lost//found  ★ ─ w/ @lara-jean kim

inspire. et la douleur aiguë qui explose dans ton corps alors que tu commences à paniquer. tu te sens bloqué, incapable d'insuffler l'air à fond, la peur qui se tord dans ton ventre, tu ne veux pas ouvrir les yeux. ton coeur qui commence à battre de plus en plus vite alors que tu oses finalement jeter un coup d'oeil, avant que tu ne les refermes, aveuglé par la lumière trop forte de l’endroit où tu te trouves. et tu serres le poing, essayant de te retrouver dans tes idées embrouillés, dans tes souvenirs qui semblent s’être perdus. tu ne comprends rien, tu ne sais pas où tu te trouves et ça te fout la trouille. tu te souviens d’être au volant, puis c’est le néant, le vide total. et tu commences à paniquer, alors que tu entends des voix, près de toi. tu trembles de la tête aux pieds, tu n’arrives pas à respirer correctement et tu ouvres soudainement les yeux. lara, que tu parviens à balbutier. non, non, non. ça ne pouvait pas arriver de nouveau, putain. l’hôpital, c’est où tu te trouves. ta respiration commence à s’alourdir, alors que tu commences à paniquer. ça recommence, ça recommence à nouveau. tu ne la vois pas et tu ne penses pas, tu agis. tu as si peur d’avoir perdu une autre personne que tu ne penses pas avant d’agir, avant de secouer la tête lorsqu’on te demande d’être calme. tu commences à trembler, à essayer de parler alors que tes phrases sont incompréhensibles. tu veux seulement voir lara, c’est tout. savoir où elle est. mais, on ne t’écoute pas et l’infirmier s’avance vers toi pour te parler, te calmer, et l’un de tes bras s’envole dans les airs et ton poing s'écrase sur son visage, alors que tu es full-on en panique. tu te débats du mieux que tu le peux, malgré la douleur et bien assez vite, on t'injecte un calmant et tu n'as plus la force de protester. dans les vapes, tu ne remarques pas les menottes qu'on t'a enfilé et tu es de nouveau seul, avant d'entendre une commotion à l'extérieur, puis la porte qui fait un bruit énorme en claquant. et le soulagement qui se fait savoir lorsque tu pose le regard sur qui se trouve dans la chambre. lara.

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lost//found  ★ ─ w/ @Hanbin Kwon

Cela faisait plusieurs jours que l’accident avait eut lieu et cela faisait également plusieurs jours que je n’avais eu aucunes nouvelles sur l’état de santé d’Hanbin. J’avais beau demander, on me lâchait toujours le prétexte que je ne faisais pas partit de sa famille alors, je n’avais aucuns droits d’avoir des informations. Je ne savais pas comment il allait et d’ailleurs parfois je me disais qu’on me mentait et qu’on voulait me cacher qu’il nous avait peut-être quitté. Moi, j’étais là pour observations, parce que ma précédente hospitalisation avait été pour l’attentat terroriste de janvier et je devais rester sous surveillance vis à vis de mes problèmes respiratoires. Ça faisait plusieurs jours que je pleurais à chaque fois qu’on me répondait que je n’avais aucune réponse de l’équipe soignante et que je stressais comme une folle jusqu’à ce qu’enfin, une infirmière m’avait indiqué qu’Hanbin s’était réveillé. Vous imaginez bien que je n’allais pas rester là dans mon lit à regarder le plafond. Automatiquement, j’attrapais les perfusions qui étaient branchés à mon bras, j’avais retirer le respirateur et je m’étais mise à courir dans les couloirs jusque la chambre du garçon. J’avais vraiment mal au bras, ça pissait un peu le sang mais tant pis, je n’avais qu’une idée en tête c’était de m’assurer par moi-même qu’Hanbin allait bien. Cependant, quelques infirmiers me courraient après et une fois que j’étais arrivée au niveau de la porte de sa chambre, je l’avais ouverte et j’avais comme je pouvais bloquée cette dernière avec une chaise. Les médecins criaient pour que j’ouvre mais non, je ne voulais pas. Je regardais alors quelques secondes mon bras qui continuait à couler avant de relever la tête vers le lit et fondre en larmes en voyant Han bel et bien réveillé. Comme un soulagement, je laissais tout le stresse redescendre avant de venir vers le lit et juste m’asseoir dessus avant de juste l’attraper dans mes bras. « tu m’as tellement manqué ! » lui soufflais-je avant de venir câliner l’arrière de sa tête avant de l’entendre gémir et je relâcher. « t’as mal quelque part ? » demandais-je avant de baissé les yeux et constater qu’il été menotté à son lit. J’arquais un sourcil avant d’attraper sa main et de la câliner doucement sans plus poser de questions parce qu’au fond, ça ne me regardais pas.

