“If you really want this...” @Hope J.F. Kennedy & Lorraine R. Delahaye Je raccroche complètement bouffée par les rougeurs et ne sachant quoi faire. Est-ce que je viens de réellement me mettre en couple avec Hope ? Au téléphone ? Alors qu’elle est fiancée de surcroit ? Ouais totalement. Et je souris comme une conne, je regarde déjà l’heure sur mon portable pour savoir combien de temps il me restait avant de la voir sur mon palier. C’était peut-être une erreur, elle m’a prévenu. Elle pouvait briser mon cœur, me tromper. Mais je me sens tellement vivante près d’elle comme si finalement je n’étais pas malade, comme si je n’allais jamais mourir. C’était sûrement quelque chose que j’aurai dû lui préciser aussi mais je pense que je ne l’acceptais pas encore moi-même. Je me lève de mon lit et décide de ranger mon appartement qui avait été complètement délaissé depuis Hawaï et surtout depuis l’annonce de ma maladie, du retour de mon père pour des examens. Ce soir c’était notre premier soir et même si je ne voulais pas faire les choses en grand en me mettant sur mon trente-et-un, je souhaitais tout de même l’accueillir dignement. Je range mes papiers médicaux dans un meuble du salon, débarrasse toutes mes crasses. Hope, elle me faisait du bien. J’étais revenue plus tôt plus elle, elle envahissait mon esprit, mes pensées les plus inavouables. Amoureuse d’elle ? Malgré mon cœur si facilement vulnérable à une flèche d’amour, ce n’était clairement pas le cas. Mais elle m’apportait le sourire, le rire et l’adrénaline, le frisson dont j’ai terriblement besoin. Alors quand elle m’a parlé de nous deux en tant que couple, je me suis mise à y penser. Ça m’a plu, terriblement plu. Avec elle, cette femme admirable et unique au monde. Hope, elle a bouleversé ma vie en un mois alors qu’elle n’était pas à mes côtés la majorité du temps. Donc… ouais je veux me lancer. Brise-moi le cœur, prends-moi dans tes bras, embrasses moi, trompes moi… je m’écroulerai, je te sourirai mais finalement je me sentirai vivante. Et putain c’est tout ce que je veux et je sens qu’avec toi que je peux l’avoir. Hope, elle est un besoin. Alors quand j’entends ma sonnette retentir, je me précipite à la porte et l’ouvre immédiatement pour découvrir ton visage aux traits fins et angéliques. Je te souris et t’invite à entrer aussitôt. « Hey toi. » J’hésite un moment mais je me lance. Je t’embrasse pour te saluer, un doux baiser et bref. Je rougis légèrement et ris pour accompagner le tout. « Poses la nourriture ici, je vais mettre la table. » Je pointe ma table à manger. « Installe-moi comme tu veux ! Chez moi c’est chez toi. » Surtout maintenant qu’on semble ensemble. Toi et moi ça semble toujours dingue, non ? « Je suis vraiment contente que tu sois ici. Après notre appel j’étais paumée mais surtout…je voulais vraiment te voir. » En un instant j’ai déjà tout oublié. Mon cœur, ma famille, les cons qui m’entourent. Il n’y a que toi.
     

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“If you really want this...” @Hope J.F. Kennedy & Lorraine R. Delahaye Je t’ouvre ma porte et tu es là magnifique comme toujours. Je rougis en pensant que je ne me suis pas préparée plus que ça quand tu as pris la peine de te maquiller et de t’apprêter un minimum pour moi. Je décide de te saluer en posant doucement mes lèvres sur les tiennes. J’étais toujours confuse sur ce nouveau « nous » mais si on était réellement ensemble à mes yeux il fallait bien que je te salue de la plus belle des manières. Tout cela me semble si irréel mais si c’est rêve, ne me réveillez pas parce que clairement je suis sur un petit nuage. « Je ne réalise pas encore mais ça va et toi ? Et… tu es magnifique ce soir. » Je vois bien que tu es différente, moins sûre de toi et même là tu restes terriblement sexy et attirante. Comment avais-je pu fermer les yeux autant de temps sur mon attirance pour toi ? Ça me dévore, c’est constamment là au plus profond de mon âme, t’es dans ma tête. Moi la fille mourante qui devrait éloigner tout le monde, vivre ça seul pour ne blesser personne, t’as défoncé les murs que je commençais à bâtir et tu as pris ta place. Et moi je te laisse faire, je te laisse t’installer que ce soit chez moi ou seulement dans mon cœur. Je vais me brûler les ailes, je le sens, je le sais mais je te laisse faire car tu vaux tellement le coup. Je te regarde t’installer, poser le plat de lasagnes prêt à être dégusté. « J’adore ça c’est parfait ! » J’attrape de la vaisselle, des couverts et pose le tout sur la table. On parle finalement de nous, de ce couple qui est en train de naître pour de vrai ce soir. Je t’avoue que je voulais te voir et tu te confies à nouveau à moi sur tes peurs quant à nous deux, quant à mon cœur. Je m’assois à tes côtés et attrape ta main pendant ton discours. Tu me touches avec tes mots et rien que cela me fait penser que tu ne seras pas une mauvaise petite-amie. Peut-être que je me trompe lourdement ce coup-ci, que je crois trop en toi. Mais ton regard me fait fondre et même si je t’écoute attentivement et que chacun de tes mots marquent mon esprit, j’occulte ton message. Lorsque tu sembles avoir terminé, je t’embrasse à nouveau. Un baiser plus long, tendre et surtout un baiser qui montre à quel point je n’ai pas peur de toi, de tes tares et de tes mauvais côtés. Je te veux toi, Hope et non pas seulement une partie de ta personnalité. « Et cette confidence me prouve bien que tu peux être une superbe copine. » Je te regarde avec confiance, j’essaye de te rassurer comme je peux. Je sais bien que tu t’étais faite une promesse mais je suis là maintenant. « J’ai voulu me lancer avec toi et je te prends comme tu es Hope. Même si tu me dis que tu n’es pas une fille bien, moi je vois aussi tes bons côtés. » Et ça t’en as un paquet mais tu ne sembles pas le voir maintenant. Tu sembles persuader que tu me feras du mal, que mon cœur finira piétiné sous ton pieds. Moi j’essaye de positiver, de voir plus loin qu’une mauvaise fin à une histoire à peine commencée. « La peur ça freine, vivons dans le présent. Comme par exemple me dire quel genre de film tu veux voir ce soir. » Je souris grandement alors que je commence à nous servir en part de lasagne et en verre de soda. Parce qu’on l’a bien dit : ce soir pas d’alcool. Seulement toi et moi, ensemble.
     

