L’alcool coule à flot, surtout dans la bouche de Robin. Les nuages que vous voyez au loin comme un brouillard épais qui pourrait vous rendre malade, c’est cette cigarette que Robin tient entre ses doigts. Ce sentiment d’être invincible, de pouvoir tout dire, tout faire, autant qu’on le veut, ce sentiment enivre les veines de Robin.  Elle parle à chaque inconnu passant devant elle d’une voix éraillée, pâteuse et presque incompréhensible. Son cerveau est en mode off, elle faisait pitié. La robe qu’elle avait, serrant chaque parcelle de son corps, lui paraissait inconfortable, il lui était difficile de marcher avec. Le plus simple aurait été de l’enlever mais au lieu de ça elle l’arracha, lui laissant qu’une robe couper en deux pouvant faire office de manteau. Beaucoup la regardait, observant le spectacle de ses sous-vêtements noir en dentelle. Robin était contente de faire de l’effet à certain. Mais tout cela ne dura pas longtemps, un truc au fond de sa gorge arriva et ça n’augurait rien de bon. Robin rentra en courant, ou plutôt en faisant un semblant de courir, elle croyait éviter les personnes autour d’elle mais on était plutôt dans une partie de rugby qu’autre chose. Elle serrait sa robe contre elle comme un réflexe. C’est arrivé au toilette qu’elle aurait dû vomir, mais Robin préféra s’arrêter avant, c’est-à-dire dans le décolleté d’une fille. L’odeur qui s’y dégageait était immonde, ce mélange d’alcool, d’acide gastrique et on ne sait quoi d’autres donnaient quelques choses à en faire vomir beaucoup d’autres. La fille en question était un peu en colère, si ce n’est beaucoup et Robin allait peut-être sentir sa joue d’ici quelques secondes. Eh Bingo, une belle gifle que Robin ne sentie même pas. Par contre sa joue elle, rouge comme une tomate, la trace de la main, a l’air de bien l’avoir senti. Robin était soulagée d’avoir sortie tout ce qu’elle avait bu et maintenant elle préférait s’asseoir par terre dans un coin. Pourquoi était-elle ici ? Elle ne s’en souvient pas. Pourquoi a-t-elle bu ? Parce que dans un bar on boit. Est-ce qu’elle va se faire virer ? Peut-être mais ce n’est pas un problème, juste difficile de retrouver son chemin après ça. Est-ce qu’elle essaie de chanter mais elle parle tellement mal que sa donne du yaourt ? Exactement. Et tout le monde la regarde, la seule, par terre, à parler toute seule et à complètement être dans les vapes. « Peut-être qu’il me faudrait un autre verre … » dit-elle avec un cheveu sur la langue. « Jacksoooooon Pappaaaaa ! Tu viens m’aider ? » Elle n’avait jamais appelé son ancien psy Papa, mais vu l’état dans laquelle elle est, on n’y tiendra pas compte. Robin avait seulement aperçu Docteur Azelhart mais elle savait que c’était lui, la seule tête connue dans ce bar.  

