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    KRISZTINA 'PIA' MORETTI ► elsa hosk
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    Krisztina 'Pia' Moretti

    • 15 décembre 1991, larguée en plein hiver.
    • Budapest, la Hongrie dans les veines, ses grands yeux bleus et ses mèches dorées pour ne jamais oublier - et rappeler aux autres - qu'elle n'est pas italienne.
    • 27 ans passés, dépassés, surmontés chaque fois comme si l'année à venir serait la dernière. On ne sait jamais.
    • Hongroise et américaine, la seconde nationalité adoptée lorsque le paternel a décidé de la ramener du froid de la Hongrie jusqu'aux côtes de la Californie.
    • Hétérosexuelle, la poupée blonde frémit au contact masculin, ronronne sous leurs draps pour mieux s'évaporer au petit matin avant que l'aube ne perce les fenêtres.
    • Célibataire, le cœur gelé depuis des années, abandonné dans une rue de l'ouest américain, entre deux poubelles des bas quartiers.
    • Plus qu'aisé, partie avec la fortune du paternel pour seul bagage, la blonde pourrait vivre dessus jusque ses vieux jours, au lieu de quoi elle préfère s'enrichir, encore, toujours plus, jouer avec le feu tant qu'il ne lui brûle que le bout des doigts.
    • Anciennement membre de la mafia californienne, la famille de San José abandonnée pour rejoindre celle du Massachusetts il y a déjà quelques années. La traîtresse de San José a rejoint la côte est, retourne sa veste.

    ELSA HOSK
    Une ville reste une ville, et j'ai appris à ne pas m'attacher à un lieu, électron libre. Boston reste un coin agréable, presque trop calme parfois quand t'es une habituée de l'effervescence constante de la Californie, mais disons que je sais faire en sorte que mes journées soient plus agitées... les journées et bien plus souvent encore les nuits. J'aime Boston l'effervescente, j'aime Boston la silencieuse. Je déteste Boston l'impérieuse, et ses lumières qui parfois me brûlent les yeux.  
    L'ambivalence incarnée, le blanc, le noir, d'un côté Pia, de l'autre Krisztina. La plupart la décriront d'avantage comme une femme sûre d'elle, les iris de glace, l'expression insondable. Inatteignable. Enfant déjà, elle a appris à se forger cette carapace qui lui permettait de se lever chaque matin, celle qui lui soufflait que l'amour, l'affection, toutes ces choses là qu'on voit à la télévision et dans les bouquins, elle en a pas besoin. Puis y a lui, lui qui a réussi à toucher Pia, à effleurer celle qu'elle pourrait être, du bout du doigt. Ses traits apaisés sur l'oreiller, ses doigts qui cherchaient les siens, les sourires perdus à l'ombre des regards. Elle sait être douce, Pia. Y a juste pratiquement personne qui a réussi à dénicher cette facette de sa personnalité. Cet amour qu'elle pensait pouvoir prendre et donner. Cette personne là, elle a fini enterrée, il y a presque dix ans déjà.
    Quelques années, une, peut-être deux, voir un peu plus. Je compte jamais, je préfère perdre la notion du temps. J'aurai pu choisir New York, au fond, ce soir là, quand j'ai craqué, décidé de plaquer le soleil de la Californie. J'avais des contacts dans une des cinq familles de Manhatthan, mais finalement, c'est mon contact à Boston que j'ai décidé de suivre, devenant ainsi la traîtresse qui a abandonné sa "famille".
    Je ne me vois pas, tout simplement. Morte peut-être. Probablement. Ou en cavale autour du monde, éternelle instable à ne dépendre que de moi-même. C'est comme ça qu'on survit. C'est comme ça que j'ai toujours rebondit.
    NIGHTBLOOD/MELANIE
    Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle mel en général et j'ai 25 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à murphy c une meuf bien (c'est moi quoi).Je suis déjà présent sur le forum sous les traits de murphy, soo-jin et bleach (idontwannabeyouanymore + 2 students). J'utilise elsa hosk comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par ultraviolences. Je fais environ un nombre très aléatoire de mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

