sauvée. Je ne sais pas s'il la connait ou s'il a appris à la connaître suite à ça, mais c'est bien étrange de voir qu'il se comporte comme ça. « Elle t'a tapé dans l'oeil ou tu m'la joues mec mystérieux ? » Je posais mon regard le plus sérieux sur lui, pour essayer de le cerner au mieux. Je pointais également mon doigt dans sa direction, en signe d'accord. S'il n'oublie pas, alors moi non plus. « Essaie pas d'me la piquer ou j'te fais remonter les couilles au fond d'la gorge. » ajoutais-je, amusée. Je sais bien que c'est pas ce genre de pote. Il se met à complimenter les filles que j'ai pu fréquenter, comme quoi elles ne peuvent pas être trop moches si je les ai eues. « J'ai pas toujours été à l'abri d'une bavure, tu sais. Y'a eu des fois où j'avais vraiment pas les yeux en face des trous. » Bon, j'ai pas spécialement d'exemple à lui citer, mais faut pas qu'il pense que je connais que des bombes sexuelles. Y'a aussi des grosses butch à la Lea DeLaria dans les personnes que je connais. J'commandais alors les deux bières suivantes, avant de réfléchir à mes projets. « J'ai pas mal de retouches à faire en ce moment, et j'attends de savoir où est-ce qu'on va m'envoyer pour les prochains mois. Et toi, monsieur l'artiste ? » demandais-je avant que la serveuse ne troque nos verres vides contre les pleins.

Y a pas a dire tout les deux ont pourrai soulever des montagne avec nos idées de jeunes de vouloir refaire le monde coûte que coûte, s'opposer à tout contre vent et marré. Mais on jouerai pas notre vie contre le dictateur de la démocratie actuelle. Même si elle voulait prendre ma place en temps que leader du groupe des changeur de monde, je la laisserai pas mettre sa vie en danger pour autant. On verra ça dans quelques temps, où alors sans risquer nos vie on se rapproche de Vlad gentiment et on fait en sorte de devenir son successeur naturelle. Je sais pas pourquoi mais ces derniers temps j'avais envie de gouverner sur des gens, enfin être à l'origine d'une nouvelle civilisation où on commencerai par arrêter de se foutre sur la gueule, et où on s'écouterai. C'est cool mais j'en suis pas encore là. Citoyen de la terre en vrai ça serai mieux quand même. Pour le coup je vrillait vraiment hippies. Et je t'emmerde! Je lui fis une mini grimace pour répondre à son insulte envers mon souffle de sommeil. Je serai debout, je lui aurai mis un taquet derrière la tête, un taquet affectif, aussi affectif que ses paroles.
Elle voulait vraiment me tirer les vers du nez. En savoir plus mais même moi j'en savais rien au final. Je passais ma main derrière la temps en soupirant. 'Ëlle... J'en sais rien, je sais pas, après je la connais pas et puis. S'était un nuit pas forcement habituelle.... Je me mis à déconner pour essayer de passer à autre chose. ... Heureusement que je me fais pas tabasser tout les soirs pour me faire ramener par une fille. Et quand j'étais chez elle j'étais sous medoc, sans parler du vin. Enfin comment je peux savoir siiiiiiii..... J'arrivais pas à finir ma phrase. Elle était loin la fille qui voulait pas me forcer à lui livrer mes sentiments sur ma dernière rencontre.
Je pris une position de défense quand me parlais de... de rien du tout en fait Ca va pas la tête toi?? C'est pas parce que t'en as pas besoin que d'autre ne peuvent pas en profiter. Et puis si elle t'as doit elle à déjà une belle paire de co... Je levais mes bras pour mettre mes mains en parallèle de sa poitrine, tout en rigolant. Elle avait pas à s'inquiéter pour moi, oui en effet je risquerai de reluquer sa femme, parce que je savais qu'elle avait bon gout, mais ça n'irai jamais plus loin.
