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I LOVE HARVARD
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  • flashforward - La tristesse dans tes yeux (Orion)
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    Lien du postJeu 21 Mar - 23:47
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    “La tristesse dans tes yeux” @Orion Kayser & Lorraine R. Delahaye Je l’observe, complètement déconcentrée de mon cours. Premier plan d’un film typique. L’étudiante innocente qui observe le beau brun ténébreux plus loin dans la salle. Clairement il était magnifique et totalement mon genre d’homme mais ce n’est pas ça que j’avais en tête maintenant. Il me décontenancerait, me perturbait et surtout il me brisait un peu le cœur. Cela faisait maintenant quelques semaines qu’il était arrivé dans le cours de médecine vétérinaire et pourtant, je me souviens toujours de la première fois que mon regard a croisé le sien. Je m’étais installée à côté de lui, légèrement en retard. Mon ordinateur portable tout juste allumé, je sentais qu’on me regardait. Et mes yeux se sont posés sur lui, ils se sont noyés dans son regard. Pas d’attirance mais de tristesse. J’étais triste de ce que je semblais lire en lui. Une profonde détresse et ce, seulement en m’observant. Je n’avais jamais provoqué de telles émotions chez un inconnu et jusqu’à aujourd’hui je ne comprenais toujours pas. Je m’étais creusée la tête pour savoir si je l’avais connu mais non, je ne l’ai jamais croisé de ma vie avant ce cours. J’avais ensuite essayé de l’accoster pour savoir ce qu’il en était mais il me fuyait comme si j’étais atteinte de la lèpre. J’avais envie de blaguer et de dire « Ne t’en fais pas, je suis mourante mais c’est pas contagieux ! ». Drôle de manière d’appréhender le fait qu’on va mourir dans quelques années j’imagine. Mais même lorsque j’essayai de le dire, de lui crier il était déjà bien trop loin. Il marchait à grandes enjambées dans la direction opposée où je me trouvais. J’aurai pu me vexer et abandonner, j’ai bien failli le faire, lassée de sa réaction. Pourtant je finissais toujours par réessayer telle une harceleuse tout simplement parce que j’étais incapable d’oublier la lueur que j’ai aperçu dans ses yeux. Alors me voilà au fond de la salle de cours, prête à sortir la première et lui bondir dessus à la sortie du bâtiment. Je ne savais même pas son nom, je me devais d’en apprendre plus sur ce nouvel étudiant à Harvard. Je m’en voulais pour le mettre dans un tel état, je souhaitais l’aider mais comment faire ? Je n’avais trouvé qu’une solution, le forcer à me parler. Alors lorsque la fin du cours est annoncée, je me cours presque en direction de la sortie. Je l’attends dans le couloir, il est facilement reconnaissable. Grand, ne faisant clairement l’âge de la majorité des étudiants de cinquième année, cheveux presque noirs et le regard particulier. Je me tiens au loin et n’attend que quelques secondes avant de le voir sortir de la salle à son tour. Il était si rapide que j’en viens inconsciemment à me demander s’il essayait à nouveau de m’éviter. Peut-être que j’en fais trop avec lui mais trop tard pour reculer, je veux avoir des réponses à mes questions. Alors je m’avance vers lui, bloque son chemin. Je me trouve entre lui et la liberté mais je ne le lâche. Je lui offre un grand sourire comme je sais si bien le faire, c’est dans ma nature. « Attrapé. Pour ta défense, tu marches vite. Mais je suis plus déterminée. » On ne va pas prétendre qu’il n’y a rien de bizarre entre nous. Je ne suis pas du genre à tourner autour du pot lorsque je suis dévorée par la curiosité et l’incompréhension. « Lorraine Delahaye. » Je tends ma main par politesse et surtout parce que je suis sociable et amicale. « On prend un café ? Après autant de temps à essayer d’apprendre à faire ta connaissance, je pense que tu peux me laisser t’en payer un ? » Je ris légèrement, j’essaye de le détendre. Pitié, qu’il ne fuit pas à nouveau…
         
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    Lien du postSam 23 Mar - 10:35