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lara va bien. elle n’est pas disparue comme nellie, elle se trouve devant toi, bien vivante. et un soulagement se répand alors que tu te redresses lentement en l’observant planquer une chaise en dessous de la poignée pour bloquer la porte. pour être franc, tu ne comprends pas trop la scène. derrière la porte bloquée, tu peux entendre la commotion qui se déroule, alors que le staff tape sur la porte, demande d’un ton pressant et hurlant de les laisser entrer, mais tu poses ton regard sur lara et tu oublies tout ce qui se passe autour de vous. tu es soulagé de voir qu’elle va bien, qu’elle n’a pas l’air dans un état aussi déplorable que toi. pendant un moment, tu as eu peur qu’elle ait des blessures ou des répercussions graves, mais elle a l’air d’aller bien. mais, tu ne sais pas qu’elle n’a jamais eu de tes nouvelles. tu ne sais pas depuis combien de temps tu es inconscient, non plus. tu t’es à peine réveillé et tu avais déjà causé un problème, portant ton poing dans la figure du pauvre infirmier qui n’avait rien demandé. maintenant menotté au lit, tu n’as pas encore remarqué avoir les mouvements limités, mais ça ne tardera pas à se faire savoir. et lara, elle te regarde avec ses grands yeux de biche avant de fondre en larmes et de s’avancer vers toi, s’asseyant sur le lit pour te serrer dans ses bras. ne pleure pas, que tu lui souffles à l’oreille avant de laisser un gémissement de douleur s’échapper, lorsqu’elle s’appuie un peu trop sur ton torse. tu m'as tellement manqué - t'as mal quelque part ? tu prends quelques secondes pour reprendre ton souffle du mieux que tu peux avant de fermer les yeux un court moment. tu m'as manqué aussi, que tu parviens à murmurer. ne t'inquiète pas, ça va, que tu mens, alors que la douleur t'arrache à nouveau une grimace que tu essaies de cacher. tu ne veux pas l'inquiéter, ta lara. et elle attrape ta main et ce n'est qu'à ce moment que tu réalises que tu es menotté. tu fixes tes poignets et soupire avant de serrer sa main, focuser sur son mouvement avant que la porte ne s’ouvre soudainement. tu relève la tête pour apercevoir le staff qui entre en trombe dans la chambre avec la sécurité qui suit et tu serres la main de la brunette encore plus fort. lara ? que tu souffles, incertain de ce qui se passe.

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le voir éveillé avait réchauffé mon coeur meurtrit en une fraction de seconde et je n’avais pas put retenir la moindre émotion alors que je laissais les gouttes salées perler sur mes joues avant de venir le prendre dans mes bras pour réaliser qu’effectivement, il était bel et bien là devant mo. Il était réel, il était vivant et c’est tout ce qui importait. Cependant en entendant un petit gémissement de douleur qui se voulait je pense effacé pour ne pas m’inquiéter, je m’étais quelque peu éloigné de lui avant de simplement venir pencher la tête et regarder sa main qui était attachée au lit. Je ne savais pas spécialement pourquoi mais j’avais simplement attrapé cette dernière pour la serrer dans ma main parce qu’au fond, je ne savais plus trop comment agir avec lui. En fait, depuis quelques jours, j’avais prit le temps de réfléchir à ce que je pouvais ressentir pour Han et ça m’effrayait moi-même de retomber dans mes démons, de tomber encore une fois amoureuse de quelqu’un mais qu’est-ce que je pouvais y faire ? Puis soudainement, un bruit fort se fit entendre et je constatais que l’équipe médicale et la sécurité était présente avec nous. Han soufflais mon prénom comme un questionnement et je venais à baisser la tête, réalisant que je devais retourner dans ma chambre, de gré ou de force. Un soupire et je regardais à nouveau le garçon en lui offrant une grimace. « J’ai pas le droit d’être là…. » lui dis-je d’une petite voix éraillée avant de serrer un peu plus ses doigts aux miens. Un bruit de pas et je sentis quelqu’un m’attraper par le bras et je répondais au gars de la sécurité que je n’avais pas envie de partir. Il insistait et je refusais encore une fois alors il y été allé par la force. j’avais à peine eut le temps d’embrasser Hanbin qu’on m’avait attrapé pour me sortir de la chambre.



