my heart beats for you
@Camila Wildingham
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J'étais sorti parce que j'en pouvais plus des regards, des jugements qu'on pouvait porter sur moi. Tu le sais que j'avais du mal avec tout ça mais je ne t'avais pas demandé de me suivre. Il s'agissait de mes bagages, mes erreurs et en aucun cas je ne te demanderai de l'aide avec tout ça. Tu avais déjà bien trop à gérer de ton côté pour te laisser prendre par mes problèmes à moi. Mes deux awards assis également à côté de moi, je sortais des cigarettes de ma poche. Depuis le Spring Break, j'avais repris de temps en temps. Sûrement parce que j'avais pas trouvé l'apaisement total non plus. Et si je savais que j'étais sur la bonne voie pour retrouver Camila, ça ne voulait pas dire que j'étais pas mal à cause de la situation, de la façon dont j'ai mal géré les choses. Cigarette aux lèvres, je l'allumais avant de laisser la nicotine envahir mes poumons et faire baisser d'un cran le niveau de frustration que je pouvais avoir en cet instant. Les yeux fermés, je ne savais pas trop si t'allais venir me voir ou pas. Dans tous les cas, ce moment était fait pour moi. Une isolation voulue, un tête à tête avec moi-même.

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je détestais ce genre de moment. celui où tous les regards sont braqués sur vous comme s'ils s'attendaient à vous voir vous effondrer à la face du monde. à croire que c'était devenu un jeu et que tout le monde était prêt à voir camila wildingham fondre en larme et lâcher prise encore une fois. c'était tout aussi petit que mesquin et si j'avais appris à canaliser un tempérament bien trop violent par moment, il faisait parfois surface comme à présent. verre qui vole dans les airs pour s'éclater un peu plus loin alors que les mots sifflent comme des menaces. y a rien de drôle dans cette situation et ça ne devrait pas être permis de rire des gens. du malheur des autres. mes talons qui se tournent et cette sensation de pression qui s'agrandit dans la poitrine alors que je gagne l'extérieur le souffle un peu court. le plus infidèle. ouais. c'était passé à la trappe pour personne ça mais se voir remettre un prix pour ce genre de connerie pouvait avoir des effets dévastateurs. clope qui se coince en bordure de mes lèvres, froid qui vient piquer mon épiderme, j'choisis pourtant de rester à l'extérieur ne serait que pour calmer la boule de nerf. et j'te vois non loin, fumée qui s'échappe de ton dos, awards qui brillent dans la nuit. - tu devrais le jeter. ne pas accepter d'être réduit à ça. à un mot. à un prix qui nous a déjà bien trop couté. - je sais que t'es désolé. t'as pas besoin de te justifier devant les autres, ça ne regarde que nous. que moi. moi et mes choix. j'ai fais le choix de t'écouter, d'y croire un peu, personne n'a le droit de se mettre au milieu de ça.

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@Camila Wildingham
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Le temps que tout redescende, ça pouvait prendre du temps. Alors j'avais opté pour l'aide de la cigarette. Je ne sais pas combien de fois, on m'avait dit d'arrêter, mais j'avais préféré ne pas écouter. C'était pas forcément une habitude très ancrée seulement, quelques fois, j'avais besoin de la nicotine pour pouvoir surmonter les mauvais moments. C'en était un ce soir. J'étais, aux yeux de tous les étudiants d'Harvard présents, le plus infidèle du campus. Et si je savais exactement ce que j'avais fait, avoir cette étiquette était dur à avaler. Surtout quand je sais que tu es dans la pièce et que tu dois avoir cet avis sur ma personne aussi. Je t'ai blessé de mille et unes façons et je ne peux même pas revenir en arrière pour tenter de réparer mes erreurs. Alors tout ça, ça restera ancré. Puis j'entends ta voix, tu m'as suivi. Je tourne la tête et te découvre en train de fumer toi aussi. Un sourire s'esquisse sur mon visage, ne sachant pas tellement quoi dire. « Je vais plutôt m'en servir de reminder... de la merde que je peux être des fois » Parce que si tu ne l'admets pas de vive voix, j'en étais une, de merde. J'étais sûrement la pire espèce qui soit. Et les étudiants d'Harvard étaient d'accord avec ça en majorité. Je décalais les awards à mes pieds pour te laisser le soin de t'installer à côté de moi si l'envie te prend. « De toute façon, c'était le dernier bal que je faisais, j'aurai plus de compte à rendre à personne » Je hausse les épaules et puis glisse la cigarette entre mes lèvres pour en aspirer la fumée qui résultait de la combustion de ce bâton meurtrier.