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    LA TRISTESSE DANS TES YEUX // @LORRAINE R. DELAHAYE ※※※ Je me souviens encore de ce premier regard échangé, de ce myocarde qui bondit dans ma poitrine, de la douleur qui s’échappe de mes entrailles quand elle s’est assise à mes côtés. Je n’ai pas pu détourner mon regard, la surprise de revoir son fantôme me brutaliser de l’intérieure. Es-tu encore en vie ? Non, impossible, j’ai vu son corps, je l’ai tenu dans mes bras en hurlant, j’ai fait rempart de ma personne face aux griffes qui déchiquetés, face aux crocs qui arrachent. Elle est morte, je suis vivant, mais elle lui ressemble tellement…Deux années. Deux années se sont écoulées mais la souffrance est toujours aussi foudroyante. La vie s’amuse de mes souvenirs, elle s’amuse de mon âme en souffrance en plaçant cette inconnue sur ma route. Les jours, les semaines se sont écoulés et à chaque fois, la douleur est toujours aussi virulente. Elle cherche à m’approcher, je fuis en courant un quelconque contacte. Tu ne peux pas être elle, tu ne le seras jamais et ta simple vision m’est bien trop cruelle. Voilà ce que j’aurais pu lui dire, voilà la seule explication qui aurait été honnête. Elle s’écharne…moi aussi. Je l’évite comme je le peux. Nos cours en communs sont un tel calvaire que je prends du retard dans mes études, que j’écoutes à moitié les paroles de nos professeurs. J’en dors à peine, me tournant et me retournant dans ma chambre universitaire, essayant d’échapper à mes propres démons. Je ne la déteste pas, je ne la connais pas, mais rien que ce physique a tendance à me faire tourner la tête. Alors oui, une fois de plus, je cherche à me placer le plus loin d’elle dans cette salle consacrée à la médecine vétérinaire. Ordinateur portable posé sur le bureau, je peux sentir son regard peser dans ma nuque, caresser ma silhouette. Je ne me retourne pas, je l’ignore et pourtant, chaque parcelle de mon corps me hurle de me retourner, de la regarder, de voir une dernière fois le visage qui m’a été arraché. Aujourd’hui, je vais encore une fois l’éviter…je vais encore une fois courir pour quitter les lieux, je vais une fois encore éviter de la regarder pour ne pas m’effondrer. Je pensais avoir fait mon deuil, il n’en est rien apparemment. Alors, quand la fin du cours résonne, j’enregistre mes notes et range rapidement mes affaires. Elle a été plus rapide que moi…quand je me retourne, elle n’est plus assise dans le fond de la salle. L’espérance qu’elle ait baissé les bras pointe le bout de son nez, me noue la gorge en même temps. Contradiction totale, je perds pieds. Silencieusement, mon sac sur l’épaule, je quitte la salle et là…elle apparaît, elle me fait face, me bloque le passage, m’empêche de fuir une fois encore. Mon myocarde se crispe, ça en est terriblement douloureux. « Hm…je ne vois pas de quoi tu parles. » Dis-je en reculant d’un pas, comme pour éloigner mon corps du siens, créer une distance certaine. Mon regard fuit régulièrement le sien, ne se plonge pas dans ses deux billes. Non, je ne maintiens pas le contact visuel et quand elle me tend la main, je ne la prends pas, incapable d’engager un contact physique quelconque avec elle. « Orion Kayser. » Fuir, la contourner…les idées se multiplies pour qu’elle me lâche et pourtant, au fond, une petite voix me murmure que je ne veux pas qu’elle s’en aille. Pas définitivement. Ses paroles résonnent, mes iris foncées se posent enfin dans les siennes. Pourquoi veut-elle faire ma connaissance ? Mais dans un sens, n’est-ce pas la solution pour que mn esprit cesse de la comparer à celle que j’aimais ? N’est-ce pas la solution pour que le lien se rompe ? « Hm…si tu veux, mais je n’ai pas énormément de temps devant mi, je dois aller travailler. » Excuse valable, histoire de ne pas m’attarder, histoire de trouver une échappatoire. Je ne souris pas, je reste neutre, je pourrais paraître tellement…froid et pourtant, je suis loin d’être comme ça en règle générale. Je ne me reconnais plus, je ne sais pas comment agir, je ne sais pas quelle décision prendre. Ne te rends-tu pas compte que mes souffrances, elles sont engendrées par ta simple présence ?