dans le couloir, c’était le chaos, on me poussait pour que j’aille dans ma chambre, et même si j’avais beau pleurer que je voulais rester avec lui, on me répétait encore une fois que je n’étais pas de sa famille alors je n’avais aucun droit de visite. Qui à instauré cette bêtise ? J’avais tenté de m’échapper une nouvelle fois pour retourner voir le coréen mais rien à faire, on m’avait encore une fois attrapé et en me débattant j’avais griffé et frappé le gars de la sécurité au point où on m’avait renvoyé dans ma chambre avec les menottes moi aussi. Et bah dis donc, ils blaguent pas dans cet hôpital…. Plusieurs minutes s’étaient écoulées avant qu’on ne viennent me revoir et qu’on me sorte de la chambre pour m’emmener voir Han pour de bon. L’équipe encore sur les nerfs claquait la porte une fois que je fus dans la pièce, juste après m’avoir dit de rester là. Alors j’avais finit par revenir vers Han, les mains toujours attachées avant de juste venir une nouvelle fois sur son lit et juste m’allongé face contre le matelas tout en restant collée à Hanbin bien que je ne puisse pas le prendre dans mes bras.

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le coeur qui bat fort, qui s’affole lorsque lara s’approche de toi avec les larmes aux yeux, qui te serre fort dans ses bras et tu es soulagé de la savoir en sécurité. et peut-être qu’elle te serre un peu trop fort et que tu laisses échapper un son qui indique ta douleur, mais tu lui souffles que tu vas bien, qu’elle n’a pas à s’inquiéter, parce que tu ne veux pas qu’elle s’inquiète, ta lara. et tu baisses le regard sur son bras et ça te prends quelques secondes pour réaliser qu’elle saigne. tu parviens à ouvrir la bouche pour prendre la parole, mais la porte s’ouvre soudainement et certains membres du staff médical entre dans la chambre suivi de la sécurité. mais toi, tu ne comprends rien. tu es encore sous les effets des calmants et tu souffles le nom de lara en la regardant, t’agrippant à sa main, comme tu le peux. j’ai pas le droit d’être là… qu’elle te dit alors que tu te mords l’intérieur de la joue en secouant la tête. tu essaies de t’agripper à elle, de la garder à tes côtés, mais bien rapidement, un homme s’avance pour l’escorter à l’extérieur et tu serres la main de lara, refusant de la laisser aller, alors qu’elle refuse de bouger. à peine qu’elle pose les lèvres sur les lèvres que vos mains sont arrachés l’un de l’autre et qu’elle est tiré à l’extérieur. et toi, han, tu paniques de nouveau. tu te dis que si elle ne se trouve pas avec toi, elle peut disparaître comme ta nellie. et tu peines à respirer, tu cherches de tout bord tout côté ton téléphone et tu tapes sur la barre afin qu’on viennes te voir dans ta chambre pour qu’on te donne ton portable. à une main, c’est difficile d’écrire, mais tu y arrives et tu envoies un message à ta secrétaire, à moitié compréhensible, mais elle te comprends. et tu attends. une minute, cinq minutes, puis dix minutes avant que la porte ne s’ouvre à nouveau et que lara soit de retour. l’avantage d’être un gosse de riches, faut croire. tu peux enfin souffler et tu fermes les yeux avant qu’elle n’arrives pour se coucher sur le lit, collé à toi. lara... dis tu d’une voix douce en étirant ta main pour attraper la sienne. tu laisses le silence prôner pendant un moment, avant que tu souffles et ouvres à nouveau les yeux. il s'est passé quoi ? avais-tu fini par lui demander, en parlant de la raison qu'ils sont à l'hôpital. parce que han, tu ne te souviens de rien. c'est le néant total dans ta tête et tu veux savoir. tu dois savoir.

