Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityback in town ♦ orianna - Page 3
I LOVE HARVARD
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
AccueilAccueil  
  • RechercherRechercher  
  • MembresMembres  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • Le Deal du moment :
    Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
    Voir le deal

    back in town ♦ orianna
    Page 3 sur 3 Précédent  1, 2, 3
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMar 3 Sep - 20:05
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Ce premier baiser, avant que j'lui donne, j'en avais rêvé maintes fois, mais j'trouvais jamais l'bon moment, ou alors c'était le courage qui m'manquait. Jusqu'à ce soir là. J'étais là, sur elle, à reprendre mon souffle, et j'me demandais si j'devais le faire ou non. J'en crevais tellement d'envie, que j'me suis approchée de son visage, avant que mes lèvres ne viennent capturer les siennes, doucement. J'me suis sentie tellement bien, quand j'ai senti son étreinte autour de moi, que j'me laissais aller un peu plus. J'voulais pas la lâcher, j'voulais que cet instant dure encore et toujours. J'avais des papillons dans l'ventre et des palpitations dans l'coeur, pour la première fois d'ma vie. Jamais le fait d'embrasser une fille ne m'avait mise dans un tel état. C'était comme une caresse dans mon âme, et quand j'me suis redressée, j'me suis mordue la lèvre inférieure, avant de sourire. Je n'avais pas su lui dire ce que j'ressentais, et ça s'est arrêté comme ça. J'suis rentrée chez moi, sous la pluie, à me haïr de ne pas avoir parlé. Puis j'me suis enfermée dans ma chambre, trempée, pour dessiner. Le seul exutoire que j'avais trouvé à ce moment là. Je n'osais pas lui demander ce que ça représentait pour elle, et on a fait comme si rien ne s'était passé. Puis y'a eu Kaya, et la suite, on la connaît. Quand elle me dit que ce souvenir est impérissable pour elle, qu'elle n'a jamais retrouvé ce que je lui ai donné, je souris. « J'savais pas que notre premier baiser t'avait autant marquée. J'voulais t'avouer mes sentiments après ça, mais j'ai pas eu le courage. J'ai voulu te demander si ça représentait quelque chose pour toi, mais j'ai pas osé. Et j'dois t'avouer que j'ai jamais eu la même sensation que celle de ce soir là, non plus. Sauf à chaque fois que j'étais avec toi. » M'souvenir de cette soirée, c'est pour me rappeler que ce n'était pas un rêve, que c'est vraiment arrivé. Et c'est la première fois qu'on en parle. « Tu parlais de moi dans ton journal intime et ta soeur t'a cramée ? Putain faut que j'lui demande des infos, du coup. C'était pas qu'une simple envie, j'ai jamais embrassé qui que ce soit comme je t'embrasse toi. J'y mettais toutes ces choses que j'savais pas dire. » dis-je en souriant. Comme quoi, notre relation aurait pu commencer il y a bien longtemps, si seulement on avait osé parler et si on avait seulement écouté. Elle fait des photos de nous, même si on en a déjà pas mal du Summer Camp, et en envoie une à ma soeur, ce qui m'fait rire. « Bah si elle arrive vraiment à douter de ça, c'est qu'elle est devenue con, j'vois pas d'autre explication. » dis-je en souriant, amusée. Orianna me fait comprendre que je n'ai pas le choix que d'aller faire les magasins, même si j'ai tenté de resquiller pour pouvoir traîner un peu au lit avec elle. « T'as raison, ça se trouve ce qu'on trouve stylé sur le net, au final c'est pourri en magasin. J'compte pas les oublier, ils font partie de mes travaux d'études aussi. Pas tous, mais une partie. Ca dépendra pour combien de temps on en a, parce que j'mets pas cinq minutes pour faire un truc détaillé à mort. » dis-je en souriant. Il me faut facilement une bonne heure et demi, pour que ce soit, à mes yeux, potable, c'est à dire presque parfait. Elle me lance des fleurs, en disant que j'ai l'oeil pour savoir ce qui va bien ensemble ou non. « Tu dis ça parce que j'faisais des maisons de ouf sur les Sims, c'est ça ? Y'a pas de problème mon amour, j'suis ta Ru Paul de la déco. » dis-je en riant. J'sais qu'en matière de couleurs, on aime les mêmes choses. Après, elle est plus dans le moderne et le contemporain, et moi plus dans un mélange moderne gothique. Mais je pense que le tout pourra bien s'accorder. En jetant ma chemise en mon croc-top sur le canapé, j'remarque que le chat a déjà trouvé ses marques. Au moins, il viendra pas pisser dessus. Orianna me dit qu'elle a une préférence pour la royale, et moi, j'ai bien envie d'une pepperoni. De ce fait, j'vais en prendre deux grandes. J'suis amusée quand j'entends sa remarque sur le fait qu'il ne me reste que mon soutif et mon jeans sur la peau. « J'tomberai le reste plus tard, promis. D'ailleurs, fais comme d'habitude, avant que ce soit plus à moi. » dis-je en souriant, l'incitant à se mettre à l'aise. J'commande les pizza et le mec m'dit qu'elles arriveront dans une petite heure, grand maximum. J'fais un tour dans ma chambre pour ramener ce qui va partir avec nous dans la maison, et Ori ouvre l'un des carnets à dessins que j'ai commencé il y a sept ans. Le fameux carnet des dessins que personne n'a jamais vus. Il y a de nombreux portraits d'Orianna. J'souris timidement quand elle dit qu'elle n'avait jamais vu ces dessins, jusqu'au dessins que j'avais fait le soir de notre premier baiser. Elle me demande alors ce qui était inscrit à l'arrière de ce dessin, parce que je l'avais effacé. « C'était mon carnet à dessins secret. Celui que personne n'a jamais eu l'occasion de regarder. J'y retranscrivais ce que tu m'inspirais, ce que j'ressentais pour toi. Et j'ai effacé ce mot quand tu t'es mise avec Penny. J'sais plus exactement ce que j'avais écrit, mais ça avait un rapport avec que que j'avais ressenti pendant que je t'embrassais, et mon espoir que tout ça c'était réel, pour que tu n'oublies jamais. Qu'on oublie jamais. » dis-je avant de venir contre elle, pour regarder à nouveau ce croquis.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMer 4 Sep - 0:02