Je finissais mon verre tout en l'écoutant, ouai les voyages, pour le coup j'entrais dans ma quatrième années d'études et mes voyages n'étaient plus aussi fréquent que par le passé ça me manquais. Tu m’emenerai un de ces quatre sur une de tes reportages? Je ferai passer ça pour une demande stage. La littérature y en a partout c'est bien ça qui m'y a fait prendre gout au final.
Pour ma part, je suis toujours dans mes recueils et autre textes pour les concerts. Laisse moi rencontrer ta demoiselle et je vous écrirai une chanson rien que pour vous. J'affichais un regard malin, au moment où la serveuse revenait avec nos nouveaux verres.

Je viens d'une famille ultra conservatrice, qui bosse, pour la plupart de ses membres, pour une agence fédérale, le FBI. Autant dire que j'ai toujours eu du mal à rentrer dans les clous de leurs idées, et qu'ils n'arrivent pas à concevoir ma vision du monde. Pour eux, c'était une avancée phénoménale que d'accepter quelqu'un qui n'est pas hétérosexuelle dans leurs rangs et de tolérer mon existence. Ca n'a pas duré bien longtemps, puisque je ne suis plus en contact qu'avec mes frangines. « T'es au courant que Vlad, c'est comme Chuck Norris, ils sont pas immortels ? Tu sais qu'à nous deux, on pourrait clairement créer la paix dans le monde. J'vire Trump du bureau ovale, toi tu éjectes Poutine, et on déclare un cessez-le-feu international. » Et bienvenue au pays des Bisounours. D'ailleurs, je vois qu'il a déjà commencé à vivre dans cet univers, le p'tit Lukas. « Putain, t'es flippant en hippie. » dis-je en riant légèrement. Quand il me dit que je l'emmerde, je lui tire mes deux majeurs, avec un sourire. « Moi aussi je t'aime, p'tit con. » L'amour vache, comme une soeur envers son petit frère. Je l'écoute me raconter vaguement cette fille, cette soirée et du mélange médocs pinard. Il devait être beau, avec sa gueule cassée et son cerveau retourné. « Elle est dure ta vie de super-héros, Hippie Man. J'avoue, autrement, j'crois que peux de meufs accepteraient encore ton aide. Tu finirais avec des airs à la Stallone, en moins baraqué et plus amoché. » dis-je pour le taquiner, comprenant bien que le sujet n'allais pas mener bien loin. Quand je le vois protéger ses cacahuètes, je ne peux m'empêcher de rire. « C'est vrai que les cojones, c'est pas mon kiffe. Mais pour le moment, les tiennes servent pas, non ? Donc je peux te les latter. Et j'ai pas maté...enfin, un peu... Rah putain, tu fais chier ! » Qui vais-je tromper en disant que j'ai pas regardé ce qu'il y avait au menu de cette charmante demoiselle, franchement ?
Finalement, il venait me demander de l'emmener avec moi lors de mon prochain voyage pour le boulot. Depuis le temps que je lui ai promis, j'allais pas refuser. « Allez, je t'embarque sur la prochaine destination paradisiaque où on m'envoie. Il va être beau ton stage, entouré de filles et de cocktails. » dis-je en riant, sachant pertinemment qu'ils vont m'envoyer dans un pays de l'hémisphère sud avant la haute saison touristique, pour un bon budget au niveau des billets d'avion et d'un bon plan de communication. « J'dois avoir une photo d'elle, quand je l'ai invitée au resto juste après le shooting. Ça te donnera un aperçu pour tes écrits. »dis-je en souriant sournoisement, avant d'adresser un sourire à la serveuse pour la remercier.

