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I LOVE HARVARD
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    wild nights (Katja).
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    you come for all my words lovingly examining the angles of my point of view you hand me only parts but i can see the facets of your love that you don't want me to all of my love swing and a miss every time that we talk and now all i got is pieces of us  ✩ @Katja LeNoble
    Tes yeux, ton regard ; tes pensées, tes envies… Tu as toujours ce même mal à déceler le vrai du faux quand tu es en sa présence. Elle te trouble et te calme en même temps. Tu ne saurais dire comment, pourquoi. Entre vous deux c’est comme ça tout simplement. Cet atmosphère entre vous, c’est ce qui te faut. C’est ce qui te fait aller bien. Ce qui te permet de tenir le cap tous les jours un tant soi plus. Le fait de savoir qu’elle est là pour toi, comme tu l’es pour elle —  malgré les mensonges que vous vous dites, les vérités que vous dissimulez derrière un sourire. Le pire étant que derrière ces myriades d’éclat de rire, se cachent des âmes en peine, en deuil pour ton cas. Mais si jusqu’à présent, tu ne voulais pas que l’apprenne. Qu’elle t’observe différemment, qu’elle te prenne en pitié. Pourtant derrière tes airs de gardien de la paix, ce sont bien là les symptômes qui y habitent. Ces mêmes maux que tu racontes, aux travers de tes mots sans le savoir ; même quand tu poses, souris et fais semblant. Parce que Kat, tes gestes sont devenus comme un miroir — de tes blessures d’hier, de cicatrices d’aujourd’hui.

    Au final, silencieux ou non ; de toi tu n’arrêtes de parler tout en ne cessant de te taire. Tu es pour Kat, et ce malgré toi, ce livre ouvert pour ta lectrice préféré.

    Et tu le sais si bien, c’est ce que tu apprécies chez elle. Qu’elle ne pose pas trop de question car bien souvent rien qu’un tic te résume. C’est d’ailleurs même en lui que s’abrite ton amertume. Mais les gens comme toi, dans chacun de leurs mouvements, ont bien trop l’habitude de trahir leur rêves latents.

    Rivant tes deux yeux fauves sur les silhouettes qui se profilent au loin devant. « Putain ce que j’ai de la chance de t’avoir… » Les mots sont grossiers, indubitablement. Mais dans la voix qui les porte gîte une troublante chaleur, qui métamorphose cette bordée de jurons en apostrophe plein de sentiments. La salive qu’il glaviote est acide. Tu tâches de te laisser à aller aux aléas de la vie, encore. Mais tu sais pertinemment qu’elle, à la différence des autres ne te laissera jamais tomber. Tu ressens cette même chaleur enivré ta personne, ton âme quand elle est près de toi. Elle se saisit de ta jambe, et se profile dans ton corps, jusqu’au bout de tes doigts. Ah non, ce n’est que Kat. Tu te demandes bien ce qu’elle fait avec sa jambe. Mais quelque part c’est agréable et il y’a bien longtemps de ça que tu n’avais plus ressenti un autre corps contre le tien. « J’en connais une qui va pas assumer la bouteille » rétorques-tu moqueur .  

    C'est que tu as l'allure de vieux corniauds, Elijah. Cette même allure qu’un de ces vieux clébards qui baroude au travers du marasme de la ville et qu'on remarque de loin, sans pour autant oser jamais l'approcher, parce qu'il a l'air vieux à l’entendre parler et qu'on dérange rarement les vieux chiens — parce qu'ils ont de la bouteille et que le côté légèrement agressif, ça fait souvent peur. On peut les imaginer agressifs en plus et avec lui, c'est plus que vrai. Pour autant, bougre que tu es, semble-t-il trouvé une présence pas trop contraignante, qu'il tolère et qui l'apprécie aussi. Katja. Tu ne saurais pas même comment véritablement l’expliquer mais tu te prends d’affection pour son sourire et celui-là qui à chaque fois, foudroie en plein cœur l'animal qu'a jamais apprécié les laisses. Mais avec elle, c'est différent. Tu acceptes volontiers de baisser la garde, de garder la gueule le long des pattes, de surveiller sa proie du coin de l’œil sans trop aboyer. C'est qu'elle a su abattre d'un coup sec tes défenses, l'autre. Que le coup de foudre fut bien trop puissant pour lutter contre, alors tu avais pas grandement lutté Elijah, et t’étais fait gardien de cet adorable jeune femme dont tu ne peux décidément plus te passer..  Tandis que tu plantes ton regard dans le sien à nouveau, tu prends le temps de réaliser à quel genre de jeu vous jouez. Il y’a ces limites entre vous que vous aviez promis de ne pas franchir. Mais tu te poses la question, est-ce que c’est vraiment judicieux ? C’est vrai que tu ne t’étais jamais poser la question. C’est vrai que tu ne t’étais jamais imaginé quelque chose avec Kat. Mais serait-ce vraiment une mauvaise chose ? Tu lèves ton verre, essayant tant bien que mal de chasser ces vilaines idées mais l’alcool embrume ton esprit et ça devient de plus en plus compliqué de réfléchir correctement.  « A ta promotion, championne » lui rétorques-tu haut et fort . Et survient finalement cette question auquel tu ne t’attends pas du tout. Arizona. C’est vrai tu t’en souviens. Tu te souviens de l’effet qu’elle t’as fait, mais tu sais également qu’avec elle les choses ne sont pas si évidentes. Que tu ne sais même pas ce qu’elle fait actuellement. Que tu aimerais avoir des nouvelles. « Bah pour être honnête... Je pensais que c’était plutôt bien parti mais avec la chance que j’ai, tu t’imagines bien que j’ai pas spécialement de nouvelles. » lui racontes-tu en riant  . « Peut-être que c’est pour le mieux tu me diras. »  