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Quand elle m'a laissée seule, ce soir là, j'ai passé des heures à ma fenêtre, à regarder la pluie se fendre sur le bitume, et je pensais à ce qu'on avait vécu, quelques heures avant. J'étais ailleurs, sur un petit nuage, mais le fait qu'elle parte, qu'elle me laisse avec mes questions, sans me donner la moindre signification sur ce baiser, je me suis dit qu'elle répondait à une simple pulsion, un acte sans importance. Alors j'ai continué ma vie, sans jamais remettre sur le tapis ce baiser magique, mais en me surprenant à y penser dès que je la revoyais, c'est à dire chaque jour, au lycée. Et à chaque fois, je sentais un frisson traverser ma nuque, et j'avais des éclairs de cet instant. « Toutes les fois où on s'est embrassées toi et moi, elles sont marquées dans ma mémoire. Tu sais, j'attendais que ça. J'ai attendu des heures que tu m'envoies un message pour me dire ce que ça signifiait pour toi, et comme c'est pas arrivé, je me suis dit que c'était juste comme ça, parce que t'avais envie de le faire. Et j'ai pas cherché à creuser plus loin. »On a été connes de ne rien se dire, peut-être. Mais au final, ça rend notre relation et notre histoire atypique et magnifique. Ca m'a permis de faire des erreurs que je ne ferais pas avec elle, et inversement. On a grandi, on sait ce qu'on veut et où on veut aller. Je ris quand elle me dit qu'il va falloir qu'elle demande des infos à Jessica sur ce qu'elle a lu dans mon journal intime. Il va falloir que je paye ma soeur pour qu'elle ne balance pas tout, sinon je vais devoir me cacher dans un trou de souris. « Elle est même au courant de certains de mes rêves un peu olé, et a balancé le sujet en plein repas une fois. Je savais plus où me foutre, je te jure ! Et je pouvais pas savoir tout ça, parce que t'as jamais rien dit. Tu sais pas à quel point ça m'a torturée à chaque fois. J'avais le coeur sur le point d'exploser, j'étais prête à me donner à toi, et à chaque fois, tu partais. Tu m'as rendue folle. » dis-je en riant légèrement. Heureusement, je n'ai plus à devenir dingue, à croire qu'elle va encore se tirer. Quand elle dit que sa soeur est peut-être devenue con si elle venait à douter de la véracité des faits, je souris. D'ailleurs, la réponse de Veronica n'a pas tardé à arriver. Elle a envoyé pleins d'émojis avec des chatons aux yeux en coeur. Cette fille peut vraiment être timbrée quand elle s'y met. « Je crois que ta soeur nous kiffe en couple. » Mia comprend qu'elle ne pourra pas rester tranquillement à la maison, et qu'on va devoir se bouger sévère pour tout trouver. Elle sait qu'en plus, la patience, c'est pas ma spécialité, qu'il me faut absolument tout le plus rapidement possible. Alors je lui souris, contente qu'elle prenne la bonne décision. Elle m'explique que ses carnets à dessins sont pratiquement tous des sujets d'études, et qu'elle ne compte pas les oublier, mais qu'elle va tenter de relever le défi. En même temps, elle a une surprise à la clé. « On verra à quel point t'es fatiguée ce soir, mon amour. Si t'as mal au dos, je m'occupe de toi, d'accord ? Faut que tu sois en forme pour demain, et ça serait dommage que tu sois toute cassée pour inaugurer la nouvelle maison. » dis-je en riant. Je compte bien la chouchouter, ma chérie. Puis, on sait tous comment se terminent les massages en couple. Quand elle me sort qu'elle sera la Ru Paul de la déco, je pouffe de rire. Pourquoi donner une référence drag dans de la décoration d'intérieur ? Elle veut mettre des paillettes dans nos vies ? « Parce que t'es une artiste, surtout. Mais c'est vrai que t'avais des bons plans déco dans les Sims. » dis-je en riant. Je pense qu'elle pourrait facilement coupler nos styles de prédilection, avec sa touche personnelle. Je la regarde tendrement quand j'observe les courbes de son corps, parce que je me dis que j'ai de la chance. Elle a tout ce qu'il faut, là où il faut. Elle me fait comprendre que je peux également me mettre à mon aise, mais je préfère d'abord m'occuper de quelques cartons. « Dis plutôt que tu aimerais bien voir ce qui se cache sous mon t-shirt, au lieu de faire genre. Tu crois que je te connais pas ? » dis-je en souriant, avant de retirer mon haut, parce que j'ai vraiment chaud. C'est à ce moment là qu'elle revient avec quelques affaires de la chambre, dont les carnets. Toutes les oeuvres sont datées, mais c'est décousu, comme si elle voulait dissimuler certains de ses croquis parmi d'autres, comme ce fut le cas avec ce fameux dessin de nous deux, qui exprime complètement ce qu'on avait pu sentir lors de ce premier baiser. Vingt-trois décembre deux mille douze. Je peux encore voir que ce soir là, une larme s'est échappée de ses yeux pour s'éclater sur le papier, au même endroit que la date. Elle m'explique approximativement ce que représente ce carnet, et le texte qui était présent avant qu'il ne soit effacé, et les raisons pour lesquelles elle l'a effacé. Quand elle se love contre moi pour regarder ce dessin, je ferme les yeux un instant. « C'était réel. C'était le rêve le plus réel que j'ai vécu. Et ce rêve continue chaque jour qui passe, maintenant. Et je continue de ressentir chaque jour cette même sensation, ces mêmes frissons dès que tu poses tes mains sur moi. J'ai l'impression d'avoir dix-sept ans tous les jours où t'es avec moi. » dis-je avant de me tourner face à elle, pour l'embrasser avec cette même douceur que la première fois, cette même intensité qui nous dévorait ce soir là. « Et dans mes rêves, quand je pensais à cette nuit là, je te disais combien je t'aimais. » murmurais-je, avant de capturer à nouveau ses lèvres.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMer 4 Sep - 1:19
    taggercitereditionsupprimeradresse
    J'ai espéré, longtemps, qu'elle daigne sonner à ma porte pour qu'on en parle parce que j'ai pas eu les couilles d'le faire. J'ai souvent cru qu'elle allait venir m'voir, avec son aplomb légendaire et qu'elle m'embrasse. Parce qu'au fond, peut-être que j'attendais que ça, qu'elle me fasse comprendre qu'elle voulait bien d'moi, qu'elle aussi, elle avait envie qu'on soit ensemble. Mais c'est jamais arrivé. J'me suis souvent levée l'matin en me disant que c'était le jour où j'allais sauter le pas, que j'allais lui ouvrir mon coeur, jusqu'au matin de trop. Jusqu'au matin où c'est Penny qui lui roulait une galoche. J'ai senti mon coeur s'fissurer, et j'avais envie de rentrer chez moi, et de n'plus en sortir. C'était l'jour le plus cruel de mon existence. Les mois les plus longs d'ma vie. J'avais Kaya, c'est vrai. Mais c'était une relation malsaine. J'étais son souffre douleur. J'étais son punching-ball. La pire merde qui soit, surtout quand elle était en manque. J'cachais les traces des coups du mieux que j'pouvais, sous une épaisse couche de maquillage, sous une mèche de cheveux, sous une écharpe. Jusqu'au jour où j'ai plus pu le cacher. Jusqu'au jour où elle a faillit me crever. J'ai cru que j'allais y passer. Et aujourd'hui, j'sais qu'elle est sortie d'taule, et j'angoisse à l'idée qu'elle puisse me retrouver, pour se venger de l'avoir faite coffrer. « C'est gravé dans ma mémoire aussi, tu sais. Comme quoi, j'étais pas aussi confiante que ce que j'pouvais faire croire. J'ai essayé, pourtant, mais c'était trop tard. » J'ai une partie d'moi qui regrette de ne pas avoir su saisir ma chance avant, et l'autre partie qui pense que j'ai bien fait. Notre relation aurait pu mal se terminer, si on l'avait débutée au lycée. J'aurai peut-être été comme mon père l'a été avec ma mère, et j'peux pas concevoir de lui faire une chose pareille maintenant. J'sais que j'veux la garder et que les autres