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w/ @Robin Beck
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Il était déjà 22h lorsque je passais les portes de l'hôpital, la secrétaire de garde me fit un signe de main en me souhaitant une bonne nuit. C'était dans mes projets à la base. Une bonne douche fraiche après avoir fait quelques longueurs pour finalement aller dormir me semblait le plan idéal. Retirant mes lunettes de vue une fois dans les rues de la ville, je quittais mon costume de Dr. Azelhart pour redevenir Jax. Marchant dans les rues de la ville que j'affectionnais tant depuis plus de vingt ans. Oh j'avais bien un véhicule mais il n'était pas nécessaire que je le sorte pour aller travailler. Ce n'était pas très loin et un peu de marche était excellent pour la santé. Je connaissais chaque enseigne par cœur, j'aurais pu retrouver ma route les yeux fermés. Néanmoins alors que je passais devant le bar du bout de la rue, une silhouette familière attira mon attention derrière les vitres. Mademoiselle Beck. Une ancienne patiente à moi qui n'a pas jugé nécessaire de continuer les séances. Arrêtant mes pas devant l'enseigne, je regardais un peu à l'intérieur, quelque chose semblait clocher dans cette scène. Je vérifiais pendant quelques instants mon impression avant de finalement rentrer à l'intérieur. Elle était clairement sous l'emprise de l'alcool et ses vêtements n'étaient plus portables en publique. Je dus jouer des coudes avec les autres clients présents pour finalement arriver près d'elle. Il n'y avait pas l'un de ces imbéciles pour l'aider. M'accroupissant devant elle, je retirais ma veste de costume pour la placer sur ses épaules afin de la couvrir puis je lui tendis la main pour l'aider à se relever mais l'alcool avait déjà fait son office et je dus placer mes mains sous ses bras pour la soulever. Faisant en sorte qu'elle ne retombe pas aussitôt au sol, je glissais finalement mon bras dans le creux de son dos et passais son bras derrière ma nuque. Laissant un billet sur le comptoir, les gens s'écartèrent du passage pour nous laisser sortir. Il y avait donc un peu de bon sens dans leurs crânes. Passant la porte du bar, l'air frais vint frapper contre son visage, ça lui ferait probablement du bien. Je l'aidais à marcher jusqu'à un banc un peu plus loin avant de l'asseoir sur ce dernier, m'accroupissant à nouveau devant elle. "Mademoiselle Beck… Vous avez bu à l'excès ce soir..." Je devais encore avoir son dossier à l'hôpital afin d'en trouver l'adresse mais était-elle encore bonne… Dans tous les cas, je ne pouvais pas la laisser seule dans cet état. Sortant mon téléphone, j'appelais un taxi afin qu'il vienne nous récupérer. Ce dont elle avait besoin pour le moment, c'était de repos, les remontrances viendraient demain. L'aidant à marcher jusqu'au véhicule, il fit un trajet d'un petit kilomètre seulement avant de nous déposer devant un immeuble récent. Continuant à la faire marcher un peu, nous montions juste au dernier étage. Je n'avais pas l'habitude de faire rentrer des gens chez moi, encore moins des patients mais Robin n'était pas le genre de patiente habituelle. Il fallait une carte bien particulière pour pouvoir se rendre dans mon appartement, il ne suffisait pas d'appuyer simplement sur le bouton. Mais la raison de ce dispositif releva lorsque les portes s'ouvrirent, cela donnait directement sur la demeure. Une très grande salle avec de grandes baies vitrées, épurée dans sa décoration et meublés avec un certain gout. Le plafond était très haut, c'était une salle en cathédrale. Plus le temps passé, plus je sentais le poids de la jeune femme sur mes épaules, elle n'arrivait plus à tenir debout. Basculant mon bras sous ses jambes, je la soulevais jusqu'à la chambre voisine, la chambre d'ami, avant de l'allonger. Lui faire prendre une douche n'aurait pas été de trop mais je n'étais pas certain qu'elle soit en capacité de le faire elle même. Me retirant dans la cuisine, j'allais chercher de l'aspirine ainsi qu'une bouteille d'eau que je plaçais sur le table de chevet. "Repose toi… Tu n'as rien à craindre ici." Je m'asseyais sur le bord du lit pour vérifier à nouveau son état.

