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@pluton westerberg
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je te demande juste ça. d’être honnête. j’ai juste besoin d’un peu d’honnêteté. je veux qu’on arrête de me ménager. je veux qu’on arrête de me protéger de tout parce qu’on a trop peur que je coule par la suite. j’ai besoin de tes réponses. c’est pas la première fois que je te les demande alors dans le fond, tu devrais savoir que ça me tient à coeur. que j’en fais toute une histoire parce que j’ai l’impression de totalement bloquer sur ça. de totalement bloquer sur le manque de réponse que j’ai pu avoir. et j’reste là, devant toi, à te fixer, à attendre. arrête de me ménager, je ne suis pas une enfant. j’ai déjà traversé des milliers d’épreuves, je pense que je peux encaisser celle-là en plus. j’dis pas que ça ne sera pas douloureux mais je sais que je peux la prendre. « pluton.. » je souffle mais tu sais que je ne veux pas entendre ça. si j’étais trop bien pour toi, tu m’aurais pas maltraité comme ça. t’aurais probablement eu plus de respect pour ma personne. c’est sûrement à cause de tes actions que j’ai du mal à croire en ces mots quand ils sortent de ta bouche. mais je surenchéris pas. je veux les réponses, pas un énième conflit. et finalement, tu parles. tu parles et je te lâche pas une seule fois. j’écoute toute. sans sourciller, sans broncher. mais les yeux ne mentent pas, pas vrai ? alors sûrement que tu lis la peine et la détresse dans mon regard. ouais, je suis tombée amoureuse d’abelard. je suis tombée amoureuse de lui et bêtement, c’est moi qui t’ai poussé dans les bras de cette fille-là. j’avais mes raisons à l’époque mais comment est-ce que j’aurais pu te demander de ne plus vivre ? alors quand tu finis finalement, je ravale les sanglots qui obstruent ma gorge. je ravale tout parce que je ne veux pas craquer une autre fois. « je ne l’ai jamais aimé comme je t’aime toi » c’était superficiel, éphémère. si j’avais eu le choix, ça aurait toujours été toi. je veux au moins que tu saches ça. « j’ai repris de la drogue, de la coke, il y a peu. » tu sais, avec victor tout ça j’ai.. craqué ? « j’ai gâché presque quatre mois de sobriété » j’avance puis je régresse, comme toujours. et au moins, tu sais. tu pourras pas me reprocher de l’avoir caché encore une fois. t’avoir passé sous silence mes addictions qui viennent me bouffer la vie la plupart du temps. j’inspire un coup, ferme les yeux puis je capte. quand tu me vois. attends. au présent ? quand tu me regardes maintenant, tu te projettes toujours ? je. je sais pas si j’ai mal compris, je sais pas si tu t’es mal exprimé, peut être que c’est moi qui interprète mal mais.. je bloque sur ça. t’as parlé au présent comme si c’était toujours d’actualité et moi, je pose mes deux mains sur tes genoux pour me redresser légèrement, mon visage à hauteur du tien. embrasse-moi. fais moi vivre un peu. je sais que je pourrais te le demander encore une fois, t’obliger à le faire pour ne pas perdre mais je veux pas que ce soit sous l’impulsion du défi. j’veux pas que ça soit une obligation alors je le fais simplement. mes lèvres qui se déposent sur les tiennes presque timidement. t’en fais ce que tu veux. tu réponds, tu réponds pas. j’ai rien formulé donc t’as aucune raison de me le rendre si t’en veux pas. c’est toi qui choisis. c’est toujours toi qui choisis pour moi.

