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@pluton westerberg
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quatre jours de répit. quatre jours pour me remettre les idées en place, pour tenter de canaliser tout ce que je pouvais ressentir. quatre foutu jours et on allait relancer tout ça. les rôles inversés, moi qui te demande tout et n’importe quoi. j’sais même pas si j’en jubile parce que dans le fond, en une heure de temps, tu m’as renversé. pourtant, je t’envoie l’adresse te donnant l’ordre de venir même si en soit, cette suite, t’y a passé tellement de temps que tu l’a connais probablement par coeur. remettre les pieds ici, c’est un calvaire et pourtant, puisque j’ai mis à feu l’appartement que je pouvais avoir, c’est le seul truc qui me reste. en fermant les yeux, je pourrais presque entendre nos rires et chamailleries emplir les pièces. mais c’est rien d’autre que des vestiges. un passé qui semblait bien trop beau et qui s’est écroulé pièce par pièce. je soupire longuement regardant autour de moi. ça pue nos souvenirs ici. y a même encore des photos qui traînent sur les meubles et si les femmes de ménage n’étaient pas obligatoire aussi, on aurait probablement pu découvrir le tas de poussière allant avec. je vais machinalement vers la porte avant même que tu ne frappes. comme une connexion étrange, j’avais pressenti le fait que tu étais juste derrière et j’ai le coeur qui se serre quand je l’ouvre. j’espère que le tien aussi. parce que oui pluton, c’est la robe que j’ai porté à notre mariage qui vient recouvrir mon épiderme à cet instant. et je sais pas ce que je cherche à déclencher. des regrets ? l’envie de te faire mal moi aussi ? de te rappeler ce qu’on avait, ce que t’as bousillé. « t’as pris tes affaires comme j’ai demandé ? » c’était pas anodin ça non plus. ta nana ? je vais la rendre folle de rage. « parce que tu ne bougeras pas d’ici pour les cinq prochains jours. » sauf si tu refuses mais dans ce cas-là, tu perds une carte. et mon but, c’est que t’en ai plus aucune.

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J'ai été con, mais sûrement que c'était mieux pour tout le monde, elle et moi. Mettre fin à ses supposés cinq jours était pour le mieux. A présent, elle pouvait se reposer et j'allais en faire de même. Puis les messages arrivaient, ceux qui lançaient les hostilités pour la seconde partie de l'épreuve donnée. Elle allait devoir faire de moi ce qu'elle voulait. Me faire souffrir, m'utiliser comme un objet. C'était elle qui avait tout le pouvoir. Et elle me demandait de prendre des affaires, comme pour un voyage. Comme pour... je sais pas. Je sais vraiment pas. Je comprends pas non plus pourquoi elle voulait vraiment faire tout ça. Mais j'étais au rendez-vous. L'hôtel Marriott à Boston. Dernier étage. Suite présidentielle. C'était là que tout avait commencé et c'était juste... wow. Pourquoi tout ça ? J'en savais rien. Mais je me taisais et je ne ferai que subir tous ses choix. Porte s'ouvre, à peine après avoir donné le signal de ma présence en ces lieux. Hyper rapide. Sauf si en bas ils l'ont prévenue. Ce qui, en soit, était fort probable. Je la redécouvrais et c'était habillée d'une tenue qui était gravée dans mon esprit que je bloquais. Non, je ne rêve pas, elle porte bien la robe de notre mariage. What's the point? Me pinçant les lèvres, je baissais la tête avant montrer le sac que j'avais en main. « Pas bouger d'ici ? Moi qui pensais que t'allais m'offrir un voyage. Tristesse » Je pénétrais en ces lieux remplis de souvenirs, posant mon sac à l'entrée avant de me tourner vers elle. « Si j'avais su, j'aurais pris mon costard... Tant pis, pour une autre fois » Humour pourri, je sais, mais en même temps, la situation était assez caucasse.