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Ça me faisait vraiment mal de le laisser, parce que je n’avais pas eut de nouvelles de lui depuis plusieurs jours et je voulais juste lui parler, rester avec lui quelques heures pour le rassurer sur la situation mais la sécurité avait décidé que je n’avais pas le droit d’être ici alors, à peine eus-je le temps de l’embrasser qu’on m’avait jeté hors de sa chambre en m’engueulant de m’être rendue là sans autorisation… j’avais finit par retourner dans ma chambre, les poignets attachés et un garde devant la porte pour m’empêcher de sortir d’ici et de retourner en courant dans la chambre d’Hanbin. Cependant après quelques longues minutes, on m’avait ouvert la porte et demandé de sortir de là avant de m’emmener d’une façon plutôt de façon rude dans la chambre d’Han une nouvelle fois. Poussée à l’intérieur de la pièce, j’avais fini par soupirer contente d’être de retour ici avant de simplement venir m’allonger sur le lit du garçon, me coller à lui comme je pus et juste, ne rien dire. Il avait fini par une nouvelle par souffler mon prénom et j’avais simplement relevé la tête vers lui avant de constater qu’il venait à attraper l’une de mes mains dans la sienne bien que celles-ci soient toujours menottées. Visiblement, personne n’avait envie de nous retirer tout ça et c’était plutôt chiant parce que je ne pouvais pas profiter de coréen à ma guise. « Oui chaton ? » lui soufflais-je en venant refermer mes doigts dans les siens et laisser mes prunelles hazels venir se perdre dans les siennes. il demandais alors ce qui s’était passé et confuse je plissais les sourcils en me demandant si il parlait de l’accident ou alors de ce qui venait juste de se passer. Je fis claquer ma langue contre mon palais en réalisant qu’il parlait de l’accident et j’avais peur qu’il ait oublié pas mal de chose mais en tout cas, il se souvenait de moi, ce qui était déjà une bonne chose. « hmm… tu te souviens qu’on avait pas cours et qu’on à voulu pique-niquer au bord de la plage ? » lui demandais-je avant d’attendre un petit geste positif ou non de sa part avant de continuer. « je me souviens pas trop trop du moment je t’avoues, c’est encore un peu flou mais, on voulait aller dans un petit village pas loin de Boston justement pour être tout les deux tranquille et sur l’autoroute, un camion à perdu le contrôle devant nous, il s’est couché sur la route et t’as pas eu le temps de freiné qu’on est rentrés dedans… » lui dis-je avant de commencer à jouer avec ses doigts. Le reste je m’en souviens pas du tout, du moins de la partie secours et entrée à l’hôpital, je me souviens juste de certaines choses. « On t’as emmené au bloc opératoire en urgence, je sais même pas pourquoi d’ailleurs et on t’as mis en coma forcé pendant plusieurs jours. J’avais aucunes nouvelles de toi jusqu’à là parce que j’suis pas de ta famille… » soufflais par la suite avant de fondre une nouvelle fois en larmes, réalisant par ce récit que j’avais bien faillit le perdre à tout jamais.