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    « Krisztina ! » Elles sont loin, les voix de ses frères, loin loin derrière alors qu’elle court dans les escaliers de son petit appartement de Budapest. Tina, elle a 10 ans, dix années de galère dans le froid hongrois, dix années à apprendre à se démerder seule, sans attendre quoique ce soit. Dernière-née d’une famille trop nombreuse, unique fille pour cinq garçons bien plus âgés, quand certaines grandissent dans ce type d’environnement comme des princesses, Krisztina elle a juste été laissée pour compte, l’accident de trop, l’enfant non désirée, la bouche de plus à nourrir dans un environnement où déjà les parents doivent trimer pour gagner assez d’argent pour survivre. Des parents absents, des frères trop occupés, alors Tina elle arpente les rues, connaît tout le voisinage, habitués à voir la petite blonde se promener sans qui que ce soit, juste le plaisir de sentir le froid contre ses joues rougies, de s’allonger dans un banc pour regarder le ciel souvent gris. Jusqu’à ce soir de janvier, où elle tombe nez à nez avec l’étranger. Il ne parle pas hongrois,  ne parle… juste pas, et s’installe à côté d’elle, intrigué par cette gamine seule au milieu d’un parc qui se moque bien qu’un homme la guette. Elle se redresse, Tina, hausse un sourcil, le regarde, et sa tête retombe contre le banc. Comme s’il n’était pas là. Personne n’est jamais là, pour Tina, elle est dans sa bulle, dans son monde, ne s’inquiète de rien. Elle a appris à flairer le danger lorsqu’il est réel, à déceler les mauvaises intentions de l’être humain. C’est pourquoi quand l’étranger lui ramène un peu de pain enroulé dans du papier, une œillade soupçonneuse, et elle se contente de le prendre, de hocher la tête, un merci sans mots, trop occupée à ouvrir le sachet. L’étranger, elle le revoit souvent, Krisztina. Toujours sur le même banc, ils communiquent avec des gestes, il lui fait comprendre qu’il habite dans l’hôtel juste à la sortie du parc. Ils échangent leurs noms, aussi. Gestes maladroits du bout du doigt quand il prononce avec un accent américain « Joseph Moretti ». Et la petite main de la blonde se lève, quand pour la première fois depuis une semaine, elle entrouvre ses lèvres pour répondre « Krisztina Moretti », confond le nom de l’homme avec une langue qui lui est étrangère, et pour la première fois elle voit l’homme rire. Rire, sans savoir qu’elle vient par sa maladresse de faire basculer sa vie.

    Quelques mois. C’est tout ce qu’il aura fallu à Joseph Moretti pour repartir avec la poupée hongroise à ses côtés. Un peu d’argent, un bon traducteur pour expliquer la situation, et le voilà qui se pointe chez les parents de Krisztina, offre d’adopter la petite en échange de beaucoup, beaucoup d’argent. Autour de la table, si les parents ne réfléchissent pas bien longtemps pour accepter de se séparer de leur unique fille, la blonde est là, derrière la porte, à écouter sa propre vente. Parce que c’est ça au fond, non ? Elle a été vendue à l’étranger, presque offerte pour alléger les dépenses familiales, ils auraient accepté sans argent que ça ne l’étonnerait pas. Elle s’en fout, Tina. Accepte de suivre les hommes qui accompagnent Joseph sans ciller, mais elle n’en laisse pas un seul la toucher. Y a ce danger qui émane des autres hommes, ils ont pas su l’apprivoiser, et le seul qui parvient à poser une main sur son épaule avant de monter dans la voiture sans même avoir dit au revoir à ses frères et ses parents, c’est Joseph. C’est celui que, plus tard, elle appellera « père » avec insouciance, quand d’autres trembleront devant son simple nom.

    Arrivée aux États Unis, Krisztina n’a pas été dans une jolie petite famille avec une maman, un papa, un chien et la bouteille de lait posée sur le pas de la porte chaque matin. C’est dans un manoir situé en banlieue de San Jose qu’elle arrive, exténuée par de longues heures de vol, avec rien d’autre pour effets personnels que les vêtements qu’elle portait à l’aéroport. Des hommes à l’entrée, des accents italiens prononcés, et des armes dans les placards et parfois même sous l’oreiller. Il faudra quelques mois pourtant pour que Krisztina commence à comprendre que Joseph Moretti n’est pas un homme d’affaires très classique. Les hommes qui lui rendent visite le respectent, mais elle décèle autre chose dans leurs prunelles : de la crainte. Et quand le ton monte et les poings sortent, Tina elle est là, dans la canapé, jambes en tailleur et regard passif. Difficile à impressionner, la petite, un trait de caractère qui s’enhardit lorsqu’elle grandit. Dans les premières semaines au cours desquelles un professeur lui donne des cours d’anglais, elle est attentive, elle apprend vite. Elle apprend même parallèlement quelques bases d’italien aux côtés de Joseph et de la gouvernante italienne qui prend soin d’elle. Elle approche de ses onze ans quand elle commence réellement à comprendre qui est son père, mais surtout son grand père, qui vient fréquemment leur rendre visite, toujours entouré de plusieurs hommes. Dans la mafia américaine, il y a vingt-cinq familles, parmi lesquelles la famille de San Jose. Et le père de Joseph, Emmanuel J. Figlia, était le parrain de celle-ci. La Cerrito Family. Progressivement, Joseph – qui porte le nom de sa mère par souci de mieux se fondre de la masse lors de ses voyages – commença à inculquer les valeurs de la famille à sa fille. A douze ans, elle prit une arme entre ses mains pour la première fois. A treize, elle commençait déjà à perdre le petit accent hongrois qu’elle avait adopté depuis ses premiers cours d’anglais. A quinze, elle n’hésite plus à donner son avis lors certaines réunions de son père, petite silhouette blonde au milieu des gorilles qui plante son regard glacé dans celui des soldats et associés de la famille. Cinq ans après avoir posé le pied aux Etats Unis, Krisztina Kovacs cède la place à Pia Moretti.