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alors tu sais, on devrait les envoyer chier au loin tout ceux qui pensent qu'ils ont le droit de venir mettre leur grain de sel. c'est notre histoire, pas la leur. on a le droit de la vivre comme bon nous semble et ne pas avoir de commentaire sur le sujet. j'suis fatiguée moi d'entendre que je suis stupide de te redonner une chance. j'suis tout autant fatiguée qu'on t'attaque de la sorte quitte à te ridiculiser devant tout le monde. oui t'as été infidèle, j'en suis consciente, mais ça ne fait pas de toi la pire personne au monde. peu importe à quel point j'ai pu te haïr pendant des mois. - "t'as pas besoin de ça" t'as pas besoin de ce prix là pour te souvenir de ce que tu as fais. je sais que t'en vois les dégâts à chaque fois que tu poses les yeux sur moi. et devoir contempler mes cicatrices, c'est sûrement la pire des punitions pour toi. laisse le reste de côté, t'as pas besoin de ça. - "t'as jamais eu de compte à rendre à qui que ce soit" et si tous le monde semble prendre un malin plaisir à se mêler de ce qui ne les regarde pas, ça ne devrait pas nous affecter. on devrait.. sourire devant eux et ne certainement pas montrer qu'on peut être blessés par tout ça. - "ce qui compte, c'est ce qu'on fait maintenant, pas les erreurs du passé." et parfois, j'ai l'impression d'avoir pris dix ans dans la tronche quand je parle comme ça. j'crois qu'en réalité, j'suis relativement plus posée, plus calme. moins apte à tout détruire autour de moi. jusqu'à la prochaine fois.

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@Camila Wildingham
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J'ai toujours peur que tu te rendes compte que trainer avec moi, c'est une erreur. Comme ce soir, par exemple. Tu m'as rappelé que nous n'étions pas ensemble, même si tu agis comme tel. Tu es là, tu m'offres ton cœur, mais il y a toujours ce doute constant qui me dit que tu vas t'en aller, que tu ne supportes pas me regarder, que tu es toujours meurtri par mes différents choix de cette année. Et je peux le comprendre, tu sais. C'est vraiment les choses qui me semblent même naturelles. Je t'ai blessé comme jamais personne ne t'a blessé et quitter le navire maintenant serait légitime. Seulement, je m'accroche à toi, comme une moule à son rocher. Parce que je t'aime, parce que je sais que je peux te rendre heureuse quelque part. Il suffit juste de laisser le passé dans le passé. « Peut-être ouais... » Mais ça reste un objet, un marqueur physique, un reminder qui peut me faire plus de mal qu'autre chose, mais qu'importe. « À toi, si » À toi plus qu'à n'importe qui d'autre. Et je sais que tu penses que je devrais arrêter de m'en faire du regard des autres mais j'ai énormément perdu en confiance en moi, et c'était peut-être pour ça que j'avais l'impression de ne pas te mériter. Je ne l'ai jamais eu, et je ne l'aurais jamais. « Et qu'est-ce qu'on fait maintenant ? » que je te demande, glissant la cigarette entre mes lèvres, le regard perdu dans le tien. C'était une question assez évasive, sans réelle bonne réponse à l'arrivée. Je voulais surtout ton avis sur la question.

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parfois, j'aime me qualifier de bombe à retardement. je crois que ça n'a jamais été aussi vrai qu'avec mon tempérament de toute façon. et malgré les efforts considérables pour éviter de tout faire péter autour de moi tout le temps, j'avais la sensation de n'en devenir que plus dangereuse. garder un semblant de calme jusqu'au moment où je pourrais péter au visage de n'importe qui quitte à faire des dommages irréversibles. à toi si je déglutis difficilement, ferme mes prunelles quelques instants avant d'hausser les épaules. est-ce qu'on va vivre dans le passé constamment ? j'en étais terrifiée par moment. qu'on soit incapable d'avancer. incapable de prendre du recul ou de se pardonner totalement. je sais que tu l'attendais mon pardon mais en étais-je capable ? de réellement passer à autre ? de ne pas voir son visage quand tu étais proche de moi ? ━ on tente de réparer les choses. tous les pots cassés, toutes les trahisons, tous les mensonges qui nous ont détruits petit à petit jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien de nous. ━ j'en sais rien pluton, j'peux pas me projeter nouvel haussement d'épaule. je sais pas vraiment ce que t'attendais comme réponse et par conséquent, je ne sais pas vraiment quoi te donner. j'crois qu'on devrait juste se laisser vivre, pas faire de plan sur la comète. j'en ai déjà trop fait et tu m'as tout voler, j'suis plus certaine d'être capable d'imaginer quoi que ce soit. ━ qu'est-ce que tu as envie de faire toi ? hormis te morfondre. parce que ça ne nous mènerait de toute évidence à rien. autant essayer d'avancer, pas faire l'inverse.

