Elle n'avait pas tord, la Eliot avait un prestige et elle était reconnue dans le monde entier. Quand on arrivait à un rentrer tout était pas si facile. De toute façon déjà les changements de bizutage n'aidait pas, puis ils ont décidé à la supprimer. C'était la fin d'une ère c'était dommage mais il fallait un souffle de renouveau non? J'étais heureux d'avoir pu intégrer cette maison même si je n'étais pas un héritier, ou un prince ou tout autre. J'avais eu mes ennemis je ne vais pas le nier, certains avaient pensé que je n'étais pas à ma place mais moi j'y étais et je le savais. J'avais cette prestance qu'il fallait avoir pour être un membre. J'ai pas été élu Eliot de l'année pour rien n'est ce pas? Mais ça c'était loin derrière moi maintenant. Elle me demande si je faisais encore chavirer des coeurs, je hausse les épaules en rigolant. C'est vrai qu'on avait eu une petite aventure lors de nos prémices d'adolescent. Et oui c'est dingue mais voila ce moment était bon même si aucuns de nous n'avaient été assez doué à l'époque, aujourd'hui tout à changer. "Ba écoute depuis mon retour sur Tinder, je dois bien avoué bien me débrouiller... " Je souris, je ne pensais pas avoir autant de succès suite à mon retour sur ce réseau mais je suis bien content car ça faisait plaisir... J'espère sincèrement que ma fille comprendra un jour, je ne sais pas comment lui expliquer plus tard mais voila on lui expliquera, mais je veux que Aymalyne et moi on arrive bien à s'entendre avant. Elle me dit par la suite qu'elle n'avait jamais vu ma fille. Mon dieu elle marque un bon point. "C'est vrai, j'ai des photo si tu veux.. Attend." Je sors mon portable de ma poche pour aller dans mon appareil photo. Je vais dans l'album alors que je lui montre les photos et les quelques videos que j'ai de ma fille. Je l'a prend beaucoup en photo mais elle est si belle d'un côté.

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je lui montre enfin une photo où elle était certes un peu plus petite mais que j'aimais bien. Car on pouvait voir qu'elle me ressemblait énormement sur certains points au niveau des trais du visage et du caractère.

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. Je souris en lui montrant, ce petit bout de petite fille grandit si vite c'est dingue. Dire que dans quelques semaines elle va avoir un an. Je ne suis pas prêt encore. Mais c'était la vie non? Je prenais de l'âge et elle grandissait c'était comme ça. "Voila, c'est ma petite Shayleen Beth Strauss-Spector." Je souris, ça me faisait encore mal de dire ce nom de famille, car c'est une partie de mon passé, j'aurais aimé qu'elle s'appelle vraiment Spector, mais bon. J'ai appris à faire avec, c'était il y a quasiment un an. "Voila, c'est mon rayon de soleil." Je souris, et oui elle était la prunelle de mes yeux et quand je parlais d'elle, je ne sais pas mais tout mes soucis partaient, tout mes problèmes du passée, et même du présent. C'était loin, il y avait plus que ma fille dans ma vie.

Parfois un regard en arrière m’amenait à apprécier toute l’étrangeté de cette relation que nous tissons. Il est rare qu’on aille au-delà des prémices adolescentes, de ces premiers émois, dont on garde un souvenir doux et nostalgique. Nous n’étions alors que ces fragments d’adultes que nous sommes devenus toi et moi. Mon sourire s’étire lorsque tu me montres ta fille, petite blondinette un brin espiègle et qui semble déjà avoir un bon caractère. J’étais fière que nous devenions amis bien que pas aussi proches qu’autrefois, peut-être que le temps nous permettrait de bâtir quelque chose de bien plus solide. « Elle est trop mignonne. » que je dis avec un élan de sincérité dans la voix. Et puisque tu essaies de passer à autre chose, de repartir sur de nouvelles bases, tu m’apprends être retourné sur cette application dont beaucoup parlent. « C’est comment Tinder, je ne connais pas ! Je dois t’avouer que je suis de la vieille école sur ce point. » Je ne suis pas très douée pour les relations virtuelles ni même pour les écrits en général, je pense que je libère davantage mon potentiel par ma présence physique, mais le principe doit être drôle et assez intriguant je dois l’avouer. « Mais ce n’est pas étonnant. » que j’avoue avec un regard complice. Que tu aies un certain succès sur cette application, après tout, tu étais un bel homme, je peux au moins me féliciter d’avoir toujours eu bon goût dans ce domaine. Je reviens ensuite sur ta fille dont tu me parles avec une certaine lumière dans le visage, on voit qu’elle est importante pour toi et cela me semble définitivement normal. « Comment allez-vous faire pour la garde ? » Le père n’est pas toujours aux premières loges pour ce choix, je n’ai pas connu ça, mon père ne s’étant jamais réellement préoccupé de ma personne, mais j’aurais aimé qu’il le fasse comme tu le fais pour ta fille.