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Je m'attends à me prendre des reproches tu sais ? À être un punching ball, comme j'ai pu l'être il y a cinq jours quand je t'ai demandé de me frapper. Mais au final, tu restais là, à m'écouter, à assimiler tout ça. Je le vois que je te blesse, tes yeux ne mentent pas. Tu es à découvert ici même et tu laisses tout transparaitre quand tu pourrais tout autant mettre un masque et faire comme si rien de tout ça ne te touchait. Seulement si, ça te touchait. Et ça me touchait par la même occasion. J'ai jamais été fier de mes erreurs, je suis toujours le premier à m'excuser. Seulement, je sais que je dois assumer tout ça et arrêter de penser que des excuses suffiront à faire tourner la page. Tu m'en veux, tu es blessée et tu as tous les droits pour ça. À moi de te montrer que tu pourras aller un jour au dessus de tout ça, ne serait-ce que pour arrêter d'être dans le ressentiment constamment. Je ferme les yeux à tes mots, sachant pertinemment qu'il n'a jamais su conquérir ton cœur entièrement. Mais tu l'as aimé et j'ai encore du mal à l'assimiler sachant que moi, je le déteste de tout mon être. Sans lui, on aurait jamais vécu tout ça. Sans lui, on aurait jamais été au plus bas de nos vies. Sans lui, on serait parents, mariés et heureux depuis longtemps. Mais tu l'as aimé, peut-être l'aimes-tu encore un peu, je sais pas. Ça me dépasse. Puis la drogue, elle revenait sur le tapis et tes mots me transperçaient. « Cami... » soufflais-je alors à ton encontre. J'étais triste, c'est le mot. Triste de voir que tu as replongé dans tout ça, quand tu aurais pu continuer de gravir les échelons. « Tu continues...? » Est-ce que là, avec la rupture, ça empire les choses ? C'était possible, hein. Se faire plaquer par un post-it, c'était pas idéal et je te connais un peu, l'impulsivité n'était pas vraiment un problème pour toi. Une mauvaise nouvelle et te voilà retombée dans tes travers. Visiblement ça datait d'avant mais tout ceci n'a pas aidé, je m'en rends compte. Seulement, je sais pas si j'aurais une réponse à ma question puisque tu me regardes de façon... étrange, comme si un de mes mots t'avait provoqué un bug système. Tu me regardes et je sens comme une tension naître entre nous. Pas forcément difficile à supporter, loin de là, mais c'était pas habituel. Ou peut-être trop justement. Puis tu t'appuies sur mes genoux de tes mains, tu te redresses suffisamment pour que tes lèvres se plaquent sur les miennes. Instinctivement, je ferme mes yeux, profitant de ce contact, y répondant alors doucement. Je t'embrassais en retour, presque avec une certaine forme de chasteté, avant de capturer ton visage de mes deux mains pour me laisser aller un peu plus. Le cœur battant, les papillons dans le ventre, je ne répondais plus vraiment de rien. Mon corps te voulait, te désirait. Il en voulait toujours plus. T'es comme une drogue Camila, une dose suffit pour retomber dedans. Et j'y saute les deux pieds joints.

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« je sais, c’est pas bien, tout ça » on me le répète à tour de bras mais qu’est-ce que tu veux que je te dise ? c’est comme ça. j’ai l’honnêteté de te le dire et peu importe à quel point je veux m’en sortir, je retombe à chaque fois. c’est un putain de cercle vicieux tout ça. c’est pas le genre de truc dont on se débarrasse définitivement. la preuve, je passe quatre mois complètement clean et soudainement, j’ai de la poudre dans le nez. c’est un peu comme si j’avais été incapable de lutter en fait et.. ouais, peut être que je suis totalement l’opposée de « forte ». « j’en ai pris hier aussi si c’est ta question » je balance l’information avec une nonchalance un peu trop surjouée. crois moi, en vrai, ça m’emballe clairement pas mais c’est comme si je ne pouvais pas le contrôler. les tremblements, la sueur, la panique. le manque, c’est le pire truc au monde et probablement que tu comprends pas parce que t’as jamais expérimenté cette sensation mais je te jure, je préfèrerais mourir que ressentir ça encore une fois. puis au final, je préfère taire cette conversation parce que je sais qu’elle ne nous mènera à rien. tu me diras probablement que c’est pas bien, je promettrais de ne plus recommencer et il suffirait de trois