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“If you really want this...” @Hope J.F. Kennedy & Lorraine R. Delahaye Ces compliments, je pourrai tellement m’y habituer. Toi et moi je n’osais pas y rêver mais plus de temps tu passes dans mon appartement plus cela me semble réel et surtout j’y prends goûts, je m’y habitue déjà. Regarde-nous. Moi qui sors la vaisselle de mes placards pour nous servir le repas que tu as apporté avec toi. On a déjà tout d’un couple normal, sans embûches, sans vices étranges pour s’y mêler et tout briser. A la seconde où tu es entrée, l’ambiance s’était réchauffée, était plus conviviale et intime. J’en ai la certitude, tu m’apportes quelque chose d’important, de réel. Ce n’est pas seulement se sentir plus vivante, je sens que tu peux m’offrir plus. Qu’on peut s’offrir plus. Je m’assois à tes côtés et ta mise en garde, elle me touche. Elle m’avait déjà touchée lorsque nous étions au téléphone ensemble il y a encore quelques heures. Je sens ta peur, tes inquiétudes. Mon cœur que tu as si peur de briser ne fait que battre plus vite. Je devrais être terrifiée au vu de ton passé peut-être. Je sais bien que tu n’es pas du genre fidèle pire encore je sais que tu es encore fiancée à ce Miles. Selon mes valeurs, ça devrait me déranger, je devrais te dire de tout arrêter avant qu’il ne soit trop tard. Mais non, je suis là à te rassurer, à te prendre la main et t’embrasser avec toute ma tendresse et mon affection. Tu dis que je suis le mal mais Hope tu n’as pas idée à quel point tu peux en être l’incarnation. Du mal, de la tentation. Tu as cette flamme en toi qui brûle de manière si vive, je suis hypnotisée, je ne vois que toi. Ceux qui existaient auparavant depuis qu’on a couché ensemble pour la première fois pour mon anniversaire, ils se sont évaporés. Ces autres âmes n’existent plus dans mon esprit. Liam, Miles, Dimitri. Il n’y a que toi et moi. Je ne suis pas aveugle, j’entends et je retiens ce que tu essayes de me dire. Mais on vaut tellement le coup, je le sens. Ne serait-ce pas si bête d’abandonner maintenant à cause de tes vices quand je t’ai acceptée à part entière auparavant ? A la Mather dans cette étreinte torride, quand tu es venue me chercher à l’aéroport, au téléphone durant cet appel étrange et à la fois si satisfaisant. Mais tu as sûrement raison sur un point. J’aime le danger. Beaucoup trop. « Et c’est ce qui fait qu’on se correspond très bien. » Parce qu’au final si je n’aimais pas le danger, je n’aurais probablement jamais accepté ton incapacité à me promettre fidélité. Tu peux me penser masochiste, je sais bien que je le suis surtout quand il s’agit de mon cœur. Et toi Hope tu as le don pour accentuer cette partie de moi. Je suis en train de me jeter à corps perdu dans cette flamme et je me laisse consumer sans vouloir stopper cela. J’ignore ce côté sombre de toi qui pourrait me briser en cet instant en mille morceaux. Je préfère répondre à ton baiser avec la même tendresse que tu m’apportes avant de rire franchement à tes paroles. « Juste au moment où j’allais t’embrasser à nouveau ! » Je te vois nous servir en nourriture alors que je sers en boisson et te propose de choisir le film de la soirée. A ma plus grande joie tu choisis un long-métrage dans ma catégorie préférée. Je souris grandement et me lève en direction du meuble télé pour te faire découvrir toute ma collection de films horrifiques avec seulement quelques thrillers qui sortent du lot. « Et moi qui pensais que tu ne pouvais pas être plus attirante. » J’attrape Scream en version haute qualité et ne tarde à le lancer avant de te rejoindre sur le canapé, attrapant mon assiette de lasagne. « Par contre je suis une fan mais je suis une froussarde aussi…me juge si je me retrouve avec de la lasagne dans les cheveux. » Je ris et prends une première bouchée. « Je me sens bien là avec toi. Tu m’apportes vraiment quelque chose de positif Hope, n’en doutes pas. » Parce que c’est tout simplement la vérité et que je veux te rassurer au mieux.

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