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L’état dans lequel est Robin, laisse clairement à désirer. Elle ressemble à un panda qui a besoin de béquilles pour pouvoir marcher, à mourir de rire. Tout le monde la regardait avec pitié, une pauvre fille assise par terre. Alors quand le docteur Azelhart arriva, Robin était toute contente vraiment. Une joie de voir quelqu’un qu’elle connaissait, elle ouvrit grand ses bras pour avoir un câlin mais au lieu de ça, Jackson lui prêta sa veste. « Merci mais moi je voulais un câlin… » Robin délirait un peu, les effets de l’alcool ça peut donner une Robin remplit de conneries verbales. Quand Jackson essaya de la relevait, Robin gémissait, elle n’avait pas envie de se relever, juste cette envie de dormir un peu avant de se relever et reprendre le chemin pour chez elle. Ses jambes ne la tenaient plus, elle pouvait tomber à tout moment, heureusement que le Docteur était là. Elle serait restée là avec des Hommes pas toujours avec de bonnes attentions, qui sait si elle ne se serait pas fait violée. « Papa, t’es gentil de me ramener… Tu veux pas que je chante une chanson ? » Et elle commença à chanter I believe I can fly, heureusement que Jackson est là, elle aurait sans doute sauté par la fenêtre, qui sait avec cette chanson ? Enfin, chanter est un bien grand mot, un beau yaourt. Elle s’enroula à Jackson pour ne pas tomber, c’était un gros boudin à cet instant. Quand tout le monde s’écarte,  Robin était la femme la plus heureuse, elle se sentait être une star, une personne qu’il faut respecter. « Je suis Robin Beck, chanteuse professionnelle, prosternez-vous ! » Cria-t-elle . Tout le monde rigolait. Inconsciente cette Robin, qu’est-ce qu’elle va dire encore ? Arriver au banc où Docteur Azelhart l’emmena, elle se laissa tomber dessus, ses jambes ne servaient à rien. « Moi ! Boire à l’excès ?! Pas du tout. Je peux rester sur un pied si tu veux hein. » En réalité elle ne préférait pas essayer, si elle se vautrait elle aurait dû donner raison au Docteur et non merci, ce n’est pas ce qu’elle souhaitait. « Par contre m’emmène pas dans une cave s’il te plaît, il y a plein de chauve-souris je suis sûre là dedans. » Elle délire. Elle n’a jamais tutoyé Jackson, mais on dirait que l’alcool ça dévergonde un peu (beaucoup).
Robin dans un taxi, elle avait juste envie de vomir encore. Ca balançait de partout et ce n’était vraiment pas agréable. Elle se retint de parler sinon le taxi aurait été décoré avec une odeur que beaucoup aurait qualifiée de dégueulasse. Quand elle vit l’immeuble, elle ne savait pas quoi en penser. Il était riche en fait. Robin a connu ce genre d’endroit, notamment avec ses parents. Sa tante un peu moins mais tout de même. C’est le genre d’endroit où tout est mis pile poil où il faut quand il faut, un immeuble qui a l’air tout neuf mais ce qui pressait pour Robin c’est de trouver les toilettes. Elle ne dit rien, laissant se faire guider par Jackson. Quand elle vit l’appartement du Docteur, elle bavait. C’était magnifique, Robin voulait passer sa vie ici, ramener toutes ses conquêtes et coucher avec dans chaque coin des pièces. « Il faudra que tu me prêtes ton appart’. » Affirma-t-elle. Elle garantit pas le rendre en bon état mais bon, ce n’est qu’un détail pour Robin qui parle clairement pour rien dire en ce moment. Robin sentait de moins en moins ses jambes heureusement que Jackson était là pour l’amener dans une chambre et lui apporter de l’aspirine et une bouteille d’eau. Elle s’empressa de les prendre d’ailleurs. Elle avait soif mais elle voulait aussi éviter un mal de crâne qui allait lui détruire le cerveau, les neurones tout et la laisser comme morte dans un lit qu’elle ne connait ni d’Eve ni D’Adam. « Peut-être que j’ai rien à craindre mais le lit va prendre cher si je vais pas au toilette tout de suite… » Robin allait se lever mais ça tournait vraiment, elle savait que si elle se levait, elle allait s’écrouler comme une moins que rien. « Je pense pas que ça soit une bonne idée que je me lève, tu peux me ramener une bassine ? Que je pisse dedans ou une bouteille si je vise bien ça peut le faire… » Robin avait du respect pour son ancien psy mais quand elle boit, le respect part à des milliers de kilomètres. « Je crois que j’ai envie de vomir… » Aussitôt dit, aussitôt fait, elle vomit en direction de Jackson. Ses mains contre sa bouche, elle savait qu’elle avait fait une bêtise.  « Désolée, mais au moins tu pourras enlever ton haut ça sera plus agréable à regarder … » Robin dans toute sa splendeur…

