Bien qu'il semblait avoir des traits de caractère repoussant, Hades ne semblait pas avoir un mauvais fond. Je ne savais pas ce qui me poussait à penser de la sorte, mais l'idée même que Nemesis me pousse à être sadique avec lui me donner de la compassion envers les quelques Eliots qui avaient accepté de se prêter au jeu. Durant cinq jours, le pauvre Hades allait devoir me suivre comme un petit chien, mais on ne pouvait pas dire que j'étais la plus horrible des personnes à suivre. De nature calme et réservée, je ne parlais pas de moi, ne lui procurant aucune information à mon compte et ne laissant pas même mes émotions prendre le dessus sur la personne simple que je pouvais être. Bien sûr, c'était le moment de passer sous silence ce qui pourrait s'avérer être un véritable coup de poignard par la suite. Il avait au moins la chance que nous étions en pleine période d'examen et que la réussite était un mot d'ordre et donc, que nous passions des heures le nez dans les bouquins le soir, dans l'une des sublimes salles de la Dunster House. Le silence battait son plein quand soudain une illumination me fit relever la tête en direction de mon acolyte de la semaine, assis juste en face de moi. « Tu vas devoir faire un communiqué de presse officiel, en ton nom, pour révéler que tu es tombé fou amoureux d'une prostituée, que le mariage est en préparation et qu'en plus de ça, elle attend un heureux événement, bien sûr tu n'auras pas le droit de démentir tout le temps que Nemesis n'aura pas dit si c'est gagné ou non ». Go Hades.

@A. Hades de Belgique-S.

Je sais même pas pourquoi tu t'es lancé dans ce jeu débile. C'est vraiment une plait. Te voila à la merci d'une Dunster, la vice présidente. Elle n'a pas l'air méchante, mais clairement, tu n'es pas d'humeur. Jesus te bouffe ton énergie et t'apprécie pas spécialement d'être lié aux gens. Chance pour toi, Madame est occupée à réviser. Elle ne parle pas comme une piplette, comme beaucoup de femmes. Elle est calme, d'un calme Olympien et tu apprécie. Tu es donc installé, en face d'elle, un magazine économique dans les mains, tu tournes les pages en silence. Pris dans ta lecture sur la santé de l'économie mondiale alors qu'elle est passionnée par ses cours. Vous faites un duo des plus improbables. Mais voila qu'elle relève la tête vers toi. Il faut qu'elle commence à parler pour avoir finalement ton attention. Et son défis, il ne te fait pas du tout rire. La garce. Tu la foudroie du regard, te retenant de t'énerver. Non, tu ne l'insulteras pas, tu n'es pas bête, tu empirerai ton cas. Mais qui sème des graines, récolte la tempête. Quelle merveilleuse idée. ah là, tu vois clairement rouge. Mais bon, tu diras que tu t'es fait piraté ton compte et avec un peu de chance, personne dans tes relations proches ne verras ce message. L'espoir fait vivre non ? Je m'y attèle immédiatement. tu sors ton téléphone, pour trouver une photo, en réalité, c'est Cléolya sur la photo, mais on peine réellement à la reconnaitre. Tu tappes un texte "Aujourd'hui, je suis heureux. J'espère que c'est ce que vous retiendrez de ce message remplit d'espoir. Le jour où je t'ai rencontré, j'ai immédiatement eu envie de te sauver des démons qui t'entourait. De ton besoin d'offrir tes charmes moyennant argent. Je le sais, tu n'es pas l'idéale de tous les hommes bien que tes atouts les attirent pour une nuit. Mais moi, je veux t'avoir pour la vie. #ElleADitOui #Wedding". Tu postes et tourne ton téléphone pour lui prouver C'est fait. Un autre désire ? Mais qu'elle ne joue pas trop, parce que toi, tu as la patience. Tout viens à point à qui sait attendre.

Mon défi tombe, son regard s'assombrit. Hades ne semble pas emballé et j'ai espoir pendant une micro seconde qu'il refuse ce défi : mon but. Mais apparemment non. Il saisit son téléphone tout en commentant : « Quelle merveilleuse idée. ». Merde. Je ne voulais pas qu'il accepte et ça se voyait à la tête que je faisais. J'essayais de reprendre contenance, les yeux glissant vers mes cours pendant un instant. « Je m'y attèle immédiatement. » Je relève mon nez pour le regarder, les sourcils dressés alors qu'il écrit son message et me le lit à voix haute. Marla, tu viens de faire une connerie. Le retour de bâton va faire très mal. Ça me fait stresser, mais je ne dis rien de plus, retournant à mes révisions. « C'est fait. Un autre désire ? » - « Pas pour le moment » que je lui confis avec un sourire timide, reprenant mes cours avec le cerveau en ébullition.