    Pia, elle a quinze ans la première fois que son père l’emmène à Los Angeles. La cité des anges, territoire ennemi, mais ça n’inquiète pas le duo Moretti qui se rend sur place avec quelques hommes pour quelques affaires privée dans le dos de la famille de Los Angeles. Le clan Milano, dont le boss, Peter, est le pire rival de Figlia, mais le père et la fille n’ont pas peur d’être là. Malgré tout, aux portes des négociations avec quelques clients potentiels, l’ordre est donné : la gamine restera dans l’entrée.  Elle en profite pour sortir, larguer les gorilles sur son dos, découvrir la cité des anges en toute liberté. C’est là qu’elle tombe nez à nez avec le petit fils Milano. Quintiliano Santana Milano. Arrogant, têtu, insupportable, n’a pas peur de clamer son nom face à la blonde Moretti. Une heure s’écoule, pendant laquelle les deux adolescents ne loupent pas une seconde pour se tacler mutuellement. Pratiquement se battre, même, quand la blonde n’hésite pas à plaquer l’italien contre le mur d’une ruelle, prête à lui casser sa mâchoire parfaite, jusqu’à ce que le téléphone de la blonde sonne, hurle, la somme de retourner à l’hôtel où ils résident. La prise se retire, le col se relâche, la blonde jure de revenir et le brun n’attend que ça. Un juron hongrois, un regard en biais, et elle disparaît dans un nuage de fumée polluée. Et l’été s’étend, devient leur terrain de jeu, au détour des rues, à l’ombre des leurs, ils se battent, se cherchent, se tournent autour. Perpétuent l’héritage familial à se haïr sans même se fier aux raisons. A la raison, la leur. Puis petit à petit, les points deviennent des coups sur l’épaule, les insultes, des taquineries. Quand Pia quitte Los Angeles avec son père, c’est avec ce poids étrange et inconnu qui pèse, laisse des traces, s’accroche à son myocarde sur toute la route qui la mène avec son père jusqu’au manoir de San Jose. Cinq longues heures de doute, de questionnements, et l’envie de le revoir, peu importe comment. Une semaine plus tard, une lettre. Glissée discrètement par le facteur, grâce à quelques billets. Son écriture qu’elle découvre, un peu brouillon, quelques ratures et une certaine maladresse dans certains mots. L’encre glisse sous le matelas de la belle, qui ferme subtilement le verrou de sa porte pour sortir une feuille blanche qu’elle noircit de ses propres lettres. Même facteur, nouveaux billets. Et le début d’une correspondance secrète entre les deux adolescents qui sans le réaliser, remplacent la haine pour un sentiment jusqu’alors ignoré.

    Les lettres se multiplient, s’entassent sous son lit, jusqu’à ce qu’elles ne suffisent plus à la belle, qui trépigne, peine à être attentive lors des leçons privées, des cours d’anglais, des meetings de son père. En février 2010, Pia a 18 ans lorsque son grand père cède le flambeau à Joseph, quitte la famille  de causes parfaitement naturelles. Le parrain change, le manoir Moretti est en effervescence, et Pia elle étouffe. Elle tourne en rond, se sent pour la première fois acculée dans sa propre maison. Son père le voit un soir, lui souffle la pire des idées. « Est-ce que tu veux des vacances ? » La meilleure des idées. Sauf qu’une fois lâchée devant les portes d’embarquement, la poupée blonde largue son avion direction le paradis pour la portière d’un taxi. Et cinq heures plus tard, c’est à sa fenêtre qu’elle frappe, son regard interloqué qu’elle croise, et son sourire pour répondre, presque timide dans la lumière nocturne. « On m’a offert deux semaines à Hawai. Je me suis dit qu’avant, j’allais passer. » Abandonner les plages pour un peu d’insouciance à ses côtés.