J'adore montrer des photos de ma fille, c'était la prunelle de mes yeux. J'ai toujours voulu avoir un enfant, je suis prêt pour ça et être père ne me dérange pas du tout. Ok, je ne suis plus avec la mère de Shayleen mais c'est pas un soucis, car mon amour pour Shayleen est toujours aussi grand. Elle va prendre, elle va comprendre que ses parents se sont aimés un jour et qu'après c''était plus le cas qu'ils sont mieux séparer. Du moins une fois que tout sera calmé. Pour le moment c'est tendu. Elle me dit qu'elle était trop mignonne, je hoche la tête. "Et oui comme son père." Je souris puis je rigole ok, je suis pas crédible. J'avais mon égo et putain.. Ca fait du bien de le retrouver. Puis elle me demande des explications sur Tinder. Ah oui alors comment lui expliqués cette application, qui est clairement. Comment dire? Un baisodrome? "Ba.. Tinder c'est comment dire..." Je réfléchis en cherchant mes mots, fronçant un peu les sourcils. "C'est clairement un repère de mecs et de nana en chaleur. C'est fait pour les plans cul rapide on va dire. Enfin je m'en sers que pour cela. Je ne compte pas revenir en couple donc voila ça aide déjà." Je rigole, mais c'était tellement pas loin de la vérité. Il y avait très peu de monde qui pouvait se trouvait quelqu'un la dessus, je veux dire qui y cherche vraiment du sérieux? Moi j'étais clair dans ma description sur ce que je voulais. Etre libre. Ne plus avoir d'attaches. On va dire que je m'étais brulé les ailes avec Aymalyne et que j'avais perdu qui j'étais réellement. Maintenant ma vie est repartit sur un nouveau souffle et je veux qu'elle reste ainsi. D'un coup Deirdre repart sur le sujet de ma fille. J'hausse les épaules, la garde était un sujet assez compliqué on va pas se mentir. "J'ai la tête un week end sur deux et quand je l'a demande. Mais bon.. La dernière fois que j'ai fais ça elle voulait rattraper les jours où je l'ai eu plus longtemps. Bref je vais donc respecter le week end sur deux et me l'a fermer." Je souris en haussant les épaules. Qu'est ce que je peux faire? Rien. J'aime ma fille, j'aimerais passer plus de temps avec elle, avoir des semaines entières mais elle ne voudra jamais. Trop bien égoïste et même si elle a pas arrêter de me dire que j'étais un bon père, je n'aurais jamais la garde comme ça. Je suis le démon. Bref, ça me gonfle. Mais je garde ça pour moi, même si je sais que Deirdre va bien remarquer que ça ne va pas d'un coup et que je suis bien plus énervé. Mine de rien elle me connaissait un peu plus. Et j'espère que cette amitié avec elle continuera à grandir. Les tension de la EH sont loin derrière nous et nos moments de plaisir charnelles débutant aussi. On était devenus des adultes maintenant. Et moi j'avais une nouvelle vie qui s'offrait à moi. Je suis comme un chat, l'un de mes 7 vies est morte mais je dois avancé.