La présidente de la Dunster House fait certes gentille, et toute discrète, mais on ne doit jamais se faire aux apparences non ? Tu l'apprends à tes dépends alors que tu es ici, dans sa maison, à lire ton magazine économique pendant qu'elle révise. Franchement, tu ne t'attendais pas à un tel défi. Je crois qu'on le voit dans tes yeux que ça t'énerve. Il est évident que ça va te provoquer des prises de tête. Mais tant pis. Tu souffles, pour faire bonne figure. Tu sais sourire sur commande non ? Alors tu affiches ton parfait sourire de gendre parfait au coin des lèvres pour reprendre avec l'air le plus enjoué possible que tu trouves l'idée formidable. Tu le vois à sa tête que ça l'emmerde. Cette petite ingénue va donc tenter de te faire perdre ? Elle tente de cacher sa surprise et son désaroie face à ton choix alors que tu annonces tout sourire que tu as fait le nécessaire. Lui demandant si au passage, tu peux réaliser un autre de ses souhaits. Pas pour le moment. C'est d'un sourire qui n'augure rien de bon pour elle que tu reprends Très bien, n'hésites pas à me dire, je sens qu'on va bien s'amuser. enfin, surtout toi, quand le retour de bâton tombera je crois. Tu te recale dans ton siège en reprenant ta lecture attentive. Hades 1 - Marla 0.

« Très bien, n'hésites pas à me dire, je sens qu'on va bien s'amuser. » J'étais déçue qu'il n'ait pas refusé. Sincèrement, je pensais que je tenais un bout de notre future victoire. Maintenant, je comprenais qu'il était plus redoutable que ce que je pensais et qu'en plus de ça, j'allais me prendre le retour de ce défi. J'avais hâte que ce défi stupide se termine et vraiment, plus ça allait et plus je me sentais débile d'être à la merci de personnes qu'on ne connaissait pas et que l'on avait jamais vu. Tout en essayant de masquer mes émotions, je plongeais à nouveau le nez dans mes bouquins.

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Ce n'était pas en ma compagnie qu'il allait faire du sport au petit matin, soyons clair. Je détestais ça et au vu de ses interrogations quant à mon rythme de vie, il devait se poser des questions. D'ailleurs, juste à marcher pour rejoindre mes cours, par moment, j'en soupirais d'agacement. Vraiment, il y a des jours, j'avais la flemme de bouger. Faut dire que je passais le plus clair de mon temps debout, à courir d'un point A à un point B. Je n'avais pas de voiture et j'essayais de ne pas dépenser d'argent dans les transports en commun. C'est là qu'une idée m'est venue... Une moue boudeuse aux lèvres, je m'arrêtais net de marcher, Hades à mes côtés qui finissait par faire de même d'un air agacé. « Porte-moi sur ton dos jusqu'à mon prochain cours, j'en ai marre de marcher » S'il refuse, il perd et là, je n'avais pas envie qu'il refuse.

toi qui a comme religion le sport tu ne comprendras probablrment jamais les feignants qui passent leur temps à râler au moindre effort. Le sport est un moyen de tester ses limites et de renforcer le mental alors tu ne comprends pas la façon de vie de cette marla. Elle ne court pas. Semble mourir au bout de 2 minutes de course. Mais passons. Vous vous retrouvez pendant la pause et toi t'as clairement envie d'accélérer le pas pour faire un peu d'effort mais marla n'est pas décidé. Tu marches donc d'un pas lent, dans tes pensées tu remarques a peine que Marla s'est arrêtée. Ce n'est que quelques pas plus loin que tu le remarque. Soupirant pour faire demi tour Ta manie de t'arrêter est un brin agaçante. mais tu le dis avec un sourire. Un sourire qui s'estompe légèrement a l'entente de sa requête. Elle t'a pris pour son laquet ? En plus elle risque de salir ton costume avec ses chaussures. Elle ne demande même pas pour te faire chier mais parce qu'elle en a marre ... de marcher. Tu es perplexe. Baissant les yeux vers ses pieds pour voir l'état de ses pompes et tu te fais violence vraiment. C'est le parfait compromis entre ta feneantise et mon besoin constant de bouger. Quel plaisir. tu te places dos a elle et te baisse pour quelle puisse te sauter sur le dos en ajoutant J'apprecierai grandement si tu pouvais ne pas salir mon costume. Ni trop le froisser. tu te gardes les remarques du genre "Il fait probablement 4 fois le montant de ta bouse mensuelle" ou bien "certains s'en fiche peut être de ressembler à un sac mais si tu veux être un leader ca passe déjà pas l'habillement". Tu te contentes de sourire. Au moins ce défi la ne t'oblige à te fâcher ni avec Cleo ni avec Meg. Et dans tous les cas tu le fais bien pour Jésus. Disons que c'est un entraînement tu as cours dans quel bâtiment ? histoire quand même de ne pas faire 40 detour

