this girl is on fire
@camila wildingham
~~~~

Je me demandais bien comment ton cerveau pouvait être fait pour être toujours entichée de moi. Enfin, ton cerveau et ton cœur. Tout ton organisme en fait. Je n'avais aucune idée de comment tu pouvais être constituée et c'était ce qui me faisait peur. Tu étais imprévisible à présent et c'était légèrement déstabilisant quand on avait l'habitude de connaître la Camila d'avant. Je faisais face à une nouvelle Camila. Je hochais la tête à ta question. Oui Cami, il se passe quoi dans ta tête, dans ta caboche ? « Quel genre de secrets ? » Je voulais savoir moi, j'avais toujours été curieux. Et pour le coup, tu étais bien trop énigmatique. Non pas que je n'aimais pas ça mais j'avais tendance à te voir comme celle qui ne me cachait rien, qui n'avait pas énormément de secrets. J'étais le pire de nous deux tu sais, alors ouais, ça m'étonnait que tu me dises ça et que tu sembles t'en amuser. Oui, un sourire sur les lèvres, comme si la fierté était de mise ce soir. « Non, je préfère toi » Parce que depuis qu'on a couché ensemble, je ne pense qu'à toi Camila. Tu es dans mes pensées nuit et jour. Mais est-ce que ça sert à quelque chose que je vienne te le confier ? C'est pas comme si j'avais une réelle chance de te reconquérir. Et puis, le timing est tellement mauvais dans le fond. J'ai l'impression que si je fais des pas vers toi, c'est uniquement parce que Louison m'a largué. J'ai l'impression que si je fais quoique ce soit, ça sera mal interprété. Mais supprimer l'application de mon compte, ça ne semblait pas te conforter dans l'idée que je ne voyais personne. « Je n'ai couché qu'avec toi » Si jamais ça pouvait te conforter dans l'idée que personne d'autre ne m'intéressait. C'est comme si tu étais un Picasso et que toutes les autres filles étaient des dessins d'enfants de maternelle. Alors je finissais par foutre ma tête contre ta poitrine, sentant les effets de la cocaïne faire leur apparition. Coeur battant, envie de bouger partout, envie de t'embrasser et de te faire vivre tout un tas d'expériences. Envie de te faire rire et être heureuse. Mais c'était trop tard pour ça, n'est-ce pas ? « Je sais pas pour l'instant... je sais pas. J'ai envie de retourner à nos quatre jours de bulle parfaite et d'être comme ça tout le temps. De m'endormir à tes côté, de me lever à tes côtés, de te préparer le petit déjeuner commandé au room service s'il le faut » Mais à côté de ça, j'étais pas prêt pour l'engagement complet. C'était trop tôt. Elle me manquait encore, tout comme Victor devait te manquer. Il fallait cicatriser pour de vrai avant de faire quoi que ce soit. Regarde la dernière fois, j'ai fini par te quitter après un mois de mariage. C'était pas l'idéal. Et puis tu enchainais les mots, encore et encore au point où je me sentais monter en pression. Avoir meilleure conscience ? J'ai abandonné l'idée, vraiment. « Je regrette tout le mal que je t'ai fait oui, mais jamais je n'aurai meilleure conscience. Qu'importe que tu me pardonnes ou non, ce qui n'est pas le cas, jamais je n'aurais meilleure conscience. J'ai honte de ce que je t'ai fait, et je ne veux pas reproduire les mêmes erreurs » La honte me suivait partout, à chaque fois qu'un truc me faisait penser à toi, à chaque fois qu'un truc me faisait penser à Louison. C'était constant et épuisant. « Dans tous les cas, je veux rester. Je n'ai pas pu le faire parce qu'elle souffrait que je t'ai dans ma vie, mais elle n'est plus là, elle n'est plus là et je suis désolé de t'avoir fait subir tout ça... » L'émotion me gagnait, sûrement amplifiée par ce que j'avais ingéré. « Je suis vraiment désolé » que je te disais, les yeux plongés dans les tiens, mes lèvres venant frôler les tiennes, sans oser t'embrasser. C'était trop, je ne voulais pas abuser.

credits img/gif: tumblr
code by lumos s.

this girl is on fire
@camila wildingham
~~~~