filles, j'en ai plus rien à foutre. J'veux pas commettre les erreurs que j'ai commises avec les autres, même si j'étais bien moins attachée à elles que ce que je l'suis à Orianna. Ca n'a même rien à voir. J'comprends que je l'ai blessée à chaque fois que je me rapprochais d'elle pour qu'au final, j'me tire comme une voleuse. « J'veux connaître tes rêves cochons. Y'en a un sur moi, au moins ? J''voulais être avec toi, j'voulais jamais vraiment partir. J'voulais qu'on soit ensemble, mais j'étais pas sûre que ce soit ton cas, et j'voulais pas faire n'importe quoi avec toi. C'est compliqué, j'sais même pas pourquoi j'faisais ça, en plus. » J'ai honte de lui avoir fait subir ça, jusqu'à Southport. Parce que c'est arrivé encore avant le Summer Camp. C'était allé un peu plus loin que les autres fois, mais l'issue restait la même. J'étais incapable de la laisser se donner à moi sans qu'on forme un couple. Je n'avais aucun problème pour dormir avec elle, pour l'embrasser, pour lui tenir la main dans la rue, pour me faire passer pour sa copine quand j'étais trop jalouse, mais j'ai pas su coucher avec elle jusqu'à cette officialisation. J'ris quand elle me dit que ma soeur est fan de notre couple, parce que j'sais qu'elle m'a tannée j'sais plus combien de fois pour me pousser à lui dire ce que j'ressentais, que c'était évident qu'on était faites l'une pour l'autre, qu'on s'aimait et tout ça. « Ca fait des années qu'elle attend ça, en même temps. Là elle va appeler ma mère et tout, c'est obligé. » Chez les Caballero, c'est comme le téléphone arabe. Tu dis un truc à une personne, dans la foulée, même la tante que t'as pas vue depuis douze ans elle est au courant. « J'ai tellement de trucs que j'sais pas par où commencer. La chambre j'ai pris l'essentiel, le salon t'as pris l'essentiel. Dans la cuisine, j'ai quelques trucs que j'veux récupérer, et quelques décos. Ca devrait le faire. J'devrais pouvoir dessiner. Mais j'suis pas contre le fait que tu t'occupes de moi, t'es tellement douée que j'peux pas refuser. Puis t'as raison, faut que j'garde un peu de ma personne pour satisfaire madame. » dis-je en riant légèrement. J'aime pas trop quand on me tripote le dos, mais quand c'est Ori qui le fait, j'suis capable de m'endormir. Elle est tellement douce qu'elle peut me demander n'importe quoi. Sauf d'aller voir ailleurs, faut pas déconner. « On va choisir ensemble, de toute façon. J'serai que celle qui propose les idées qui vont bien ensemble. » dis-je en souriant. Elle me connait trop bien, elle sait que j'aime la voir sans ce long t-shirt, que j'préfère de loin poser mes yeux sur sa peau, plutôt que sur le tissu qui la couvre. Alors j'ris, en levant les mains. « J'plaide coupable, votre honneur. Vous êtes trop belle pour vous cacher avec ça. » dis-je en pointant du doigt son haut, avant de retourner chercher les quelques trucs que j'devais ramener de la chambre. En revenant au salon, j'constate avec joie que son haut a disparu. Quand j'me colle à elle et que j'sens sa peau contre la mienne, j'me sens bien. J'ferme les yeux quand elle me parle, qu'elle me dit qu'elle a toujours ces mêmes sensations, j'sens même mon coeur qui bat la chamade au moment où elle se tourne face à moi. Et c'est l'extase dans ma tête, à l'instant où ses lèvres se joignent aux miennes, comme au premier baiser. J'ai l'coeur prêt à bondir en dehors de sa cavité, j'me revois comme à cette soirée de décembre, sur son lit, juste au dessus d'elle. Et on ne cesse ce baiser, doux et sucré, puis passionné. Mais cette fois, j'vais pas me tirer, non. Cette fois, j'vais rester, jusqu'à ce qu'elle ne veuille plus de moi dans sa vie, jusqu'à ce que l'destin nous sépare. Je finis par rompre cette étreinte, encore chamboulée par ce qu'il vient de se produire au fond d'moi. « Je t'aime, plus que tout. Comme c'est pas permis d'aimer. C'est une douce folie, que j'veux cultiver chaque jour que j'vais passer à tes côtés. J'veux continuer de rire et de m'amuser à tes côtés, comme on l'a toujours fait. J'veux qu'on s'taquine, qu'on se cherche, qu'on s'fasse des crasses drôles comme ne pas remettre du PQ exprès pour faire chier l'autre. J'veux chanter sous la douche avec toi, comme si on était dans American Idol, aussi. J'veux faire tout ce qu'on a toujours fait, tout en se disant qu'on s'aime. Et j'veux te dire que j'peux pas me passer de toi, que j'ai jamais pu m'passer de toi. Ca a toujours été toi, la numéro une. dis-je en souriant, avant d'ouvrir les yeux. J'avais jamais autant dit ce que j'voulais réellement, et j'crois que le fait de fermer les yeux, ça m'a permis de lâcher les vannes. Et c'est à ce moment là que le livreur de pizza vient sonner à l'interphone. De ce fait, j'vais ouvrir, pour récupérer notre commande, avant de tout poser sur le bar. « La bouffe est arrivée, mon amour.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMer 4 Sep - 19:31
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Quand je me suis mise en couple avec Penny, j'avais remarqué que Mia n'était plus la même, qu'elle était fuyante, puis elle avait son pitbull, qui était jalouse, possessive et violente avec elle. C'était comme si, dans cette intersection de nos vies, tout essayait de nous séparer. Sa haine envers Penny n'a jamais cessé de croître, encore maintenant, comme j'en ai eu la preuve à New-York. Ma rage envers Kaya, depuis cette fameuse nuit où Mia est sortie de l'hôpital, amochée comme jamais, ne s'est jamais estompée. Je n'ai pas hâte qu'elle retrouve la trace de Mia, mais j'ai hâte de croiser sa route pour pouvoir lui faire payer le mal qu'elle lui a fait. Je n'ai jamais vu Mia aussi malheureuse qu'avec cette raclure, elle ne souriait plus, ses traits étaient marqués, et elle avait perdu toute cette confiance en elle. J'ai galéré pour qu'elle reprenne du poil de la bête, à lui rappeler chaque jour qu'elle est belle, forte, qu'elle peut avoir toutes les filles à ses pieds, sans pourtant lui dire que j'étais déjà à ses pieds. « T'es quand même restée plus longtemps avec Kaya que moi avec Penny, on peut pas dire le contraire. » Si j'avais su que pour Mia, ce baiser représentait tant de choses, jamais je serai allée me mettre avec son ex. Je me suis demandée si elle m'en avait voulu, à l'époque. Et on en avait parlé, une fois que je m'étais séparée d'elle. Elle m'avait avoué qu'elle se foutait complètement du fait que je me tapais cette fille, que le seul truc qu'elle vivait mal, c'était ce que cette fille avait provoqué dans sa vie, et qu'elle avait pas envie qu'elle me fasse la même chose. J'ai eu plus de chance qu'elle, à ce niveau là. Elle et moi, on s'est séparées d'un accord commun, sans cris, sans rien. Certainement la seule de mes relations où tout s'est bien passé. « Tu étais le centre de mes rêves érotiques, si tu veux tout savoir. Chérie, tu sais très bien que je ne