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    Si seulement ce sentiment pouvait ne jamais disparaître et me bercer d'illusion tout le restant de ma vie, je ne dirais pas non. A sentir l'inconscience me rendre le cœur fébrile et deviner des intentions là où il ne devrait pas y en avoir.
    Cet amour que je lui porte est tout ce qu'il y a de plus sincère, de là maintenant à mettre un véritable mot dessus, trouver l'origine de cet amour. Voire à le comprendre, tout simplement. En vérité, je serai incapable de prédire ce que mon cœur veut réellement. Perdu dans l'incertitude, dans l'espoir, dans le regret, dans le remord, dans l'extase, dans la franchise... et la peur. Clairement l'état qui me pourrit de l'intérieur. Cette peur viscérale qui me bloque quoi que je veuille dire ou faire. Même quand j'en dis trop, je finis toujours pas réfléchir, à reculer... A m'enthousiasmer avant de redescendre plus bas que terre. Et ces incertitudes me rendent ennuyante. Non-désirable. Je suis cette fille qui s'expose volontiers mais qui peine à vous recontacter par peur de non-retour, encore cette fille qui vous regarde avec amour mais qui le pioche là où on veut bien d'elle. Je suis pathétique, vraiment.
    Pourtant, dans tes yeux, j'ai toujours brillé. A tes yeux, j'ai toujours eu ma place près de toi, et j'ai toujours aimé y être. Car ma place, dans tout cet univers, elle n'a jamais été ailleurs. Alors oui, on pourrait m'en vouloir de penser que ma place n'est pas auprès de ma famille... mais ma famille c'est Elijah.
    Il m'a si souvent ramassé à la cuillère, si souvent écouté pleurer. Il n'a jamais été dans le jugement, toujours de bons conseils. Et mon cœur n'avait jamais trouvé bon de le contredire, de lui en vouloir de me donner des avis que je n'avais pas forcément demandés. Non, j'ai toujours eu l'impression d'être en connexion permanente avec lui. Alors l'écho de sa voix qui résonne dans mon être quand il dit qu'il est chanceux de m'avoir, j'aimerais lui hurler qu'il a tort... que le boulet c'est moi, et que c'est moi qui suis chanceuse de l'avoir. Mais lui dire ça, mettrait en péril des barrières qu'on a érigé depuis longtemps, inconsciemment, sans jamais mettre de mot sur cette relation.
    On s'est toujours considéré comme meilleurs amis et c'était très bien comme ça. l'amour qu'on se porte a toujours été perçu comme une amitié fusionnelle et très forte.
    Alors j'ignore si c'est seulement l'alcool qui me fait remettre tout ça en question, ou si c'est juste parce que j'ai peur d'être encore jetée comme un chiffon par Eljin.
    je ne détermine rien du tout, absolument pas en mesure de réfléchir à quoi que ce soit.

    On trinque, et c'est tant mieux. S'oublier, encore. Toujours. Dans un alcool qui nous enverra peut-être dans un monde où il n'existe que nous deux. Adam et Eve n'avaient pas ce genre de problème eux. Je souris à son encouragement, ce championne qui me rend fière et cool. Oui, car j'en jette quand même. Chef de sécurité, qui peut tant se vanter... Ok, Elijah le peut, mais ce soir c'est moi qui brille.
    Néanmoins, j'ai une super faculté à plomber l'ambiance.
    Je bois une gorgée, demandant des nouvelles de la femme qui lui fait tourner la tête et j'apprends qu'il n'a pas trop de nouvelles. Je fronce doucement les sourcils, non pas que j'en veuille à cette femme, bien au contraire, elle a surement beaucoup à faire aussi ou alors elle ressent pas la même chose pour Elijah, peu importe la raison, elle est légitime. Non, je fronce les sourcils parce que j'ai l'impression d'être soulagée. Mais soulagée de quoi. Il a beau rire, je ne trouve pas cette situation amusante... Attends, il ne rit pas parce que je doute, il rit de sa propre situation. Une esquisse de sourire peu assuré. Qu'est-ce qu'il disait déjà ? Ah oui, la fille. « Le mieux ? » que je répète, étonnée. Non, ce n'est pas un sous-entendu, Katja.
    Je souffle tout l'air de mes poumons, donnant un coup sur la table qui fait retourner quelques têtes. « Allez, on se laisse pas abattre, Elijah. » que je dis en levant mon verre. « C'est nous contre le reste du monde. » que je dis en riant, tapant dans son verre pour finir par le boire cul sec.
    Je vois un peu trouble, mais je vous jure, je suis parfaitement lucide. Je me verse un nouveau verre et le sers sans prendre garde s'il y en avait encore ou pas. « Tu es et seras toujours l'amour de ma vie, Elijah. » j'ai les joues rosies par l'alcool, et les yeux brillants d'une ivresse qui ne se fait plus trop attendre. Je ris mais au fond, je suis sûre que j'en suis convaincue.
    Parce qu'il est tout ce que j'ai dans ce monde, tout ce qui me tient debout. Et la seule qui ait suffisamment d'importance pour exister rien qu'à travers son regard.
    Je passe un peu au dessus de la table et attrape son visage entre mes mains, non le fais pas Katja.
    Un baiser tombe à la commissure des lèvres. « Merci d'être qui tu es. » Je me mords la lèvre avant d'éclater de rire et de boire une nouvelle gorgée. « Tu te rends compte à quel point je peux être niaise quand je veux ? » lâchant son visage pour me rassoir docilement. « m'étonne pas que je garde personne. » dis-je en faisant la moue, buvant par petites gorgées tout le reste de mon verre.



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    Les aiguilles de la montre tournent mais ta tête aussi. Tu ne sais que dire que faire. Tu te retrouve dans ses paroles, toi aussi à déjà perdu des êtres cher à ton cœur. Tu connais ce sentiment d’impuissance, ce goût amer qui étreint le cœur. Alors tu pries secrètement, tu espères en secret qu’elle ne te quittera jamais parce que tu en as besoin. Et tu sens cette envie grandissante qui mue dans ton estomac, tu sens ton cœur accélérer mais tu mets ça sur le compte de l’alcool. Sur le compte de l’alcool, qui lentement mais surement te fais perdre le contrôle de ton corps. D'un regard flapi, Tu pourfends les regards qui s'entremêlaient dans la salle Elijah, tu contemples les lueurs virevoltantes des lumières. Filament d'ocres et d'oranges, visages presque de marbre sur un dégradé boisé. Tandis que tu échanges un regard morose avec l’éclairage dansant qui fait briller tes iris d'une lueur vermillon. Tu te demandes si tu as toujours trouvé Katja aussi jolie. Oui c’est le cas. Tu te demandes si c’est le cas pour elle aussi. Si elle aussi s’est déjà posé la question. Mais tu réfrènes la moindre de tes pensées. Tu n’as pas le droit de réfléchir à ce genre de chose, vous êtes ami elijah. Kat est ta meilleure amie. Mais tu es esclave de ces sentiments que tu n’avais jusqu’à lors jamais rencontré.  Est-ce que tu as toujours ressenti ça ou bien est-ce parce que tu as peur qu’Arizona te rejette ? Tu n’en sais rien, et les maux de têtes se saisissent de toi. Soudainement tout n’est plus que bruit agaçant.

    C’est pas le moment de se poser ce genre de questions. Aujourd’hui. Ce soir,  il ne s’agit que de Kat et toi. Rien ni personne d’autres. Alors tu trinques, tu enchaines les verres sans compter. Tu lui fais part de tes doutes, tes incertitudes. Tu ne sais pas même si ce que tu dis est vrai, mais c’est ce que tu penses. Arizona c’est celle qui te retourne la tête, c’est celle avec qui tu aimerais passer tes jours et tes nuits. Pour autant, tu aimerais qu’elle soit plus comme Katja. Pour autant, tu aimerais qu’elle prenne le temps de te contacter, de te laisser prendre soin d’elle ; qu’elle prenne le temps d’apprendre à te connaître, qu’elle prenne le temps de laisser l’aimer. Un peu comme Kat au final. Tu ne t’en rends pas même compte tant tu es perdu dans tes pensées, mais Kat s’inquiète — tu l’inquiètes. Ce n’est absolument pas ton intention mais c’est plus fort que toi. A ces côtés, tu es ce gardien mais également ce confident. Tu peux converser sans crainte de jugements, sans peur d’être… toi.   « C'est juste que... » tu t'interromps sans jamais finir ta phrase.