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je veux que tu perdes tout pluton. et je m’en fiche si c’est moche. je m’en fiche si vivre sur de la revanche est nocif. je m’en fiche de tout ça. je veux te l’arracher ton coeur, je veux l’écraser et que tu me supplie d’arrêter de te faire du mal. la robe ? peut être que c’est en trop. d’autant plus que ça me fait mal aussi. j’ai évité les miroirs à la seconde même où le tissu est venu brûler ma peau. je ne veux pas voir, je veux que ce soit toi qui voit. je veux que tu souffres autant que moi. « rêve pas. » le seul voyage que je serais apte à t’offrir serait un aller simple pour l’enfer. pour le reste, tu peux toujours t’accrocher. puis quoi ? tu fais de l’humour maintenant ? mon air se renfrogne. c’est pas drôle, même pas un peu. y a rien d’amusant à tout ça et ton costard, je te le ferais avaler si je pouvais. « y aura pas d’autres fois. » c’est sec, c’est froid. mais t’en porteras plus avec moi, y aura pas de fois suivante, y aura rien. et je croise les doigts pour que tu vives plus jamais un jour comme celui-là. je ne veux pas que tu sois heureux et je m’en fous que ce soit égoïste, je m’en fous que tu souffres de mille et un maux. et ironiquement, ça contraste avec mes réactions quand j’ai su qu’il t’avais touché. quand j’ai tout retourné autour de moi parce qu’il avait osé posé la main sur toi. « ça te fais marrer pluton ? » tout ça, toute cette situation. dis moi que ça te fais rire et je te promet que tu ne sortiras pas vivant. j’ai la main pour cinq jours et cinq jours ça peut être foutrement long si je décide de ne pas te lâcher une seule seconde. « est-ce que tu regrettes de ne pas m’avoir choisi ? » et je sais que la réponse pourrait me faire mal. je sais que c’est dangereux de demander ça mais ta réponse sera significative de ce que je ferais par la suite.

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C'est pas comme si j'avais quelque chose à perdre dans le fond. Un sac de vêtements et je me laissais aller pour ces cinq jours de défis. Je ne savais pas tellement ce qu'avait Camila en tête mais j'allais potentiellement vivre quelque chose qui serait marquant. Ouais. Elle avait ce don de rendre les choses mémorables. Je haussais alors les épaules à ses mots. Ouais non, je ne rêve pas je sais, mais c'était tentant de le dire malgré tout. Et puis, il fallait pas oublier que j'avais tendance à pas prendre les choses sérieusement, donc ça n'aidait pas vraiment la situation actuelle. « Pas vraiment non » C'était juste une espèce de protection que je ne maîtrisais pas. Au contraire, c'était loin d'être drôle, ça ravivait ce qui s'était passé l'été dernier et toutes les erreurs que j'ai pu commettre. Je voulais juste qu'on se pose dans un coin de la pièce, chacun de son côté et qu'on laisse le temps passer de cette façon. Mais Camila, elle avait d'autres choses en tête, c'était pas forcément idéal pour moi et ma santé mentale. D'autant plus qu'elle demandait des choses qui n'étaient pas vraiment idéale. Mais voilà, j'avais été pareil l'autre jour donc c'était un juste retour du bâton. « Possible ouais » Et puis, qu'est-ce que ça pouvait lui faire ? Elle avait envie de me voir six pieds sous terre et même plus bas encore. Elle avait du jubiler quand elle a appris que son mec m'avait envoyé tout droit à l'hôpital, trinquant avec lui de cette superbe nouvelle. « Mais qu'est-ce que ça change, hein ? » C'est pas comme si je pouvais avoir une chance de la récupérer. Des erreurs, j'en avais trop fait. Juste trop. Et maintenant, je vivais avec ça et il fallait que j'aille de l'avant.

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et je l’attends le moment où tu auras le cran de me répondre « non ». j’attends que la négation sorte de ta bouche pour retourner toute ta vie par la suite. cinq jours, c’est largement suffisant pour imprégner ton esprit. pour te rendre complètement dingue, pour te faire perdre pieds. j’ai toujours été douée pour foutre la vie des autres en bordel. t’as niqué la mienne, je vais réduire la tienne en cendre, c’est aussi simple que ça. possible ouais. je marque un temps d’arrêt avant de venir humidifier ma lèvre inférieure. « oui ou non. » fais pas dans le mystère. j’ai été honnête avec toi quatre jours plus tôt, c’est à toi de l’être maintenant. et si tu l’es pas, je le prendrais comme une manière de refuser ce que je te demande. à tes risques et périls. « ça rend le jeu plus amusant » que je répond d’un haussement d’épaules. mon dieu, j’aurais dû enregistrer tout ça et l’envoyer à la blonde qui partage ta vie désormais. t’es conscient que t’as rien fais d’autre que choisir une pâle copie ? passons. « embrasse moi. » je sais que tu ne le feras pas. t’as peut être déconné au point de demander un massage et ce genre de connerie mais t’iras pas aussi loin. tu sais le mal que ça peut faire. tu sais que c’est pas une manière d’agir. j’ose croire que t’as compris la leçon depuis le temps. alors vas y pluton, embrasse moi ou abandonne et retourne courir dans ses bras. même si ça serait trop facile, je me doute bien que t’as de toute façon pas les épaules pour m’affronter moi. j’avance mes pions doucement et ta chute à toi, elle viendra.