Elle me faisait rire, c'est vrai que l'idée de gouverner le monde à deux me plaisait, chacun notre côté du monde, s'entre aidant l'un et l'autre. Oui mais il serait bien capable de mettre une méthode de régénération des cellules, qui rendrait les tentatives caduque. Et puis tu crois vraiment que l'Amérique est prête pour que la fille lesbienne du premier directeur du FBI, préside le pays? Je voulais pas être méchant, mais pour le coups on va dire je suis même pas sur que le pays soit prêt pour avoir une femme tout court à sa tête. La preuve ils ont préféré y mettre un canard à moumoute, qu'une femme. Tristesse. Mais ça m’empêchais pas de me redresser sur ma chaise et lancer. Homme! Femme! Madame Hoover et moi même vous annonçons la libération du monde. Soyez heureux Avec des grands gestes de mes bras, comme pour envoyer des fleurs. Tout le monde me regardait, je pourrai même me faire virer du bar et notre belle soirée s'en terminerai maintenant.
Une fois mes fesses de retour sur la chaise j’accueillais sa déclaration d'amour, on était comme ça tout les deux, un je t'aime moi non plus, aussi bien amical voir même fraternel. Hippie Man? ser'yeznyy?? C'est quoi ce surnom pourri Oui le vocabulaire russe revenais quand la surprise était trop forte. Stallone, va rester où il est et pour le coup peu être que je prendrais des cours de self défense. Je me voyais pas faire du krav maga, ou autre karaté. Mais s'il me fallait au moins ça pour éviter de me retrouver à l'hôpital, alors peu être que je devrais m'y mettre, ou au moins de la muscu histoire de faire illusion. Je me mis a regarder mes biceps. Tu crois que si je fais de la muscu ça m'irai bien? Je passais mon doigt derrière mon bras pour faire grossir fictivement mon muscle comme le faisait les enfants en quête de faire bonne impression.
Je me posais les mains instinctivement sur mon entre-jambe, je voulais la totalité de mon héritage génétique. T'as intérêt a rien touché Ëlle, ou t'aura jamais de p'tit neveu. Oui elle était comme ma soeur et si elle voulait devenir tata Naëlle il fallait qu'elle calme ses pulsions castratrices. Et puis je savais qu'elle s'était bien rincé l’œil.
Oui j'avais envie de voyage d'aller loin des Amériques et de toute cette folie, j'avais envie d'aventure, elle pourrai m'emmener et je savais qu'a ses côtés ça serai bien marrant. J'affichais un grand sourire satisfait. Ouai et alors c'est plutôt cool, même toi t'aurai jamais pus rêver de tout ça dans tes stages Qui pouvait se targuer d'avoir autant de chance, de partir dans des destinations de rêve pour une stage au milieu de mannequin pour un stage de littérature ou de musique, on verra comment on peut arranger ça. Puis elle me sortit une photo Nan mais je rêve. Je restais bouche bé de ce que j'entendais. Oui en effet faut que tu me montre.