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w/ @Robin Beck
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Il n'y a pas de vie parfaite et si elle existait, elle serait probablement ennuyeuse. Ce sont les aléas qui la rythme qui font de notre existence ce qu'elle est. Lorsqu'on me voyait de l'extérieur, personne ne pouvait pas se douter que moi aussi je pouvais aller mal. Il m'était parfois arrivé d'avoir envie d'oublier des choses dans ma vie. De vouloir boire jusqu'à en perdre connaissance. Mais mon corps avait toujours refusé l'ivresse et me rendait malade bien avant. Une chance ou non, je ne m'étais jamais retrouvé dans l'état dans lequel était Mademoiselle Beck ce soir. Néanmoins ce n'était pas de la pitié qu'il y avait dans mon regard à cet instant, c'était plutôt de la bienveillance à son égard ainsi qu'une certaine part de mépris à l'attention des personnes qui prenaient cette situation comme un divertissement. Je dois avouer que je ne prêtais pas réellement l'oreille à ses propos, vu son taux d'alcoolémie, il y avait fort à parier que chaque mot prononcé soit regretté le lendemain. "Aller, un peu de courage." La redresser ne fut pas chose aisée vu qu'elle ne m'aidait pas mais se fut finalement chose faite au bout de quelques instants. Sa prestation vocale ne sembla pas ébahir l'assemblée présente mais elle avait au moins le mérite de nous ouvrir le chemin vers la sortie. Je n'avais pas besoin de démonstration de force pour savoir qu'elle ne tiendrait pas le pari qu'elle venait de lancer. Mais c'était une façon de lui faire prendre conscience de son état. "Très bien, montrez moi dans ce cas." M'éloignant d'un pas pour la laisser se lever, je restais prêt à la rattraper si nécessaire et ca allait probablement l'être sous peu. Mais Robin se ravisa rapidement à cette idée. Elle était encore assez consciente de ses capacités finalement. "Promis, je ne vous emmènerais pas voir Batman ce soir." La blamer n'aurait servit à rien ce soir et le mal de crane qu'elle allait avoir demain matin était déjà un bon retour de baton. Je montais finalement dans le taxi avec elle, la surveillant du coin de l'oeil en regardant de temps à autre le paysage défiler. Nous n'étions plus très loin. Quelques minutes plus tard, nous étions en bas de l'immeuble. Passant devant le gardien que je saluais d'un signe de tête avant de monter jusqu'au dernier étage, je ne fus pas réellement surpris de la réaction de la jeune femme. Claquant des doigts, la lumière de la pièce s'alluma afin d'y voir un peu plus clair. "Le jour où je serais mort, peut être." On disait que j'étais parfois trop gentil avec les gens mais ce n'était pas pour cela que j'acceptais toutes les demandes. J'aurais pu louer mon appartement lorsque j'étais en déplacement pour mon travail mais ça ne me plaisait guère de laisser mon lieu de sérénité à la merci de personnes dont je ne connaissais rien. Et puis Aurene n'aimait pas particulièrement les visiteurs non plus. Robin demanda alors les toilettes, je me décalais d'un simple pas pour lui montrer la salle de bain attenante à la chambre. Il y avait une grande douche à l'italienne, une large vasque ainsi que des toilettes. Mais je n'eus pas le temps de faire quoique ce soit d'un jet chaud et odorant s'écrasa dans ma direction, cachant ma chemise blanche. L'odeur était très désagréable mais j'avais eu affaire à pire lors de mes études alors cela ne me souleva pas le cœur pour autant. Stoïque, je me redressais simplement, je n'étais même pas énervé. "Je te ramène une bassine." Sortant de la pièce, je retirais ma chemise, je me lavais les mains avant de revenir de la chambre avec un seau dont je me servais pour nettoyer la maison.