    Tu l’as vois essayer de te remonter le morale mais inutile en fait. C’est juste que ta vie n’est pas faite pour ce genre d’évènement heureux, toi t’es juste bon pour l’action. L’alcool, la fumée, tout ça noircit les âmes tu le sais bien, mais t’as de cesse que t’abreuver de ces boissons qui te retourne la tête. T’sais pas quoi penser puis de toute façon tu t’en moques. Mais au travers de cette noirceur où tu t'égares, de ces ténèbres où tu n’as plus pieds. Mais là encore, tu étais vide de certitude. Sur elle, tu apposais un regard inquisiteur et noble et compatissant alors que tu t’efforces de l’appeler malgré les ténèbres qui nourrisse ton âme : “Kat” L’anxiété se lisait dans tes paumes tremblotantes, liées l’une à l’autre alors que tes doigts remuaient avec impatience.

    Noyées d'audace, des mains se heurtent face à la table, caresses paresseuses qui hantent la pâleur de ta nuque, flagrances mordorées ébauches de promesses qui s'échouent. Complètement déboussolée, tu essaies de raisonner ; tu ne comprends pas ou plutôt tu sais pourquoi... Mais elle est ta lumière. Salvatrice et paisible quiétude tandis qu’elle appose ses lèvres contre les tiennes. Tu sens ces lèvres chaleureuses s’apposer contre les tiennes. Tu es hésitant, tu ne sais pas si tu dois la repousser… ou pas. Tu te sens étrangement bien. Tu l’entends qui t’appelle.  « Tu es et seras toujours l'amour de ma vie, Elijah »

    Elle parle encore et encore. Elle parle et parle – Et toi Elijah ne sais absolument plus quoi dire, tu es comme hypnotisé ; ces dires ne te laissent définitivement pas en reste. Alors subitement tu ne dis plus rien. Rien. De peur de faire une gaffe, de peur ne plus contrôler ce qui pourrait se passer. Tu s’enterre ainsi dans ce genre de mutisme absurde mais qu’il sait être là tout de suite, la meilleure solution que t’aies à proposer.  Quoique. Tu te saisis du visage de Kat qui s’en va. Tu y apposes un énième baiser, long, savoureux, langoureux. Et tandis que tu te saisis d’elle, tu frissonnerais presque à son contact, Kat ; parce que tu exultes de beauté et qu’à l’image d'une délicieuse déité la brise froide dans le satin de ta chevelure fait naître tant de réminiscences doucereuses (et amères). Cela fait même naître dans ton coeur tant d'émois lui qui n'est fait que de glace. Ce regard de braise encore qui se ferment à moitié quand au contact brûlant, la main d’Elijah glisse contre ta joue rosie. Pour une seconde tu voudrais encore t'abreuver de cette tendresse comme si il n'y avait que toi et elle hein Elijah. Et tu aurais tant aimé tu sais que cette affection soit véritable et suffisamment vraie pour combler tout cet amour qu’il lui manquait car par vos lèvres entrechoquées et vos mains entremêlés il l'avait deviné Kat, que tu lui ressemblait tant par ton coeur si vide de sentiments. « Hey Kat ? Désolé mais des fois faut juste que t’arrêtes de parler. » souffles-tu, moqueur.   


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    Lien du postLun 18 Nov - 5:40
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    C'est regrettable, vous pensez ? D'avoir franchi une ligne qu'on avait promis, silencieusement, de ne jamais franchir ? Je n'ai pas la sensation de faire quelque chose d'interdit, puis mon esprit est trop embrumé pour penser comme ça. Le voile qui se pose doucement sur nous, c'est lui qui donne l'opportunité de croire que chaque geste est anodin, n'a aucune forme d'importance claire et précise, si ce n'est celui d'aimer. Uniquement aimer. Alors c'est peut-être regrettable, mais moi je ne regrette pas d'avoir posé un baiser sur ses lèvres. il était chaste, timide, il se voulait rassurant pour celui qui semblait broyer du noir. Il ne parle pas, mais moi je le lis.
    Je sais lire ses regards, ses gestes, ses paroles... il n'a pas besoin de grand chose pour que je devine. Même quand il ment, même quand il se cache, je le sais, je le trouve.
    Et je l'aime toujours plus. Pas comme un ami, pas comme un amant mais comme une âme sœur. Mon âme sœur. Et c'est moi qui le place dans cette situation avec mes questions gênantes et embarrassantes. Je vous l'ai déjà dit, je suis chiante à mourir. Je ne comprends pas comment il fait pour me supporter autant... Ni ce qu'il trouve en moi qui mérite autant d'amour.
    Car je le vois, dans son regard, que je ne suis pas une fille ordinaire. Je le vois dans son regard que j'existe, que je suis belle et intelligente. Que je mérite l'amour, le bonheur et pourtant mon cœur est vide... et pourtant je n'ai personne capable de me le montrer mieux que toi. Une déclaration des plus vrais, il sera et ce pour toujours, l'homme de ma vie. Ignare surement, et peut-être que je l'oublierai encore avec le temps, peut être que ce sera au creux de mon cœur, là tout au fond. Peut-être que je m'en rendrais toujours compte quand j'aurais trop bu. Ou alors que je me poserai la question... de savoir si moi je peux être la femme de ta vie. Va savoir, après tout, tu ne me dois rien. Même si j'aimerais t'offrir toutes les joies du monde, capable de t'aimer... mais je crois que même si on s'aime de cet amour qui nous plairait, pourtant, de vivre. Il nous manque cette folie... Ou alors la folie c'est de se faire jeter, encore et encore. Toi te terrer dans le silence, et moi pleurer.
    C'est triste ce que le destin nous réserve, non ?