    Eté 2011. Pia à dix-neuf ans, elle remue sous les draps, appuie son menton sur l’épaule voisine avec un demi-sourire endormi. Elle s’abandonne à la caresse subtile qui glisse sur sa joue pour s’échouer derrière sa nuque, lèvres masculines qui se pressent sur son front. Et elle glisse à nouveau dans les bras de Morphée, la blonde, dans ce nid d’amour qu’ils se sont aménagé depuis quelques mois maintenant, à l’abri des familles rivales, des trafics d’armes, des blanchiments d’argent et des maisons closes familiales. Un an déjà qu’ils s’aiment, s’aiment à s’en déchirer l’âme, à s’en brûler les ailes qu’ils n’ont pas et n’auront jamais. Ils s’étreignent et s’aiment quand tout leur murmure que la logique voudrait qu’ils se détestent. Et elle se projette, Pia, elle qui pourtant est d’une fidélité sans failles à son père et sa famille, elle se surprend à penser de plus en plus à la fuite. Home is where your heart is, right ? Mais elle trouve jamais le bon moment pour le dire, Pia, préfère repousser les choses et se dire qu’elle veut simplement dormir dans ses bras, encore une fois. Jusqu’à la fois de trop. Jusqu’à ce que les portes s’ouvrent à la volée, sous une foule d’hommes armés. Et en tête du cortège, l’underboss de son père, Nino Capaldi, qui pointe le bout de son arme directement sur le front de son petit ami. Elle n’a le temps de rien, Pia, que déjà des bras l’attrapent pour la tirer hors des draps, la trainent vers la sortie sous ses cris et ses menaces. « Touche le et je te tue, Capaldi ! Tu m’entends ? Je te tue ! » Elle hurle, elle hurle à s’en époumoner, et la dernière chose qu’elle entend avant qu’on ne la pousse dans une voiture aux vitres teintées, c’est un coup de feu, et son cri étouffé alors qu’un homme la force au silence d’un coup derrière la tête.

    2015. Allongée dans un lit du manoir, Pia attend. Chaque vendredi soir, c’est la même rengaine. Une porte s’ouvre, un homme attend, pendant qu’elle garde le dos tourné. « Tu n’es pas venue à notre diner. » Nino attend, et Nino n’aime pas qu’on lui désobéisse. La poupée roule sur le dos, s’appuie sur ses coudes, et sourit. « Même raison que les six dernières semaines. Je suis fatiguée. » J’ai pas envie. Les mocassins italiens claquent contre le parquet, s’approchent du lit, et Pia elle retient une grimace quand il s’assoit sur son matelas, et sous son menton, il glisse ses doigts. « N’oublie pas que sans moi, tu serais probablement aussi morte que ton père. » Les dents qui se serrent, et le visage écœuré de la blonde qui se recule, se détache de la prise de l’ancien second de son père. « Tu sais, Pia, que pour tout ça.. tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même. » Les doigts reviennent, glissent autour de sa gorge, gorge qu’il serre. « Si tu n’avais pas fricoté avec l’ennemi.. il n’aurait pas contre attaqué. » Les souvenirs du corps de son père, criblé des balles des Milano, reviennent chaque fois qu’il mentionne les conséquences de sa traîtrise. Mais avec, le souvenir de ce coup de feu qu’il a tiré, celui qui a tué la blonde au passage, arraché son âme, et ses quelques restes de bonté. « Tu m’invites chaque fois à dîner pour que je puisse te remercier ? » La voix étouffée qui murmure, le souffle éraillé qu’elle reprend, laborieusement, alors qu’il la relâche. « Tu sais très bien ce que je veux. » Certaines personnes de San Jose lui restent fidèles. Fidèles aux Moretti, fidèle à sa famille et au nom qui a dirigé le clan pendant des décennies. Ce qu’il veut ? C’est Pia. Pia, son nom, son corps, son influence. Depuis plus de trois ans, il essaie Nino. Depuis trois ans, il échoue. Et quand elle reprend son souffle, la blonde, c’est ce même regard impassible qu’elle lève sur lui avant de retrousser un coin de ses lèvres dans un sourire. « On reporte ça à plus tard. » qu’elle annonce comme une sentence, avant qu’il ne se redresse, les traits crispés, pour quitter la chambre de la jeune femme, et elle le laisse partir, Pia. Elle laisse, mais elle n’oublie pas. Et quand son téléphone vibre, la jeune femme décroche, se redresse pour approcher de sa fenêtre. « Demain soir. » deux mots qu’elle murmure, avant de raccrocher.