jours pour que je replonge encore une fois. tu vois, c’est à l’infinie ce genre de connerie. et moi, j’ai pas envie que tu m’envoies une nouvelle fois dans ce centre. j’peux plus y retourner. à la place, je préfère venir chercher tes lèvres. j’suis bête, tellement bête mais je ne peux pas m’en empêcher. et le simple contact se transforme peu à peu en quelque chose de plus osé. tes mains qui encerclent mon visage et nos souffles qui s’entrechoquent. c’est dingue la passion qui se dégage de ce simple échange, cette envie de se perdre dans l’autre comme si c’était foutrement simple. j’arrive pas à arrêter. ma tête me hurle de me laisser tomber en arrière et d’arrêter tandis que mon coeur s’embrase un peu plus à chaque seconde. puis c’est finalement mes gestes qui prennent le dessus puisque je finis à califourchon sur tes genoux, à perdre haleine contre ta bouche. mes doigts qui s’emmêlent dans tes cheveux, la passion et l’envie que j’y met. ma langue qui joue avec la tienne, mes dents qui accrochent tes lèvres et ce feu. surtout ce feu dans le ventre qui fait rage, qui crépite avec tellement de force que j’en perds le contrôle. putain c’que je t’aime. ça me tue de t’aimer autant mais ça, tu le sais déjà. y a rien de nouveau dans cette révélation. tu vois ce que tu me fais ? l’état dans lequel je suis quand ça en vient à toi ? c’est tout le temps, c’est constant, c’est prenant.

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« Je.. te juge pas » Après tout, c'est pas mon droit, au contraire. J'ai perdu tout droit à te juger dès l'instant où j'ai trahi ta confiance. J'ai perdu tout droit de parole sur le moindre de tes faits et gestes quand j'ai signé les papiers du divorce et que tu es officiellement devenue mon ex-femme. D'ailleurs, j'ai encore du mal à me dire qu'on en est arrivé là tous les deux... Mais c'est trop tard pour revenir en arrière de toute façon. Toi et moi, c'est bien trop compliqué pour qu'on puisse redevenir les deux étudiants innocents qui découvrent — ou presque — l'amour ensemble. Disons que je me souviendrai encore de ces crises de jalousie qu'on a pu avoir l'un envers l'autre durant des années, avant de finalement céder à une exclusivité. « D'accord » Que dire de plus ? C'était pas mes affaires de toute façon. C'était les tiennes. C'était ton choix si tu voulais te niquer la santé plus qu'autre chose. Alors je restais silencieux, te regardant et c'était l'instant que tu avais choisi pour venir m'embrasser. Ouais, c'était un mouvement surprenant auquel je ne m'étais pas attendu, mais incapable de te repousser, je venais répondre à ce baiser. Je crois que t'es celle pour qui je ne pourrais jamais résister tu sais ? Même si je m'étais fait violence les derniers mois, je savais qu'une possibilité était là. J'aurais pu tromper Louison avec toi en réalité. Mais aujourd'hui, je ne trompais personne. Célibataire, je répondais à mon envie de t'avoir contre moi, de sentir ton corps, ta chaleur se répandre au contact de ma peau. Je ne pouvais pas nier que tu étais toujours à mon goût. Camila, tu te rends probablement pas compte de la tempête que tu crées chez moi en ce moment même. D'autant plus que tu venais t'installer à califourchon sur moi après avoir apprécié le contact de mes lèvres contre les tiennes, de mes mains t'encerclant comme pour ne jamais te laisser partir. Je sentais tes doigts s'immiscer dans ma chevelure, je sentais tes lèvres me cherchant encore et encore, ta langue jouant avec la mienne. En réponse à ton corps brûlant contre le mien, j'enroulais mes bras autour de ta taille pour te garder près de moi, laissant l'envie me consumer sans chercher à l'éteindre, au contraire. J'attisais tout ça, afin que l'explosion soit un magnifique feu d'artifice. Lâchant alors doucement tes lèvres, m'adossant contre le siège, je te regardais avant de les capturer de nouveau pour un nouveau baiser, toujours aussi passionné, si ce n'est plus encore. Mes doigts s'immisçaient sous tes vêtements, découvrant cette peau incandescente, me brûlant presque par ce simple toucher. Rapidement, je remontais sous ces vêtements, redécouvrant ton corps comme au premier jour. L'envie d'aller plus loin était là, mais la peur de te blesser encore plus par cet acte ne cessait de sonner dans mon esprit.