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c’est un peu le chaos, dans ta tête. tu ne comprends rien de ce qui t’arrives et tout ce dont tu penses, c’est que la dernière fois que tu t’es retrouvé à l’hôpital, tu as perdu ta meilleure amie. disparue comme si elle n’a jamais existé. alors, lorsqu’ils escortent lara en dehors de la chambre, tu as l’impression que ça recommence et tu ne peux gérer cette pensée. tu t’accroches aux barres sur les côtés de ton lit et tu tapes. tu tapes jusqu’à ce qu’on ouvre la porte avec élan, jusqu’à ce qu’on te donne ce que tu veux, ton téléphone. puis, tu es seul à nouveau dans ta chambre et tu contactes ta secrétaire, tu lui envoies un message texte rapide, sans même chercher à te faire comprendre entièrement. tout ce qu’elle a à savoir, c’est que tu veux voir lara. et elle s’arrange avec ça, parce qu’une dizaine de minutes passent avant qu’on ouvre la porte et qu’on laisse lara entrer. et si tu ne remarques pas les menottes qui ornent ses poignets à l’instant où elle est entré, tu le remarques quelques minutes plus tard, lorsqu’elle est allongée à côté de toi. tu attrapes sa main et enlace tes doigts aux siennes, puis tu lui demandes la question qui erre dans ta tête depuis que tu t’es réveillé. qu’est-ce qui s’est passé, han ? que tu te demandes. parce que tu as ouvert les yeux et depuis, ce n’est que douleur et néant.  oui, chaton ? - hmm… tu te souviens qu’on avait pas cours et qu’on à voulu pique-niquer au bord de la plage ? et tu hoches la tête, han. parce que tu te souviens de ce moment, c’est le dernier moment qui te vient en tête, après c’est le vide. même si tu essaies d’y penser, de forcer les souvenirs à apparaître, rien ne vient. je me souviens pas trop trop du moment je t’avoues, c’est encore un peu flou mais, on voulait aller dans un petit village pas loin de Boston justement pour être tout les deux tranquille et sur l’autoroute, un camion à perdu le contrôle devant nous, il s’est couché sur la route et t’as pas eu le temps de freiné qu’on est rentrés dedans… elle en vient à parler de l’accident et tu sens le sang quitter ton visage. même lorsqu’elle te dit ce qui s’est passé, rien ne te vient à l’esprit, comme si on avait effacé ce moment de ta tête. et tu essaies de t’en souvenir, mais rien ne vient. je ne me souviens pas de ça, que tu lui souffles. et ça t’énerve. parce que tu n'es pas en contrôle et que ça te rappelles beaucoup trop ce qui est arrivé la première fois. parce que tu as l'impression qu'ils vont débarquer à nouveau et t'enfermer dans un centre de rétablissement et tu ne veux pas y retourner. tu ne peux pas y retourner. on t’as emmené au bloc opératoire en urgence, je sais même pas pourquoi d’ailleurs et on t’as mis en coma forcé pendant plusieurs jours. j’avais aucunes nouvelles de toi jusqu’à là parce que j’suis pas de ta famille… tu soupires, puis cligne des yeux avant de lui souffler un ils t'ont rien dit ? sans surprise, on peut entendre la colère qui te remonte à la gorge, assommé qu'ils aient eu l'audace de refuser de lui parler de ton état. tout est nouveau pour toi, tu n'as clairement aucune idée de l'ampleur de l'accident et encore, tu ne sais pas pourquoi tu ne peux respirer pleinement sans avoir d'énormes douleurs au niveau du torse. et tu avances ta main vers le visage de la brunette, essuyant les larmes du bout de ton doigt. hey, que tu commences, d'une voix douce. ne pleure pas. on est là, tous les deux, non ? que tu dis, essayant de la rassurer. parce que tu en aurais eu besoin, de ces mots, lorsque tu as eu ton premier accident. et parce que tu sais ce que c'est, d'attendre d'avoir des nouvelles d'une personne, de te lever chaque jour et d'espérer avoir quelque chose. n'importe quoi, pour que tu saches que tu n'as plus besoin de t'inquiéter. ça te dis qu'on essaie d'enlever ces menottes ? et tu essaies de détourner son attention, parce que tu ne peux la voir pleurer, lara. tu as du mal à l'avouer, ça, han.