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Peut-être que c'était mon problème à moi ça, d'être incapable d'effacer toutes les erreurs que j'ai pu faire, d'être dans le passé à chaque fois. Mais je peux pas m'en empêcher. Quand je te regarde, je vois tout ce mal que j'ai pu t'infliger. Ce mal qui est également sur ta peau. Tu t'es marquée de plusieurs façons. Tatouages, cicatrices. Et maintenant, je dois vivre avec tout ça. J'avais du mal à m'en défaire, de peur que le présent et le futur viennent à me reprocher de l'oublier. Alors je mets un point d'honneur à ne pas effacer ces erreurs qui vont me permettre d'avancer par la suite. Que tu me pardonnes est une chose, et je sais que ça n'arrivera pas tout de suite. Mais est-ce que je serai capable de me pardonner moi-même de tout ce que je t'ai fait subir ? Rien n'est moins sûr. « D'accord » soufflais-je doucement, même si je ne savais pas tellement si de ton côté, ça semblait être suffisant. Et puis, tu agrémentais tes paroles d'autres mots, plus percutants que tu ne peux l'imaginer. Je t'ai amputé de toute envie de te projeter, d'imaginer un futur. Et c'était difficile tu sais, de se dire que j'étais la cause de tout ça. Tête baissée, cigarette au bec, je tentais de me faire une raison à tout ça. C'était pas facile mais il fallait bien. « Je veux juste être avec toi... » Comme maintenant. Alors j'allais arrêter de ruminer, de gâcher ces moments précieux qu'on partageait ensemble. Attrapant la cigarette, je finissais par l'écraser par terre avant de te regarder, un léger sourire sur les lèvres. « Excuse-moi, je... Faut que j'arrête tout ça, le pessimisme. T'es là, avec moi, c'est tout ce qui doit compter » Et le reste n'a tout bonnement aucune importance. Glissant ma main le long de ta joue, caressant ta peau de mon pouce, je respirais l'air ambiant, me disant alors que j'avais de la chance de t'avoir dans ma vie, plus que tu ne peux l'imaginer. « Camila Wildingham, voulez-vous m'excuser pour mon comportement déplacé ? » soufflais-je alors doucement, mon regard plongé dans le tien.

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je veux qu'on avance. même si tout mon être me hurle de me protéger, de faire attention à toi et tous les dégâts que tu es capable de m'infliger, je sens au plus profond de moi que la seule chose dont j'ai réellement envie, c'est d'avancer. avec toi. et bien sûr que j'ai déjà beaucoup trop souffert. bien sûr que c'est sûrement trop compliqué et que personne ne pourrait vraiment comprendre pourquoi je reviens à chaque fois mais putain, dans ma tête c'est limpide comme de l'eau de roche. j'ai toujours été malheureuse sans toi. tous les drames que j'ai essuyé, ceux qui ont vraiment fait basculer autant ma vie que ma santé mentale ils se sont produits quand je ne pouvais plus prétendre à t'avoir près de moi. alors qu'est-ce qu'il me reste comme solution à part tout balancer dans le passé pour réécrire une vraie histoire avec toi ? pas grand chose. j'ai arrêté de considérer les solutions annexes de toute façon. c'est toi que je veux -que j'ai toujours voulu- et je devrais sincèrement arrêter de me battre contre ça. ━ alors soyons ensemble je ne demande rien d'autre que ça. regarde moi pluton. est-ce que je n'ai pas prouvé des milliers de fois que c'était toi et pas un autre ? rien qu'aujourd'hui, en venant avec toi à mon bras j'avais craché au visage de tous mes problèmes juste pour pouvoir être en ta compagnie. si c'était pas la meilleure des preuves, je ne savais plus quoi faire. ━ on peut tout réécrire pluton. on peut absolument tout changer si on essaie au moins un peu et je veux qu'on le fasse parce que je ne connais pas de meilleure sensation que tes doigts qui courent le long de ma joue. tu déclenches chez moi des avalanches de sensation. je sais que t'es mon seul amour. que tous les autres n'ont été que des protagonistes dans la mascarade que peut être ma vie et que t'es le seul à pouvoir rendre tout ça un peu plus vrai, un peu plus réel. ━ je vous pardonne westerberg. mais seulement si vous m'accordez une danse je souffle doucement, le sourire léger qui vient étirer mes lèvres. c'est toi et moi. n'oublie jamais ça.