Agréable à regarder ? Le docteur n'était pas le genre d'homme jeune et musclé que l'on pouvait trouver à l'université. Même s'il s'entretenait, il était plutôt filiforme. Il n'avait pas de poils sur le torse. Néanmoins ce soir, son parfum laissait clairement à désirer pour l'instant et il pouvait remercier Mademoiselle Beck pour cela.

"Essaye de boire un maximum, tu vas en avoir besoin. Je ne suis pas très loin." Je m'éclipsais finalement de la chambre, montant dans ma chambre pour aller effacer les traces de la soirée de Robin.

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Sortie de ce bar, assise sur ce banc, c’était le moment pour Robin de reprendre l’air.  Inspirer de l’oxygène allait faire du bien au poumon de Robin. A la réponse que lui donna Jackson,  Robin le regarda avec des yeux globuleux. «  Je veux trop le rencontrer Batman ! Tu pourras établir le contact ? » Il vaut mieux ne pas répondre à cette question, elle va poser trop mille questions qui n’ont ni queue ni tête et ça risque de partir beaucoup trop loin.
Son appartement, un logement à faire baver Robin. Elle avait juste envie de ramener tout le monde dedans, faire la fête et tout ce qui pourrait s’en suivre. Mais on dirait que Jackson n’est pas de cet avis, ce qui laisse Robin toute triste. « Mais un papa partage tout avec sa fille… » Robin délire complètement, appeler Jackson : papa n’était en rien quelque chose de bien.  Elle allait le regretter demain, des flashbacks qui vont lui faire regretter de boire autant. Quoi qu’il en soit maintenant que c’est fait, c’est fait.
Etre parfaitement allongée et finir par vomir sur celui qui a bien voulu l’amener chez lui, c’est juste irrespectueux. Robin l’avait bien compris mais ne se laissa pas abattre pour autant en s’excusant avec une remarque quelque peu déplacé. « Pourquoi une bassine, tu veux que je me lave ? » Robin ne comprenait rien à rien, totalement dans les vapes, elle pouvait te sortir un ramassis de connerie à en avoir mal à la tête. « D’accord… » Elle s’allongea, pris le verre qui était sur la table de chevet, et se le renversa dessus. Elle pensait boire mais Robin découvrit comment boire la tasse dans son lit. Jackson n’étant toujours pas revenu elle lui cria : « Mon psy !!!  J’ai besoin d’une autre douche !! » En réalité, elle voulait juste un autre verre d’eau mais elle ne trouvait plus ses mots. Ne voulant pas attendre, elle se releva, trempée, sortie du lit, et avança zigzagant dans l’appartement dont elle ne connait rien. Robin allait clairement se perdre et préféra dire à Jackson : « Docteur Azelhart ! On fait un cache cache ? Venez me chercher !! » Elle se cacha derrière une porte, tout le monde pouvait la voir mais selon Robin elle est hyper bien cachée. Robin est une gamine quand elle est bourrée. En vue de son état actuel, elle ne risque pas de s’en remettre tout de suite. « Alors vous me trouvez !! » Robin allait se faire repérer seulement avec sa voix, mais à quoi bon. Il faudrait déjà qu’elle ne tangue pas trop en essayant de se cacher calmement. « Monsieur !!! » Robin est actuellement la pire femme du monde, en espérant que Jackson ne lui fasse aucun reproche. Quoi que, il devrait, ou peut-être plutôt demain pendant sa gueule de bois.