    Je prends vraiment le contrôle de la conversation, si on peut appeler ça comme ça. Je parle surtout pour rien dire, râlant, me dégradant encore... Je suis si pénible à le faire. Et je le sais... Je fais ça parce que j'ai peur. Mais j'ai peur de tout, sauf de toi. Alors j'affronte ton regard et même si je râle, je vois que je t'ai perdu... Mais pas totalement, cette lueur que je ne discerne pas me pose problème. Qu'est-ce que c'est ? le désir ? Non. N'importe quoi. Voilà que je yoyote maintenant. Je finis à nouveau mon verre et à peine je le pose sur la table, à peine me suis-je éloigner de lui que je sens ses mains se refermer doucement sur mon visage. Je ferme un instant les yeux sentant sa chaleur se répandre sous mon épiderme et de les rouvrir en grand quand ses lèvres se posent bien plus franches sur les miennes. Je perds un peu le nord, le sud... peu importe. C'est mon souffle qui se fait rare alors qu'il rend le baiser bien plus passionné, langoureusement bon. Je ferme les yeux alors que je savoure, ce que je croyais être impensable. Ce contact me troue le coeur davantage. Ca fait du bien, c'est délicieux... et pourtant je sens aussi une douleur naître en même temps qu'un désir intense.
    Sa main caressant ma joue rouge, je sens mon souffle revenir et mon coeur tambourine si fort que je suis sûre que tout le monde peut l'entendre. C'est affolant. Et pourtant, j'étais enivrée davantage par ce baiser que par tout le reste. Depuis combien de temps je n'avais pas embrassé quelqu'un avec autant d'amour ? Ca ne se compte plus, je ne suis même pas certaine de l'avoir déjà vécu, si ? j'occulte sans doute. Et je sens combien je pourrais être dévorée, là, tout de suite.
    Il m'interpelle, j'ouvre les yeux en tenant ses poignets de mes petites paumes et je le regarde. Je hausse un sourcil. « Oh. » que je dis simplement sans esquisser le moindre sourire, encore essoufflée par ce baiser inattendu. « Très bien. » je m'éloigne de lui, pour me lever de ma chaise, pousser la table légèrement, et m'assoir à califourchon sur lui. Quoi ? Ne me dites pas qu'il faut respecter une limite. Au point où on en est, y en a plus ce soir. Notre détresse est plus puissante, ce désespoir qui paralyse nos cœurs, et cet amour qu'on est les seuls à connaître. Personne ne pourra jamais nous l'enlever.
    Je passe doucement mes bras sur ses épaules, croisant les mains derrière sa nuque. « Fais moi taire, alors. » que je chuchote en collant mon front contre le sien, un sourire charmeur sur les lèvres alors que je serre les cuisses pour ne pas être un poids mort sur ses jambes. Glissant mon nez contre le sien, effleurant ses lèvres des miennes, le regard plein de défi se vissant dans le sien. La chaleur que je ressens dans le bas ventre se répand littéralement dans tout mon corps, consumant la raison et le raisonnable par la même occasion.
    Oubliant jusqu'à même les gens du bar. Je suis seule au monde avec toi. Mon unique lumière dans les ténèbres.


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    Qu’est-ce que vous êtes en train de faire ? Tu ne saurais pas vraiment apposer de mots là-dessus. Mais clairement toi et katja aviez tout bonnement outrepassé cette limite que vous aviez fixé. Pour autant cela ne t’effraies guère. Je dirais même que tu n’as jamais été aussi sûr de toi, Elijah. Il y’a quelque chose en elle qui t’aide à te dépasser, qui te transcende. Tu ne saurais pas même mettre le doigt dessus ni même ce que c’est mais tu le sens, c’est tout. Tu te noies dans son regard comme on se noie dans un lac ; tu te perds dans tes pensées comme on pourrait se perdre dans une forêt.

    Actuellement vous êtes perdus tous les deux. Il n’y a ni Eljin ni Arizona dans le coin. Simplement deux âmes en peine qui résonne l’une avec l’autre. D’ailleurs tu t’étonnes de ne t’être jamais rendu compte avant, à quel point tous les deux ça fonctionnait bien. A quel point cette alchimie entre vous était belle. Il n’a fallu que d’un soir d'automne, au détour d’une bouteille pour rapprocher. Mais est-ce véritablement ce qui vous rapproche ? Tu n’en sais rien et tu moques. Tu te niches dans le creux de ces bras qui t’enlacent, qui décidément ne te laisseront jamais partir.  Tu es ravi de l’a voir aussi réceptive et sourit simplement. Quelque part, tu te demandes si tout cela est correct mais au diable les questionnements. Il n’y a qu’elle qui t’importe pour le moment. Et tandis qu’elle prends place sur toi, tu laisses ta main courir sur son corps plein de chaleur. Ta main danse, ta main caresse Ivresse indomptable qui submergent les sens. « Laisse-moi faire » souffles-tu, agréablement.

    Cette expression mielleuse ne te quitte pas, s'accroît même. Tes yeux pétillent, tu trépignes sous cette impulsion. Désireux de rattraper ce temps inutilement perdu, inutilement gâché. Parce que ce soir vous avez beaucoup à vous dire. Ce soir uniquement, vous n'aviez plus à brimer vos passions ! Cela te rendait heureux. Bien trop. Beaucoup trop. Tout ton organisme s'emballe. Tout va très vite ensuite. Tu lèves avec la furieuse envie de lui montrer que tu es un homme ; l’homme de sa vie comme elle dit. Tu ne lui laisses pas tellement le choix, tu réitères. Il y’a des flash qui t’apparaisse ; des baisers le long des routes, le long du cou puis vos doigts qui s’enlacent. d’autres flashs, toi qui conduit et elle qui t’observe. Et avant même que tu ne t’en rendes compte vous êtes devant son appartement à vous dévorer du regard.  

    Nul situation n'a d'égal ces cœurs qui saignent. Il n'est Hommes que ceux qui ont endurés une douleur suffisante pour enfin savoir aimer. Elijah tu ne t'en serait jamais cru le courage. Après tout, quand bien même ils sont nombreux à compter les mérites de ta superbe, au sein même du Fbi, de ta famille... Tu ne t'étais jamais reconnu dans les légendes lascives tissés à son sujet, rien d'autre qu'homme parmi les hommes. Il était certes pourvu d'une sagesse à toute épreuve, preuve irréfutable d'un intellect certain. Pourtant, face à cette silhouette magnifique qui s’affiche il n'est rien de plus qu’un homme pourvu de désirs et doté d’un instinct primal.

    Et alors que la distance se fait de plus en plus douloureuse entre les deux âmes-sœurs, ses mains qui l’agrippe ; transi avant d’apposer son front contre le sien. Les minutes se figent sans jamais que rien ne se passe, mais l’engouement qui peut se lire sur ses traits, l’immense sourire qui berce ton visage elijah ne s’endort pas. À l’inverse, il n’a de cesse que de s’intensifier.

    « Qu’est-ce qu’on fait ? On peut s’arrêter là ou bien continuer. » demandes-tu, hésitant.

    C’est encore le moment de faire demi-tour et c’est bien la seule lueur de lucidité que tu auras ce soir elijah. 


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    Lien du postLun 18 Nov - 7:26
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    le son de sa voix. Je la perçois différemment maintenant, comme si le songe prenait tout à coup vie et que je me rendais compte que la voix, d'ordinaire assez rude, se transformait en un chant suave qui me transporte au delà du réel. Vous voyez ce que je veux dire ? Comme si, le peu de fois où c'est arrivé, toutes les fois où j'ai imaginé ce genre de débordement n'étaient que des successions de faussetés. Parce que c'est encore plus hypnotisant en vrai. cette voix qui résonne comme dans une boite fermée dans mon crâne. Cette mélodie que je pourrais jamais m'enlever de la tête, de ce défi qu'il met à l'épreuve. Il me torture et me libère en même temps. Rendant mes sens confus. Ses mains sur mon corps, c'est si nouveau et pourtant j'ai la sensation de les connaître ses mains, de les avoir vu plusieurs fois parcourir mon corps. Chaque fois qu'il m'a prise dans ses bras, chaque fois qu'il a collé ses lèvres sur mon front, se voulant rassurant.
    Je me sens en sécurité dans ses bras, en sécurité quand ses mains puissantes se posent sur moi. Il me considère comme un joyaux, n'est-ce pas ? Comme quelque chose... non, quelqu'un d'inestimable, hein ? Parce qu'on ne peut pas avoir ce feu dans le regard si on est pas fou de celle qu'on regarde aussi intensément.
    Je ne suis plus certaine de comprendre ce qu'on s'est dit, ni qui a payé... est-ce qu'on a payé au moins ? Je me revois pas parler à quelqu'un d'autre que lui. En fait, je me rappelle même pas des décors. Je le revois lui, son sourire, son regard qui me bouffe littéralement. J'ai senti ses lèvres, ses mains, ses caresses... et rien de plus. Rien de ce que le monde extérieur a pu faire ou dire n'a eu d'impact sur moi. Ma mémoire n'a rien voulu entendre, elle s'est concentré sur un seul point. Et ce point d'ancrage c'était Elijah.
    Étrange que le cerveau est. Oui, l'alcool ça mélange les mots aussi. Un peu. Pas toujours. Mais là je cafouille pas, j'ai la sensation, agréable, d'être parfaitement consciente de ce que je veux vraiment. De ce que je m'apprête à faire. J'ai le sentiment que je suis sur le bon chemin, que c'est ce qu'on doit faire... et que rien ne doit nous arrêter.