beaucoup de secrets. oh si tu savais pluton tout ce qui pouvait emplir ma tête tu en deviendrais fou. parce que c’est de la connerie à l’intérieur. c’est tout un flot d’idioties qui me rongent, qui me rendent dingue, qui me font virevolter à droite et à gauche à l’infinie. t’as pas envie de savoir ce qui se passe dans ma tête, je te promet. pourtant, tu demandes quand même et je me contente de soupirer comme si je n’étais pas prête à livrer ce qu’il pouvait y avoir. « un jour je te dirais » pas aujourd’hui. aujourd’hui c’était trop tôt, c’était trop de chose. j’étais pas prête moi à tout donner. tu comprends ? je veux que tu comprennes. aujourd’hui je ne peux pas. mon cerveau fait rempart comme si j’étais incapable de dire tout ça. j’ai pas envie. une autre fois. « c’était bien ça » les quatre jours de paix. comme un rayon de soleil au milieu de la pluie diluvienne. ouais, j’étais bien pendant ces quelques jours là. mais est-ce qu’on peut prétendre à ça ? est-ce qu’on est capable de cette harmonie ? j’en suis beaucoup moins sûre, j’arrive pas à savoir. « c’est vrai » je réfléchis quelques instants, le dépit me gagnant en quelques secondes. « je te pardonne pas » j’ai balancé ça sur un coup de tête mais la vérité est que j’en suis incapable. peut être qu’un jour je le ferais -peut être pas- mais là de suite, je te pardonne pas. je suis incapable de le faire même si je sais que ça pourrait me libérer. même si je suis consciente que ça me ferait du bien de passer à autre chose. c’est moche de se ronger comme ça et pourtant, je suis incapable de faire quoi que ce soit d’autres. « je sais que t’es désolé » je le sais. j’en suis terriblement consciente de ça. mais est-ce que tu te rends compte à quel point tes mots sont horribles ? tu conçois toi même que si t’es là, c’est parce qu’elle n’est plus là. tu m’as sortie de l’équation pour son propre bien sans penser au mien et maintenant qu’elle a disparu du schéma, c’est comme si t’étais disposé à me faire de nouveau un peu de place. donc c’est ça pluton ? tu me fais de la place quand tu le veux et le reste du temps je tourne en rond à attendre inlassablement que tu viennes me chercher ? j’ai pas envie et c’est pourtant ce que je fais. parce qu’à l’instant où tes lèvres frôlent les miennes, je ne réponds plus de rien. tu continues d’exercer cette sorte de pouvoir sur moi. cette attraction que j’arrive pas à repousser. j’ai le souffle qui s’intensifie un peu, ma langue qui glisse doucement entre tes lippes pour venir chercher la tienne. j’en ai marre que tu m’enivres comme ça et en même temps, je cherche pas à te repousser. c’est moi qui suis venu le chercher le contact. c’est moi qui vient te chercher tout le temps. « un jour tout iras bien » pour toi, pour moi. peu importe comment ça se finit. qu’on soit sur le même chemin ou pas. un jour tout iras bien. juste ça.

credits img/gif: tumblr
code by lumos s.