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w/ @Robin Beck
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Un bon bol d'air frais, ce n'était pas tout ce qu'il lui fallait pour qu'elle aille mieux mais c'était déjà un début. Je n'y avais pas pensé en lui parlant de ça au début mais il était vrai qu'elle partageait son prénom avec l'acolyte de Batman. "Seulement s'il a besoin d'un nouvel acolyte." M'arrêtant là sur cette question, je laissais son imagination faire le reste. J'avais mis des années à faire me sentir bien dans cet appartement. Le meublant petit à petit pour le faire répondre à mes envies et mes attentes. C'était mon univers, mon environnement… Et je n'appréciais guère l'idée qu'on veuille le mettre sans dessus dessous lors d'une fête. Regardant mademoiselle Beck, je secouais légèrement la tête. Cela faisait un bon moment que l'un de mes patients me voyait comme un membre de sa famille néanmoins je ne relevais pas pour l'instant, préférant m'occuper d'elle pour limiter sa gueule de bois demain matin. Jusqu'à ce qu'un doux relent de suc gastrique et d'alcool ne vienne s'écraser contre ma chemise. Il n'y avait rien à dire… Elle ne l'aurait pas entendu de toute manière. Une fois tout le nécessaire à sa disposition, je montais dans ma chambre pour prendre une douche et me changer. Le visage vers le plafond, je laissais l'eau couler sur mon visage avant de me frotter les joues énergiquement afin de faire disparaitre les traces de fatigue de la journée.

Alors que Robin était en train d'appeler le docteur pour qu'il la trouve, se fut un chat mesurant à peu près un mètre de long au pelage blanc tigré de gris qui vint à sa rencontre, ses yeux jaunes la jugeant sans détour d'un air qu'on pouvait qualifier de mauvais. Elle devait faire beaucoup trop de bruit pour elle. Robin venait de faire la connaissance d'Aurene, la chatte du docteur.

Entendant Robin hurler depuis le rez-de-chaussée, je ne tardais pas dans la douche avant d'enfiler une tenue plus décontractée pour retourner la voir. Je réalisais soudainement que je n'avais pas encore croiser Aurene et un mauvais pressentiment apparu dans le creux de mon estomac. J'avais élevé ce Maine Coon moi même alors elle était à mon image et n'aimait pas beaucoup l'agitation. Alors que je retournais dans la chambre de mon invitée, je découvris mon félin devant une porte, la queue fouettant l'air d'une manière passablement agacée. La prenant dans mes bras pour la mettre contre mon épaule, je regardais Mademoiselle Beck qui avait trouvé la force de sortir de son lit. "Robin, tu devrais réellement te reposer avant de te blesser." Laissant partir Aurene avant de m'enfermer avec la demoiselle, le temps de la recoucher. Plaçant une main dans son dos et l'autre sous ses jambes, je la soulevais pour la reconduire dans le lit. "Tu prendras une douche demain matin." Par on ne sait quel miracle, elle avait réussi à éviter de se tacher lors de sa demonstration de force de tout à l'heure.

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Robin faire un cache-cache bourrée, qui ça étonnerait ? Personne sans aucun doute, connaissant la jeune femme rebelle qu’elle est. Transpirante, elle est excitée comme tout à l’idée que le docteur la retrouve. Mais celui-ci sous la douche, ne doit rien entendre. Robin ne pensant à strictement rien à part s’amuser comme une gamine en pleine crise, elle continue à s’acharner comme une folle furieuse.  Et finalement elle voit ce chat, énorme, qui n’est pas un chat pour Robin mais littéralement un lion. Imaginez-vous le hurlement qu’elle a lancé, les larmes aux yeux et cette  Robin recroquevillée contre l’embrasure de la porte. Elle cherchait encore sa respiration, la peur lui bloquait et elle pensait bientôt mourir d’une crise cardiaque. « Je ne veux pas mourir ! Tout doux le lion, je suis innocente. J’ai rien fait, si tu veux tu peux même demander au plafond ! »Apeurée c’est  comme ça qu’était Robin. Elle voulait juste partir, mais le fameux lion qui lui barrait la route lui donnait envie de se cacher à six pieds sous terre. Hilarant à l’extérieur sans aucun doute. Jackson arriva et pris le chat, Robin bouche bée par ce qu’elle voyait lança : «  Mon sauveur ! Mon prince ! » Robin avait juste besoin de se coucher, et elle sentit d’ailleurs les bras de Morphée arriver à grand pas. « Je crois aussi avoir besoin de dormir, j’ai un coup de bâton sur la tête. »  Ce qui veut dire qu’elle avait mal au crâne, sans doute que les vapeurs de l’alcool ne lui font pas de bien. Ses paupières avaient du mal à s’ouvrir, bientôt dans le noir complet, elle écoutait seulement ce que Jackson lui disait. « Ouais une douche… demain. » Elle s’endormit dans les bras de Jackson, pas eu le temps d’atteindre le lit qu’elle était déjà endormie.