    Puis je me rends surtout compte qu'on est devant chez moi, en fait. Je regarde un moment le bâtiment qui s'élève vers le ciel avant de le regarder, de retourner me nicher dans ses yeux. Là où je me sens belle et forte. Ses mains retombent doucement sur moi, je me sens comme une bouée jeter en mer et qui le sauve de la noyade... Ou bien c'est lui qui m'empêche de couler. Je ne suis plus trop sûre de rien. Son front contre le mien me fait doucement fermer les yeux, alors que j'écoute sa question sans vraiment l'assimiler. S'arrêter ? Mais on ne marche plus.
    Je l'embrasse encore, et encore. Refusant que ce soit le dernier... Pas ce soir, que ça ne s'arrête jamais, en fait. Son sourire a déjà donné la réponse à sa fichue question. Mes doigts parcourent son visage, se nichant sur sa nuque alors que je l'embrasse à m'en couper le souffle.
    Non, par pitié, que ce soir dure éternellement. Et pourtant, j'ai le sentiment que le temps file à toute allure, ou alors c'est l'espace qui décide de me jouer des tours. Pourquoi tout semble plus rapide ou plus lent ? Quel drôle de constat alors que je me colle à son corps, comme si je pouvais entrer en lui, m'imprégner de lui. De chaque parcelle de peau. Chaque goutte de sang.

    Je mêle mes doigts aux siens, serrant avec force pour ne pas le voir s'échapper alors que je trottine dans les escaliers. m'arrêtant toutes les deux marches pour lui voler à chaque fois un baiser qui dure de plus en plus longtemps.
    On tombe rapidement sur mon étage, je n'étais pas bien haute dans l'immeuble. Mais la voisine, elle, elle faisait du bruit.
    Je pose la clef dans la serrure, je m'y reprends à deux reprises mais je finis par ouvrir la porte et entrer dans mon appartement à la déco industriel. J'enlève mes chaussures, jette mes clefs dans le vide poche et ... je me retourne violemment pour lui arracher toujours et toujours plus de baisers. Comme si tout à coup, ses lèvres étaient devenus de l'air et que je m'en manquais chaque seconde, chaque minute.
    Nos langues liées, j'ai l'impression d'être ailleurs que sur terre. Ailleurs, là où tous les maux du monde ne peuvent pas m'atteindre. Je le tire vers le canapé où je me laisse tomber l'entrainant entre mes cuisses, glissant son manteau sur ses épaules, sans jamais me séparer de ses lèvres.
    J'espère qu'on regrettera pas demain... Mais demain c'est quoi dans une vie ? Demain c'est quoi quand on souffre chaque hier et qu'on jouit du plaisir aujourd'hui ? Mes mains glissent le long de son corps et commencent à jouer avec la démarcation de la ceinture, sentant sous mes doigts l’élastique de son caleçon.


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    Tu demeures là, à la fraicheur nocturne des rues de Boston en proie à la chaleur, à la luxure. Ta main se referme sur la sienne, comme désireux de rester là avec elle — pour toujours et à jamais. Silencieux ; en savourant sur le bout de ses lèvres. Tu en deviendrais presque accro. Tu en redemanderais presque tous les jours si tu le pouvais. Mais ce n’est pas le cas, tu espères que ce moment dure encore, et encore. Parce qu’il te paraît imaginaire, faux ; rêverie désabusée. Et tu sais pertinemment au fond de toi qu’il s’agit là d’une relation à risque, d’un quelque chose de dangereux mais dernièrement tu as ce gout du risque ; tu te rirais même du danger. Tant que cela te permet de l’avoir près de toi, tant que cela te permet de l’a côtoyé, tant que cela permet d’en faire une reine. Tes lèvres frôlent les siennes un nombre incalculable de fois mais tu ne t’en lasses pas ; son souffle, sa respiration… tu t’imprègnes de tout ça.  Et tu l’as suis dans les couloirs de cet immeuble que tu as pourtant visiter plusieurs fois, mais jamais de cette façon, jamais de la sorte non. Tu aimes qu’elle soit aussi sûre d’elle, qu’elle n’ait pas la moindre hésitation vous concernant. Parce que ce n’est pas ton cas, mais tout se déroule très vite. Si vite que tu n’as pas le temps de penser à quoique ce soit d’autre.  

    Vous gravissez les marches une à une, sans vous souciez de ce qui peut bien se passer. Au fond, tu sais que y’a un peu de ça. Tu fais partie intégrale du flippant de sa vie. Comme elle fait partie du tient. T’es l’inconnu, elle est le danger. Et finalement, c’est probablement plus flippant que ce que tu laisses imaginer. Parce que t’as appris à l’aimer le danger. A l’apprivoiser. Et y’a ta peau qui brûle, qui réagit instinctivement quand ses lèvres s'posent dessus, frisson qui remonte sur chaque millimètre de ta colonne vertébrale. Elle te décontenance encore; toujours un peu plus, quand elle agit de cette façon. Y'a tes lèvres qui viennent frôler les siennes; son souffle qui devient plus fort, tes idées qui deviennent plus clair, plus bestiales.

    Et quand enfin la porte de son appartement s’entrouvre, métaphoriquement c’est comme si elle laissait place à tout un tas de choses. Tu délaisses chaussures et chaussettes à l’entrée, te laissant entraîner. Elle est ton oxygène, et tu ne laisses partir pour rien au monde. Vos baisers, vos langues qui se lient ont le pouvoir de rythmer vos respirations. Tu lui mords doucement les lèvres, venant déjà passer tes mains sur son ventre. Tu souris tandis que tu les remontes jusqu’à sa mâchoire, puis sa nuque. Tu l’observes avec tes doigts, ta bouche se rapprochant inexorablement de la sienne. Le souffle se fait plus court, plus saccadé — plus intense. Vos souffles se mêlent tandis que vos lèvres se frôlent sans jamais se toucher. La frustration alimente l’envie et tu le sais bien. Ça t’amuse de la titiller ainsi. Puis la température monte d’un cran. Tu te prêtes à son jeu pendant deux longues secondes avant de craquer et capturer ses lèvres, ta langue allant chercher la sienne avec désir. Tu l’as laisses ôter ta veste parce que Dieu seul sait que tu n’en auras pas besoin ce soir. Tu lui fais non de la tête apposes ta main sur la sienne, histoire de l’a rassuré ; de lui faire comprendre qu’il y’a le temps. « Laisse-moi te faire du bien » prononces-tu, altier.

