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Lien du postSam 28 Sep 2019 - 13:44
Le ciel était sombre, la nuit commençait à montrer le bout de son nez et mon cœur commençait à battre la chamade. J’allais vraiment le revoir, lui. Je ne me souviens plus, quand est-ce que j’avais pris la décision de passer par un tel stratagème pour revoir cet homme. Mais me connaissant, j’allais aller jusqu’au bout quitte à m’en vouloir plus tard. Je suis Maureen et Maureen n’a peur de rien quand elle veut obtenir quelque chose. Il fallait que je dise à cet homme que lorsque je l’ai rencontré des années avant, j’avais été très amoureuse de lui, un coup de foudre comme on l’appelle. Je crois bien qu’il le sait, mes souvenirs ne sont peut-être plus aussi clairs, mais je crois lui avoir dit que j’avais le béguin pour lui, je me souviens seulement du regard qu’il m'avait lancé ce jour-là… Noir et comme si je n’étais absolument qu’un petit point dans l’univers. Ce qui est sûrement le cas, attention, je suis prétentieuse, mais pas au point d’être le centre de la vie de quelqu’un, enfin, je crois. Je me souviens de la force de mes sentiments et aussi que dans ma culture les jeunes qui tombent amoureux font des déclarations franches et en face-à-face, ce que j’avais fait ce jour-là, le jour de son départ, je savais déjà que je ne le retiendrais pas, mais j’avais fait ce qui me semblait juste.
Aujourd’hui, j’ai découvert qui, il est. Le frère de ma meilleure amie, elle me l’a dit dans l’une de nos nombreuses lettres de correspondance. Elle m’a même montré une photo de lui et moi, j’en étais resté de nombreuses minutes perdue. Merde, si ce n'est pas un signe du destin ça qu’est-ce que c’est. Je n’avais pu me retenir de lui poser des questions sur son frère, si je me rappelle bien elle m'avait dit qu’il était dans le F.B.I. J’étais encore une fois perdue mais j’avais déjà pris la décision de la rejoindre elle, à Boston alors j’avais à ce moment là pris la décision de le revoir lui aussi, quitte à user d’un stratagème pour le voir juste une minute.
Aujourd’hui, j’ai rendez-vous avec lui, je suis prise d’un vertige alors que je dois quitter ma résidence pour aller le voir, mais je secoue la tête et je me force d’un pas déterminée à sortir de la maison pour prendre de l’air frais. J’avance jusqu’au lieu de rendez-vous. Je lui ai fait croire que j’avais des renseignements sur l’une des affaires sur laquelle il travaille. Il m’as alors donner une adresse et m’a dis de l’y attendre, ce que je m’apprête à faire.
Une fois sur place, je m'assois sur un banc et j’attends patiemment tout en jouant avec mon portable, j’envoie des messages, regarde ma boite mail, joue avec mes applications bref, j’essaie de penser à tout sauf à ce regard que je craint de revoir sur son visage. Est-ce qu’il saura qui je suis ? Est-ce que Jane lui a parlé de moi ? Où encore, est-ce qu’il a vu une photo de moi et se souvient de moi ? Il aurait pu dire à sa sœur qui je suis, enfin qui j'étais à ce moment-là, que j’étais amoureuse de lui quand il est venu à Séoul ? Je ferme les yeux un moment et je lâche une grande goulée d’air avant de tourner la tête en direction des bruits de pas que j’entends prêt de là où je me trouve.
Aujourd’hui, j’ai découvert qui, il est. Le frère de ma meilleure amie, elle me l’a dit dans l’une de nos nombreuses lettres de correspondance. Elle m’a même montré une photo de lui et moi, j’en étais resté de nombreuses minutes perdue. Merde, si ce n'est pas un signe du destin ça qu’est-ce que c’est. Je n’avais pu me retenir de lui poser des questions sur son frère, si je me rappelle bien elle m'avait dit qu’il était dans le F.B.I. J’étais encore une fois perdue mais j’avais déjà pris la décision de la rejoindre elle, à Boston alors j’avais à ce moment là pris la décision de le revoir lui aussi, quitte à user d’un stratagème pour le voir juste une minute.
Aujourd’hui, j’ai rendez-vous avec lui, je suis prise d’un vertige alors que je dois quitter ma résidence pour aller le voir, mais je secoue la tête et je me force d’un pas déterminée à sortir de la maison pour prendre de l’air frais. J’avance jusqu’au lieu de rendez-vous. Je lui ai fait croire que j’avais des renseignements sur l’une des affaires sur laquelle il travaille. Il m’as alors donner une adresse et m’a dis de l’y attendre, ce que je m’apprête à faire.
