On viens à peine d'arriver en Floride que déjà ils annoncent une tempête. Je suis assez déçue, d'autant plus que ma meilleure amie Izzy voulait m'emmener à Universal Studio pour son anniversaire. Franchement on aurait tellement passer une bonne journée sauf que malheureusement le temps est contre nous et ne joue pas en notre faveur. On s'envoie quelques sms alors que je me dirige dans le restaurant de l'hôtel pour me mettre en sécurité, parce qu'à ce qu'il paraît c'est un endroit sécurisé. Bon moi je veux juste boire un verre en attendant que la tempête se calme sinon c'est moi qui deviendrait une tempête ici. Je m'installe au bar, commande un verre au barman et balaye la salle du regard. Il y a trop de monde, j'ignore où se trouve Izzy et je ne vois personne que je connaisse, pas même mon mari enfin que fait-il lui aussi?

@Izzy Bulger @Tyrone Reuben (si vous voulez )

déjà le cinq juillet et j'avais toujours du mal à me remettre de cette soirée qui aurait dû être pourtant l'une des plus belles, l'un des précieux souvenirs à raconter des années plus tard. cette soirée au bal que j'avais presque passé seule à me lamenter. heureusement qu'Harry était arrivé. je m'étais inscrite au Summer Camp, ravie de pouvoir enfin voyager, voir autre chose que cette ville qui commençait peu à peu à me lasser. et comme si je l'avais mérité, une tempête, un ouragan était prévu il y a de ça vingt-quatre heures. j'avais donc préparé de quoi me réchauffer et ne pas angoisser auprès de moi tout en rejoignant les autres au sein du restaurant. pour le moment, je ne remarquais personne parmi ceux que je connaissais déjà. je m'avançais alors vers quelqu'un me semblant plus ou moins sympathique malgré la situation, disant alors « la Floride, que c'est beau. n'est-ce pas ? » d'un ton ironique au vu de la situation.

(si jamais quelqu'un veut bien être la personne que Sky aborde, ce serait cool. )

Cela faisait plus de vingt ans que j'étais arrivé aux Etats-Unis et je n'avais jamais pris le temps de sortir de l'état bien trop occupé par mon travail. Me rendre au Summer Camp n'était pas une idée personnelle, l'hôpital m'y avait envoyé en mission à la demande de l'université, c'était pourquoi je me trouvais ici aujourd'hui. Je voyais la Floride ensoleillé, surtout en cette saison mais la réalité se montra bien différente lorsque l'ouragan frappa la ville. Ca me rappelait les étés de mon enfance, rien de bien terrifiant à mes yeux. Mais ce n'était pas le cas de tout le monde. Près de la porte d'entrée, j'étais adossé au mur, me tenant disponible si on avait besoin de moi. Mais ce ne fut pas une personne qui semblait en difficulté qui m'adressa la parole. Lui rendant son regard, un rictus chaleureux se dessina sur mon visage avant de ricaner légèrement. "J'imaginais ça plus ensoleillé… C'est tout le temps comme ça?"

Je ne connaissais pas du tout la Floride auparavant. Mais alors que je songeais à passer de superbes vacances, voici l'ouragan qui, comme un hasard se propageait dès notre venue ici. Quand est-ce que je pourrais profiter pleinement de ces instants normalement, de bonheur ? Sérieusement, je me demande si le karma s'abat sur moi depuis la soirée du bal. Je ne m'attendais pas spécialement à une répondre. Alors dès que j'entends cet homme me répondre, un sourire se dessine sur mon visage. Enfin quelqu'un avec qui échanger. Il y aura eu au moins ça d'intéressant, aujourd'hui. « Lorsque je m'étais renseignée via les réseaux sociaux, on me répétait que Floride était un endroit chaud et superbement beau à explorer. Mais telle la malédiction frappant sur nous, il fallait bien qu'il y ait un ouragan à l'instant-même où nous sommes ici. » que je rétorque, plus sérieusement cette fois.