    Tu le regretteras probablement quand tu te réveilleras demain. Mais pour l’instant, il y a quelque chose de plus important à penser. Tu te laisses aller entre ses jambes. Un sourire mutin sur les lèvres, tu glisses tes mains sur sa peau sous son haut. Tes doigts parcourent déjà ce corps dont tu apprends les lignes, les courbes tandis que tu remontes le long son haut pour aller déposer un baiser sur son bas ventre. Frissons, passion dévorante. Son odeur t’enivre déjà. Tu remontes un peu plus son haut pour lui faire signe de le retirer. Tu l’accompagne dans le procéder avant de passer l’une de tes mains sur sa nuque comme pour l’attirer à toi. Tu goutes de nouveau à ses lèvres tandis que ton autre main s’aventure à ôter sa ceinture.

    Puis délicatement le bouton de son jean. Il suffit de rien pour te faire sacrément bander. Et un sourire se dessine sur tes lèvres quand peu à peu tu te décides de le lui ôter qui n’attend que toi. 


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    La lucidité n'est pas tout à fait notre fort, hein ? Je sais très bien que je suis dans mon appartement, je reconnais mes meubles, l'odeur familière de ma demeure mêlée à celle plus muscadée d'Elijah. j'aime bien ce mélange, il est apaisant. Emprunt de souvenirs et de futur, d'un nouveau dessin qu'on aura fait ensemble et qui... malgré nos efforts, ne quittera jamais nos têtes, nos rêves.
    Pourtant, je le dessine d'une manière différente. Je le regarde différemment, et c'est peut-être ça qui est effrayant en réalité. De me dire que c'est fini l'image saine que j'avais de lui. Mais je serais une horrible menteuse de dire que je n'ai jamais imaginé le voir nu, ou deviner quelques parcelles de son corps. Par pure taquinerie, et énorme curiosité. Au fond, et je me suis toujours fourvoyée, je l'ai toujours trouvé plus séduisant que les autres. Même qu'au fond, je le voyais comme l'intouchable... Celui que je ne pourrais jamais atteindre. Celui qui avait établi la friendzone... et si c'était moi ? à cause de cette histoire qui a tout gâché à mes dernières années. Et si, sans tout ce background, il avait pu être mien... depuis si longtemps ?
    Des regrets ? clairement. Oui, je sens au creux de mes seins que c'est bourré de remords et d'amertume. Pour la vie, tout court.
    Alors sentir tes mains sur mon corps, c'est comme si tu laissais les remords s'évader pour que naissent de nouvelles interrogations. Je sais qui tu as dans la tête, tu sais qui berce mes pensées... et pourtant, je ne voudrais personne d'autres que toi sur ma peau brulante qui hurle ton nom. Et j'aimerais... j'aimerais te dire combien je t'aime. Si seulement ces mots pouvaient franchir le seuil de mes lèvres, arrêter de finir coincés dans ma gorge... peut-être qu'on arriverait à tout changer. Nos vies, notre relation... mais rien ne vient. Pas parce que j'en ai pas envie. Mais tu me connais, j'ai la trouille.
    La trouille que tout change à jamais. Pourtant tu me fais tourner la tête toi aussi. Ou alors c'est l'alcool ? Je divague, Elijah. le vague à l'âme, c'est pourtant avec un immense désir que je t'accueille au creux de mon corps, entre mes cuisses, te laissant l'opportunité de me dominer toute entière.
    Tes lèvres qui taquinent les miennes, et mon sourire qui s'élargit. N'oublie pas que c'est que pour toi, ce sourire il est unique. Il est confiant, il est rassuré... Il est chez lui, dans tes bras, sous le joug de tes mains et de ton désir gonflant.

    Mes mains se veulent baladeuses, je veux te toucher, te caresser. T'apporter quelque chose qui fera que tu ne m'oublieras jamais, même si l'alcool nous embrume au point d'oublier les frontières, au point d'accepter l'inacceptable.
    Mais ta main sur la mienne, la négativité de ton mouvement de tête. Je sens la frustration grandir en moi. Laisse-moi te toucher... bon sang. Je fronce les sourcils, c'est plus fort que moi, tu sais que je ne contrôle pas mes émotions, je les vis chacune. Aussi, c'est de la frustration à l'excitation que je passe comme un saut d'un coq à l'âne. Je me mords la lèvre quand ta voix susurre les mots comme des notes mélodieuses, existant uniquement pour charmer. Et je suis conquise.
    Alors que tes mains s'approprient mon corps tout entier, alors que mon âme est mise à nue... entièrement, littéralement. J'ai le rouge qui me monte aux joues et un sourire qu'on ne peut pas effacer de mes lèvres.
    Je l'aide à retirer mon haut, me trouvant dans une position étrange. Qui aurait cru que je serai là un jour ? Sous lui à moitié nue ?
    Mais je n'ai nullement le temps de réfléchir que sa main passe derrière ma nuque, me liant à lui une énième fois.
    Que ça ne s'arrête pas, putain.
    Je sens mon cœur tressauter quand il atteint ma ceinture la fait sauter tout comme le bouton de mon jean, et puis de finir les gambettes à l'air. Mon Dieu, Elijah.

    Ce n'était pas aisé de retirer les deux vêtements en ayant un petit soucis avec l'alcool et la gêne dans les mouvements, mais je trouve qu'on s'en sort pas trop mal. Je retire même mon soutien-gorge dans l'élan, le retenant à demi, plongeant mon regard dans le sien. « Laisse-moi te toucher aussi. » que je dis d'une voix un peu cassée. comme si je retenais mes seins en otage, et que ma seule supplique était de le voir, lui aussi à moitié nu. Que je puisse l'observer, le toucher... le faire mien le temps d'un soir. le temps d'une nuit.
    Imaginer un Katja Morales. Juste une nuit, et je laisse glisser le soutien-gorge le long de mes côtes, finissant sa course par terre aux pieds du canapé.
    Agrippant doucement son tshirt pour amorcer le mouvement, retirer ce fichu bout de tissu qui m'empêche de contempler, d'avoir pour moi toute seule... le corps de celui que je nomme meilleur ami. Parcourant mes doigts sur chaque ligne, chaque trait caractéristique.
    Et mes mains remontent le long de ses côtes, alors que ma respiration se veut de plus en plus saccadée, et par moment, je me trouve à onduler comme si mon corps réclamait des caresses obscènes. Et je les veux. « Eli, je. » Mais mes mots se perdent. « Embrasse-moi. » jusqu'à plus soif, jusqu'à m'étouffer... Je t'en prie, bouffe la mon âme. Pour cette nuit, fais moi tienne. Déchire mon cœur, et pénètre moi comme si j'étais la créature la plus merveilleuse du monde. Comme si nos vies en dépendaient, même.
    Attirant son corps contre le mien, remontant les jambes contre son flanc pour garder un contrôle, le coincer. Alors que je souris, malicieuse, pleine de défi... Qu'il se libère s'il l'ose, s'il me veut. je lui mords la lèvre et éloigne mes lips des siennes, le privant de mon baiser de jouvence.
    Même si je ne parle pas, mon regard lui lance un : bah alors tu m'embrasses pas ? quel dommage.
    Joueuse, la féline. Joueuse et terriblement désireuse. De toi. Rien que de toi.