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C’était le chaos à l’hôpital, les patients tout comme le personnel ne comprenait plus rien à ce qui se passait et surtout à pourquoi il y avait autant de gens de la sécurité devant la chambre 502. J’en avait marre de jouer les filles gentilles, j’en avais marre qu’on me laisse dans le flou le plus total sans avoir droit d’avoir des nouvelles de la personne qui était avec moi lors de l’accident. C’était quoi ses règles à la con aussi ?! Alors de force j’avais réussis à aller le voir avant qu’un branlebas de combat ne survienne pour me faire partir de là avant de simplement m’y ramener dans une mise grisonnante, poignets attachés. J’avais alors fini par simplement m’allonger sur le lit de Han alors qu’il s’était légèrement décalé bien qu’il ne puisse pas tellement le faire non plus et je n’avais dit aucun mot avant qu’il ne souffle mon prénom et ne me demande ce qui s’était passé pour qu’on en arrive à l’hôpital. Ça me faisait mal de lui raconter ce dont je me souvenais mais je n’avais pas envie de le laisser sans réponses comme je l’avais été pendant plusieurs jours. Alors ma langue de déliait pour lui expliquer la chose je tentais de me concentrer sur sa main qui était coincée dans la mienne. Je lui avouait aussi ce silence de la part de l’équipe médicale quand à son état de santé avant de secouer la tête à sa question. « non, rien du tout…. » dis-je d’une voix tremblante avant de simplement laisser ce flot d’émotions m’envahir parce que ça avait été éprouvant. Je tenais énormément à lui, je savais maintenant pourquoi mais, mettez vous à ma place, penser que vous pouviez perdre l’être le plus cher à vos yeux, vous ne serez pas restés de marbre. A moins que vous n’ayez pas de coeur. Puis doucement quand il se mit à parler une nouvelle fois, je venais à simplement relever mes prunelles embrumées vers son visage, une petite moue sur le mien. Puis doucement je venais à lâcher sa main et remonter mes mains vers son menton, mettant mes mains de part et d’autre de ses joues pour venir le câliner du bout des doigts et finir par simplement sceller nos lèvres les unes aux autres. Baiser légèrement salé mais tant pis, parce que c’était toujours agréable de pouvoir être sûre qu’il était bel et bien là de cette manière. « tu sais comment on les enlève ? » soufflais-je contre sa bouche avant de laisser mon index glisser sur ses lippes pour m’occuper quelque peu. J’avais pas envie de me casser quelque chose pour pouvoir les retirer mais j’avoue avoir de petites mains alors peut-être qu’en huilant ou quoi mes mains, je pourrais réussir. Puis une idée me traverse l’esprit. « t’as du lubrifiant ici ? » je sais pas trop pourquoi j’avais pensé à ça. Lara t’aurais put quand même sortir le savon de la salle de bain ou le gel pour les mains mais non… « ouais non bien sûr que t’en as pas, j’suis bête… » puis pourquoi il aurait emmené du lubrifiant pour aller pique niquer hmm ?

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et elle entre de nouveau dans la chambre, poussé par le staff qui referme la porte aussitôt et vous n’êtes plus que tout les deux. elle s’allonge à côté de toi et tu ne peux t’empêcher de lui attraper la main, de lui enlacer les doigts, comme pour être certain qu’elle est réellement là, qu’elle ne va pas disparaître sans un mot. puis, tu lui demandes. parce que tu veux savoir ce qui s’est passé, parce que les souvenirs des dernières heures - ou plutôt des derniers jours - se sont effacés. et lara, elle te raconte ce qui s’est passé et plus qu’elle parle, plus tu sens ton coeur qui se serre, plus tu réalises que ça aurait pu être pire. non, rien du tout… tu retiens ton souffle lorsqu’elle te dit qu’on ne lui a jamais donné de nouvelles sur ta condition, tu ne peux y croire. plusieurs jours sont passées avant qu’elle ne puisse savoir ce qui s’est passé ? alors qu’elle était avec toi durant l’accident, en plus ? on peut entendre ta colère à travers le ton de ta voix, mais tu fermes les yeux pendant un petit moment, tu essaies de te calmer, d’oublier l’incompétence de ces gens et tu te concentres sur lara, qui vient de fondre en larmes. et te voilà qui passe le pouce sur son visage pour essuyer ses larmes, qui essaie de la rassurer du mieux que tu le peux, parce que tu supportes pas de la voir comme ça. tu te souviens, lorsque tu t’es réveillé, ta première pensée avait été de te demander où est-ce qu’elle était. et tu ne va pas mentir, ça te fait peur, han. ça te fait peur, parce que ce n’est pas le même sentiment que tu ressens avec les autres et tu ne comprends pas entièrement, mais lorsque tu t’es réveillé et que tu as réalisé que lara n’était avec toi, tu as paniqué. tu n’as pas pu supporter l’idée de la voir partir et ne jamais revenir et tu es mitigé, effrayé, tu ne sais plus. rien qu’à la voir te regarder avec les yeux emplie de larmes et les lèvres qui forment une moue triste, ça te donne l’envie de taper tout ceux qui l’ont rendus ainsi. puis, elle lâche ta main, lara. et pendant un moment, tu l’observe sans un mot alors qu’elle remonte ses main sur ton menton, puis tes joues, qu’elle s’avance le visage vers toi. vos lèvres se pressent ensembles et tu glisses l’une de ses mèches derrière son oreille, laissant ta main sur ses cheveux. tu sais comment on les enlève ? tu hoches la tête doucement, confiant. c’est pas la première fois que tu aides quelqu’un à s’échapper de menottes, toi-même l’ayant fait, bien que tu t’étais disloqué le pouce… plus jamais. et avant même que tu ne puisses continuer, elle te sort un t’as du lubrifiant ici ? et un sourire amusé s’affiche sur ton visage. tu sais ce qu’elle veut dire, mais tu ne peux t’empêcher de la taquiner. du lubrifiant? que tu commences, avec les yeux brillants. ah, lara, à peine réveillé et... que tu souffles sans terminer ta phrase, pleins de sous-entendus. alors qu’elle passe son index sur tes lèvres, tu lui coinces le doigt entre les dents. ouais non bien sûr que t’en as pas, j’suis bête… et tu laisses échapper un rire avant de t'arrêter avec la douleur qui remonte, secouant la tête. mh, est-ce qu'il y a une trombone, proche ? que tu lui demandes, maintenant un peu plus sérieux. tu ne peux bouger, alors tu ne peux voir les alentours. ou une bobby pin, ça devrait marcher aussi, que tu rajoutes en hochant la tête.