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bien sûr que tu ne me juges pas. t’aurais aucun droit de le faire. probablement même que je t’aurais ris au nez si t’avais tenté la moindre remarque. puis on s’en fout parce qu’on s’embarque dans totalement autre chose là. quelque chose de fou. de dingue. de totalement taré même. le genre de truc où on pourrait considérablement se brûler et pourtant, on y est. à s’embraser avec autant d’ardeur qu’un brasier qu’on viendrait de réanimer. et je me perds dans ton souffle tu sais. je me perds dans tout ce qui te compose. j’arrête de réfléchir rien que pour une minute juste pour savourer l’échange que l’on peut avoir présentement. et putain, c’est foutrement bon. de sentir ton odeur, ta peau, tes baisers qui me brûlent un peu plus à chaque fois. tu m’électrises pluton et je te déteste quelque part de me faire ressentir ça. puis tes doigts qui glissent à même ma peau, qui m’envoie des décharges à chaque frôlement. j’en tremble presque. c’est comme un renouveau, une conquête d’une terre perdue. j’sens même plus le froid piquant de l’extérieur, je ne sens rien d’autre que toi. mon front qui se pose contre les tiens, mes lèvres qui te lâche un peu et juste nos souffles qui se mélangent. j’crois que c’était le truc le plus reposant qui avait pu m’arriver ces derniers temps. avoir un peu de toi. un peu de nous. comme un rappel de ce que l’on avait pu avoir par le passé. quand tout était beau, calme et.. quand on était juste nous. à se découvrir et à découvrir ce que voulait vraiment dire aimer. tu m’as appris à aimer pluton. tu m’as aussi appris que ça pouvait être le pire sentiment sur cette planète. que ça pouvait totalement me déchirer. et pourtant, quand t’es dans les parages, j’en redemande à chaque fois. j’suis addict à des tas de choses, le centre de désintoxication sur mon cv ne pourra pas dire le contraire mais je crois que ma plus grande addiction : c’est toi. pourtant, je quitte tes genoux, ma main accrochant la tienne pour t’indiquer de quitter la chaise. c’est pas un spectacle, je ne veux pas que ça en soit un. c’est juste toi et moi et je t’entraîne à l’intérieur, incapable de contrôler quoi que ce soit. dos contre le mur, je te tire contre moi, laissant nos deux corps entrer en collision et mes lèvres retrouver les tiennes. doucement, avec peut être un brin de mélancolie. je te veux, je veux que tu me fasses l’amour, je veux que ça soit beau, intense. j’veux que ça te marque surtout. que t’imprègnes chaque secondes dans ton esprit. j’veux tout ça, est-ce que tu me le donnes pluton ? donne le moi.