me donne pas sans raisons. Si j'étais prête à franchir cette limite avec toi, c'est que j'avais quelque chose pour toi. J'avais la sensation que tu étais le fruit défendu, que j'avais uniquement le droit de m'en approcher, mais pas de le croquer. » Juste avant le Summer Camp, on s'est à nouveau retrouvées, chez moi. On avait bu quelques verres, puis les choses se sont emballées, plus que les fois précédentes. Habituellement, aucune de nous deux ne perdait tant le contrôle que cette fois. Je me souviens qu'elle était là, près de moi, avec son regard de braise, son sourire en coin, et que ses doigts caressaient ma main. Je me souviens aussi de comment elle était fringuée, parce que j'étais époustouflée par sa sensualité. Elle portait le même jeans qu'aujourd'hui, avec une chemise noire, à pression, dont quelques-un étaient ouverts. En même temps, la chaleur était déjà de la partie. Puis d'un coup, j'ai glissé ma main dans ses cheveux, en souriant. Et on s'est embrassées. Et dans un élan de fougue, je me souviens avoir ouvert sa chemise d'un seul coup, pour avoir le plaisir de toucher sa peau, toujours plus, et ce fut pareil de son côté. J'étais complètement fébrile, puis sa soeur a appelé, et a tout niqué. Au final, Mia est partie, et moi, j'étais blasée, en short et en soutif, seule dans mon appartement. Mais bon, on s'est bien rattrapées depuis. Je me mets à rire quand elle me dit que sa soeur va même prévenir sa mère qu'on s'est mises ensemble. Et comme la mère de Mia connait ma mère, si elles se croisent, je sens que la nouvelle va vite arriver chez moi. « Comme quoi, tout le monde voulait nous voir ensemble. » Tout le monde savait pour nous, à part nous. C'est plutôt fort, quand on y pense. Elle ne sait pas tellement où donner de la tête dans ce qu'elle veut emmener, et je me dis que l'organisation, c'est pas son fort. Heureusement que je suis là pour l'aider. « Commence pièce par pièce, mon amour. T'as attaqué la chambre, termine. Après, on s'occupera du reste. D'accord ? Tu refuses jamais un massage, toi. J'vais finir par te faire payer, comme mes clients au salon. » dis-je en riant. Elle en rajoute des caisses en disant qu'il faut qu'elle puisse satisfaire mes envies, et je secoue la tête en souriant. « Toujours plus. » Elle est complètement folle, cette fille. Mais elle me fait toujours rire ou sourire. « Tu seras récompensée de ta contribution à cette journée shopping, promis. J'ai quelques idées dans un coin de ma tête. » dis-je en souriant. Je sais qu'il y a quelque chose qu'elle veut depuis un long moment, mais elle hésite sur le modèle. Peut-être que sa récompense sera là. Je ris quand elle dit qu'elle plaide coupable de vouloir me voir sans ce tissu qui couvre ma peau et que je suis trop belle pour me cacher. « T'es vraiment pas possible, comme meuf. Séductrice, va. » Elle est mignonne, quand elle s'y met. Ca à l'air con, mais ça me fait un petit effet, malgré tout. Délestée de mon haut, je la sens se coller à moi et s'en suit un baiser qui semble figer le temps et tout ce qui est autour de nous. Elle rompt ce baiser et ce silence avec une superbe déclaration, à laquelle je ne m'attendais aucunement. J'ouvrais doucement les yeux, et voyais que les siens restaient clos. Je riais parfois, comme pour le coup du PQ et d'American Idol, mais elle a réussi à me faire pleurer de joie, tant son discours me touchait droit en plein coeur. On venait de vivre un moment hors du temps, qu'elle a parfaitement terminé avec ses mots. Je n'ai pas eu le temps de dire quoi que ce soit, que l'interphone venait casser cette magie. Quand elle revient avec les pizzas, mes émotions sont toujours aussi vives, et je viens me blottir contre elle, les yeux encore humides. « T'as pas le droit de dire des choses aussi belles, je suis toute sensible maintenant. Je vais pas m'en remettre je crois. Mais je te promets de t'aimer chaque jour, chaque nuit, même quand tu seras chiante, énervée ou triste. Je te promets de jamais te faire pleurer, sauf de joie, comme tu viens de le faire avec moi. Et je veux que tu saches que t'as toujours été la numéro une, toi aussi. » dis-je avant de l'embrasser encore une fois, et de prendre le carton de ma pizza. « Ce trop plein d'émotion, ça m'a donné faim. On se cale devant la télé, mon coeur ? » dis-je, en faisant mes yeux de biche et un grand sourire.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMer 11 Sep - 19:06
    taggercitereditionsupprimeradresse
    J'peux pas dire le contraire, j'suis restée quelques temps avec Kaya après que Penny et Orianna aient rompu. Une partie d'moi avait envie de fuir cette relation toxique, mais j'étais sous son emprise. J'ai senti que j'commençais vraiment à sombrer à partir du moment où elle voulait m'empêcher de passer du temps avec mes amis, qu'elle me coupait du monde, et qu'elle me voulait seulement pour elle, à lui servir de trophée. Parce qu'au final, c'était ce que j'représentais à ses yeux. La jolie fille qui sert à boire et qui ramène l'alcool à la maison quand elle est trop pétée. Celle qui lui prête des thunes quand elle fait des soirées pokers et coke, qui sert de potiche sous les remarques misogynes et désobligeantes de ses potes. Un trophée sans la moindre marque de respect, un peu comme une pute, au final. Une pute qui reste, gratuitement, et qui s'bouffe des coups quand elle donne pas de fric à son mac. Orianna a essayé d'me sortir de là, et même si j'avais encore un peu d'affection pour Kaya, pour celle qu'elle était dans les bons jours, j'avais envie de fuir avec ma meilleure amie. Parce qu'Orianna, c'était la seule capable d'me sauver, et elle a tout fait pour. J'ai juste repoussé l'échéance jusqu'au jour où ça a faillit m'être fatal. Et là encore, elle était là pour m'consoler, s'occuper d'moi et m'faire remonter la pente. J'étais plus que le fantôme de moi-même. « J'aurai dû tout plaquer, le jour où ça s'est fini entre vous. Mais elle avait trop de pouvoir sur moi. J'ai pas su m'tirer à temps. » C'est avec une once de regrets dans la voix que j'lui dis ça, parce que j'étais pas ce genre de fille, avant d'être avec Kaya. J'aurai pu ne jamais m'en sortir, quand on y pense. Ne jamais pouvoir vivre cette vie que j'mène, avec ce job que j'aime, ces études dans cette fac de rêves, dire à Orianna à quel point je l'aime chaque jour. Mais j'ai eu d'la chance, c'est vrai. Je ris quand elle me dit que j'étais le centre de ses rêves érotiques, et intriguée d'en connaître certains détails. Puis elle me dit aussi qu'elle ne se donne pas à quelqu'un sans raisons. « Dis m'en plus ! J'veux savoir ce qui me rendait désirable. Je sais que t'es pas l'genre de fille qui se donne à n'importe qui. Mais j'voulais pas le faire sans que toi et moi, ça forme quelque chose de concret, j'crois. Le soir où Veronica a appelé, avant le Summer Camp, quand j'ai su