Le lendemain se fut un réveil compliqué qui arriva à la figure de Robin. Un mal de crâne atroce et cette envie de vomir désagréable, on peut ajouter aussi des vertiges bien trop importants pour réussir à tenir debout. Robin se dit qu’elle n’a pas dû y aller de main morte hier soir, encore plus lorsque elle découvrit qu’elle n’était même chez elle. Elle ne se rappelait de rien. Absolument rien, du cinquièmes verres au dernier, aucun souvenir. Elle souffla : « Il y a quelqu’un ? » Elle ne pouvait pas crier ayant peur que sa tête explose, ni se lever. Quoi qu’il en soit, elle se dit que le plafond et les murs autour étaient vraiment beaux. Que la décoration était faite ne finesse, ni trop, ni pas assez. Elle ne savait pas chez qui elle était, mais elle trouvait cette chambre agréable.

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w/ @Robin Beck
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Je connaissais Robin depuis un certain temps maintenant. C'était peut être un peu inconscient de ma part de la laisser sans surveillance dans l'état où elle se trouvait… Mais je n'avais aucune envie de rester avec une senteur relent gastrique sur moi. J'aurais pu également l'enfermer dans la chambre pour être certain qu'elle ne mette pas à sac la maison dans un moment d'amusement alcoolisé mais je la pensais capable de se tenir suffisamment pour éviter cela. Mais je ne trainais pas sous la douche comme j'aurais pu le faire en temps normal. Surtout avec le hurlement qui venait de retentir dans mes murs. Heureusement qu'il n'y avait pas de voisin à cet étage. En prêtant l'oreille, j'entendis parler d'un lion… Un lion…? Oh. Elle avait du rencontrer Aurene. Il y avait peu de chance qu'elle lui fasse quoique ce soit - Aurene qui fasse du mal à Robin - mais la panique dans la voix de la jeune femme laissait paraitre sa peur, le fait qu'elle tourne de l'oeil sous peu n'était pas à exclure. Récupérant la chatte et la faisant sortir de la pièce, j'allais aider la demoiselle à se coucher que ses yeux se fermèrent alors qu'elle était encore dans mes bras. "Et bien soit, je vais te coucher tout seul dans ce cas…" L'alcool avait déjà fait son office et il n'y avait plus rien à attendre de sa part pour le moment. Ce n'était peut être pas si mal au moins, l'agitation allait se calmer jusqu'à demain matin. Posant dans un premier temps mon genoux sur le lit, je la glissais délicatement sur les draps avant de me mettre à la border. Je passais finalement une main dans ses cheveux qui glissa sur son front pour vérifier son état. Elle risquait d'avoir un bon mal de tête au réveil. C'était le prix à payer lorsqu'on buvait autant. Me levant finalement, je m'installais dans le salon qui m'offrait une vue imprenable sur les lumières de la ville. Dans la pénombre, le spectacle était encore plus époustouflant. Aurene vint finalement à ma visite et nous restions ainsi pendant de longues minutes avant que je ne m'endorme à mon tour.
Se fut la voix de Robin qui me tira de mes songes mais elle était différente de celle que j'avais entendu hier soir. L'ivresse avait passée son chemin pour laisser place à la gueule de bois. Posant les pieds sur le parquet, je m'étirais, passais une main dans mes cheveux pour me recoiffer brièvement, allais récupérer de nouveaux médicaments dans la cuisine avant d'aller à sa rencontre. Frappant pour annoncer mon arrivée avant de pousser la porte, je lui fis un léger signe de tête. "Bonjour Robin, comment te sens-tu ?" Je m'approchais du lit avant de poser l'aspirine sur la table basse, la regardant en attendant sa réponse.

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