this girl is on fire
@camila wildingham
~~~~

Je sais bien que tu étais totalement détraquée à présent et que ce n'était pas de ta faute. Je le sais et c'est bien pour ça que je préfère ne pas trop soulever les vagues. Tu es devenue imprévisible. Tu l'avais toujours été mais encore plus maintenant, surtout depuis que tu n'avais plus rien à perdre. Ma faute, je le sais. Je l'ai compris. Je ne suis pas le mec idéal et je ne savais pas quoi faire pour te faire prendre conscience que tu étais parfaite comme tu es. Que le réel problème dans l'histoire, c'est véritablement moi. « T'es pas obligée » Après tout, des secrets restaient des secrets et n'en étaient plus une fois partagés. Puis comme dirait le générique de Pretty Little Liars, two can keep a secret if one of them is dead. Et si on était tous les deux d'accord sur le fait que ce qui s'était passé durant les quatre jours était totalement magique, à l'image de ce qu'on avait pu être avant, avant que je ne merde à plusieurs reprises, il n'était pour autant pas évident qu'on vienne à se rabibocher de sitôt. Tu m'en voulais, et tu avais raison. Je t'ai brisé le cœur Camila. Je te l'ai écrasé, à plusieurs reprises. J'en ai fait de la chair à saucisses même. Et pourtant, tu es là, à califourchon sur moi, me laissant te toucher, te sentir, profiter de ta présence quand tu devrais normalement me repousser de tout ton être. Et quand mes lèvres frôlaient les tiennes, je me forçais à me contenir, à ne pas aller plus loin. J'en ai trop fait, je devrais arrêter d'être à tes côtés. Seulement, plus rien ne m'empêchait de l'être à présent tu sais. Je viens de te le dire. Mais c'était pas forcément une bonne chose, parce que mon cœur était toujours en vrac et je me devais de me poser pour savoir ce que je voulais réellement. Toi ou Louison ? Là, tout de suite maintenant, en sentant tes lèvres se plaquer contre les miennes, mon cœur battant un peu trop vite à mon goût, je sentais que c'était toi que je voulais. Mais j'étais biaisé par ton corps plaqué contre le mien et incapable de te repousser. Ce baiser, je l'intensifiais, glissant ma main dans ta nuque pour t'empêcher de t'éloigner. Ces sensations de bien être, les papillons dans le ventre, c'était divin. Mais j'avais l'impression de ne rien mériter de tout ça. Alors quand tu reprenais la parole, je collais mon front au tien, fermant les yeux. « Pour toi oui, je l'espère » Moi, je vis à présent dans mon enfer personnel. Celui où je t'ai perdu pour rien. Celui où je dois vivre avec mes regrets et les conséquences de mes choix merdiques. Enroulant mes bras autour de toi, j'enfouissais mon visage dans ton cou, respirant contre ta peau tout en m'enivrant de ton parfum. « Tu seras heureuse un jour, j'en suis persuadé » Mais je reste convaincu que ce sera sans moi. Un autre débarquera, te fera voir la vie en rose avec des étoiles dans les yeux. Et je serai spectateur de tout ça, sans rien pouvoir faire. Mais dans tous les cas, je serai heureux pour toi.

credits img/gif: tumblr
code by lumos s.

this girl is on fire
@camila wildingham
~~~~

je veux que ça aille bien. je suis désespérée de me lever et de me sentir juste bien. tu sais pas à quel point je la cherche cette paix. c’est tout ce que je recherche. puis tu vois, je me perds contre toi une nouvelle fois, à la conquête de tes lèvres. le genre de truc qui réveille tous mes sens, qui m’fait me sentir bien. puis le fait que tu m’emprisonnes contre toi, c’est sûrement pire. ça réveille mes envies, mes besoins. le tout mélangé à la drogue ingérée et tu obtiens une totale perte de contrôle. mais tu romps le baiser, ton front contre le mien et je souffle doucement, fermant mes prunelles pour m’imprégner du moment. « pour toi aussi » et je sais que j’ai souhaité un million de fois que tu ailles mal. que tu t’écroules, que tu connaisses la vraie douleur mais à la fin de la journée, les ressentiments disparaissent et je me rends compte que je ne souhaite à personne ce que je traverse au quotidien. parce que c’est trop douloureux, trop de choses. et doucement, alors que tes bras glissent autour de moi, je laisse mes doigts se perdre à la naissance de tes cheveux, sur ta nuque. j’me sens bien là. j’me sens tellement bien que je voudrais pouvoir arrêter le temps juste pour pouvoir ressentir cette plénitude constante. je te jure, j’ai l’impression de revivre un peu là. et c’est tellement jouissif que quand ma bouche vient s’trouver près de ton oreille, je murmure des trucs que je ne devrais pas. « je t’aime » ils se répercutent comme un écho, à l’infini et à ce moment précis, c’est juste toi et moi. « je te promet d’essayer d’aller mieux » mais j’suis nulle pour me sevrer et je veux pas qu’on m’enferme à nouveau alors je sais que ça sera compliqué. peut être même que j’y arriverais jamais et qu’on finira par me retrouver ici, allongée sur la moquette après avoir convulsée pendant des minutes semblables à des heures. j’en sais rien, je sais pas de quoi demain est fait mais pour l’instant t’es là et j’essaie de me contenter de ça.

credits img/gif: tumblr
code by lumos s.