Une fois sur place, je m'assois sur un banc et j’attends patiemment tout en jouant avec mon portable, j’envoie des messages, regarde ma boite mail, joue avec mes applications bref, j’essaie de penser à tout sauf à ce regard que je craint de revoir sur son visage. Est-ce qu’il saura qui je suis ? Est-ce que Jane lui a parlé de moi ? Où encore, est-ce qu’il a vu une photo de moi et se souvient de moi ? Il aurait pu dire à sa sœur qui je suis, enfin qui j'étais à ce moment-là, que j’étais amoureuse de lui quand il est venu à Séoul ? Je ferme les yeux un moment et je lâche une grande goulée d’air avant de tourner la tête en direction des bruits de pas que j’entends prêt de là où je me trouve.
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Lien du postMar 22 Oct 2019 - 12:33
Le temps et les seconde défilent et sans pour autant que les changements opèrent. Chez lui, enfin chez eux maintenant, il est semblable à un lion en cage. Pauvre Elijah. Les photos se cumulent et s’ajoute peu à peu à ce tableau immaculé, les réflexions s’intensifient puis se tassent ; mais lui, il tourne et tourne en rond, désoeuvré, triste à pleurer, et atterrit inlassablement dans ce qui fut brièvement la chambre de son fils. L'air tout aussi abattu, il s’imagine ou bien se remémore (il ne fait plus exactement la différence) d’un Hornet qui le suit, la queue entre les jambes, le regard penaud, la tête basse, il semble comprendre parfaitement ce qui se trame sous le crâne de son humain. Et c’est sans aucun doute la raison pour laquelle l’agent a toujours aimé les chiens, ils comprennent, sont dotés de plus d'humanité que certains êtres humains. Alors Eli se sent moins seul, face au vide auquel il est livré — face à cette pièce habituellement close. Pour une fois alors, il est bien heureux que Jane ne soit pas dans les parages quoiqu’un poil tracassé, inquiet.
Et, tout à la fois, ça lui brise le coeur de savoir que sa peine et sa douleur l’affecte ainsi — linceul d’émotions refoulés, ressentiment le ballotant d’un bout à l’autre. Il arrive qu’il y ait des moments de ce genre où lui ne fait plus la distinction entre rêveries et réalité. Il passe alors lentement la main sur ce qui s’apparente être un cadre, photo dissimulée par-delà les cartons qui engrangent la pièce.
- Cariño, te lo prometo… Tú papa va à arrestar este cobrón.
Toutefois c’est véritablement l’aboiement du chien qui vient le sortir de sa transe. Sortir une petite heure, voire plusieurs, semble tout indiqué pour remédier un tant soit peu à ce dont ils souffrent – ce sera toujours mieux que de faire les cent pas. Puis surtout il en profiterait pour gérer cette histoire avec le témoin. Il attrape donc la laisse, souriant sincèrement pour la première fois de la journée en notant les changements dans l'attitude d’Hornet, au moins l'un d'entre eux connait une solution rapide et efficace pour se sentir mieux. Écouteurs vissés dans les oreilles, il emprunte le même chemin que la veille, l'avant-veille, et toutes les soirées précédentes, jusqu'à pouvoir laisser l'animal errer librement, la laisse serrée dans l'une de ses mains, enfouies dans les poches de sa chemise.
Elijah recommence à penser à ses proches tandis qu’il tranche à travers le marasme des ruelles de Boston, il s’est depuis fait embarcation modeste, se laisse dériver sans en faire cas parmi la foule au fil des allées ouvertes de la citadelle, avant de finalement glisser jusqu’à la place centrale du parc.
Rafael, Jane... ; Laura, Daní. Chaque fois que son nom lui vient à l'esprit, il s'interroge. Quand bien même le temps a passé, à cause des déboires quotidiens il ressent toujours ce vide intérieur, cette plaie qui ne veut cicatriser tant qu’il ne le vengerait pas. Alors pour oublier, il met son cœur à l’ouvrage. Travaillant sans relâche, sans y penser réellement ; gardant secrètement l'espoir qu'un jour, peut- être, son chemin recroisera le leur. Et il imagine son sourire satisfait, et sa présence chaleureuse auprès de lui en guise de reconnaissance. Cette présence qui jusqu'à présent te faisait oublier les chaînes qui te gardaient prisonnier de remords inutiles.
Et il marche.
Et dans ses pensées, il ne voit pas où il met les pieds.
Et alors qu’il s’avance dans la pénombre, Elijah aperçoit enfin celle (enfin sans doute) avec qui il a rendez-vous. Il l’observe d’un regard inquisiteur presque détaillant le moindre de ces faits et gestes en un instant. — réflexes d’enquêteur qui perdure.
- Je présume que vous êtes Mme Gomez ? demande-t-il caressant son chien. Je suis l’agent Morales.PROOF — Page 1.