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Je dois dire que ça m’avait plutôt étonné que Hanbin sache retirer des menottes mais je n’avais pas rétorqué parce qu’au fond, je savais pas trop dans quel domaine il avait eut le plaisir ou non d’utiliser ceci. Dans un élan de lumière, j’avais alors demandé si il avait du lubrifiant sur lui et j’avais vite réalisé que j’avais peut-être dit une bêtise. Parce que ça m’étonnait beaucoup qu’il me réponde oui. J’avais fini par exploser de rire à sa réponse tout en continuant de jouer avec mon index contre ses lèvres. Parce qu’elles m’avaient énormément manquées. C’était vraiment bizarre de ce dire que dès qu’il était là, mon coeur en était tout chamboulé et que quand il était loin, c’est comme si j’avais perdue une partie de moi même. J’avais vraiment peur de m’attachée une nouvelle fois à quelqu’un mais Han ? Il semblait tellement différent de tout le reste. Tellement plus et au final j’avais pu réaliser pendant ces quelques jours de stress que oui, il était bel et bien plus que tout le reste pour moi. Et voilà qu’il jouait à coincer mon doigt entre ses dents et j’abordais un sourire des plus radieux en venant rapidement embrasser le bout de son nez. Ça faisait du bien de le voir rire et sourire, ça me faisait oublié tout ces tuyaux auquel il était branché du moins. « hmm… bobby pin j’suis pas tant sûr mais attends. » lui soufflais-je avant de me redresser, caressant une dernière fois sa joue et aller vers le fond du lit. Normalement sur le dossier du patient, y’a souvent des trombones avec alors ! J’vais attrapé ce dernier pour me glisser comme je pus une dernière fois vers le garçon, tirant le petit truc en métal pour le lui donner avant de voir une nuée de feuilles glisser sur le sol. « Fuck… j’vais ramasser après. » maronnais-je doucement avant de lui tendre mes poignets. Il n’avait pas tellement mit longtemps à les ouvrir et je soufflais, libérée de ce métal froid. Je lui demandais d’attendre deux secondes que je puisse ramasser les papiers avant que mes yeux ne bug sur quelques fiches. Ah ? Un volet thoracique ? Je déglutis, mal à l’aise en constatant qu’il souffrait vraiment et qu’il avait plutôt morflé durant l’accident. Je m’en voulait aussi parce que c’était moi qui avait décidé de sortir ce jour-là…. Je m’étais rassise sur le lit, plongée dans le dossier. J’étais pas médecin mais rien qu’à voir les copies des radios ça me faisait froid dans le dos. Je finis alors par rapidement ranger et refermer le dossier, le posant sur la table de chevet et regardant Han avec un sourire peu convainquant. « je peux ? » lui demandais-je en pointant le haut de ses habits d’hôpital. Parce que je suis curieuse et que j’voulais voir à quel point il avait été amoché ! Il secouait la tête positivement, alors je me permis de déboutonner la chemise de pyjama pour finir par constater qu’il avait des électrodes collées un peu partout sur son torse mais également un pansement énorme sur le côté gauche. Une grimace et je venais à décoller délicatement un côté du bandage avant de voir une cicatrice énorme, rougit et boursoufflée avant de recollé le tout. « tu vas vraiment pas aimé ta nouvelle cicatrice chaton…. » lui dis-je juste avant de laisser mes doigts chauds glisser sur son torse du côté droit.

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