Si l'Amérique était prête à mettre une lesbienne à la tête du pays ? C'est trop demander, à l'heure actuelle. « Ils ont préféré un mégalo à moumoute et auto-bronzant complètement dingue à une femme plus ou moins sensée, alors je crois qu'ils sont pas prêts pour le moment. Puis, j'suis que l'arrière petite-fille du premier directeur et fille d'un agent spécial du FBI. Me vieillis pas plus. » dis-je en riant légèrement, avant qu'il ne se lance dans sa tirade chevaleresque de la libération mondiale. Le bar entier le fixait comme un dingue échappé de l'asile, alors que j'éclatais de rire, cachée sous ma main. « T'es complètement malade. » finis-je par dire, alors qu'il se réinstallait face à moi. « Tu préfères Peace Man ? Perso, j'trouve que ça porte légèrement à confusion. » lançais-je, avec un petit sourire en coin. « T'as pas une tête à te lancer dans un sport de combat, même pour du self défense. Viens avec moi à la salle de sport de temps en temps, histoire de... Muscler ton corps de ver de terre. » dis-je en riant. « Donc pour répondre à ta question, je valide la muscu. » Intérieurement, j'avais une furieuse envie de me foutre de sa gueule, alors qu'il utilise son doigt pour faire genre son biceps est galbé. Quand je le vois protéger son paquet, un sourire malicieux venait se dessiner sur mon visage. « J'serai une mauvaise tante rebelle qui dira à ton gosse que faut faire des fucks à la maïtresse quand elle donne des devoirs. T'es sur de vouloir garder ton matos ? » Tata Gwenaëlle, connue sous Tata Naëlle. Ca sonne bizarrement, mine de rien. Après tout, ça ne sonne pas du tout pour le moment. Quand on parle de l'embarquer en stage avec moi, je vois qu'il est carrément enjoué. « C'est clair, j'ai pas eu droit aux voyages tous frais payés avec un tuteur aussi cool que moi. » Pour ce qui est de la nature du stage, il se débrouille. Quand je le vois choqué après avoir dit que je l'avais invitée au resto, ça me fait rire. « Non tu rêves pas. » J'attrapais alors mon téléphone, et sélectionnais cette photo, avant de lui tendre mon téléphone. « Y'a de quoi être charmée, non ? » dis-je alors, avec un léger sourire en coin.

Des fois, je me demande s'il débloque pas un peu, le p'tit Lukas. Je ne sais pas si c'est d'avoir vécu sous le régime démocratico-dictateur de Poutine ou si c'est juste qu'il est utopiste, mais son engagement pour un monde meilleur est un large spectre d'illusions. Mais c'est beau, d'imaginer un monde plus sain et plus doux que celui-ci. Je lui lançais un sourire entendu quant à la connerie humaine, parce que ça, personne ne peut le nier. « Dans tous les cas, ils veulent plus de moi. Donc ouais, c'est presque pareil. » dis-je en riant légèrement, tout en faisant preuve de sarcasme. Encore une preuve que ce monde n'est pas prêt pour accepter les différences de chacun, et que c'est dans ces différences qu'on forme un ensemble. Société d'arriérés. « Pour un tas d'autres raisons, aussi. Et parce que t'es bien un des seuls mecs qui m'regarde pas comme un objectif de conversion sexuelle. » Parce que, oui, j'ai déjà eu le droit à ces petits bâtards qui disaient que si je me tapais des filles, c'est parce qu'aucun homme n'a su me combler et qu'ils allaient changer ça. Petites merdes. Finalement, je ris quand il me propose d'attendre de lui trouver un pseudo moins merdique. « Tu peux toujours attendre, j'suis au max de mes capacités là. » Je vois bien que question motivation pour la musculation, il est pas très chaud. Ça m'amuse, forcément. « Tu dis ça, tu vas venir deux jours et tu vas faire le mort, j'te connais par coeur. Même moi j'suis plus gaulée que toi, mec. » finis-je par dire, en éclatant de rire. L'insulte suprême.
Tata Naëlle... Comment dire. Ça chatouille mes oreilles, mais pas forcément dans le bon sens. Je ne pense vraiment avoir cette fibre familiale au fond des tripes, aux vues de mon vécu générationnel. « Si c'est une fille, promis j'irai pas la convertir à l'amour saphique. Du moins, j'essaierai. »dis-je en riant légèrement. Je ne suis pas du genre cougar, normalement. Même si j'ai déjà eu une histoire avec une fille bien plus jeune que moi. « Bon, j'vais faire un effort pour ton patrimoine génétique. » Un léger sourire vient étirer mes traits. « Ca sera le stage le moins lucratif de ton existence, crois moi. On va plus sortir et faire la fête que bosser, je crois. » Je suis le genre de photographe qui mitraille uniquement lorsque ça convient à mon idée. J'imagine toujours le rendu que je veux avant de capturer l'instant. Et ça marche toujours. J'avalais une gorgée de bière à mon tour en rangeant mon téléphone. « J'en doute pas une seule seconde. »