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Possiblement que tu le sais pas toi, à quel point je pouvais t'aimer, à quel point je n'arrivais pas à me pardonner de t'avoir fait subir tout ça. Je m'étais fait passer avant tout, avant toi, avant notre enfant. L'égoïsme m'avait foudroyé et il était compliqué pour moi de comprendre pourquoi j'avais agi de cette façon. Mais ce qu'il fallait retenir de tout ça, c'était certainement le fait qu'on était ensemble, ce soir, en dehors de ce gymnase décoré pour l'occasion. Tu m'avais rejoint, moi le jeune étudiant fraichement diplômé qui venait de recevoir le pire award qui soit. Je t'ai fait souffrir et pourtant, tu es là, à mes côtés, en redemandant encore. Je ne comprends pas ton masochisme évident. Mais je ne m'en plaignais pas pour autant. Je t'aimais, plus que tout, et t'avoir à mes côtés était vraiment ce qui me motivait à devenir meilleur, malgré mes erreurs. Trop nombreuses erreurs. « Soyons ensemble » J'esquissais un sourire, bien trop heureux d'entendre ces mots sortir de ta bouche. Tu étais belle ce soir, et cette robe t'allait à ravir. Je sais que je suis idiot, de faire des crises pour rien, cette peur constante que tu t'en ailles m'assaillant les entrailles. Mais c'est comme ça, je suppose qu'on a toujours été comme ça toi et moi. Mes doigts sur ta joue, mon regard plongé dans le tien, je me sentais partir à des kilomètres et pourtant, j'étais bel et bien là, à tes côtés. Tu étais certainement la personne la plus importante à mes yeux et je me devais de te chérir dorénavant. De te chérir et de ne jamais plus te perdre. À tes mots, j'esquissais un sourire, de ceux que tu qualifiais de sincère, de ceux que tu aimais la courbe et que tu dessinais le matin, quand je me réveillais à tes côtés. « Avec plaisir mon cœur » Je me redressais, après avoir écrasé ma cigarette au sol, et je te tendais la main, prêt à l'accueillir pour faire de toi ma cavalière pour cette danse. Je voulais rester à tes côtés pour le restant de ma vie, et j'osais espérer que ça serait vraiment le cas. Que plus rien ne viendra se mettre sur notre chemin. Debout face à moi, un peu plus grande grâce à tes talons, je venais capter ton regard et doucement, je m'approchais. Mes lèvres taquinaient les tiennes pour finir par t'embrasser plus franchement. Rien de brute cependant, juste mon amour pour toi, sous forme d'un geste simple et amoureux.

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tu sais, avec toutes les casseroles que l'on se traîne, on aurait des milliers de reproches à se faire. on pourrait rester là et balancer à l'autre tout ce qu'on déteste à son sujet. ça durerait des heures, ça déclencherait des larmes, des cris et sûrement bien d'autres encore. ou on peut décider par nous même qu'on est fatigués de se faire de la peine et tenter d'avancer dans tout ça. sortir la tête de l'eau jusqu'à ce que toutes les blessures que l'on s'est infligées n'appartiennent plus qu'au passé. je ne suis pas bête, je sais que ça pourrait prendre une éternité. que je dois te donner mon pardon et arrêter de penser que tu pourrais disparaître du jour au lendemain, tout recommencer. mais j'essaie au moins. je ne brûle pas les étapes, je ne proclame pas que tout vas mieux quand je sais que ce n'est pas le cas mais je tente de faire abstraction de tout le reste. je veux pouvoir me lever un matin à tes côtés et me répéter en boucle que c'est terminé. que je ne t'en veux plus. que j'ai une confiance aveugle en toi et que je suis persuadée que toutes tes erreurs ne viendront plus jamais semer le trouble entre nous. je sais que c'est possible. je sais qu'un jour ça pourrait réellement se produire mais pour ça, il faudrait qu'on arrête de laisser tout ce qui est extérieur se mêler de notre histoire. c'est notre histoire pluton. elle ne regarde personne d'autre que toi et moi. nos sourires qui se mélangent et j'oublie tout le reste. regarde comme on peut être bien toi et moi. regarde à quel point ça peut être facile parfois. ma main qui se pose dans la tienne et toi qui réduit la distance pour venir poser tes lèvres sur les miennes. je chavire instantanément, les laisse bouger à l'unisson des tiennes. tu vois, je donnerais n'importe quoi pour un petit peu de ce bonheur là. pour cette paix que tu me procures à chaque fois qu'on en vient là.