Cette petite a beaucoup de son père et il n’y a pas de doutes à ce sujet, ta réponse néanmoins m’arrache un sourire. J’en profite pour te questionner sur cette application tinder dont j’ai souvent entendu parler, mais je dois avouer que dans ce domaine, je suis loin, très loin d’être à la page. « Ah les boîtes de nuit et les bars sont passés de mode ? » Je rigole doucement, on préfère s’offrir par écrans interposés que de se voir en vrai, mais moi j’ai toujours préféré les terrains de chasse au naturel, même si ces derniers temps, on va dire qu’une certaine sagesse m’a gagné. Mais tu y trouvais ton compte et je ne pouvais pas te le reprocher, au contraire, cela te permettait de te changer les idées et c’était bienvenue après tous les tourments par lesquels tu étais passé. Un peu de légèreté ne faisait jamais de mal. Le sujet pour autant redevient plus sérieux lorsque nous évoquons la garde de la petite. Aymalyne savait être une femme redoutable à la volonté de fer et il suffisait de voir comme elle te faisait plier, tu n’osais pas demander plus de peur de ne rien récolter du tout, d’être séparé de Shayleen. « C’est compliqué tout ça mais le plus malheureux c’est que la petite puisse en souffrir. J’espère que Aymalyne s’apaisera et qu’elle entendra un peu la voix de la raison. » Je me demandais ce que pensait Cleolya de tout ça, elle était mon amie et ma confidente mais je ne sais pas quel camp elle avait choisi dans ce chaos que représentait la famille Strauss-Spector. Les riches sont redoutables et particulièrement pour se déchirer, à trop fréquenter l’or des sphères, on s’y brûlait les ailes. Alors, je me contente de rester à l’écart et de te soutenir Andrew à ma façon, en te rappelant que tu es un homme bon, mais surtout un père qui aime sa fille avant tout.

Elle voulait en savoir un peu plus sur cette application je trouvais ça vraiment assez marrant car tout le monde connait ce truc pour trouver rapidement des plans cul. Mais je vois que non. Il avait encore des personnes qui vivait dans un autre monde. Je rigole en secouant la tête. "Oula non du tout... Ca fonctionne encore, je pécho pas mal dans les bars.. C'est une bonne base. Après je ne suis pas boite de nuit, je ne l'ai jamais été." Je rigole, c'est pour les beaufs ça ce n'était pas pour moi. Ca ne l'a jamais été, je ne pense pas être fait pour ça. Mais bon quand on est dans un bar, faut parler, faire connaissance, C'est chiant. Des fois c'est plus compliqué, même si je suis loin d'être timide, je vais pas le cacher. Mais bon quand l'envie me prend et que j'ai la flemme de bouger voila Tinder. "Mais Tinder c'est vraiment genre ... Target quoi. Tu veux une meuf, sa gueule te plait et bim un match et hop un bonjour, un t'es canon et hop dans l'heure qui suit dans son lit." Je souris, la rapidité il n'y a rien de mieux pour ensuite prendre plus de plaisir et plus de liberté. Mais voila que le sujet revenait un peu plus sérieux. Je passe ma main dans mes cheveux, je n'aime pas savoir la petite au milieu de tout cela mais on avait pas le choix, hélas. C'était comme ça dans tous les couples? Je l'ignore... Je prend surement trop les choses à coeur, peut-être que je ne devrais pas réagir comme ça mais le divorce était encore loin... Et on devait trouver des moments pour les gardes mais clairement... C'est mort pour le moment. Il faut le temps et j'espère que ça viendra. Je venais de revenir de ma cure. Il faut qu'on aille doucement. "C'est Aymalyne mais surement.. Un jour." Je soupire en haussant les épaules. Elle connaissait Aymalyne et les gens comme elle, la même classe. Donc voila elle savait comment elle pouvait être. Et comment Aymalyne l'a oublié en un claquement de doigt, elle ne sera pas décidé à ce u'on ai une garde plus équitable. Après tout je suis un cas je suis pas net... Donc c'est mort. Mais bon... Je ne changerais plus pour sa petite personne, je l'ai assez fait quand j'étais avec elle, et je ne serais plus le toutou. J'ai mon caractère, je suis redevenu Andrew. La tête haute.

Un rire léger s’échappe de ma gorge, ce Tinder c’était vraiment n’importe quoi. On pouvait tout dire et montrer ce qu’on voulait sur des photos, ça ne changeait pas l’impression qu’on se ferait en réalité et qui parfois était tout autre. Et même si j’ai pu être volage, je ne pense pas l’être à ce point, je tiens à ce petit jeu de séduction qui donne du piquant aux choses. Mais bref, chacun son truc. « Oh il y a boîte de nuit et boîte de nuit, je ne parle pas de celle où on sert des cocktails allongés à l’eau et de la mauvaise bière. » Non je préférais celles où la sélection était rigoureuse, les invités triés sur le volet où du moins avec des coins de l’établissement dédiés. Concernant la petite, les choses étaient moins faciles car Aymalyne pouvait être une femme féroce, redoutable mais surtout ridiculement entêtée, j’avais pu le constater lorsqu’elle avait présidé ma confrérie et que les échanges furent houleux avec Noah ou encore les jumeaux. Un soupir s’échappe de mes lèvres. Cette fille ne changera jamais, elle se nourrira toujours de la haine. « Le temps arrangera sans doute les choses… » Espérons aussi bien pour lui que pour elle mais surtout pour l’enfant. Je jette un coup d’œil à ma montre, constatant que l’heure passe. « Je vais devoir y aller, tu me tiens au courant ? » Car je ne voulais pas qu’il sombre à nouveau, il méritait que des choses bonnes se passent pour lui et si je pouvais l’y aider, je le ferai avec joie.