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« Oui » Surtout en l'état actuel des choses. Tout ça... pour rien. Perdre tout, pour rien. Ça me foutait la rage dans le fond, de faire les mauvais choix, de perdre ce que j'avais de plus précieux pour un amour si.. éphémère. Ouais, c'était une grosse blague en fait l'amour. Non mais parce que clairement, si j'avais eu un avant-goût de ce qui m'attendait avant de faire ce choix, j'aurais pris mes cliques et mes claques bien avant. J'serais parti m'exiler à Stockholm sans qu'on vienne me faire chier. Et quand je cherchais à savoir pourquoi tout ça, je recevais une réponse qui ne m'étonnait même pas. Pour rendre le jeu "plus amusant". Clairement pas étonnant venant de la Wildingham. Et puis là, c'était le coup de massue. Embrasse-moi qu'elle disait. C'était sûrement la surprise qui se lisait sur mon faciès. « T'embrasser ? » Ouais, après tout ce qui s'était passé depuis le début de la semaine, je m'étais pas du tout attendu à ce genre de choses venant d'elle. Ce choix était sûrement réfléchi. Me pinçant les lèvres, je finissais par m'approcher d'elle, et sans réfléchir, j'attrapais son visage entre mes mains pour venir plaquer mes lèvres contre les siennes. Rien de très fou pour le moment, jusqu'au moment où je mouvais mes lèvres, cherchant même à immiscer ma langue pour jouer avec sa jumelle.

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@pluton westerberg
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c’est malsain ce jeu. c’est totalement malsain et je le sais. mais ais-je déjà été saine une fois dans ma vie ? probablement pas. alors dans le fond, tu devrais pas être étonné. je ne devrais pas être apte à lire cette surprise dans ton visage parce que tu sais. tu sais comment je suis, tu sais que je joue avec le feu, tout le temps. et toi, t’es probablement celui avec lequel je me suis le plus brûlé. à toi d’avoir le retour de flamme maintenant. et je souris malicieusement quand l’interrogation viens. c’est exactement ce que j’ai dis pluton, embrasse moi. je sais que tu ne le feras pas. t’irais pas la tromper. tu ferais pas subir à celle-là ce que tu m’as fais à moi. parce que y avait que moi qui méritait toute cette horreur, pas vrai ? mais y a le reste qui tambourine dans ma tête aussi. tu regrettes. tu regrettes de ne pas m’avoir choisi et j’ai du mal à suivre. est-ce que c’est toi qui joue ? est-ce que finalement, c’est toi qui tient les rênes ? j’ai toutes mes idées qui se bousculent dans ma tête et tes mains qui viennent emprisonner mon visage. tes lèvres qui se plaquent contre les miennes. je reste interdite, les yeux grands ouverts, le coeur qui s’emballe d’une puissance folle. à quoi tu joues ? c’est quoi ton putain de problème ? je sais pas, je sais plus. mais tu vas plus loin. tes lèvres qui jouent contre les miennes, la douceur de celles-ci et mes prunelles qui se ferment, mon esprit tout entier qui se laisse embarquer. puis nos langues qui entrent en contact et mon souffle qui se perd contre toi. mes doigts qui s’accrochent à tes cheveux et mon corps qui se colle au tien. même après tout ce temps, je continue de brûler pour toi. je suis l’allumette et tu es la flaque d’essence. connard. « tu vois à quel point t’es tordu ? » je souffle quittant tes lèvres qui pourtant continuent de m’appeler. « t’es même pas foutu de dire non à un défi. et c’est moi la tarée » y a un rire crispée qui filtre de mes lèvres et mes pas qui me font reculer. c’est pas moi la dingue, c’est toi qui tourne pas rond.