que c'était pas si urgent, j'ai eu la haine. Parce que j'avais vraiment envie de toi, de perdre ce contrôle pour de bon. J'voulais tout te dire, j'allais tout te dire. Et j'ai pas osé revenir. » Toutes les fois précédentes, j'trouvais des excuses. Et la seule fois où j'me suis laissée aller, c'est ma soeur qui m'en a empêchée. Tout ça parce qu'elle trouvait pas où j'avais rangé le câble de son ancien ordinateur. Elle m'a dit qu'un putain de chargeur était urgent, alors que j'étais sur le point de tout dire à Orianna, que pour la première fois, j'osais aller plus loin que de simples baisers enflammés. J'ai détesté ma frangine, très fort. Quand j'suis rentrée chez moi, j'me suis affalée dans mon canapé en soupirant. Elle m'a fait traverser la ville pour un enfoiré de chargeur à la con. J'avais écrit un message, que j'ai jamais envoyé. Puis j'me suis endormie devant MTV. J'avais atteint le summum de la frustration. « Maintenant ils seront contents. On va former une seule et grande famille. » dis-je en souriant. Ma mère connait Alice, Veronica et Diego connaissent Orianna et Jess. Au final, on a juste fait le lien entre tout ce petit monde. Elle voit que j'commence à m'éparpiller, que j'sais plus où donner de la tête pour faire mes cartons. Et elle essaie d'me driver comme elle peut. J'respire pour remettre mes idées en place et tenter de m'organiser. « Heureusement que t'es là, tu l'sais, ça ? D'accord, on va faire comme tu dis. Et non, j'refuse jamais tes massages. J'te paye en nature si tu veux. J'espère que tes clients te proposent pas ce genre de paiement, sinon j'vais casser des bouches. » dis-je en souriant, bien que sérieuse. Maintenant qu'elle est avec moi, j'risque de me montrer plus jalouse et possessive qu'avant. C'est malgré moi, parce que j'peux pas contrôler ça. L'idée que quelqu'un puisse faire des avances à ma femme, ça m'fout déjà la haine. Elle dit que j'en fais toujours plus, mais c'est comme ça qu'elle m'aime, non ? « Parce que c'est faux ? T'es plus aussi sage qu'avant, mon amour. » dis-je en lui tirant la langue. Quand Mia passe, les tabous trépassent. C'est exactement ce qui s'est passé dans sa vie. Quand elle me dit que ma contribution sera récompensée, j'me demande bien quelles sont les idées qu'elle dit avoir en tête. « Ah ouais, t'as carrément réfléchi à ma récompense ? J'peux avoir un aperçu ? » dis-je en souriant, en essayant d'en savoir un peu plus, même si elle est plutôt douée pour garder ses surprises jusqu'à la fin. Quand elle me traite de séductrice, j'ai un immense sourire aux lèvres. J'me mets à secouer mon derrière de façon assez suggestive, avant de rire. « Et t'as encore rien vu, mon amour. » lui dis-je, avant de lui adresser un clin d'oeil, avant de me joindre à elle. Quand je l'embrasse, c'est comme si plus rien n'avait d'importance. J'ai la sensation que le temps s'arrête, qu'on s'est enfermées dans une bulle où personne ne peut entrer. Et j'lâche tout ce que j'ai sur le coeur, huit ans de sentiments qui sortent, encore. Des mots que je n'ai jamais su prononcer avant, et qui me font un bien fou. Et au moment où Ori allait me répondre, le livreur a débarqué. Laissant ce moment en suspens, le coeur accroché du mieux qu'il peut, j'referme la porte rapidement. C'est à cet instant qu'elle vient contre moi, en m'disant que j'avais pas l'droit de dire des si belles choses qui l'émeuvent autant, ce qui m'fait sourire. Mon coeur s'remet à battre normalement, quand elle me dit qu'elle m'aimera, quelle que soit mon humeur, qu'elle ne me fera pleurer que de joie, et que tout ça lui avait donné faim. Un léger rire s'échappa d'entre mes lèvres quand j'la regarde se barrer avec le carton de pizza vers le canapé. « Tout ce que tu veux, mi vida. » J'reste debout un instant, à la contempler avec tendresse et bienveillance, et j'me répète une fois d'plus que, putain j'ai d'la chance d'être celle qu'elle a choisie. Puis j'viens m'installer dans le canapé, près d'elle, avec de quoi boire, avant d'embrasser sa joue. Le repas avalé, j'ai vraiment la flemme de me remettre dans les cartons. J'pose ma tête sur son épaule avec un sourire, mais j'me motive. « On reprend, mon amour ? Plus vite on a fini, moins j'serai crevée demain matin pour aller bosser. » Je sais qu'on a les clés le lendemain, mais j'étais prévue au planning pour un tattoo à dix heures, pour au moins trois heures de taf. Du coup, j'me lève du canapé, attrapant la main de ma chérie pour qu'elle m'accompagne dans cette reprise, en commençant par la cuisine.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMer 18 Sep - 20:43
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Chaque jour, je voyais Mia sombrer, aux bras de cette gorgone. Chaque jour, je voyais son visage se fermer un peu plus, son sourire disparaître, son regard de braise perdre de son éclat et de sa superbe, ses joues se creuser, son comportement envers moi changer. Elle n'était plus la fille que j'avais rencontrée en entrant au lycée, qui ne laissait personne lui marcher dessus. Elle s'éloignait à contre-coeur de tout ce qu'elle connaissait pour les yeux machiavéliques de cette fille perfide. Les rares fois où j'ai pu lui parler, elle fuyait mon regard, comme si elle avait honte d'être cette fille là. Et quand elle est sortie de l'hôpital, le soir où elle a définitivement su dire stop à Kaya, j'ai compris qu'elle n'avait pas eu le choix de devenir ce qu'elle était. L'autre avait trop d'emprise, trop de violence en elle, pour laisser Mia être ce qu'elle avait toujours été devant moi, à savoir la femme forte et indépendante, qui ne craint rien ni personne. Elle n'était devenue que l'ombre d'elle-même, et le chemin pour la remettre sur pieds fut fastidieux. Mais avec un peu d'acharnement et de volonté, elle a su redevenir cette tornade que j'ai toujours connue, et elle a brisé des coeurs. « C'est pas de ta faute, ma puce. Puis c'est du passé, maintenant on est ensemble et c'est ce qui compte, tu crois pas ? » dis-je en souriant, espérant tirer un trait sur cette époque. Je veux vivre le moment présent, et voir l'avenir qu'on pourrait se construire, plutôt que de rester ancrée dans le passé douloureux où elle a pris cher, et où je n'avais aucune possibilité d'intervenir. Quand j'ai vu dans quel état elle est arrivée chez moi, cette nuit là, j'avoue que j'ai eu peur. Quand elle m'a montré ce que Kaya lui a fait, je me suis mise à pleurer. Je m'en suis tellement voulu de ne pas avoir été assez présente, de l'avoir laissé tomber alors qu'elle avait besoin de moi. Alors je l'avais enlacée, veillée toute la nuit, lui assurant calme et sérénité. Je crois même avoir laissé échapper un "je t'aime" alors qu'elle était endormie. Elle tient à savoir ce qui la rendait si désirable pour qu'elle soit au centre de mes rêves érotiques, ce qui m'arrache un rire. « Tu as toujours