« Ta manie de t'arrêter est un brin agaçante. » Je t'emmerde Hades. C'est ma semaine, je fais ce que je veux. Et là, je n'ai plus du tout envie de marcher. Je veux simplement qu'il me porte jusqu'à mon prochain cours. C'est ça son nouveau défi. Il va jouer l'étalon, mais de la façon la moins attrayante puisqu'il va se promener avec une nana sur le dos. « C'est le parfait compromis entre ta fainéantise et mon besoin constant de bouger. Quel plaisir. » Son sourire à lui était fake, mais le mien rayonnait. « Je savais que tu allais A-DO-RER » que je m'exclamais en sautillant pour prendre place sur son dos. C'était amusant mine de rien. Quitte à passer du temps ensemble, autant qu'on rigole un peu plutôt que de passer notre temps à nous tirer dans les pattes. « J'apprécierai grandement si tu pouvais ne pas salir mon costume. Ni trop le froisser. » - « À vos ordres chef » que je m'exclamais avec entrain, amusée par la situation. Pour ne pas salir son superbe costume, je balançais mes pieds vers l'avant pour être certaine qu'ils ne le touchent pas. « tu as cours dans quel bâtiment ? » - « Celui d'astronomie » généralement, le bâtiment parlait à beaucoup de personnes étant donné la coupole d'observation sur le toit. Il se mettait en route et bien qu'habituellement je n'étais pas bavarde, cette fois, ce fut différent. « Pourquoi tu me juges autant Hades ? Peut-être que je n'ai pas des vêtements qui coûtent cher, mais je m'habille bien. Comme toi, je mets des chemises. J'essaie toujours d'être présentable. Je suis bordélique avec mes affaires, mais je ne crois pas être négligée sur moi. Puis, je suis intelligente, je suis cultivée, ambitieuse... Qu'est-ce qui fait que tu ne m'aimes pas ? » Et c'était une réelle question là, je ne voulais pas de détours.