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J'ai potentiellement loupé un épisode mais tu m'embrasses et je suis incapable de te repousser, incapable de te stopper dans ton élan, au contraire. Je suis le premier à répondre à tout ça, à être réceptif et à en vouloir plus. D'ailleurs, est-ce que tu crois qu'un jour, on sera capable de bien se tenir ? Non mais parce qu'il avait fallu qu'on se voit deux fois pour qu'on vienne à se sauter dessus comme ça. Et là, je sentais que le feu en moi se développait et qu'aucune source d'eau n'était présente dans le coin pour éteindre tout ça. Non, ça s'embrasait encore plus à chaque mouvement qu'on faisait toi et moi. Nos lèvres dansaient les unes contre les autres, avec nos langues qui se cherchaient encore, comme elles avaient déjà l'habitude de le faire avant. Mon corps était à ta merci, il répondait qu'en accord avec le tien. Parce que tu sais que t'as encore le contrôle dans tout ça. Toi et moi, c'était une machine qui roulait, c'était des habitudes et des choses à savoir, des choses qu'on ne pouvait pas oublier. Toi et moi, c'était comme faire du vélo, ça revient aussi vite qu'un éclair. Des flashs me prenaient, m'inondaient dans mon esprit. Toi et moi heureux, toi et moi à rire et s'amuser dans cette chambre d'hôtel. Toi et moi insouciants de ce que pouvait nous offrir demain. C'était un peu ce que je retrouvais en ce moment, dans cet échange improvisé. Tu trouves pas Camila ? Tu trouves pas qu'on est insouciants en cet instant ? Surtout que tu te lèves, non sans attraper ma main, pour m'attirer à l'intérieur. Et moi, je te suis, je suis réellement incapable de te résister. Et mon corps vient se coller au tien, te faisant prisonnière entre mon enveloppe charnelle et ce mur dans ton dos. Tes lèvres étaient sûrement une drogue à elles seules. Tu m'embrassais, je te répondais avec ferveur avant de dévier dans ton cou, puis les capturant de nouveau. Je jouais à te faire monter en pression. Est-ce qu'il fait chaud chez toi aussi ? Ça devenait presque insupportable cette chaleur étouffante. Attrapant alors tes cuisses, je me mettais à te porter, non sans lâcher tes lèvres. Je connais cet endroit, par cœur même. Alors sans difficulté, je nous emmenais jusque dans la chambre, poussant la porte de mon pied pour te déposer sur le lit, m'allongeant sur toi et te tirant jusqu'aux oreillers, pour que t'y sois confortablement installée. Oui, tout ceci était précipité, mais j'étais pas en état d'arrêter. Si tu veux pas aller plus loin, tu dois m'arrêter Camila, parce que moi, je ne réponds plus de rien. Tel un ancien addict, je retombais moi aussi dans mes travers, dans ma drogue préférée, dans ma plus belle histoire.

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@pluton westerberg
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je te veux tellement que c’est la seule idée qui tourne en boucle dans ma tête présentement. y a rien d’autre qui m’importe plus que sentir tes lèvres sur moi. je frisonne, je te réclame dans chaque mouvement, chaque échange. tes mains sous mes cuisses, mes jambes qui se referment autour de moi alors que tu m’entraînes jusqu’à la chambre. celle qui nous as vu naître toi et moi. nos premières fois, nos rires, nos échanges.. nos premiers je t’aime aussi. les jalousies, le partage, les tentatives de créer quelque choses. et nous voilà à nouveau, à se découvrir. toi entre mes jambes, mon bassin qui se soulève pour se coller au tien, mon corps qui te réclame tout simplement. c’est une vieille mélodie que l’on rejoue à l’infini et je te jure, c’est presque flippant de constater à quel point on marche à deux. putain, regarde ce qu’on aurait s’il n’y avait pas eu tout le reste. ça me serre le coeur mais je fais abstraction. parce que je veux juste profiter de ce moment, de tout ce que l’on peut avoir en ce moment. je veux juste m’emparer de tout ça, que ça dure des heures et des heures. j’ai le coeur qui bat à une vitesse folle et l’esprit totalement calme pour une fois. comme si on venait de lui administrer une dose de morphine pour l’endormir rien qu’un peu. mes doigts s’accrochent à ton pull et tire dessus me laissant découvrir ta peau nue et les bleus des marques que victor a pu laisser. puis les tatouages aussi. tout ce que tu portes en mon honneur. ceux qui tracent des passages de notre histoire. je les dessine doucement du bout des doigts, absorbée par la contemplation du spectacle que tu m’offres. c’est étrange de redécouvrir ta peau. et en même temps, c’est comme si je n’avais rien oublié. j’connais par coeur ton épiderme, j’te connais toi par coeur surtout. je sais quand t’embrasser pour t’attiser, je sais où te toucher pour m’imprégner de tes soupirs. et je crois que c’est un sourire sincère que je t’offre là, les pupilles dilatées par l’envie prenante que je pouvais ressentir. tu me transformes en fait. tu m’offres la paix dont j’ai besoin même si la rationalité me hurle que ce n’est rien d’autre qu’éphémère. je m’en fous, j’en ai besoin présentement. de cette sensation, de toi. mes doigts glissent sur les muscles de ton dos. j’pourrais faire ça pendant des heures. te toucher. la sensation me rends fébrile et je ne veux pas que ça s’arrête. j’veux pas qu’on agisse comme des adultes responsables. je veux juste que l’on se perde dans tout ça, rien de plus. juste toi et moi, comme avant. nous deux contre le monde même si c'est pour un bref instant.