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Lien du postDim 27 Oct 2019 - 17:40
Le frère de ma meilleure amies doit me rejoindre ici, son frère celui pour qui j’ai eu un coup de coeur des années auparavant va me rejoindre ici.Il ne sais pas par quel stratagème j’ai eu accès pour qu’il finisse par me rejoindre dans un parc désert en pleine nuit. J’observe les alentours, me perdant dans mes propres pensées, il était venus y a longtemps en Corée, à Séoul, il venait pour du travail il me semble. Par un moyen dont je ne me souviens plus il venait régulièrement chez moi et j’en avais finis par tomber amoureuse. Chez moi il est coutume d’avouer nos sentiments ouvertement alors quand j’avais eu vent de son retour possible aux états-unis j’avais pris la décision de le rejoindre et de lui dire se que je ressentait. Je n’attendait pas à ce qu’il reste, il était plus vieux que moi et j’en avais la certitude qu’il avait mieux à faire mais je voulais juste que mon premier amour non partagé soit franc et totalement honnête. Alors j’était venue tout lui avouer, que j’avais adoré passé des moments avec lui, même si c’était pour une affaire qui s'échappait à ce moment là. Comme tout le monde s’y attendait, il n'avait pas répondu à mes sentiments et il était partis avec ceux que j’avais pour lui je n’en ai plus jamais parlé si ce n’est quand j’ai fait le lien avec ma meilleure amie. Cette fille pour qui j’ai fait des kilomètres de route, pour la rejoindre.
J’ai rencontré sa soeur via un site pour trouver des correspondants, qui aurait cru un jour que ce soit sa soeur qui entre dans ma vie et y prenne le rôle de meilleure amie si ce n’est pas parce que je l’avais connue avant. Je n’en ai pas parlé à Jane, mais quand elle m'avait montré la photo de son frère je l’avais de suite reconnue. Je n’avais pu me résoudre à lui dire et je doutait sincèrement qu’il le lui dise aussi, est-ce que déjà il m'avait reconnue, on en aurait la réponse rapidement. Il m'avait vu quasiment gamine alors maintenant… Je ne me ressemblait plus. D’ailleurs pensant à lui, il coupé mes pensées en venant demandé si je suis bien Maureen Gomez. Je me redresse rapidement et m’incline légèrement vers lui mes tradition encore dans mes gènes. Je hoche la tête et je m’approche d’un pas vers lui. « C’est bien moi en effet, monsieur Morales. » À priori, il ne semble pas m’avoir reconnu. Je souris finalement et je lui tient tête comme pour lui prouver que maintenant je ne suis plus une gamine, est-ce que mon visage va lui revenir un minimum ou pas ? « Il semblerait que vous ne n’ayez pas encore reconnu, monsieur Morales, pourtant depuis l’époque vous, n’avez pas changer du tout, si ce n’est une perte légèrement de poids je dirais… à et un regard à tuer tout ce qui croisent votre chemin.» Je replace une mèche de cheveux et je me plante devant lui comme pour lui demander silencieusement de me reconnaître même si je doute qu’il fasse le rapprochement.
J’ai rencontré sa soeur via un site pour trouver des correspondants, qui aurait cru un jour que ce soit sa soeur qui entre dans ma vie et y prenne le rôle de meilleure amie si ce n’est pas parce que je l’avais connue avant. Je n’en ai pas parlé à Jane, mais quand elle m'avait montré la photo de son frère je l’avais de suite reconnue. Je n’avais pu me résoudre à lui dire et je doutait sincèrement qu’il le lui dise aussi, est-ce que déjà il m'avait reconnue, on en aurait la réponse rapidement. Il m'avait vu quasiment gamine alors maintenant… Je ne me ressemblait plus. D’ailleurs pensant à lui, il coupé mes pensées en venant demandé si je suis bien Maureen Gomez. Je me redresse rapidement et m’incline légèrement vers lui mes tradition encore dans mes gènes. Je hoche la tête et je m’approche d’un pas vers lui. « C’est bien moi en effet, monsieur Morales. » À priori, il ne semble pas m’avoir reconnu. Je souris finalement et je lui tient tête comme pour lui prouver que maintenant je ne suis plus une gamine, est-ce que mon visage va lui revenir un minimum ou pas ? « Il semblerait que vous ne n’ayez pas encore reconnu, monsieur Morales, pourtant depuis l’époque vous, n’avez pas changer du tout, si ce n’est une perte légèrement de poids je dirais… à et un regard à tuer tout ce qui croisent votre chemin.» Je replace une mèche de cheveux et je me plante devant lui comme pour lui demander silencieusement de me reconnaître même si je doute qu’il fasse le rapprochement.