(au contraire, c'est super cool ehe @Jackson W. Azelhart)

"Par chance, ce n'est pas là l'annonce de la fin du monde. Avec un peu de chance, on devrait pouvoir sortir dés demain matin." Pas de cavalier de l'Apocalypse en vue, on allait donc éviter le drame cette fois-ci. En réalité, je ne croyais pas vraiment en ce genre de chose mais c'était aussi pertinent qu'un horoscope, c'était simplement pour la détente. Me décollant de mon mur, je m'approchais d'une table voisine inoccupée afin d'en récupérer deux chaises que je déposais à côté de la porte, invitant mon interlocutrice à s'asseoir. "Je vous en prie, prenez place. Nous avons du temps à tuer de toute manière. Je suis le Docteur Azelhart." Vu que j'étais ici dans le cadre de mon travail, il fallait que j'évite de me présenter personnelle. Tendant mon bras en direction de la jeune femme pour lui établir un premier contact physique.

« Oui. J'imagine que dès demain, tout cela sera enfin fini. Enfin, je l'espère, surtout. Ce serait dommage d'être venu là pour admirer une saleté d'ouragan. Il y a tellement mieux à voir, ici. » J'avais l'air pessimiste ces temps-ci et je le savais. C'pas pour autant que je réussissais à être dans une meilleure humeur. Encore moins avec un tel instant. Alors pouvoir discuter avec quelqu'un, bien qu'il soit plus âgé, me faisait plus ou moins plaisir. Au moins, j'étais là pour quelque chose et non inutilement. Je me sentais beaucoup moins seule. Par contre, quand je comprends que c'est un psy, j'ai presque la voix coupée. Sérieusement, un psy ? Je m'assois quand même, voulant faire bonne impression. « Effectivement. Il nous reste pas mal de temps à tuer, j'imagine. Vous, tu, Docteur Azelhart ? » posais-je afin de savoir quel pronom utiliser tout en lui serrant la main.

Depuis quelques temps, avec Vic, tout va bien, c'est presque idyllique. On s'prend pas la tête, on est très proches, et j'aime vraiment ça. Je me mis à rire quand elle me dit que j'suis parfaite, alors que c'est pas tellement le cas, elle est bien placée pour le savoir. « C'toi la plus parfaite de nous deux. » La sentir contre moi, ça me fait un bien fou. J'calme mes angoisses, parce que c'est pas le genre de situation que j'ai l'habitude de vivre. Mais ça prend une toute autre tournure quand elle me propose au creux de l'oreille de regagner ma chambre. Un sourire vient se glisser sur mes lèvres. Elle ne perd pas les bonnes habitudes. « Doit y avoir Charlotte dans la chambre, mais on peut s'éclipser ailleurs, si tu veux. » dis-je en plantant mon regard dans le sien, avant de glisser mes doigts dans ses cheveux, sourire aux lèvres.

J'ai pas vraiment vu le temps passer depuis le lever du soleil. Heure du coucher pour moi. Ce qui fait que forcément, je me suis retrouvé un brin décalé. On va pas s'offusquer, je suis loin d'être le seul et j'émerge à peine lorsqu'on vient de nouveau frapper à ma porte. On doit se regrouper. J'enfile rapidement un bermuda et un tee-shirt, passant une main nonchalante dans le jais de mes mèches, grognant pour me forcer à descendre. « J'espère que vous avez au moins prévu de la bouffe. » Parce que sinon, je vais carrément être d'une sale humeur. Maverick qui a faim, c'est pas très recommandé comme pratique du bonhomme. J'ouvre à peine les yeux, me jurant intérieurement qu'un démon me les a collé, et j'observe l'assistance. Personnellement, j'en ai rien à foutre de cette tempête, je trouve ça vaguement cool mais sans plus. Les personnes que j'aime sont en sécurité, et j'ai rien à craindre. Enfin, je pensais. « Yo Micah ! » que j'hurle en levant le bras. Je dépasse déjà de l'assistance mais mon frère est là. J'aurais préféré le retrouver dans d'autres circonstances.