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    Lien du postMer 20 Nov - 23:30
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    Sensations exquises, plaisirs charnels, désirs irrépressibles — Elle t’enivre, t’envoûte de mille et une façon. Ta peau contre la sienne, tout s’enflamme, tout s’embrase. Fébrile, esclave de cette excitation qui vous unie là tout de suite. Ton âme, son âme, elles hurlent à l’unisson. Elles se réclament l’une l’autre. Tu frémi, te laisse aller à cet extase tandis que tu ressens toutes ces choses (lucidité qui s’évanouit une fois de plus). Ce moment tu voudrais qu’il dure plus, parce que tu te laisse porter par le courant, parce que tu es libre de toute pensée ; enfin tu crois… Mais Arizona demeure dans un coin de ta tête. Mais pour le moment, tu es prisonnier de ce plaisir. Tu t’y plais et t’y prélasse. Kat te plait mais tu ne le sais pas encore. Elle a toujours été là, et aujourd’hui survient ce doute, cette hésitation ; de celle dont on sait plus quoi penser, de celle qu’on aime, de celle dont on a peur.

    Réalité troublante quand on sait que vous deux, c’est une aventure qui dure depuis bien longtemps déjà, un épisode qui se conjugue au futur. Quand tu y réfléchis bien, il y’a ce présage emprunt de souvenirs et de futur qui flotte autour de vous. Et tu te rends vite compte que tu n’es qu’un homme incapable d’apprécié ce qu’il a ; incapable de patienter pour celle qu’il aime. Puis au diable les réflexions, parce que ce soir tu n’es pas cet homme de raison, non. Tu te refuses à penser quoique ce soit. L’alcool te contrôle, toi pantin de bois. Tu es l’esclave d’un destin brumeux certes, mais aussi cet homme empli de désir ; cette silhouette à la carrure de bête, prête à bondir et dévorer ta proie.

    Tu te revois balancer son bas au travers la pièce. Tu revois comme elle te supplie, comme elle prête aux mots, cette tendresse, cette innocence... Elle veut te toucher, te faire sien. Mais rien n’y fait, ce soir tu comptes bien l’a faire tienne ; l’a dominer et lui faire ce qui te passe par la tête — Animal indomptable. Ainsi ces mots soupirés, presque susurrés sont évanescents, ils s’envolent dans la nuit alors que ta cage se retrouve comprimée contre la sienne qui est tout autant développée. Tu l’as laisse espéré, tu guides ses mains le long de tes côtes, tu te prêtes à ce jeu de l’amour.  Mais tu jouis du contrôle que tu as sur elle.  « Chut » réponds-tu jouant avec sa chevelure. Et tes lippes humides viennent mourir sur les siennes. Un baiser longuet, qui persiste, qui résiste. Baiser qui n’as pour unique but de respirer, elle est ta respiration. Sans elle, tu es cette âme en peine, cette âme qui suffoque. Puis un second baiser, union parfaite. Amalgame de langues qui se rencontrent, de langues qui se délient. Rarement tu abaisses les barrière que t'as si bien érigé avec le temps. Toi t'as pas connu les mots doux bien longtemps, ni même les mots calmes, la douceur et personne t'a appris comment être avec ceux trop proche de toi.

    Alors quelque part ton âme et conscience t’ordonne de prendre tes jambes à ton cou, parce qu’i est encore temps de faire machine arrière, de mettre un terme à tout ça. Une fois. Deux fois. Trois fois. Assez de fois pour faire battre ton cœur un million de fois.  Mais pour une fois, tout à l’air simple. Les rires et les moqueries. Les baisers et les caresses. Y’a toujours le doute, mais tu l’acceptes. Et pour la première fois depuis longtemps, t’as de nouveau le cœur léger. Tu sais toujours pas où tu vas, mais t’y vas.

    Tu t’mords vaguement la lèvre. T’aimes trop sa façon de dire ton nom. Sa façon d’le souffler comme si elle allait exploser. Tu souris. Il parait que t’as toute la nuit pour en faire beaucoup. T’as l’coeur qui bat à cent à l’heure lorsque tu vois son sourire.

    Et son corps vient de nouveau se presser contre le tien. Douce chaleur. C’est ça ou sa voix. Tu te le demandes.  Il y’a d’ailleurs une vague de chaleur qui vient se répandre dans ton bas ventre lorsqu’elle te saisis de ces jambes. Lorsqu’elle te pousse pour se mettre sur toi. Y’a ton corps qui s’tend immédiatement. Qui réagit à ses mouvements. T’aimes sentir son poids qui te maintient contre le canapé. Et ses mains qui te serrent probablement un peu trop. Ça fait battre ton coeur plus vite. L’adrénaline au bout des doigts. Tu grognes vaguement - Bestialité qui s’éveille. Elle t’appelle, elle te veut.

    Tu viens rompre cette emprise de tes deux mains. Tu es comme Moïse, tu scindes la mer en deux. Ton regard se fait plus fort, plus insistant. “Lâche.” Geste impulsif, tu t’empares de ces deux mains d’enfant qui se pavane sur ton corps d’une main puissante, d’une main d’adulte. Tu ne veux pas d’une tentative d’évasion. Katja est à toi, Elijah. Comme le serait Katja Morales « Katja » marques-tu d'une pause, posé.  « Ne bouge pas » lui ordonnes-tu. Parce que oui, c’est un ordre. La façon dont tu énonces les choses. C’est sec. Pas froid du tout, mais sec. Parfois, tu t’demandes pourquoi ça t’excite autant ce genre de chose. Sulfureux cocktail. Et tes doigts maintiennent toujours aussi bien ses poignets contre le canapé et ton autre main qui sinue le long de son ventre ne fait qu’accentuer le contact entre vos deux corps. Et ça ne fait que réveiller un peu plus l’envie. les rennes c'est toi qui les tiens. Tes doigts parcourent son corps depuis ses hanches découvert de vêtement. Y’a quelque chose d’excitant dans cette inégalité. Toi encore tout habillé et elle déjà presque nue. D’excitant et de frustrant. Tu cherches sa peau sous son bas. Tu voudrais y goûter. L’a faire frémir de désir. Et puis tu cherches à l’enlever. Qu’est ce que tu aimerais pouvoir lui faire du bien. Voir son corps plier sous tes caresses. La voir réagir quand tu viens souffler à son oreille
    « J'y vais »