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Lien du postDim 27 Oct 2019 - 18:47
Il observe cette jeune femme qui lui fait face sans pour autant se douter de ce qui se trame réellement. Souvenirs d’une ancienne vie qui ne lui traverse pas même l’esprit — cette femme n’est aujourd’hui qu’un témoin pour son affaire. Rien de plus rien de moins. Il fait nuit et a part les bruits nocturnes, pas un son ne vogue. Non, c’est le silence total, pour ne pas dire complet. Depuis peu, les lumières de Boston s’éteignent une à une — enfin pas toutes. Car depuis ce parc où ils sont, celle-ci jaillit sans faillir. Il est là comme Batman au beau milieu de la nuitée. Prêt à tout pour défier le sommeil, comme pour ne pas faire face à la nocuité de ses rêves éphémères qui le ronge.
Alors il est là, avec Mlle Gomez ; justicier nocturne cherchant les réponses à ses questions. Les bras de Morphée ayant jeté leur dévolu sur la ville, collectant les esprits léthargiques… mais lui veille, laisse à la main — agrémentant toujours un peu plus ce argumentaire, récoltant la moindre information sur celui/celle qui est pour lui « Joker »
L’éclat lunaire s’infiltre entre les deux interlocuteurs, laissant planer les palabres de la jeune femme. Cela intrigue l’agent qui ne manque pas de le lui faire savoir, plantant son regard dans le sien. Les paupières papillonnant quelques peu, le temps d’un instant, avant d’osciller vers la gestuelle suspendue sous l’ombre d’un sourire incommodé, aussi Elijah se demandait-il si elle ne se trompait pas ?
- Parce que j’aurai dû vous reconnaître peut-être, Mlle Gomez ?
Il est incapable de dire qui il a en face de lui et n’en a que faire. Lui n’est là que pour résoudre cette affaire.PROOF — Page 2.
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Lien du postLun 28 Oct 2019 - 16:55
Soufflé par sa réponse, je reste face à lui sans vraiment savoir quoi dire dans un premier temps. Je regarde cet homme que j’ai connue autrefois comme un sauveur et je n’en ici, plus aucune trace. Comme si l’homme en face de moi avait laissé place à cet être remplis de colère et de rancune. Je soupire en finissant par m’approcher et en tendant ma main. « Je m’appelle Maureen Gomez, si vous aviez fait ne serait-ce qu’un tout petit peu de recherche sur moi vous aurez compris que je suis la fille d’un grand pdg pour qui vous avait déjà travaillé. » Je n’en dis dans un premier temps pas plus, laissant l’homme en face de moi prendre ses esprits et peut-être même comprendre qui je suis mais il semble vraiment en avoir rien à faire. Je ne reconnais absolument pas l’homme que j’ai aimé avant. Je vois en face de moi cet homme qui semble plein de rancœur vraiment, et il semble ne pas être la pour jouer. J’en viens à me demandé si c’était vraiment une bonne idée de le faire venir jusqu'ici et pourtant j’ai quand même deux ou trois trucs à lui dire. « Ecoutez, je pense que j’aurais pas dû vous faire venir, surtout que j’ai dû user de certains stratagèmes pour arriver à ce que vous veniez, mais sachez que je vous ai connue plus jeune, je suis venus vous dire au revoir à l’aéroport y a quelques années en Corée et je vous… ais avouer mes sentiments… Vous avez simplement dis que je devais passer à autre choses, et c’est ce que j’ai fais croyez moi mais il faut qu’on parle… Je connais votre sœur...» peut-être que je vais réussir à obtenir son attention maintenant qu’il était question de Jane ? Qui sait en tout cas j’espérais vraiment ne pas avoir à faire avec l’être qui semblait si méchant. « Et en fait je ne suis absolument pas là pour votre affaire mais pour parler de Jane… » Je soupirais parce oui, je sentais que j’aurais droit à sa colère pas plus tard que maintenant.
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Lien du postLun 28 Oct 2019 - 18:37
C’est dans ce genre de moments où, Elijah comprends bien mieux pourquoi il est impératif de séparer sa vie privée de son travail. D’ailleurs quand il se prête au jeu de l’oreille attentive, il se rend bien vite compte de la réalité. Cette fille, Maureen Gomez comme elle se présentait… Il l’a connaissait depuis quelques temps déjà. D’ailleurs d’après ces dires, s’il avait pris le temps de faire des recherches. Son discours aussi bien passionnant qu'enfantin ne manqua pas d'arracher quelque rictus à notre Morales national.
« Faire des recherches ? Sur vous ? Excusez-moi… Mais sans vouloir vous offenser, vous êtes loin d’être Miss Monde. » s’exclame-t-il quelque peu hilare.
Ah la la ces enfants rois… C’est qu’il adorait leur rappeler qu’en dépit de leur statuts et de leur richesse, ces derniers n’étaient autre que des Hommes – parmi tant d’autres sans doute plus méritants. Mais soit, ce n’était pas vraiment à lieu d’en juger. Enfin, quand bien même jamais il n'aurait cru qu’une personne puisse se permettre d’être si irresponsable. Interférer avec une affaire ? Et puis quoi encore. Il se sentait déjà partir en vrille, lui en coller deux trois mais bon à l’ouïe du nom de Jane, disons qu’il se réfrène.