été superbement foutue, et j'avais vraiment un faible pour ton regard et ton sourire. Puis, t'as toujours dégagé une certaine sensualité. Alors tous les ingrédients étaient réunis pour faire de toi le centre d'un rêve caliente. Pourquoi elle t'a appelée ce soir là, d'ailleurs ? Tu aurais dû revenir, j'espérais que tu reviennes. » J'ai attendu des heures devant ma télé, à vérifier mon téléphone qu'elle m'envoie un message. Mais rien. Je me suis endormie, avec mes regrets de ne pas l'avoir accompagnée, ou au moins de lui avoir proposer, et ma frustration habituelle. Elle m'arrache un sourire quand elle dit qu'on forme un seule et grande famille désormais. C'est vrai qu'on se connait tous, si on ne parle pas de mon paternel inexistant. Je soupçonne même ma soeur d'avoir flirté avec Diego, mais elle ne m'a jamais confirmé les choses. « C'est un peu bizarre, dit comme ça. Tu crois pas ? » dis-je en riant légèrement. Puis je vois qu'une pointe de jalousie vient pointer le bout de son nez, quand je lui dis qu'elle va payer comme mes clients. C'est trop mignon, ça prouve qu'elle veut faire attention à moi et à ce qui peut m'arriver quand je travaille. « C'est pas arrivé souvent, peut-être même jamais, je suis pas sûre. Mais ça devient intéressant quand ça vient de toi. » dis-je en levant les yeux au ciel en souriant, comme une innocente. Quand elle fait allusion au fait que je suis moins sage qu'avant, je me fous à rire. Elle n'a pas tort, j'ai perdu en innocence à cause d'elle. Mais c'est vraiment de sa faute, je le jure ! « Je suis une sainte, t'es au courant, non ? » Elle dit que je ne suis pas sage, mais au final, c'est parce qu'elle a des idées mal placées quand elle me demande un aperçu de ma surprise. Si seulement elle savait ce qui l'attend. « Je peux rien te montrer. Mais ouais, j'y ai réfléchi. » dis-je avec un sourire. Puis elle secoue son derrière, ce qui m'amuse. Ca me donne un petit aperçu de ce qu'elle pouvait faire en tant que cheerleader, et c'est vraiment pas mal. « Tu me dois toujours une choré en jupette avec des pompons. » Puis l'ambiance change d'un coup. De l'amusement on passe au romantisme suprême. J'aime cet instant, ce que je ressens durant ce moment. Je sens nos coeurs battre à l'unisson, j'entends ses mots qui résonnent dans ma tête, jusqu'à l'arrivée de ce foutu livreur. Puis, une fois la porte claquée, on retrouve cette bulle de bien-être. Mais j'ai faim. Je souris en récupérant mon carton avant de m'installer dans son canapé. Elle ramène ce qu'il manque sur la table basse, et quand elle embrasse ma joue, je me sens rougir. A la fin du repas, je sens sa tête se poser sur moi, et je viens poser ma main sur la sienne. Puis elle a un élan de motivation, tandis que j'ai gravement perdu la mienne. J'avais oublié qu'elle retournait travailler le lendemain matin au tattoo shop. Alors je me lève, sans grande ambition, mais je me motive pour elle. « C'est vraiment parce que tu bosses demain matin, moi je dormirai en pensant à toi. » dis-je en riant, en l'aidant à emballer ce qu'il faut dans l'appartement, qui ira dans notre future maison dès le lendemain.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMar 24 Sep - 16:48
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Quand j'ai réussi à envoyer Kaya s'faire foutre, j'étais pas prête à me lancer corps et âme dans une nouvelle histoire, aussi douce et belle aurait-elle pu être. J'en avais rien à foutre de faire du mal aux filles, mais j'ai tout fait pour éviter de faire du mal à Orianna. J'voulais pas qu'elle subisse les dommages collatéraux de cette phase de destruction thérapeutique. J'voulais pas qu'elle voit les filles qui défilaient dans ma vie pendant quelques semaines, même si elle en a croisé certaines. J'me souviens qu'elle m'a parfois dit que j'devais arrêter d'être ce que je n'étais pas au fond d'moi. Mais j'savais plus vraiment qui j'étais, à ce moment là, et elle avait raison. J'suis pas la fille qui fait défiler des meufs dans son lit pour oublier. J'suis pas la fille instable que j'semblais être. Mais ça m'a pris du temps d'le comprendre. Jusqu'au procès de Kaya. C'était tellement libérateur qu'après ça, j'ai arrêté d'faire n'importe quoi. J'ai tenté de stabiliser mes relations, mais j'ai pas toujours été très droite avec ces filles, parce qu'Orianna était toujours l'objet de mes envies. Et aujourd'hui, elle partage ma vie, alors tout va pour le mieux. « Ouais, c'est du passé, maintenant, j'vis ma meilleure vie. » dis-je en souriant. J'veux plus penser à ce que j'étais avant, aux personnes que j'fréquentais et qui étaient nocives pour moi, à ceux qui m'ont blessée et ceux que j'ai blessés. Pour rien au monde j'reviendrais en arrière, sauf pour changer certaines choses, comme éviter d'avoir des sentiments pour Kaya, oser parler de ce que j'ressentais à Orianna, ne pas baiser avec Penny, affronter ce fils de pute qui m'a violée y'a neuf ans. Si j'fais la liste de ce que j'pourrais changer, au final, c'est toute mon existence. J'garde peu de souvenirs de ma sortie de l'hôpital. J'me souviens juste d'avoir été chez Ori, parce que j'en avais besoin. J'avais besoin qu'elle sache qu'elle était toujours trop importante pour moi, que c'était d'ma faute si on s'est éloignées, surtout d'la faute de Kaya. Puis j'lui ai montré tous les stigmates qu'elle avait laissés sur mon corps. J'pensais pas que ça allait la mettre dans un tel état, et j'me suis endormie chez elle, épuisée par cette soirée de violence inouïe. La première nuit où j'me suis sentie en sécurité. Orianna m'raconte qu'elle m'a toujours trouvée bien foutue, et qu'elle a toujours eu un faible pour mon regard et mon sourire. Ca m'fait sourire, forcément. « Tu me l'as jamais dit, ça. Au bout d'huit ans, il était temps que j'sache ce que tu aimais chez moi. J'pensais que c'était ma voix qui t'rendais folle, moi. J'suis heureuse de savoir que j'étais le centre de tes rêves un peu chauds, j'me sens fière. Un chargeur d'ordinateur. J'ai eu la haine après elle, j'te jure. Mais elle me l'a dit qu'une fois que j'suis arrivée sur place, sinon j'me serai jamais bougée pour ça. J'étais trop bien avec toi. Bah, j'étais pas sûre que t'accepte que j'revienne parce que j't'avais encore laissée en plan. J'en avais envie, j'étais triste seule sur mon canap' devant MTV. » J'ai dû écrire une dizaine de messages, au bas mot, sans jamais oser les envoyer. J'me trouvais aucune excuse, j'en cherchais même pas. J'avais peur qu'elle m'dise d'aller m'faire foutre ou quoi, j'sais pas. Alors j'effaçais ces messages, blasée, frustrée, même un peu triste. J'me rends compte que ouais, ma phrase est un peu chelou. Le fait de dire qu'on forme tous une grande famille, c'est comme si j'disais qu'elle est devenue ma demi-soeur et qu'on couchait ensemble. Les calculs sont pas bons. J'me fous à rire. « Trop