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@camila wildingham
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Cet endroit, je sais pas pourquoi tu l'as choisi mais ça fait remonter tellement de choses qu'au final, je n'ai aucune idée de si on en ressortira indemne. Autant toi que moi. Mais moi, ça me dérange pas de revivre tout ça, j'ai toujours eu un attrait particulier pour notre passé, pour nos moments passés ensemble. Est-ce qu'un jour, on pourra retrouver tout ça ? C'était compromis, j'en étais conscient. Mais aujourd'hui, tu semblais pas vouloir garder tes ressentiments contre moi, au contraire. On était l'un contre l'autre, à s'embrasser, à perdre haleine. Je te portais jusqu'à ta chambre, jusqu'à ce lit qui avait vu naître notre relation, du tout début à presque la fin. Enfin, est-ce que c'était réellement une fin puisqu'on était en train de se retrouver en ce moment même ? Je n'avais aucune idée. Et merde, tu foutais le bordel dans ma tête pour le coup. J'étais encore amoureux de toi, j'étais encore faible quand il s'agissait du plaisir charnel avec toi. J'étais incapable de te résister. Et pourtant, j'avais cette voix dans ma tête qui ne cessait de me répéter que c'était une mauvaise idée, qu'on était sur une pente glissante et qu'on risquait de se mordre les doigts par la suite. Mais je n'étais pas capable de mettre un terme à ce qui se passait. Tes lèvres étaient comme une délivrance. Accro à ce que tu me procurais, j'en redemandais, et toi aussi de toute évidence. Me retrouvant torse nu au dessus de toi, la chaleur me consumait peu à peu. J'avais encore des marques de mon altercation avec ton ex, mais c'était plus vraiment flagrant. Trois semaines auparavant, c'était bien marqué, beaucoup plus même. Mais qu'importe, je veux pas que tu te sentes coupable de quoi que ce soit. Ces coups, je les avais mérité, je le sais. Et puis tes doigts dessinaient les tatouages qui recouvraient ma peau, ceux qui t'étaient destinés. Le nénuphar, il allait disparaitre, je m'en faisais la promesse. Et puis merde, mon cœur loupait un battement quand je te voyais me sourire. Ce sourire, il était parfait, comme toi. Il était beau, unique, sincère. « Tu es magnifique... » soufflais-je entre mes lèvres, venant t'embrasser de plus belle, mon torse se mouvant contre le tien. Et puis finalement je me redressais pour être debout face au lit, retirant mon pantalon, mes chaussures et mes chaussettes, pour ensuite m'atteler à ton déshabillage. Non, je n'allais pas me mettre à nu de suite face à toi. Je voulais te redécouvrir, te contempler, t'admirer même. Ton corps était beau, malgré les vestiges de notre histoire, de tes propres épreuves. Il était beau dans sa globalité et je ne voulais pas en louper une seule miette. Attaquant par le bas, je retirais ce que tu portais, avant de voir que tu avais toi-même retiré ton haut, me laissant découvrir ton ensemble de sous-vêtements. Tes tatouages étaient là, légèrement différents de ce que j'avais laissé mais j'avais été teasé par Instagram. Notre histoire était sur notre peau, indélébile et avec nous jusqu'à ce que la mort vienne nous faucher. Je venais me positionner de nouveau au dessus de toi, récupérant tes lèvres une nouvelle fois. Moins passionné, bien plus lent cependant. Langoureux même. Je te retrouvais en cet instant Camila. Et si ce n'est pas pour toute une vie, si ce n'est que pour une nuit, je ne veux rien oublier de ce qui se passe. Je veux tout graver dans ma mémoire et chérir ce moment si intime. Des retrouvailles, une réconciliation. C'était inespéré, j'en suis au point où j'ai l'impression de rêver. Pince-moi, prouve-moi que tout ça est bien réel.