Il n’en reste pas moins outré qu’une enfant soit capable d'une telle machination (celle-ci sans doute originaire de ses paires). Et même s’il était vrai que son ancienne vie aussi intimement liée à la mort était-elle, sa vie d’aujourd’hui était semblable à un thriller amer ; à l'image d'une histoire qu'on contemple, qu'on apprécie avant de finir par la detester. Ainsi Elijah se questionne sur ce qui peut bien motiver la jeune femme à vouloir le retrouver, parce que si il fait face à la jeune femme, il est à mille lieux de toutes ses rêveries qui parcourt ses songes. De toutes ces utopies d'enfants, ces balivernes auquel lui n'avait plus le temps de croire, ces balivernes que lui se devait de rendre possible pour les générations à venir. « Et donc. Peut-on savoir à quoi tu t’attendais en me retrouvant ici ? Que je te saute dans les bras, heureux de t’avoir vu grandir? » délaissant les nombreuses politesses dont il faisait preuve jusqu'à lors.
Silhouette inconnue et constante – parmi les grands noms de la mémoire désincarnée
La sérénité paisible de ce sanctuaire -là où il élit désormais domicile à l’existence consacrée – l’écrase. Il se sent tout à la fois – tout petit et trop grand confronté aux fastes façades du rêve humain – face à ses responsabilités qui l'accable. C’est pourtant dommage qu’avec toutes ces guerres – on ne puisse pas plus apercevoir le soleil souverain.
Il pense alors aux déboires qu’il aurait dû géré plutôt qu’être là, chose parmi tant d’autres dont il se chargera – pas grave – encore une chose qui peut finalement attendre. Mais il se taraude, inquiet de savoir comment une fleur tel que Jane grandira dans le monde actuelle ; à l'instar de lui même, se gorgera t-elle de sang ou s’épanouira t-elle dans un monde où le soleil brille de mille feux ? Il l'ignore. Mais il sait qu’il se méfie désormais de ces fréquentations.
« Si c’est encore un de tes stratagèmes, tu perds ton temps. Encore pire, tu me fais perdre le mien. »PROOF — Page 2.
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Lien du postMer 30 Oct 2019 - 19:57
L’homme en face à moi est loin d’être le gentleman que j’ai rencontré des années auparavant. Je hausse les épaules parce que j’ai pas été très clair dans mon jeu pour l’avoir en face de moi. Je n’ai pas été sincère non plus, je voulais le revoir surtout quand j’ai su qu’il était le frère de ma meilleure ami, surtout quand j’ai compris que c’était qu’un coup du destin fait au hasard des choses. Je souffle un bon coup et je reprends la main que je lui tendait auparavant. Je tient mon sac à présent et je lui fait face. « vous avez vraiment beaucoup changer depuis le temps monsieur Morales… » Je recule d’un pas croisant son regard si meurtrier qu’il pourrait me laisser de glace. « Il est vrais que je n’ai pas été franche avec vous, selon vos collègues vous êtes trés difficile d’accès alors je n’ai pas eu le choix que de passer par de nombreux stratagème pour vous voir en personne. » Je conçois que ça puisse le mettre en rogne mais s’il est bien celui que j’ai connue, non il ne me fera rien de mal. Je sent bien qu’il faut que je sois franche concernant ma venue ici et dans les plus brefs délais si j’en crois ces paroles. D’ailleurs il dit que je ne suis pas miss monde et je n’ai d’autre reflex ue de poser ma main sur mes lèvres pour pouffer légèrement derrière celles-ci. Oh, croyez moi j’en suis largement consciente de ça… « C’est vrais, je ne m’attendais pas à ce que vous soyez heureux de me voir, ce soir, surtout en ayant eu ces recours pour vous rencontrez, en fait… Je pensais simplement que ça vous ferait plaisir de me voir, il est possible que je me soit tromper, c’est même sûr. Pendant longtemps je ne vous ais pas oublié, non pas de manière ambiguë mais simplement parce que vous aviez été si honnête avec moi qu’il fallait que je le sois aussi.» Je souris légèrement reprenant ma position. «Je ne cherche pas à vous faire perdre de temps par contre, je vous explique, peu de temps après votre départ de Corée, je me suis inscrite sur un site pour avoir des correspondants depuis le monde entier, j’ai rencontré cette perle qui est maintenant ma meilleure amie. Elle n’est autre que votre soeur, monsieur Morales, Jane. Je n’avais en aucun cas prévus un coup pareil. Je me suis attaché à elle, j’ai fait le chemin de Séoul jusqu’ici pour être amie avec elle et pour faire mes études en l’ayant de manière physique dans ma vie. J’ai longtemps correspondu avec elle par