bizarre. J'vais essayer d'trouver un autre terme, la prochaine fois. » J'arque un sourcil quand elle me dit ne pas se souvenir si un client lui a proposé un paiement en nature, mais que c'était possible. J'me mords la joue nerveusement, j'veux pas qu'un putain d'pervers fasse des avances à ma femme. « Si jamais ça venait à arriver, j'veux l'nom de ton client pour une visite de courtoisie d'ma part. Tout devient plus intéressant quand ça vient d'moi, elles le disent toutes. » dis-je en souriant, amusée. Si c'est une vengeance ? Un peu. « Aussi innocente que moi. Et j'suis la fille la plus innocente du monde, c'est connu. » dis-je en riant. Quand elle dit qu'elle ne peut rien me montrer, j'tire une moue un peu triste, mais j'ai toujours aimé ses surprises. Elle connait mes goûts et j'lui fais entièrement confiance à chaque fois. « J'ai hâte de savoir ce que tu m'caches. » dis-je en souriant. Puis elle me rappelle que j'lui dois une choré comme à l'époque où j'étais cheerleader. Quelle idée j'ai eue de lui en parler, franchement. « T'inquiète pas, quand on sera bien installées, j'achèterai ce qu'il faut et tu m'verras trémousser l'cul comme Nicki Minaj et Cardi B. Mais en mieux. » dis-je en riant. Après la sainte Pizza nourricière, j'cherche ma motivation, que j'termine par trouver, pas par envie, mais par la force des choses. Quand elle me dit qu'elle dormira pendant que j'bosse, j'souris, même si j'suis un peu blasée. « Tu sais que j'vais te réveiller parce que t'as l'habitude de dormir sur moi, et que le simple fait de vouloir te déplacer va te faire ouvrir les yeux ? Donc tu pourras finir quelques trucs pendant que j'martyrise un pauvre jeune qui veut s'faire tatouer la jambe ? » dis-je en emballant le plus de trucs possibles dans un carton.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postDim 29 Sep - 15:00
    taggercitereditionsupprimeradresse
    J'ai eu du mal à la reconnaître à la fin de sa relation avec Kaya. Je sais qu'elle a tenté de se reconstruire dans les bras de plusieurs filles, parce que j'en ai vu quelques unes sortir de chez elle quand je comptais aller la voir, et je me disais qu'elle ne pouvait pas continuer comme ça, que Mia, c'était pas ce genre de filles. De toutes les histoires qu'elle a vécues, celle avec Kaya est vraiment celle qui l'a foutue en l'air. C'était vraiment une année compliquée pour la belle brune, entre ça et la perte de sa grand-mère. Ses dix-sept à dix-huit ans, elle ne doit pas en garder un excellent souvenir. Mais j'étais là, pour la remettre dans le bon chemin, pour lui rappeler qu'elle n'est pas cette fille frivole qui butine de fille en fille juste pour oublier le calvaire qu'elle a subi. Mia, c'était la fille toujours avenante, joueuse et séduisante, et c'était devenu une enflure. Elle était dans une période où j'ai préféré ne pas trop interférer dans ses tentatives de séduction, pour ne pas être qu'une de plus. Ca me fait plaisir qu'elle me dise qu'aujourd'hui, elle vit sa meilleure vie. Je comprends que c'est parce que je suis avec elle, rien qu'à elle. J'espère sincèrement que ça va durer, qu'on ne va pas vivre ce genre de relation passionnelle qui ne dure qu'un temps avant que tout ne s'estompe. Je souris simplement, en murmurant un « Moi aussi. » à peine audible. Je venais de lui avouer ce qui me plaisait chez elle, depuis toutes ces années. Sa réaction m'amuse, parce qu'elle pensait avant tout que ça voix faisait tout pour moi. J'avoue que c'est un plus, mais c'est en réalité la totalité de ce qu'elle est qui m'a toujours attirée. Sa voix, son corps, sa façon d'être, sa façon de planter son regard dans le mien, son sourire, ses failles et ses forces, ses peurs et cette façon qu'elle a de montrer qu'elle ne craint rien. Elle est tout et son contraire, et pourtant, tout semble si logique quand on la connait comme je la connais. Puis elle me dit que sa soeur lui a demandé de venir l'aider en urgence pour un chargeur d'ordinateur. Je ris nerveusement, parce que je ne saisis pas le caractère urgent de cette demande. Et visiblement, Mia ne l'a pas compris non plus. « Faut que tu comprennes bien une chose. J'aime absolument tout chez toi. Et j'avoue que ta voix est terriblement sexy, alors quand tu me regardes comme tu sais si bien le faire, que tu parles et que tu me souris, je fonds. C'est une des raisons pour lesquelles j'aimais tellement nos soirées en tête à tête. Non, t'es pas sérieuse ? Elle t'a demandé de venir en urgence juste pour ça ? Je vais la défoncer ! Je voulais pas que tu partes, je voulais que tu reviennes. Je t'en voulais pas, c'était pas de ta faute pour une fois. Moi j'étais triste et frustrée sur le mien, aussi. Putain je vais faire la gueule à ta soeur. » dis-je en riant légèrement. Si seulement Veronica n'avait pas appelé Mia ce soir là, peut-être que notre histoire aurait débutée un peu avant, peut-être qu'on se serait fait des confidences sur l'oreiller après avoir consommé un désir dévorant. Mais ça aurait été peut-être moins romantique que cette déclaration à la belle étoile. C'était comme si l'univers tout entier voulait que ça soit un moment à part, en dehors du temps et de l'espace, que ce soit unique afin qu'on s'en souvienne jusqu'à la mort. Et je sais que je vais m'en souvenir, de cette déclaration et de ce premier baiser en tant que réel couple. Quand elle me dit qu'elle va trouver un autre terme que grande famille pour parler de cette union entre les Caballero et les Sanchez, je hoche la tête. C'est vraiment trop trop étrange. Quand je lui dis ne pas me souvenir qu'un client m'a proposé un paiement en nature, je vois que ça l'énerve, et je jubile à mort. Elle est trop belle quand elle montre qu'elle est jalouse, j'adore ça. Et je sens cette vengeance quand elle me dit que toutes les filles lui ont dit que tout devenait plus intéressant avec elle. J'ai envie de lui faire la gueule à fond. « Tu marches pas, tu voles. Euh, t'es sérieuse là ? Vas-y tu m'as soûlée. » Je suis ultra vexée, au fond de moi. Je lui parle de clients et elle me parle de meufs qui lui courent après ou quoi. Et le pire, c'est que dans son sourire, j'ai vu qu'elle était fière de me le dire, que pour elle c'est drôle. Mais pas du tout en fait. « Si toi t'es innocente, moi je suis strip-teaseuse. » finis-je par dire, avant de rire. Je sais, j'ai eu aucune volonté dans le fait de lui faire la gueule. Quand elle dit avoir hâte de savoir ce que je lui cache, je crois qu'elle est pas prête. Elle le saura le moment venu, mais sa tête risque d'être mémorable. « Tu le sauras fin septembre, normalement. Si t'es sage. » dis-je en souriant. Quand elle me parle de se trémousser comme Nicki Minaj et Cardi B, je ne peux m'empêcher de sourire de toutes mes dents. Ca doit vraiment valoir le détour. « J'ai vraiment hâte de voir cette soirée se dérouler. Et t'as jamais