    C’est sexy. Impatient. Tu regrettes brusquement d’être aller aussi vite. T’aurais mieux fait de jouer. De faire durer le plaisir. Alors tu t’arrêtes avant d’abaisser son bas. Tu te contentes de glisser les doigts sous l’élastique, jouant avec sans l’enlever. Pourtant, t’attends que ça. Ça se voit à la bosse qui déforme ton vêtement.
    « … Quoique …? » prononces-tu, intéressé.  Tu joues l’ingénu. Tu glisses lentement, jusqu’à laisser porter tes lèvres vers l’interdit. Tes dents jouant avec son bas, le tirant de plus en plus. Regarde nous jouer, Invité


     


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    Lien du postJeu 21 Nov - 21:38
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    Si mon esprit avait la sensation d'être prise comme une poupée de chiffon, je vois en mon cœur des signes bien plus doux. De ces quelques caresses dissimulées dans son envie de domination, de ces affronts à me faire taire, alors que je suis certainement la plus bavarde qu'il connaisse.
    Cette frustration d'être remise à l'ordre chaque fois que je fais ou dis quelque chose à ce petit truc très stimulant et enivrant. Parce que s'il parait rude, je sens l'amour parcourir ses yeux pour écraser ses lips avec douceur contre les miennes. De ses assauts à me faire oublier l'espace et le temps, m'enfermant dans un monde que je ne connaissais pas mais où il faisait drôlement bon vivre. Où j'avais l'impression que les filaments des ténèbres ne pouvaient plus venir m'étrangler, où toutes les misères du monde n'avaient plus d'emprises sur mon cœur, où mon empathie n'avait de sens que dans l'amour que je lui portais. Comme si dans ce monde là, il n'y avait que lui qui existait, où la brume occulte le présent et le passé pour laisser entrevoir le chemin d'un avenir que je ne saurais vraiment choisir.
    Car l'alcool a vite fait d'ouvrir quelques portes dont j'ignorais encore l'existence, et j'espérais, au fond, en oublier l'existence au lendemain. Affirmer avoir autant de sentiments pour lui, c'était accepter de voir voler en éclats tout ce qu'on avait construit ensemble.
    Et pourtant, je sentais que mon âme s'apaisait à mesure que mon cœur accélérait, je sentais mon corps réagir à chaque fois qu'il posait les yeux dessus. Pis encore, je sentais le feu se répandre sous ma peau dès qu'il me touchait. Et l'électricité se rependait par l'échine.

    Et malgré l'envie de le satisfaire, de lui obéir au doigt et à l’œil quand sa voix résonne dans mon crâne comme une mission à ne pas faillir, je ne peux m'empêcher de jouer l'enfant capricieuse. Moi aussi j'ai le droit de profiter de lui, de l'avoir pour moi seule. De me satisfaire de le connaître encore plus qu'hier... de l'aimer plus qu'hier, moins que demain. Et j'apprécie l'entendre grogner, en soi c'est une victoire que je remporte. Une petite mais délectable victoire que de pouvoir enfin avoir une prise sur lui, une seule. Et j'en profite avant qu'il ne soit plus virulent, avant qu'il décide de me remettre à la place qu'il souhaite me voir trôner, sous lui ou perchée. Peu importe, il a décidé de me torturer. Et même si je suis frustrée par le procéder, mon corps clame une autre vérité. La moiteur de mes entrailles trahit cette fausse bouderie.
    Et je ne peux m'empêcher de le regarder, de le dévorer du regard, de souffrir chaque fois qu'il se mordille sa lèvre. Jalouse qu'il ne me laisse pas faire. Ses mains qui prennent possession de mes poignets pour me punir de mon insolence, ramenant le joug à ses doigts, continuant de torturer mon épiderme nu.
    J'ai mal, et en même temps, j'aimerais connaître cette torture tout du long de ma triste vie.
    Car si l'amour porte un nom, ce soir, il ne porte que le tien. Et c'est terrifiant, Elijah. Terrifiant parce que je ne saurais jamais mettre de mots sur ces sentiments, parce que jusqu'à maintenant, je me contentais de l'amitié qu'on s'offrait, cherchant désespéramment ailleurs ce que j'avais pourtant sous les yeux depuis longtemps.

    Ses ordres me font l'effet d'une balle en plein ventre, et je n'ose pas bouger. C'est sec et tranchant, et j'ai peur de désobéir de peur d'être punie pour de bon. De voir ces lèvres se tenir à distance de moi, m'enlever le plaisir de connaître son goût pour la première fois.
    Ses doigts habiles qui frôlent mon corps, déjà abandonné, me réveillent comme on passerait un glaçon sur la peau. C'est stimulant, ça réveille les sens, et ma respiration se fait de plus en plus lourde alors que je me mords les lèvres à le sentir plus près de mon bas ventre. Je cherche son regard pour y puiser la force de ne gémir aucun son, pour ne pas me laisser aller trop vite. Lui aussi doit souffrir. Le souffle contre mon oreille ne me permet pas de résister plus longtemps à cette envie folle de gémir, soupirer un bien être mêlé de douleur.
    Et je sens le tissu qui glisse, je ferme les yeux, parce qu'en soi, ça reste quelque chose d'effrayant, même si l'impatience est dans la gorge. Mais tu t'arrêtes, bougre ! Je rouvre les yeux pour le regarder, mais je n'ai pas le temps de montrer combien tu me fais du mal que tu glisses déjà vers ce tissu que tu refuses de retirer.
    En soi, je devrais être ravie d'être encore couverte, un peu. Quand vous prenez conscience d'être la seule à être nue alors que celui qui fait battre votre cœur plus que de raison reste immanquablement habillé. Sentez-vous la frustration dans votre gorge, vous aussi ?
    Je secoue les hanches pour essayer de me défaire de son entreprise, de ce qu'il essaie de me faire subir. Il n'a pas le droit de me faire ce mal, je veux aussi profiter. L'observer, l'admirer. Mon Elijah, le mien.
    Au lieu de quoi, je finis par abandonner, déposer les armes en arquant le dos alors qu'il tire le vêtement de ses dents, découvrant petit à petit ce qu'il semble vouloir posséder.
    Et je t'en prie, viens. Je suis entièrement à toi. Et si ce soir j'en ai la certitude, je douterai sans doute demain. En attendant, fais moi crier ton nom, qu'il résonne dans mon monde comme un écho d'amour qui ne cessera jamais d'exister.

    Et je me défais de ta prise, juste un poignet pour te toucher, juste un peu. Garder un minimum de contrôle sur ce que tu fais et ce que tu veux de moi. Ma main s'insinue doucement dans tes cheveux et j'ai pour seule réponse : « Elijah... » que je ne fais que souffler dans des soupirs de plus en plus suppliants. « Je n'en peux plus... » et c'est vrai, mon corps est en souffrance et mon cœur sur le point de céder. Je me mets à penser des mots impensables. « je t'en prie, fais moi tienne. » le tout dans un chuchotement quasi inaudible, entrecoupé de suppliques mal assurées d'un plaisir non contenu de mes cuisses qui tremblent chaque fois que tu frôles ce qui te revient, désormais, de droit.


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