courrier et dans l’une de ces lettre elle me parlait de vous, c’est là que j’ai compris. » Que j’ai compris que c’est un coup du destin auquel je crois beaucoup, mais je m'abstiens de lui dire ça. Je regarde l’homme en face de moi qui commence à perdre patience et peut-être que je me suis inquiété pour rien.. « En fait, j’aimerais qu’on fasse comme si nous ne nous connaissions pas bien que vous soyez doué pour faire cela, je voulais simplement qu’elle n’apprenne pas qu’un jour j’ai confessé certains des sentiments que j’ai pu ressentir dans mon adolescence, je voudrais qu’on continue ce petit jeu de pas se connaître et en particulier devant elle. Je ne croit que ce soit une bonne idée qu’elle sache que j’ai un jour eu des sentiments aussi minime les voyez-vous pour son frère. Ou qu’elle pense que je soit venus pour vous alors qu’il est très clairs que c’est pour elle que j’ai fait le chemin. » Voilà c’était dit et aussi con que ce soit, je me fiche de passer pour une idiote il s’agit de l’amitié la plus pure que j’ai eu et je souhaiterais vraiment la garder longtemps, alors peut-être qu’un jour j’en parlerais à Jane mais pas maintenant, pas quand c’est encore tout frais et fragile, je veux solidifier notre amitié pour ne pas la perdre. C’est égoïste je m’en doute. Je m’attends à ce que ce mec se foute de moi mais qu’en ai-je à faire s’il affirme qu’il ne dira jamais rien à Jane….
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Lien du postMar 5 Nov 2019 - 4:53
La tension est palpable, Elijah commence à s’impatienter. Il ne sait d’ailleurs même pas ce qu’il fait encore là. C’est sans doute le fait de l’entendre parler de Jane qui le motive à rester là inerte. Et il faut dire qu’avec tout ce qu’elle t’annonce, il n’y a là encore une fois que très peu de mots qui viennent côtoyer ta psyché. C’est que jamais auparavant l’agent Morales n’avait à faire face à genre de situation. Jamais il n’avait eu à écraser les sentiments de quelqu’un.
Alors un air sérieux écrasa sa stupeur, faciès marqué par la fatigue, un va-et-vient éreintant. Les cernes violacés cerclant les azurites. Un sourire maladroit puis frappé par des convictions plus profondes. Aveu sur le bout de la langue en l'instant présent. Pas de temps pour les beaux discours, ni les formules de politesse, le temps insondable dans sa course narguait sa lenteur et les minutes essoufflées à plonger dans le feu de l'action.
« Soit Gamine, je t’écoute. »
C'est qu'il a l'allure des vieux corniauds, Elijah. Qu'il a la même allure qu’un de ces vieux clébards qui baraude au travers du marasme de la ville et qu'on remarque de loin, sans pour autant oser jamais l'approcher, parce qu'il a l'air vieux à l’entendre parler et qu'on dérange rarement les vieux chiens — parce qu'ils ont de la bouteille et que le côté légèrement aggressif, ça fait souvent peur. On peut les imaginer agressifs en plus et avec lui, c'est plus que vrai. Pour autant, le bougre a semble-t-il trouvé une présence pas trop contraignante, qu'il tolère et qui l'apprécie aussi. Jane. Il ne sait pas même comment véritablement l’expliquer mais il s’est pris d’affection pour son sourire et celui-là qui à chaque fois, foudroie en plein cœur l'animal qu'a jamais apprécié les laisses. Mais avec Jane, c'est différent. Il accepte de baisser la garde, de garder la gueule le long des pattes, de surveiller sa proie du coin de l'oeil sans trop aboyer. C'est qu'elle a su abattre d'un coup sec ses défenses, l'autre. Que le coup de foudre fut bien trop puissant pour lutter contre, alors il avait pas grandement lutté Elijah, et s’était fait gardien de cet adorable jeune fille qui vit désormais à ses crochets.
« T’as vraiment fait tout ce chemin pour voir ma sœur ? Aux dernières nouvelles, la Corée n’est pas dépourvu de jeunes filles avec t’aurais pu sympathiser. Enfin pas tellement que ça soit mon problème. »
Elle déblatère. Encore et encore. Et peu à peu l’impression de liberté lui manque, il voudrait pouvoir se poser près d’un point d’eau, prendre du temps pour lui loin des responsabilités, sans pour autant les oublier. Lire dans le silence en admirant les roseaux se tordre sans jamais plier. Et dans ses paroles qu’elle déverse Eli sent ses vieilles années s’en aller — ou pas. Mais il n’en empêche qu'accéder à sa demande lui serait impossible lui qui est son frère. Pourtant c’est sans doute-là le moyen le plus simple de l’a protéger. Soit. Mais il n’en démord pas, il ne peut accéder à sa requête.