songé à refaire du cheerleading ? » La question sort telle quelle de ma bouche, parce que la façon dont elle m'en parle, j'ai presque l'impression que ça lui manque un peu. On emballe des objets qu'on fourre dans les cartons, quand elle me fait remarquer qu'elle va sûrement me réveiller demain matin en essayant de me déplacer. Elle n'a pas tort, je déteste me réveiller seule dans le lit qu'on partage, certainement parce que j'ai peur qu'elle m'abandonne. « C'est pas faux. Mais c'est parce que je ne veux pas que tu partes sans que je te fasse un bisou et un câlin. C'est psychologique, tu vois. On sait jamais ce qui peut se passer. » Je m'en voudrais qu'il lui arrive quelque chose pendant que je dors, sans lui avoir dit au revoir et que je l'aime. « Tu martyrises jamais tes clients. J'ai jamais vu un tatoueur faire si peu mal que toi. Pourtant, tu m'as encrée et je suis relativement sensible. » dis-je en riant. Les cartons se remplissent bien, jusqu'à ne laisser que les gros meubles en place. Trois heures du matin. Je viens me blottir contre Mia, satisfaite. « T'avais un sacré bordel, mine de rien. On va se doucher et dormir ? Faut que t'aies les yeux en face des trous demain matin. » dis-je en riant, avant de déposer mes lèvres sur les siennes et filer sous la douche.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMar 1 Oct - 16:10
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Même si à cette époque j'continuais de séduire Orianna, j'étais bien heureuse qu'elle ne me cède pas. J'voulais pas lui faire de mal, j'voulais pas qu'elle pense qu'elle n'était qu'une de plus, parce qu'elle n'a jamais été une parmi tant d'autres. J'me suis noyée dans un grand bordel, à la dérive, dès lors que tout s'est effondré devant moi. Kaya et sa violence, ma grand-mère emportée par l'cancer, la peur au ventre de ce procès qui allait peut-être signer mon arrêt de mort. J'étais peut-être dans un mood "live fast, die young" au cas où rien ne pouvait se passer correctement. Et une fois la condamnation de Kaya prononcée, j'ai eu la chance de pouvoir quitter la Californie aux côtés d'Orianna et de Diego, pour rejoindre Harvard et Veronica. Je n'ai laissé aucune trace de moi là-bas. Et visiblement, elle n'a pas cherché à me retrouver, et j'en suis bien heureuse. Ma jolie métisse me dit qu'elle aime absolument tout chez moi, et que ma voix est un petit plus sur les premiers éléments qu'elle a cités. Ca m'fait sourire, parce que j'ai toujours eu un certain complexe sur ma voix, que j'ai toujours trouvée trop grave pour une voix d'meuf. On dirait presque que j'ai fait trop de screaming dans un groupe de métal, et que mes cordes vocales sont niquées. Même si j'ai pas mal screamé dans ma vie, j'dois l'avouer. « Moi j'aime bien quand tu fonds, j'peux en profiter pour te faire des bisous dans l'cou. Là on en a pleins des soirées en tête à tête, et j'peux continuer à te séduire comme avant sans problèmes. Et ouais, j'suis sérieuse. J'lui ai fait la misère, et balancé son putain de chargeur dessus. Si seulement j'avais su, j'serai revenue directement. » dis-je en souriant. On refera pas le monde, et la façon dont on s'est enfin avoué les choses était magique. J'crois que rien n'aurait pu égaler cet instant, à la lueur de la lune, avec le bruit des vagues qui s'écrase contre le sable, l'eau qui caressait nos corps, et ce sentiment libérateur de ne former plus qu'une seule entité. C'est vrai, ça aurait pu se produire ce soir là, si j'étais revenue, ou si Veronica ne m'avait pas demandé de l'aide. Ca aurait pu être un moment magique également, mais moins romantique, peut-être. C'était tellement spécial, tellement unique, que rien ne pourra ternir cette soirée dans ma mémoire. Elle a voulu me provoquer, et j'ai répondu à cette provocation, sans qu'elle soit vraie. Mais c'est surtout sa jalousie que j'ai provoquée, au point qu'elle me fait clairement la gueule. J'ris légèrement, avant de comprendre que j'suis allée trop loin dans la vengeance. Faut que j'me rattrape, du mieux que j'peux. « J'rigole mon amour, c'était pour te taquiner d'me rendre jalouse, j'te jure. J'm'excuse, okay ? C'est même pas vrai, en plus. Allez, fais pas la gueule. » Là, j'ai clairement foiré mon coup. Mais finalement, elle me lance un pic, et j'suis rassurée. « J'peux glisser un billet dans ton soutif, alors ? Trop bien ! » dis-je en sortant dix dollars de ma poche, avant de rire. et de venir déposer mes lèvres sur sa joue...et de déposer le bifton entre ses boobs, fière de moi. J'suis très classe comme meuf, je sais. « J'vais me tenir à carreaux, promis. J'veux savoir ce qui m'attend. » J'm'attends vraiment à tout avec Orianna. J'peux avoir des places pour un combat de MMA comme j'peux avoir une session dans un studio, en passant par tout un panel d'autres choses, aussi petites qu'énormes. Quand elle me demande si j'ai jamais songé à reprendre les pompons, j'hausse les épaules. « Au lycée, ouais. J'aimais bien ça. Mais de là à reprendre maintenant, non. La boxe et le fit, ça me suffit largement. Sinon j'ai plus de vie. » dis-je en riant. Quand elle m'explique qu'elle se réveille toujours avec moi, même quand elle est crevée, c'est parce qu'on ne sait jamais ce qui peut s'passer. Ca fait plaisir, je crois. « J'vois que t'es confiante sur ma façon de conduire, ça fait plaisir. Sans dec, j'peux pas partir sans t'embrasser dans tous les cas. Le jour où ça arrive, c'est que t'as des questions à te poser, mais devrait pas y avoir de problème de ce côté là. » C'est bien la seule fille que j'pourrais pas tromper, parce que j'suis trop accro à elle, parce que j'ai trop galéré pour l'avoir, parce que j'en ai pas envie, tout simplement. Elle me fait un compliment sur le fait que j'fais parti des tatoueurs qui font pas mal, et qu'au départ, elle est vraiment sensible. « Ca m'fait plaisir, c'est que j'suis une bonne tatoueuse. Si j'm'en sors pas en psycho, j'pourrais au moins continuer ça. » dis-je en riant. Mais au final, telle que j'me connais, je sais que c'est qui va finir par s'passer. J'suis trop investie dans le tattoo pour laisser tomber, j'pense. On a planché jusqu'à trois heures du mat, et j'suis complètement morte de fatigue. Avec les heures de trajets du Summer Camp, le fait d'rentrer et d'ranger mon bordel et d'organiser ce déménagement comme ça, j'sais même pas comment j'fais pour tenir encore debout. Mais au moins, c'est plié, y'aura plus qu'à tout installer dans la nouvelle baraque. « Bordel d'artiste, surtout. Ouais, on fait ça. J'ai même pas la force pour mon devoir conjugal. » dis-je en riant, avant de la suivre dans la salle de bain, et de m'écrouler dans le lit comme une masse.
    Contenu sponsorisé
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas

    Page 3 sur 3 Précédent  1, 2, 3
    Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum