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    L'antre du démon| Manfred
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    Ils enchainaient les mots dans son appartement comme si la chose était banale, ordinaire. Leur quotidien bien rôdé se passait probablement ici et ils échangeaient des banalités…dans une réalité alternative, sans doute mais guère dans celle-ci. A quoi jouaient-ils ? Elle aurait dû pleurer toutes les larmes de son corps en se saoulant en sa compagnie afin d’atténuer la mort de Charly commune mais, au lieu de satisfaire ce besoin qu’ont tous les gens « normaux », de faire leur deuil, ils discutaient d’un plan pour la venger. « J’ai déjà un travail fixe. Il est pas génial mais ça paie les factures, je suis secrétaire pour l’université », cela intéressait-il vraiment Manfred de savoir ? pourquoi donnait-elle des détails sur sa situation alors qu’il n’avait rien exigé ? « Je fais déjà des extra en tant que serveuse, ça ne changera pas grand-chose, juste le lieu, je retrouverai quelque chose ou alors tu compenseras l’argent que j’ai perdu avec ton salaire » ironisa-t-elle en riant de bon cœur pour se taire, l’observer et l’écouter parler, sans rien d’autre. Il remémora leur rencontre, celle de Charly et lui, point celle d’Opale et Manfred. Volerait-elle la vedette du film de la vie de Charly ? Etrange moment de proximité que celui qui sévissait, un instant il parlait sur ce moment qui avait scellé leur futur à jamais et l’instant d’après, il la prenait dans ses bras comme si de rien n’était, comme si elle était elle, comme si c’était « leur histoire ». Les murs tanguèrent autour d’Opale qui coupa net les plaques de cuisson et posa la poêle à côté avec ce qu’elle venait de cuisiner car l’instant d’après, il la serrait dans ses bras. Sans mot dire, sous le choc dans cette situation qu’elle ne maitrisait point, sa seule défense fut de répliquer : « Mes plats sont toujours délicieux, si c’est dégueu’, c’est parce que tes produits n’étaient pas frais ». Les yeux fermés, Opale tenta de résister l’espace de quelques secondes, un temps très court qui lui parut pourtant une éternité à se débattre. Lorsque le cœur et la raison ne sont pas écho et répondent différemment, il est difficile de cerner quelle attitude adopter. Devait-elle fuir, prendre ses jambes à son coup, partir tant que c’est encore possible tellement les battements de son cœur étaient irréguliers et dansaient la lambada dans sa poitrine ? Devait-elle poliment remettre les choses dans leur contexte et rappeler sa position ? C’est  ce qu’elle tenta de faire. « Elle était tellement joyeuse, tellement bien avec les gens, elle les cernait facilement mais n’accordait pas facilement sa confiance, si elle a estimé que tu étais digne alors je voudrais m’excuser pour les horreurs desquelles je t’ai accusées tout à l’heure. » Son souffle se fit rauque, les larmes glissèrent le long de ses joues et elle enfouit son visage contre l’épaule de Manfred, s’agrippant de ses mains à son dos. Mélodrame bonsoir, Opale acte 3 après la furie et la bonne coloc’, voici poindre la dramaqueen. Pourtant, elle ne le fit pas exprès. C’est bête mais pour l’heure, Manfred était ce qui se rapprochait le plus d’une bouée de sauvetage qu’elle ne lâcherait pas tant qu’elle n’aurait pas retrouvé la terre ferme pour rester en vie. Il devenait presque son oxygène car il l’avait encerclé de ses bras, lui conférant une importance qu’une seule autre personne sur cette foutue terre savait lui conférait…Charly. Sans se redresser, elle murmura : « Mon putain de fantôme viendra te botter les fesses si tu me laisses crever là-bas. Ce sera pas joyeux pour toi, tu pourras même plus copuler tranquille, je ferai voler ta nana ». Sa voix était étouffée par les sanglots mais elle ne desserrait pas sa prise, allant même jusqu’à remonter ses bras autour de la nuque de l’homme, décrivant des cercles minimes du bout de ses doigts. Elle était perdue, c’était certain. Il fallait qu’elle remonte mais elle n’en avait pas le courage, au lieu de cela, elle lança, comme une invitation : « serre-moi plus fort ». Invitation des plus dangereuses quand on sait son goût pour les hommes dans les moments de détresse et surtout son goût pour le brun qui se tenait un trop proche d’elle. Elle ne désirait guère croiser son regard sinon ils étaient perdus. Devait-elle parler de la nourriture ? Elle aurait pu, cela les aurait probablement raccroché au moment présent mais…une petite voix, celle de la diablesse sommeillant en elle l’incita à se taire, à fermer son clapet pour une fois profiter de l’instant, sans rien ajouter. S’il fallait que ça aille trop loin, elle se pincerait si fort que la douleur lui remettrait les pieds sur terre mais, pour l’heure, elle était délicieusement bien installée et, surtout, ses maux semblaient s’atténuer, son corps ne criait plus au désespoir et sa tête ne pensait plus à Charly, elle vibrait sur un drôle de petit nuage…
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    Est-ce une bonne idée de démissionner ? Depuis combien de temps elle a se travail d'ailleurs ? Elle est arrivé quand, à Boston ? J'ai entendu parler d'une fille qui posait des questions sur moi il y a de ça quelques jours, une semaine grand maximum. D'ailleurs, jamais je ne me serais douté que c'était elle, pour tout vous dire, je l'avais presque oublié, effaçant le souvenir d'une fille errant sur cette terre avec le même visage que celle que j'ai aimé, le même visage que la femme que j'ai épousé il y a de ça plusieurs années. Trop douloureux, je l'aurais connu avant, je pense que ça ne m'aurait pas dérangé, que j'aurais pu m'y habituer, mais là, c'était loin d'être le cas. Jamais on ne c'était parlé avant ce soir, jamais on ne c'était vu ou même aperçu, et là... Là, on se retrouvait dans mon appartement, à discuter d'un plan pour faire tomber tous ces enfants de putains qui ont été mêlé de loin ou de prêt à la mort de Charly. Au fond, on veut la même chose, au fond, on veut juste aller de l'avant et on sait très bien que tant que ça ne sera pas fait, on ne pourra pas, on restera accroché au passé, on restera sur notre faim. Évidemment que jamais je ne pourrais oublier Charly, elle est mon premier amour, la personne que j'ai aimé le plus sur cette terre, bien plus que moi même. Et je pense que pour Opale, c'est pareil, elle était sa jumelle, une moitié d'elle, et malgré les années, les problèmes, ça restera comme ça jusqu'à la fin. "Secrétaire ? Putain je t'imagine tellement pas là-dedans après ce que tu m'as montré de toi ce soir, je suis sûr que tu dois envoyer chier les étudiants normal !" Rigolant, je pense que ça peu être pareil pour moi. Sérieusement, est-ce qu'on pourrait m'imaginer flic avec tous ces tatouages qui recouvrent mon corps ? Je ne sais pas, je ne pense pas. "Je quoi ? Compléter l'argent que t'as perdu ? T'as cru que j'étais ton père ?" Un sourire aux lèvres, je sais très bien que si elle me demande, je le ferais, car putain, c'est la sœur de Charly et je ne pourrais pas lui dire non. Mais par la suite, tout changea, enfin, pas tant que ça, mais plutôt ce qui était en train de se passer pris une tournure tout à fait différente. Je ne sais pas pourquoi, mais la voir comme ça, ça me faisait mal au cœur et je voulais juste essayer de la réconforter. Sans rien lui dire, sans lui demander son avis, je l'avais pris dans mes bras, comme si cette situation était normal, comme si c'était à moi de la réconforter. "Ou parceque tu sais pas faire à manger, c'est tout cherche pas d'excuses." Ouais, la conversation n'avait plus vraiment d’intérêt pour le moment, c'était juste pour combler les blancs, faire en sorte que cette situation soit tout à fait normal, alors que ce n'était pas le cas. Non, c'était pas le cas putain, mais ça me faisait du bien, je pense que ça me faisait autant de bien que ça lui en faisait. C'est l'effet Charly, tout simplement. Et j'aurais pu pleurer, moi aussi j'aurais pu verser une larme, mais je crois qu'avec le temps, je ne sais plus comment faire, je ne sais plus comment ça fonctionne. J'ai trop pleuré par le passé, et la haine ainsi que la colère a pris le dessus. Alors je me contente de sourire à sa phrase, à ces excuses. Ouais, ça me faisait plaisir, mais après tout, je l'avais mérité et elle n'avait pas eu tord dans ce qu'elle avait dit. Non, elle avait eu raison sur beaucoup de choses, et malheureusement, je m'y étais habitué... "Tu penses qu'elle dirait quoi Charly, si tu débarquais alors que je suis en train de copuler ?" Que je demande doucement. Pas besoin de parler fort, non, car Opale, elle se laisse aller, elle passe ces bras autours de ma nuque, et putain, putain de merde j'apprécie ce moment. Je ne devrais pas, car ce n'est pas elle, j'en suis conscient que ce n'est pas elle, mais j'apprécie, j'apprécie cette tendresse. Et j'apprécie le fait qu'elle me demande de la serrer plus fort. Parceque je le fais, ouais, je le fais sans me poser de questions, mes bras qui l'entoure, je viens la serrer contre moi, comme si je ne voulais plus la lâcher, comme si on c'était manqué, alors qu'on ne se connaissait pas, avant ce soir. C'est mal, je crois que c'est mal, mais je continue, ouais, je continue, une main dans son dos, l'autre vient caresser ces cheveux, doucement... Et je sais pas, je sais pas pourquoi, je viens déposer un baisé contre sa joue. Putain Manfred, calme toi bordel, arrête tes conneries et dit lui de continuer de faire à manger. •
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    Passons le problème du travail, survolons ce qui est futile à l’instant présent même si Opale rétorqua doucement : « détrompe-toi, je sais y faire avec les jeunes adultes, mieux qu’avec les vrais adultes » Remarque à peine voilée, lourde de sens probablement…Dansant sur deux pieds gauches dans toutes ses relations, elle comprenait plus facilement les anciens adolescents que les véritables adultes avec leurs problèmes d’adultes puisqu’elle avait fui volontairement ce monde en vivant comme une princesse, fondant son royaume sur la drogue, l’alcool, le sexe et la fourberie. Une pauvre chose qu’on utilise pour parader, qui s’empiffre de ce qu’on lui offre sans jamais se remettre en question. Un jouet, voilà ce qu’elle avait été pour beaucoup…Heureusement, cette tragédie qui les avait rattrapés l’avait aussi rattrapée puisqu’elle s’était remise en question et ne brillait plus dans ce monde factice mais tentait de naviguer à vue dans ce monde trop difficile à comprendre pour lui. Néanmoins, le capitaine de son bateau semblait aussi bien maitriser les choses, pour l’heure, qu’Opale elle-même. Emportés par une tourmente trop grande pour qu’elle parvienne à changer de cap, c’est franchement qu’ils s’y engouffrèrent. Elle ne savait quels étaient les sentiments de l’homme à ce sujet mais les siennes faisaient les montagnes russes dans son corps. Elle avait tantôt froid, tantôt chaud et elle n’avait pu répondre aux dernières altercations du bellâtre puisqu’elle avait vu dans son invitation une porte ouverte où se jeter littéralement. Les larmes avaient remplacé les sarcasmes et si ces dernières séchaient désormais, sa prise ne lâchait pas. Son rire s’éleva, perdu contre le torse de son hôte, ce à quoi elle rajouta : « Elle se marrerait probablement, de ce rire qui nous tue tous. Elle dirait que j’ai bien joué. Je pourrai prendre des photos pour te faire chanter mais ça serait plutôt ta petite amie de la période qui prendrait cher car je détaillerai son attirail en mode commentatrice de football : X a manqué son but car le terrain était trop glissant. » Opale manque de rater une respiration lorsqu’il répond à sa demande débile de la serrer plus fort. Désormais, ce sont des milliers de décharges électriques qui parcourent sa peau à l’endroit où Manfred dépose ses doigts, son dos et ses cheveux. Comment ces zones peuvent-elles être aussi chargées en électricité ? Mystère. Serait-il un putain de générateur, conducteur et puissant ? La comparaison n’est pas si bête mais elle s’abandonne à ce contact en fermant et ses pensées dérivent vers la sensation de ses mains sur sa peau nue, les décharges seraient-elles décuplées ? Morte de honte quant à ce qui traversait son esprit sachant qu’il était le bien aimé de sa sœur, morte certes, mais ils avaient été mariés. Cela s’apparentait-il à de l’inceste ? Elle souffla de soulagement dans son cou car il n’en était rien, ils ne partageaient pas le même sang donc il n’y a rien d’incestueux juste ce malaise quant à la mémoire de Charly…était-ce une barrière qui devait l’obliger à le repousser ? Le problème étant qu’Opale ne s’était jamais sentie aussi vivante qu’à l’instant. Elle était une mauvaise sœur, très mauvaise. Mais ses lèvres frôlent sa joue et ce sont toutes ses cellules qui se liquéfient la clouant sur place tandis qu’elle imaginait, une seconde plutôt, desserrer son étreinte. Faisant un effort incommensurable pour malgré tout se détacher de son emprise, reculant de quelques centimètres en apposant ses mains contre le torse de l’homme comme pour faire barrière à cette situation, elle planta son regard encore humide dans le sien, regard puissant et vif qui le toisait intensément. Ses doigts remontèrent bien malgré elle le long de son torse pour encadrer son visage et épouser le contour parfait des lèvres de Manfred alors qu’Opale se mordait fortement la lèvre, s’asseyant sur le plan de travail pour mieux lui faire face, son visage à quelques centimètres de l’homme. Le souffle rauque, elle déposa plusieurs chastes baisers sur ses lèvres sans chercher un contact plus « charnel ». Lâchant son visage pour ancrer ses ongles dans le plan de travail fermement, elle lâcha dans un souffle : « Elle me manque tellement mais c’est comme si tu remplaçais son manque. C’est débile. C’est pas bien mais…dis-moi d’arrêter. Force-moi à arrêter » furent ses derniers mots avant qu’elle attire Manfred à nouveau contre elle.  


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    Lien du postVen 9 Aoû - 11:25
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    • Pour le moment, je n'avais plus envie de parler vengeance, d'élaborer des plans, de plonger la tête dans des dossiers pendants des heures et des heures sans fermer les yeux de la nuit. Non, pour une fois, une putain de fois après tant d'année, j'avais juste envie de faire une petite pause, au moins pour ce soir. Comment c'était possible ? Après tout, j'avais consacré ces dernières années à cette recherche, et là, je n'en avais plus envie. Enfin, juste là, je sais très bien que je ne vais pas abandonné, et qu'elle non plus. Est-ce qu'elle était doté du même pouvoir que Charly ? Est-ce qu'elle allait réussir à me faire craquer ? Putain, depuis quand je pense à des choses comme ça déjà ? J'ai pas vraiment le droit en soit, même si c'est sa jumelle, même si c'est son clone, ce n'est pas elle. Même si je commence à apprécier sa présence, c'est pas elle, alors on doit arrêter ça, on doit arrêter d'être un peu trop proche, de se parler comme si on se connaissait depuis des années, comme si on avait déjà vécu plusieurs vies ensembles. Nous devons stopper ça, pour le bien de tout le monde, pour Charly. Mais c'est compliqué, car pour le moment, il n'y a rien de mal. J'ai juste essayé de la réconforter, elle, cette jeune femme complètement perdu, sans aucun repère depuis que sa sœur lui a été enlevé et ça, par ma faute. Parceque j'ai été la pièce rapporté, celle qui est tombé amoureux de Charly, j'ai été cette pièce qui l'a poussé à sa perte, tout ça parceque j'ai foutu le nez dans des affaires qui ne me regardait pas. Alors je ne pouvais pas la laisser être mal, la laisser avoir peur, j'étais la cause de tout ça, car sans moi, elle ne serait pas là ce soir, sans moi, peut-être qu'elle serait avec Charly... Donc je me devais de faire ce que je fais, essayer tant bien que mal de la réconforter. Et ça même si j'y prenais goût, même si j'y trouvais un certain plaisir, une sensation que je n'avais pas ressenti depuis bien longtemps. "Tu dis vraiment de la merde, je suis sur tu serais gêné plutôt de devoir me regarder faire ce genre de trucs et en plus... Commenter !" Non, si elle était comme Charly, elle ne le serait pas. Elle aurait elle aussi ce côté un peu fou, ce côté qu'elle montrait rarement, celui ou elle était incontrôlable, qu'elle pouvait partir dans tous les sens. Charly, elle me manque, il ne passe pas un jour sans que je ne pense à elle. Mais ce soir... Ce soir c'est différent, je pense à elle, de toute façon je n'ai pas le choix en ayant sa copie conforme face à moi, mais... Je sais pas, c'est différent. Je pense pas être en train de faire un transfert, non, même si je ne suis pas certain de m'être fait à l'idée encore, j'arrive à me dire que face à moi, c'est Opale. Mais... Ça reste étrange. J'aurais voulu tout stopper maintenant, sortir les assiettes et aller manger, me moquer d'elle sur son repas, mais non, ce n'est pas ce qui se passa... Quand elle me demanda de la serrer plus fort, je ne pris même pas le temps de réfléchir que je le fis, profitant de ce rapprochement. De cette sensation qui parcourait mon corps. Manfred, calme toi, ce n'est pas elle. Non c'est pas elle, mais c'est pas grave, car elle a la même façon de se blottir contre moi. Et après tant d'années, j'ai l'impression de serrer dans mes bras quelqu'un d'important pour moi, j'ai l'impression de retrouver ce que l'on m'a pris... Et c'est surement pour ça que je me permet de déposer un baisé sur sa joue, comme pour la remercier de m'avoir permis de retrouver ça ce soir, pensant que ça en resterait là, ou plutôt... L'espérant. Mais ce n'était pas le cas, non, bien loin de là... Elle avait beau me repousser légèrement, son regard voulait tout dire, ces mains contre mon torse, ces doigts contre mes lèvres, elle franchit cette barrière que j'avais essayé de garder fermer. Plusieurs fois, elle déposa de léger baisé sur mes lèvres. Et là... Là, je crois que c'était trop. Même ça, c'était pareil, même cette façon de faire c'était la même, et j'avais l'impression de retourner il y a cinq ans en arrière. Je la regarde, sans savoir quoi dire, je l'écoute me demander de la raisonner, de l'arrêter. Mais là, tout ce que je vois, c'est elle. Ce chignon, ces vêtements... Non, ce n'est pas Charly, non, mais je m'en moque, car c'est trop tentant, trop tentant de retrouver cette proximité... "J'en ai pas envie." Que je lâche, mon regard se plantant dans le siens. Non, j'ai pas envie d'arrêter, j'ai envie de continuer, quitte à m'en vouloir, quitte à t'en vouloir, j'ai envie de continuer, et quand tu me rapproches de toi, tu en as aussi envie, tout autant que moi. Mes mains viennent se poser sur tes cuisses nues de vêtements, mon visage se rapprochant du tient, je viens frôler tes lèvres à plusieurs reprises, comme si j'essayais encore de résister, mais c'était plus fort que moi... Je n'attendis pas plus longtemps avant de t'embrasser, sensuellement, avec du désir, de la passion, de l'envie... Putain Manfred, qu'est-ce que vous foutez merde ? •
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    Lien du postVen 9 Aoû - 12:36
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    ICe n’était pas possible, un éclair allait s’abattre sur l’appartement, la foudre allait les clouer au sol, une voiture allait s’empaler à travers la vitre les séparant tous deux, c’était encore une fois non possible, impossible, no possible. Et bien, si, Opale avait fait n’importe quoi ! Comment cela avait-il pu à ce point déraper ? Sa soirée s’était soldée par un échec absolu, ou, peut-être, au très fond d’elle, par une victoire. Victoire car elle avait trouvé Manfred en allant chasser dans ce bar où ses questions avaient fini par payer, victoire car il lui en avait appris plus sur la mort de sa sœur et qu’il tenait peut-être une piste. Victoire car ils allaient collaborer pour mettre les fumiers qui avaient agi de la sorte à l’amende. Victoire car elle connaissait la vérité. Victoire car elle le connaissait lui ? Victoire car elle avait réussi à embobiner l’ex de sa sœur jumelle décédée ? Victoire car si elle ne lui avait pas été enlevée, ils seraient probablement à sa place, enlacés en train de jouer aux amoureux. C’était mal, c’est clair mais avait-elle envie pour cette unique raison d’arrêter ? La réponse a déjà été dévoilée pour du round précédent puisque c’est elle qui a brisé les limites. Manfred a lancé l’invitation mais elle a conclu à une seconde phase, une de non retour qui déjà lui montait à la tête. Le désir faisait luire sa peau, picotements se dessinant au milieu de la chair de poule qui tatouait son échine. Iris dilatés où ne brillait désormais que l’envie. Pour faire écho à ses mots, s’il n’avait pas envie d’arrêter, elle avait envie de continuer, une envie qui se lisait sur chaque morceau de son corps dénudé. Alors, lorsqu’il vint terminer le petit jeu auquel ils s’étaient livrés en l’embrassant, la blonde ne répondit plus de rien. Plaquant à son tour ses mains sur celles de l’homme, oui car il n’était plus pour l’heure son partenaire de crime mais bel et bien l’homme qu’elle avait envie de dévorer, elle appuya sur les mains du bellâtre et, par défaut, sur ses cuisses en se penchant en avant pour mieux savourer leur baiser. Se délectant de chacun de leurs coups de langue, elle enroula ses jambes autour de la taille de son beau-frère. Beurk beurk ! Il n’avait plus de lien avec Charly, il n’était que ce rocher solitaire au milieu de l’océan, celui où la sirène qu’elle était s’était échouée. Loin des siens, il serait le seul à pouvoir la réconforter, l’attendrir et l’aimer. Minute, l’aimer ? Il n’était guère question de cela. Ce serait du sexe pour du sexe et non du sexe pour autre chose…n’est-ce pas ? Stoppant un instant leur sprint effréné, elle apposa son doigt sur les lèvres de Manfred pour dire : « On fait quoi là ? T’es sûr ? Tu me plais Manfred, faudrait être bigleuse pour te sauter dessus et t’arracher tes vêtements et si je t’avais vu en train de copuler, j’aurais viré l’autre pétasse pour profiter de toi mais là… » sauf que ses mots se perdirent dans le vide car ses yeux parcouraient déjà le corps qui se cachait sous l’habit. Désireuse de savoir ce que cachaient ses vêtements, elle récupéra une paire de ciseaux qui trainait sur le plan de travail en susurrant : « tu me fais confiance ? » Alors qu’elle penchait la tête pour parsemer de baisers le cou de l’adonis, ses doigts suivaient la course du ciseau qui lui remontait l’étoffe qu’il portait sur les épaules. Après y avoir fait une entaille, continuant de l’embrasser, cette fois à pleine bouche, elle tira sur le tissu déjà un peu déchiré pour qu’il se déchire totalement. « Je suis pas comme Charly… » pensa-t-elle juste d’ajouter comme pour rappeler ce qu’ils s’apprêtaient à faire. Il voulait qu’il la prenne pour Opale et non pour sa sœur. Mais, après tout, si elle pouvait lui apporter du réconfort en jouant le rôle de Charly, quel mal y avait-il pour cette nuit ? Aucun sans doute…Enlevant le tee-shirt de Manfred de sur son corps, elle put balader son regard sur l’objet de sa convoitise avant de faire glisser ses mains le long de son torse, décrivant le creux entre ses pectoraux, traversant la frontière de son nombril et s’arrêtant à la hauteur de ce V si distinctif du bassin des mâles. Sensible à la tension qui montait, elle serra la pression de ses jambes autour de la taille de l’homme en lui mordillant l’oreille. Bouuuuh la vilaine, la diablesse, mais résister, ça n’avait jamais été son fort. Elle résisterait demain ou un autre jour. Elle se répandrait en mea culpa auprès de la tombe de Charly, elle ferait des prières, elle porterait même le voile de nonne s’il le fallait pour se repentir mais là, elle n’avait pas envie de jouer les saintes, elle avait envie de jouer à Opale et Manfred qui s’emboitent parfaitement comme Ken et Barbie. Enfin, s’il souhaitait qu’elle fasse la poupée silencieuse au rouge à lèvres de bimbo, c’était possible…il n’avait qu’à demander.
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    • Mes amis, nous vivons dans un monde où tout le monde se fou de la gueule de tout le monde. Pensant tous à nos gueules avant de penser à celle des autres, on est presque tous devenues des putains d'égoïstes, des enculés de base qui se moque bien qu'une personne peut se torde la cheville devant nos yeux, on ne réagira pas, on continuera de tracer notre chemin. On est tous mauvais au fond, on a tous un côté qui va nous pousser à se foutre de son prochain. Même si Dieu a dit "aide ton prochain", on entend plus les paroles de Satan qui nous dit "encule ton prochain, et bien profond." On est qu'un petit paquet de merde, un paquet de pourritures qui ne pensons qu'à notre bien-être. On vit comme ça, et, malheureusement, qu'on le veuille ou non, le monde est en train de nous claquer entre les doigts, on va rien pouvoir faire pour l'arrêter, rien pouvoir faire pour stopper cette autodestruction que nous avons provoqués, mes amis. Regardez autour de vous, je suis en train de le faire, et j'peux vous racontez plein d'histoires, je pourrais vous dire qu'elle m'a menti, qu'elle m'a dit qu'elle était Charly et qu'elle avait du se cacher pendant toutes ces années. je pourrais vous dire que j'ai l'impression d'être dans un rêve, que j'en suis certain même et que c'est pour ça que j'agis de la sorte. Je pourrais aussi vous dire que je ne contrôle rien, que c'est elle qui me provoque et qu'elle a le dessus, mais ce n'est pas le cas. Tout ça, c'est un mensonge, un putain de gros mensonge. Pourquoi on en est arrivé là ? Pourquoi il y a ce désir entre nous deux ? Cette tension sexuelle qui nous pousse à faire ce qu'on est en train de faire ? Au fond, elle comme moi, on sait très bien que c'est mal, mais au final, est-ce qu'on en a quelque chose à foutre ? Non. Je ne crois pas. Qu'on le veuille ou non, Opale me plaît, après tout, c'est la jumelle de Charly, la femme que j'ai aimé, celle à qui je me suis marié. Comment voulez-vous que je ne la trouve pas à mon goût ? C'est impossible. Alors ouais, je pense que ce qui est en train de se passer est mal, mais je m'en moque, elle comme moi, on s'en moque, je pense qu'on a juste envie de vivre l'instant présent. De se faire plaisir, juste pour ce soir, juste pour cette nuit. Alors ouais, je l'avais embrassé, mais c'est elle qui m'avait poussé à le faire, c'est elle qui m'avait tenté, et même si j'étais celui qui avait provoqué tout ça... C'est elle qui m'avait embrassé en première. Ouais, j'essaie de me trouver des excuses, de trouver qui pourrait être le plus coupable, comme tout à l'heure lorsqu'on était au bar, à s'insulter, à se rejeter la faute dessus. Mais en réalité, pour le moment, je me moquais de tout ça, je voulais juste en profiter, profiter de l'instant, profiter de ce moment qui nous était offert. Ces jambes qui venaient s'enrouler autour de ma taille, ces mains qui venaient se poser sur les miennes, me poussant à planter un peu plus mes doigts dans ces cuisses, on s'embrassait, comme si ce n'était pas la première fois. Nos langues dansaient ensemble, nos corps s'appelaient, l'envie était partagé... Mais elle me stoppa, elle me stoppa dans ces baisés qui devenaient légèrement plus sauvage pour me demander si ce qu'on faisait c'était bien. Je ferme les yeux un instant pour ensuite plonger mon regard dans le siens, caressant doucement ces cuisses. "Et bah vire là, l'autre pétasse... J'ai pas envie de me poser de questions ce soir." A peine le temps de terminer ma phrase que je la vois attraper un couteau. "Who who... Je sais pas là si je te fais confiance !" C'était la première fois qu'on me faisait ça, qu'on me sortait un couteau et honnêtement, je sais pas ce qu'elle compte en faire, je ne sais pas si c'est une mante religieuse et qu'elle compte juste coucher avec moi pour me planter par la suite. Merde, je crois que je pars en couille là. Mais je n'ai rien le temps de faire qu'elle vient couper mon t-shirt. Ah, d'accord, elle a pas le temps non, et je la laisse faire. Ces baisés sont bien trop enivrant. J'ai envie d'elle, enfin, je crois. Est-ce que j'ai envie d'elle ou de Charly ? Putain, question assez complexe pour le coup. Car ouais, vêtu de la sorte, je peux me dire qu'elle est Charly, je peux m'en persuadé, mais c'est pas le cas, non, et elle n'hésite pas à me le rappeler, stoppant une fois de plus notre étreinte. "Chut..." Qu'elle ne prononce pas son prénom, pas ce soir, pas maintenant, pas pendant ce qui est en train de se passer. Non, ce n'est pas Charly, et ce soir, je m'en moque, je veux juste prendre du plaisir avec elle, rien de plus. Ces mains contre mon torse me donne des frissons, ces jambes qui se resserrent un peu plus contre moi encore plus. Et elle trouve l'une de mes zones sensibles, le lobe de mon oreille. Mon dieu... Je ne résiste plus, je ne veux plus résister, je me contente juste de profiter de l'instant, de laisser mes mains se poser contre ces fesses pour venir la rapprocher encore plus contre moi. Une main qui reste contre ces fesses, je m'autorise à m'aventurer sous le short qu'elle portait pour être en contact direct avec sa peau tandis que mon autre main elle, se faisait bien plus baladeuse. Il n'était pas juste qu'elle soit la seule à profiter de mon corps, moi aussi, j'en avais envie, et j'avais surtout envie de voir si elle était identique à Charly sur tous les points. C'est pourquoi, un sourire aux lèvres, ma main libre venait retirer doucement le haut qu'elle portait. "J'vais pas le déchirer, mais l'envie est présente..." Que je chuchote à son oreille, la laissant m'aider à enlever ce haut. Désormais, nous étions à égalité, et je dois dire que l'image que j'avais devant moi était plutôt plaisant. Ce corps... Il m'appelle, il me donne envie. Resserrant encore plus mon bassin contre le siens, l'une de mes mains caressait ces fesses, l'autre partait à l'aventure de son corps, caressant du bout des doigts son ventre pour remonter jusqu'au creux de sa poitrine, et ma langue elle, elle ne désirais qu'une seule chose, danser. Plaquant mes lèvres contre les siennes, cette fois ci, il n'y avait plus rien de sensuelle, non, c'était sauvage... •
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