Bon d'accord, t'es pas le gars le plus sympa du monde. Ton sale caractère n'est plus à prouver ni ta manie de vouloir garder des distances avec les autres. Pourtant, là, ça devient physique quand elle te demande de la porter jusqu'à sa classe. Même pas parce qu'elle a mal aux pieds ou pour une entorse, non. Elle a simplement pas envie. Tu lui adresses un sourire forcé alors qu'elle semble ravie de son idée. Elle dit même qu'elle était certaines que tu allais adorer. Un sourire figé et tu reprends alors Tu lis dans mes pensées. Ou pas. Pas du tout même. Le seul truc bien, c'est que ça te permet de forcer un peu. Alors qu'elle prend place sur ton dos, tu ne peux retenir une remarque quant-à ta tenue. Tu tiens à garder tes vêtements propres et impeccable. C'est important pour toi, le parraitre, ça l'as toujours été. Pourtant, t'as tout sauf l'air d'un gars avec la présidente Dunster sur le dos. Pourtant, elle fait des efforts, elle tente de ne pas salir tes vêtements avec ses chaussures et t'indique le bâtiment où elle a cours. Par chance, il fait doux et il ne pleut pas. Tu prends la direction du lieu, pensant le faire dans le silence, parce que Marla à cette qualité folle de ne pas être bavarde et Dieu sait que tu apprécie, mais elle brise pourtant le silence, te posant une suite de questions, qui sont totalement fondées quand on voit ton comportement hautain et désagréable. Elle a raison, elle est propre sur elle, elle a de l'ambition, de l'envie et de la détermination. Elle n'est pas sportive physiquement mais elle sait faire fonctionner ses neurones, tu le devines rien qu'en la regardant réviser. C'est dans la nature humaine, de juger les autres. Je suis persuadé que tu en as fait de même, en me voyant. Tu les connais, les idées préconçu des gens : gosse de riche, jeune, beau et fortuné, né avec une cuillère en argent dans la bouche, hautain, superficiel et mauvais. Les gens ne te trouvent en première abord, que ta prestance pour qualité. Et puis pour être honnête, ce n'est pas une question de bien t'aimer ou non. Je n'accorde que peu d'importance aux sentiments. peu de monde trouve grâce à tes yeux. Et tu aurais probablement clôturé la conversation sur le champs avec une autre personne, mais pas elle. Je sais pas trop pourquoi. Tu t'habilles bien, tu es intelligente et ambitieuse. Tu vis dans un monde où les rêves ont leur place. Le miens est bien différent. L'amour et l'attachement entrainent des trahisons. Si nous devenions amis, un jour, mon mode de vie te déplairait, ou bien je me lasserai. A quoi bon s'attacher ou se lier d'amitié quand on connait déjà la fin funeste qui aura lieu ? Ici, ce n'est pas une question de t'aimer ou pas. Si on prend tes qualités et qu'on rajoute quelques zéros à ton compte en banque, nos mondes seraient proches et là, peut être qu'on regarderai des documentaires ensemble. Mais je suis lucide. tout cela est réel, elle serait le genre d'amis que tu apprécierai, surtout en ce moment. Mais vos mondes, disparate l'un de l'autre, seront un jour ou l'autre une fracture.

« Tu lis dans mes pensées. » Et si je lisais parfaitement dans ses pensées, je comprendrais qu'il déteste déjà le moment qu'il va vivre. Devoir porter une personne sur son dos quand on est habillé de manière si classe... C'est clair que ça ne portait pas à faire sourire. Mais je n'y pouvais rien s'il aimait un peu trop les vêtements peu pratiques pour effectuer des mouvements en toute sérénité. En tout cas, ce défi m'amusait beaucoup et j'étais heureuse qu'il accepte de le réaliser. Une fois sur son dos, il repart en direction de mon prochain cours et même si au début, le silence était de mise, ce ne fut pas le cas très longtemps. J'avais des interrogations à son sujet, un besoin de lui parler pour un peu mieux le comprendre. Notamment, j'avais besoin de savoir ce qui faisait qu'il ne m'aimait pas du tout. Pourquoi me jugeait-il à ce point ? « C'est dans la nature humaine, de juger les autres. Je suis persuadé que tu en as fait de même, en me voyant. » Il n'avait pas tort, je devais le reconnaitre. Dès que je l'avais vu, j'avais compris qu'il était un gosse de riche, allant même jusqu'à le caricaturer dans mon esprit. « Et puis pour être honnête, ce n'est pas une question de bien t'aimer ou non. Je n'accorde que peu d'importance aux sentiments. » - « C'est triste » que je répondais automatiquement, les sourcils froncés par ma réflexion. Les sentiments, c'était ce qui faisait la personne. « Tu t'habilles bien, tu es intelligente et ambitieuse. Tu vis dans un monde où les rêves ont leur place. Le miens est bien différent. L'amour et l'attachement entrainent des trahisons. Si nous devenions amis, un jour, mon mode de vie te déplairait, ou bien je me lasserai. A quoi bon s'attacher ou se lier d'amitié quand on connait déjà la fin funeste qui aura lieu ? Ici, ce n'est pas une question de t'aimer ou pas. Si on prend tes qualités et qu'on rajoute quelques zéros à ton compte en banque, nos mondes seraient proches et là, peut être qu'on regarderai des documentaires ensemble. Mais je suis lucide. » wow. « C'est horrible Hades. Je ne vaux pas moins que n'importe qui d'autre, surtout pas parce que mon compte en banque est un peu plus vide. Et puis... Il ne faut pas être si pessimiste. Tu sais, les relations peu importe le contexte ne finissent pas toujours mal. Il faut profiter des personnes qui nous entour avant qu'il ne soit trop tard. » Il devait apprendre à lâcher prise.