Je rigole, non mais on avait la même vision de la boite de nuit, je ne voyais pas non plus celle qui passe des sons très dégueulasse, ou la musique est bien trop forte.Bien sur que non. Ce n'était pas mon style... Puis il nous fallait un minimum tout de même. "Ah mais oui, puis bon les endroits où la musique est nulle et trop forte.. Non merci." Je rigole, j'aimais avoir des jeu de drague, de séduction, je n'en cache pas, je suis très joueur, et c'est souvent comme ça qu'on crée de belles histoires. On va pas le nier. Il y avait des moments de folie, mais Tinder c'était pour ne pas perdre du temps. Je voulais rattraper ce que j'avais pas connu, où je n'avais pas vraiment profiter? Après tout, je me suis remis en couple rapidement quand j'y pense à mon retour ici. Déjà avec Athénaëlle, puis ensuite Aymalyne. Je n'ai pas joué de mes charmes. Alors oui il se peut que j'en profite maintenant que je suis libre. Voila qu'on parle justement d'Aymalyne. Je hausse les épaules, je ne sais pas si un jour ça changera. Ce n'est pas gagné mais pourquoi pas. On verra comment le temps va évolué comme on dit. Je ne suis pas pressé ma fille n'avait même pas encore 1 an. Elle regarde sa montre, je vois qu'elle n'avait pas tord, ça va très vite.. Les discussions étaient si sérieuse, c'était normal. Je me redresse puis on se lève tous les deux. "Pas de soucis, et toi aussi donne des nouvelles hein. " Je souris, on s'était doucement retrouvé, on était pas si loin de crée un lien d'amitié et mine de rien ça me faisait plaisir. Cela nous a pris du temps c'est vrai, on s'était perdu de vue après nos petits moments de jeunesse. On s'était retrouvé sans vraiment s'y attendre dans les couloirs de la Eliot House alors que j'étais simplement ce petit bizut qui venait d'arriver. Et maintenant après quelque léger échanges par SMS, on se retrouve à nouveau. Et je pense que oui, on était bien partit pour continuer à se parler. Elle allait en plus bientôt finir l'université, je serais là pour l'aider à s'en sortir après, le monde des adultes n'est pas le même. On a pas les même attentes, les mêmes attaches. Clairement pas. J'ai eu beaucoup de mal à gérer la sortie de l'université surtout après 7 ans d'études c'était normal. J'étais pas à Harvard depuis longtemps non plus et il fallait que je quitte ces bâtiments, ces amis qui avaient aussi quitter l'université et la ville simplement pour une nouvelle vie. C'était dure mais il faut s'y habituer et repartir sur de bonnes bases. "Allez.. Rentre bien." Je l'a prend dans mes bras en souriant. Je l'a remercie à ma façon. Ca faisait du bien de discuter. C'était léger, mais important.

On était d’accord sur ce point, les lieux nocturnes passent mais encore faut-il qu’ils ne soient pas de mauvais goût. A mes yeux, il n’y avait rien de pire. Mais je n’irai pas pour autant me perdre dans des applications supermarché comme Tinder. Nous discutons ainsi quelques instants sans réellement voir le temps passer et le café est depuis longtemps consommé. C’est bon signe lorsqu’on ne voit pas le temps passé et j’ai cette sensation de retrouver Andrew comme dans nos jeunes années, cette complicité qui fait qu’on a été liés par le passé. Mais sans ambiguïté cette fois et je ne vais pas me plaindre de trouver une relation sereine avec un homme. « Ne t’en fais pas. » Je me lève simplement avant de lui embrasser la joue. « C’était un plaisir. » De bavarder, de prendre ce moment, loin des tourments de l’ancienne Eliot ou de nos statuts d’étudiants, c’est la vie d’adulte qui vient s’offrir à ma porte. « Merci, toi aussi Andrew. » J’esquisse un sourire avant de lui faire un discret signe et de passer la porte, je sais que ce rendez-vous n’est qu’un prémices de nombreux autres, du moins je l’espère.