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@pluton westerberg
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je me dis que là, on se jette droit dans la gueule du loup. on va se brûler les ailes, l’âme, tout. on va se faire plus de mal que de bien parce que c’est ce qu’on a toujours fait et pourtant, quand on regarde le tableau, on sait que ni toi ni moi ne serions capable d’arrêter ce qui était en train de se produire. c’était comme si on en crevait d’envie depuis des mois et qu’on répondait finalement à nos pulsions. tu l’as ressent l’alchimie là ? la facilité déconcertante avec laquelle on arrive à se concorder. tu te souviens de toutes les fois où on a dit que nous deux c’était écrit dans les étoiles ? c’est le cas. c’est totalement écrit toi et moi. même si ça fait mal, même si on y arrive pas, le destin nous ramène à l’autre à chaque fois. j’ai beau en être fatigué, je suis incapable de te résister. regarde moi. quelques secondes auront suffit avant que je ne succombe à toi. c’est tout le temps comme ça. la même rengaine que je joue à l’infini. je crois que j’ai besoin de te redécouvrir, de retrouver tout ce qui avait pu être à moi par le passé et qui s’était envolé. j’avais besoin de récupérer tout ça parce que c’était les souvenirs d’une époque où j’allais bien. où j’étais capable de me projeter, où j’aimais vivre tout simplement. mon sourire s’estompe, se fait plus timide à tes mots. j’avais plus vraiment l’habitude d’entendre ce genre de mot de ta part. alors c’est vrai ? tu me trouves belle pluton ? parce que depuis ton départ, j’ai sans arrêt tout remis en doute. tout ce qui faisait parti de moi. à me dénigrer constamment comme si je ne valais plus rien. tes vêtements volent pour te laisser dans ton boxer et c’est par la suite que tu viens t’attaquer au bas que j’avais enfilé un peu plus tôt. de mon côté, je retire mon tee-shirt comme s’il était en train de me brûler la peau pour finir à mon tour en sous-vêtement. toi qui reprends place sur mon corps, tes lèvres qui se meuvent contre les miennes avec une douceur infinie. tu sais ce qui est dingue ? c’est que dans le fond, c’est pas juste une pulsion. c’est pas seulement une envie de répondre à l’appel du sexe. c’est beaucoup plus profond, beaucoup plus intense. le baiser que l’on échange à cet instant précis le prouve. y a rien d’autre que de la douceur, nos langues qui s’entremêlent et mes doigts qui caressent doucement ta joue. putain ouais, ça me transperce de toute part ce qu’on est en train de partager là. mes mains glissent dans le bas de ton dos exerçant une pression pour que nos bassins se touchent. j’en frémis d’avance, de cette envie, de ce que l’on est en train de faire. puis t’es beau. t’es foutrement beau alors je m’enivre de tout. des sensations comme de ton visage. parce que c’est bien connu, après le calme il y a la tempête. celle qui pourrait faire mal encore une fois.