C’est donc pour cela qu’en dépit de tout ce qu’elle vient à te prononcer, Elijah reste comme de marbre face à ses politesses ; et ne cille même pas. Car son respect mérite le sien, lui qui fût un temps trop habitué à ses grossièretés qu’il recevait alors sans un mot, à la manière de ces gens sans fierté aucune. « Désolé gamine, mais je ne peux pas mentir à Jane. Ca irait à l’encontre de tout ce que je lui ai appris... »
Mais il ne peut en définitive tout de même pas rejeter cette demande qu’elle te fait. Et il est vrai que la perspective de cacher - sans doute pour quelques temps ou plus encore - cette image dans lequel il a été enfermé pendant des jours durant était celle qu’il envisageait avec la plus grande joie. « Je peux toutefois ne rien lui dire.. »PROOF — Page 4.
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Lien du postJeu 7 Nov 2019 - 14:15
Je suis face à cet homme que je pensais connaître des années auparavant mais il clair que cet homme là n’existe plus, c’est même à ce demandé si c’est vraiment cet homme que j’ai déjà croisé. Je soupire parce que son comportement m’exaspère, il est si hautain et me prends de haut se que je ne tolère que très rarement. Je l’observe sans vraiment rien dire au début, j’écoute ses paroles et elles ne me plaisent en aucuns cas. Je suis simplement venue lui demande de ne pas dire à sa soeur que j’ai eu des sentiments pour lui à une époque, mais j’en viens à me dire que je n’aurais simplement du rien faire. C’est comme si j’avais remuer le couteau dans la plaie. Je suis désolé d’avoir éprouvé ne serait-ce qu’un seul sentiment pour cet homme. Je sait qu’il ne le méritait pas, et maintenant je le vois. La seule choses dont je peut le remercier en le voyant ainsi avec ce genre de comportement c’est de m’avoir rejeté de la meilleure façon qu’il soit. J’ai peut-être enjoliver la chose au fur et à mesure des années me disant qu’il était un homme bien mais cet homme, celui en face de moi est loin d’être ce que je pensais. Je suis bien contente qu’il me propose de ne rien dire à Jane. « Merci de garder tout ça pour vous dans ce cas, d’ici peu je lui dirais la vérité, ce que je voulais éviter c’est qu’elle pense que j’ai commencé à lui parler à cause de vous alors qu’il ne s’agit là que d’une simple coup du sort et que je n’y peux rien s’il s’agit de votre soeur. » Plus froide qu’au début je commence à lui montrer que son comportement me désole et me rends folle de rage.
Je n’en dis rien cependant, je le regarde et je réagis à peine à ce qu’il me dis concernant les gens de Séoul avec qui j’aurais pu me faire copine. « De là où je viens, mon secteur les amis ne sont là que pour profiter de mes avantages, ce qui n’a pas été le cas de votre soeur et c’est pour ça que je suis partie, pour la rejoindre parce qu’au moins elle est vraie, elle me dis la vérité quand elle me parle, elle est franche, honnête et douce. » Je ne suis pas obligé de lui dire ça, surtout que même si je ne connais pas vraiment leurs relation, il doit déjà savoir ce que je dis là. Je soupire un coup et je me met dos à lui. « Je pense que je n’aurais simplement pas dû vous déranger pour si peu, finalement vous ne vous souvenez même pas de moi alors j’aurais dû ne pas vous rencontrer après tout ce temps, je regrette de vous avoir appelé et je ne le ferais plus jamais à présent. » Je n’ai plus besoin de rester là et je pense même qu’il va couper cours à cet échange puisque maintenant je sais qu’il ne dira rien, je n’aurais alors qu’on être franche à mon tour avec mon amie et lui expliquer la situation. Je n'aurais jamais penser que ça se passerait comme ça, je ne sais pas ce que le temps à fait à l'homme que j'ai cru connaître un jour, mais lui ce n'est absolument pas le même. Est-ce qu'au moins il est gentil avec Jane, est-ce qu'elle l'aime comme elle me l'as décrit dans l'une de ces lettres. Je me retourne face à lui pour le regarde mais aussi pour le comparé avec celui qui avais des années en moins, celui qui avait été si gentil. «« Je ne sais pas ce que le temps vous a fait, où ce que vous avez vécus mais vous étiez bien plus cordial à l'époque.» Je souffle un bon coup prête à m'en aller.