    Le lendemain, 21h. Les flammes qui dévorent les murs, les rideaux, les meubles, rongent petit à petit quelques corps éparpillés. Un sac à la main, les talons de Pia claquent, claquent sur le parquet ciré de l’entrée, rejoignent le corps de Nino Capaldi, une balle dans la poitrine, pour se pencher au-dessus de lui. Il crache du sang, et Pia, ça la fait sourire. Sourire quand cette fois c’est elle qui glisse le bout de ses ongles sous le menton du brun pour le contraindre à la regarder. « Je crois qu’on va devoir annuler notre dîner. » qu’elle annonce d’une voix douce, tapote de son épaule de sa main libre, amusée. « Désolé pour tes gorilles. Mais ils n’avaient qu’à pas te soutenir. Vois-tu… » Ses doigts remontent, agrippent les cheveux derrière sa nuque, tirent pour qu’il grimace et la fixe avec mépris. Ce même mépris qu’il lui inspire depuis qu’il était second de son père, depuis qu’il s’est imposé dans sa vie. Elle s’approche, susurre, le venin glisse entre ses lèvres pendant qu’elle murmure « Je sais que c’est toi qui a balancé notre histoire à la famille Milano. » Qui leur a servi, sur un plateau d’argent, une bonne raison de tuer Joseph Moretti. Il la scrute, la haine dans le regard, mais c’est la même rage que la blonde lui retourne, la même colère qu’il lui inspire. Et sa voix tremble, à Pia, quand elle dit : « Tu m’as tout pris, Capaldi. Tout. » Mais elle refoule les sanglots, la blonde, se redresse et se recule vers la sortie. « Mais je te remercie. Au lieu de me détruire, c’est toi-même que tu as anéanti. » Créé le monstre qui pourrait l’écraser sans le moindre remord, et partir. Un dernier sourire, une dernière phrase, et elle part, Pia. « Blood for blood. » Le sang pour le sang, elle venge son père, mais n’attend l’accord de personne. Fait ses propres lois. Tourne le dos à la famille de San Jose, pour monter dans une voiture et laisser la famille sans chef, amputée de son repère, détruit par des rivaux que la blonde a elle-même contacté.

    2019, Boston, Massachusetts. Une année dans la famille de San Francisco, et le reste à Boston. Nouvelle vie, ou presque. Pia, au fond, elle n’a jamais rien connu d’autre de réel, de tangible. Rien d’autre que les armes, les trafics, la corruption, tout ce avec quoi son père l’a élevé. Tout ce qu’il lui a laissé quand il est parti. Plus rien ne la retenait sur la côte ouest, et les survivants de San Jose avaient sa tête mise à prix. C’est comme ça que la blonde, elle est partie dans une autre famille ennemie, a su faire valoir sa place et sa valeur auprès d’eux, et le parrain, ancien ami de Joseph Moretti, finit par accepter. Progressivement, la poupée hongroise a su montrer sa valeur dans les affaires, prouver que son apparence et ses belles paroles jouent bien souvent en sa faveur lors de négociations corsées, et surtout, elle a su s’approprier le monopole sur le blanchiment d’argent et les escroqueries financières. Quitter ses draps dorés de San Jose pour ceux de soie de son appartement de Boston. Elle sait, Pia. Elle sait que ce n’est qu’une question de temps avant qu’un jour ils ne viennent se venger de la traitresse de la famille Cerrito. Mais elle les attendra. Le sourire aux lèvres, le pistolet sous les draps.
     
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    Lien du postMar 7 Mai 2019 - 15:49
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    beaucoup trop cute!
    re-bienvenue KRISZTINA 'PIA' MORETTI ► elsa hosk 2109348208
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    PIAPIAPIA
    jerka timokarka c'était un pseudo chouette
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    BB J'TE BAISE hanwii KRISZTINA 'PIA' MORETTI ► elsa hosk 152426858 KRISZTINA 'PIA' MORETTI ► elsa hosk 1001568715
    Welcome home KRISZTINA 'PIA' MORETTI ► elsa hosk 1508216586
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    la boté.
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    rebienvenue sur ilh petit chat KRISZTINA 'PIA' MORETTI ► elsa hosk 2511619667
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    welcooome back ! amuse-toi bien KRISZTINA 'PIA' MORETTI ► elsa hosk 152426858 KRISZTINA 'PIA' MORETTI ► elsa hosk 2109348208
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    bgette KRISZTINA 'PIA' MORETTI ► elsa hosk 152426858
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