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@camila wildingham
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J'étais le pire dans l'histoire, celui qui était bourreau des cœurs, incapable de se décider, et qui n'a rien fait d'autre que d'abattre des coups de massue sur celles qui ne voulaient qu'aimer sans rien demander de plus. Je sais que je t'ai blessé et je m'en mords les doigts jour après jour. D'ailleurs, quand je me regarde dans le miroir, je la sens cette culpabilité forcer sur mes épaules, montrant bien le poids qu'elle pouvait prendre. Mais là, tout s'envolait. Littéralement, je ne ressentais plus rien d'autre qu'un bonheur indescriptible. Tes lèvres contre les miennes, ton corps incandescent prenant la forme du mien. Tout ce qui se passait dans cette suite était ce dont j'avais rêvé des mois et des mois. Tu sais pas toi la torture que j'ai subi quand je t'ai quittée. Enfin, quand nos deux chemins se sont séparés. L'amour que je pouvais porter à Louison m'a éloigné de toi, mais si j'aurais pu vous avoir toutes les deux, j'aurais pris cette option. Je n'ai jamais cessé de te vouloir, jamais. C'est juste.. Tout était question d'un timing et ma lâcheté a pris le dessus. Je m'en veux terriblement, je voulais pas que tu subisses tout ça. Mais je vais pas recommencer. Si là on cède à une pulsion qui va au delà de l'attirance qu'on peut avoir l'un pour l'autre, ce n'est pas dit qu'on réitérera l'expérience. Je sais bien que tu n'as plus confiance en moi, je sais bien que tu ne peux plus aller aussi bien qu'avant d'être tombée amoureuse de moi. C'est pour cette raison que je te laisse la chance de tomber amoureuse de quelqu'un de bien, qui saura te guérir de la marque que j'ai laissé en toi. Cette marque rouge et brûlante, que je ressens en ce moment, comme si ta présence faisait que vivifier cette sensation de fer-chaud dans mes entrailles. Quasi nu, je m'occupais de retirer tout ce que tu portais, et tu m'aidais. Cet ensemble t'allait à merveille d'ailleurs, je crois bien que je te scrutais un peu trop avant de revenir sur toi, pour capturer tes lèvres. Langoureusement, je me délectais de ce moment, de nos retrouvailles éphémères. Rien de tout ça n'était prémédité, rien de tout ça n'était même demandé. J'avais bien remarqué qu'aucun mot n'était sorti de ta bouche. Si je n'en avais pas envie, j'aurais pu te repousser. Mais... tu sais bien que je suis incapable de te repousser. Je t'ai dans la peau, tout le temps, mes tatouages en témoignent. Puis je sentais tes mains parcourir mon dos, provoquant quelques frissons aux zones touchées, surtout au dessus de mes fesses, et tu me collais à toi, un peu plus, peut-être pour montrer l'envie qui te tord les entrailles en cet instant. Moi aussi tu sais, je suis totalement retourné par ce qui se passe et je profite de chaque moment, de chaque seconde passée à tes côtés. Je sais que ça ne durera pas, je sais que tu vas te réveiller et prendre conscience de tout ça, regretter et me balancer toutes mes vérités à la gueule. Mais en attendant, je profitais de ce que tu m'offrais et je bougeais mon bassin contre toi, laissant le désir prendre plus de place dans mon boxer. Mes lèvres lâchaient les tiennes pour partir à la découverte de ton corps. Que dis-je, à la redécouverte. Oui, tu es comme un trésor perdu et je me devais de redécouvrir chaque parcelle de ton corps, même si je me souviens encore des zones sensibles qui te faisaient réagir au quart de tour. Ton omoplate ne captait pas tant mon attention, alors je descendais un peu, ta poitrine non plus d'ailleurs. Tu n'es pas très sensible ici. Je préférais descendre encore, embrassant ton nombril, ton ventre, tes cuisses. J'embrassais également le tissu recouvrant cette zone de ton corps et puis je te regardais, attendant un signe de ta part si je pouvais ou non m'attaquer à toi de cette façon là.

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