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@camila wildingham
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Pourquoi on avait fini à être en binôme déjà ? Parce que le destin veut se foutre de notre gueule bien profond. Le pire dans tout ça, c'était que je n'avais aucune limite et il était hors de question que je vienne à refuser quoique ce soit. Seulement, je me rendais compte qu'elle allait me pousser dans tous les retranchements possibles et imaginable. Elle non plus elle n'avait rien à perdre alors elle tentait. Le truc pourtant, je crois qu'elle me croit encore en couple. Ouais, sinon, jamais elle m'aurait demandé comme ça, de but en blanc, de l'embrasser. Et possible qu'elle s'imagine que je vais refuser, pour ne pas blesser celle qui n'a eu aucun scrupule à me quitter pour aller je-ne-sais-où. Je cesse de réfléchir, je ne suis que celui qui doit obéir à toutes ses demandes. Je n'ai plus rien à perdre, alors j'étais sa marionnette, voilà tout. Mains encadrant son visage, je plaquais mes lèvres contre les siennes. Si je sentais une résistance au début, rapidement elle disparaissait pour laisser place à de l'envie de son côté. Oui, Camila avait envie de tout ça, elle répondait ardemment à ce baiser initié par mes propres soins. Ma langue jouait avec la sienne, mon cœur s'emballait et les souvenirs me revenaient en tête encore plus rapidement qu'un boomerang en pleine gueule. Je me rendais compte en cet instant que nos deux formes s'emboitaient parfaitement. Tu le sens aussi Camila ? Tu le vois toi aussi tout ça ? Je me demandais bien ce qu'elle pouvait penser en cet instant. Mais pas besoin de me triturer l'esprit plus longtemps puisqu'elle me repoussait, non sans lancer des aboiements à ma gueule. « J'ai jamais dit que je ne l'étais pas » finissais-je par dire en haussant les épaules. « Tu me demandes, j'exécute » Parce qu'il était hors de question que la Dunster vienne à perdre. J'avais merdé ma partie, alors il fallait que celle-ci soit réalisée à 100%. Aucun refus de ma part, je ferai tout. Absolument tout.

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tout le monde essaie de me faire passer pour une folle furieuse quand en réalité, malgré tous mes travers, t’es probablement encore moins saint d’esprit que moi. tu te rends compte quand même ? tu viens de m’embrasser à pleine bouche juste parce que je l’ai demandé. juste pour un défi. juste pour ne pas perdre. t’es prêt à briser un autre coeur pour quoi ? non pas que je me soucie de ce qu’elle pourrait ressentir mais come on.. t’apprendras jamais ? « c’est ça l’excuse que tu vas donner ? » que t’as rien fait de mal ? que t’as juste répondu à mes demandes ? c’est ça que tu lui diras quand tout sortira d’ici ? parce que crois pas que je vais le passer sous silence. ne crois pas que je vais me taire et tout garder gentiment pour moi. ça n’arrivera pas. c’est risible. c’est bien plus pathétique que toutes les excuses que t’as pu me sortir à moi. « qu’est-ce que tu me caches ? » peut être qu’on se ne parle plus, peut être qu’on ne partage plus rien mais y a un truc qui cloche. comme s’il manquait une pièce au puzzle. « tu me demandes un massage, tu me demandes si je t’aime toujours.. » je ferme les yeux quelques instants, en pleine réflexion. « t’acceptes de passer cinq jours ici, balance que tu regrettes de ne pas être resté avec moi et m’embrasse. » je relate les faits et.. ça cloche. y a un truc qui cloche dans tout ça. « ça tourne pas rond » ni dans le monde, ni chez toi. et je me sens baisée d’un coup. je me sens complètement baisée dans cette histoire. alors soudainement, je réouvre mes prunelles les plantants dans les tiennes. « depuis quand vous n’êtes plus ensemble ? » j’te connais. je continue à te connaître malgré tout. y a un truc sous tout ça. un truc que tu gardes sous silence mais ça devient trop gros pour que je continue à fermer les yeux.

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Je sais pas comment j'aurais réagi si j'avais encore été en couple... Mais une chose est sûre, ça ne se serait pas passé comme ça. Seulement, je suis célibataire, je n'ai rien à perdre et je laissais Camila prendre le lead sur tout ça. Elle demandait, et j'exécutais. C'était ce que je lui disais même, mais ça ne semblait pas prendre dans sa logique. D'ailleurs, elle commençait sûrement à comprendre des choses par mon comportement loin d'être celui que je pouvais avoir quand j'étais en couple, que ce soit avec elle ou une autre. Je me contentais simplement de hausser les épaules en guise de réponse. Mais détective Camila n'en restait pas là. Elle avait activé la réflexion et on ne pouvait plus l'arrêter. Je ne disais rien, je la laissais faire son bout de chemin dans tout ça, et la conclusion arrivait enfin. Elle avait vu juste putain, c'était fou. Mais je restais passif, je restais impassible. « Plus d'une semaine » Je crois, je sais plus. J'ai plus vraiment la notion du temps. Mais la réalité est là. Je ne suis plus avec elle, je ne suis plus avec personne et j'étais juste pathétique. Un mec totalement pathétique et j'étais quasi certain qu'elle allait se mettre à rire à ma tronche parce que c'était pas ce que j'avais espéré dans le fond. Là, je ne savais pas si je devais dire la vérité ou s'il fallait que je mente pour sauver les meubles. « Bravo, tu as gagné le droit de te foutre de ma gueule maintenant » Je l'invitais même à le faire en ouvrant mes mains devant moi. Allez Cami, tu n'attends que ça. Le désastre de ma relation, l'échec cuisant que ça a pu être.

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