Je n’en dis rien cependant, je le regarde et je réagis à peine à ce qu’il me dis concernant les gens de Séoul avec qui j’aurais pu me faire copine. « De là où je viens, mon secteur les amis ne sont là que pour profiter de mes avantages, ce qui n’a pas été le cas de votre soeur et c’est pour ça que je suis partie, pour la rejoindre parce qu’au moins elle est vraie, elle me dis la vérité quand elle me parle, elle est franche, honnête et douce. » Je ne suis pas obligé de lui dire ça, surtout que même si je ne connais pas vraiment leurs relation, il doit déjà savoir ce que je dis là. Je soupire un coup et je me met dos à lui. « Je pense que je n’aurais simplement pas dû vous déranger pour si peu, finalement vous ne vous souvenez même pas de moi alors j’aurais dû ne pas vous rencontrer après tout ce temps, je regrette de vous avoir appelé et je ne le ferais plus jamais à présent. » Je n’ai plus besoin de rester là et je pense même qu’il va couper cours à cet échange puisque maintenant je sais qu’il ne dira rien, je n’aurais alors qu’on être franche à mon tour avec mon amie et lui expliquer la situation. Je n'aurais jamais penser que ça se passerait comme ça, je ne sais pas ce que le temps à fait à l'homme que j'ai cru connaître un jour, mais lui ce n'est absolument pas le même. Est-ce qu'au moins il est gentil avec Jane, est-ce qu'elle l'aime comme elle me l'as décrit dans l'une de ces lettres. Je me retourne face à lui pour le regarde mais aussi pour le comparé avec celui qui avais des années en moins, celui qui avait été si gentil. «« Je ne sais pas ce que le temps vous a fait, où ce que vous avez vécus mais vous étiez bien plus cordial à l'époque.» Je souffle un bon coup prête à m'en aller.
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Lien du postLun 11 Nov 2019 - 15:01
Il n’est pas chose aisé pour Elijah de que comprendre jusqu’où pouvait cet affection que portait la dénommé Maureen Gomez pour sa cadette. Lui n’avait jamais rencontré ce genre d’affection pour d’autre personne que sa famille, si ce n’est Katja. Alors oui, il ne voyait pas d’un œil positif ce genre de sentiments qu’avait la jeune femme à l’égard de Jane. Pire encore, il les trouvait plus qu’abusif, intrusif. Mais soit, il avait appris à sa sœur a jugé les gens. Il avait lui-même appris à lui faire confiance, et en ce sens ne se mêlerait (jamais) réellement de ses relations avec autrui.
En effet, pour Elijah qui n’avait eu le besoin d’avoir ses amis près de lui pour les considérer comme tel, ne pas même en quoi il s’agissait là d’une chance unique que Maureen se devait de chérir ; une chance qu’elle avait juré de défendre à l’envers et contre tout, peu importe les difficultés qu’il y aurait à surmonter. Lui voyait en cela des choses bien puériles, des choses qu’elle oublierait sûrement une fois la maturité adulte atteinte — enfin sans doute le pensait-il uniquement, car la réalité sûrement tout autre. Pour lui la vie n’était faite que de faits, d’exactitudes (inquiétudes en réalité) ou de béatitudes. Rien de plus, rien de moins. Alors non, lui, ignorait ce genre de platitudes de moindre envergures au détriment d’histoire bien moins sordides.
- « Fort bien. Il est important que vous compreniez que les forces de l’ordre ne patrouille pas pour s’amuser.. » énonce t’il de façon solennelle.
Et tandis que sa langue se délie, Elijah en écoute le moindre son, jugeant par la même instance celle qu’est en réalité Maureen. Son regard dévie quand elle évoque son passé et se reporte très rapidement sur l’immensité qu’est le ciel. Incapable d’accepter son triste coup du sort. Quand elle évoque leur passé commun, lui ne peut s’empêcher de repenser à ce qu’il a perdu. A tout ce qu’il a perdu.
Fort peu glorieux pour Elijah. Il serait même juste que de le qualifier d’affligeant. Mais cela sans même qu’il le prononce, elle pourrait l’appréhender surtout à cette moue circonspecte qu’il tire. Quand bien même il n’avait pas de réponses à poser sur la question que posait Maureen. La il s’agissait d’une chose qu’il ne tolèrerait pas ; d’une chose dont même Jane ne parlait pas.
- « Toutefois, Maureen Gomez. » prononce t-il plus interdit, plus sévère « Si il est clair que je n’ai légitimité à règlementer les fréquentations de ma sœur … Ne vous avisez jamais plus de parler de moi comme si vous me connaissiez. L’homme que vous avez connu ? » marque t-il d’une pause. « Mort. Pire encore, enterré au côté de sa femme et de son fils, qu’il a tout deux perdu.. » soupirant comme on suffoque.
Et il prend le temps de marquer un arrêt dans ses allégations, non pas pour son bien mais simplement pour qu’elle prenne connaisse de ce qui a changé.
« Parce que oui maintenant, je me souviens de vous, Maureen. De cette adorable gamine que vous étiez, fille de quelqu’un… Malheureusement je ne suis moi, plus cet homme que vous recherchez. »PROOF — Page 4.
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