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    Lien du postDim 7 Avr - 15:40
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    “La tristesse dans tes yeux” @Orion Kayser & Lorraine R. Delahaye Il se tient là devant moi, je l’ai enfin attrapé je le sens. Je sonne comme une sorte de prédateur, les griffes prêtes à se refermer autour de sa proie. Et au fond j’avais bien l’impression que c’était cela. Il m’avait évité durant tant de semaines que je n’en pouvais plus, tout ce que je voulais c’était l’attraper par les cheveux, l’attacher et de savoir ce qui n’allait pas avec moi. On ne se connaissait même pas, il était arrivé pour le second semestre et je semblais être une pestiférée. Je me souviens avoir pensé que des rumeurs courraient peut-être sur moi mais non, je m’entendais avec la plupart des étudiants de ma maîtrise et je sympathisais énormément avec les autres facultés. Nous étions en médecine et même la médecine vétérinaire était cruelle et rare était les étudiants s’entraidant. J’étais la première à partager mes notes, mes documents et mes plans de révisions. J’en étais simplement venue à la conclusion après tout ce temps que cet inconnu ne semblait tout simplement pas m’aimer. Cette lueur triste dans son regard dès qu’il me voit… est-ce que je lui rappelais des mauvais souvenirs ? Est-ce qu’en réalité je l’avais déjà croisé ? Je ne le connaissais pas mais peut-être que de son côté, ce n’était pas la même version. Peut-être me connaissait-il et avait gardé une mauvaise image de ma personne. Il n’y avait qu’une seule manière de le savoir. Je bloque son chemin et je vois bien sa détresse. Je suis tentée un instant de le laisser filer, de m’excuser et d’abandonner. Mais mon caractère de merde me garde dans son chemin alors que j’affirme fièrement l’avoir « attrapé ». J’allais finir sur reddit dans la catégorie let’s not meet si je continuais à me comporter comme une stalkeuse. Il devait me voir comme une psychopathe. « Tu sais exactement de quoi je parle. J’ai dû me comporter comme une stalkeuse pour te parler. » Et clairement je n’aime pas ce rôle alors j’espérai simplement qu’il serait honnête avec moi et qu’il m’expliquerait la situation. Et il pourra vivre sa vie comme il l’entend sans que je n’interfère à nouveau. Il s’éloigne de ma fine silhouette mais je ne réagis pas, je me prépare seulement à l’empêcher de me contourner au cas où se soit son plan pour me fuir à nouveau. J’essaye de le détendre, je me présente en tendant ma main pour qu’il la serre. Il me dit bien son nom. Orion. Mais il ne tend pas sa main à son tour alors je la baisse dans une grimace d’embarras avant de répondre. « Enchanté, Orion ! » Il n’était pas clairement d’humeur à être poli avec moi. Mais je ne me démonte pas et lui propose un café. Victoire, il accepte ! « Ne t’en fais pas, je ne te retiendrai pas. Mais si c’est pour les cours, je peux aider. » Il ne va pas non plus filer après deux minutes, hors de question. Nous quittons l’enceinte du bâtiment pour se diriger vers le starbuck. « Je vais être honnête maintenant mais… je ne te comprends pas. » Je continue. « On se connait ? Parce que tu me fuis depuis ton arrivée et je me demande ce que j’ai fait de mal. Tu peux me le dire Orion, je demande juste l’honnêteté pour réparer ce que j’ai pu faire et qu’on étudie tranquillement sans qu’on se fixe comme des gens flippants. » Parce que je le répète mais on va finir sur Reddit.
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    Lien du postJeu 11 Avr - 21:08
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    LA TRISTESSE DANS TES YEUX // @LORRAINE R. DELAHAYE ※※※ Oui, je sais exactement de quoi elle parle, ce qu’elle veut dire. Elle ne sait juste pas le pourquoi du comment, elle ne sait pas que sa simple vision est un supplice de tous les jours. Non, elle ne sait pas que le cœur saigne, que le cœur palpite, est brutalisé par une vision incertaine d’un fantôme tellement aimé. Elle ne sait pas que l’envie de crever revient, que l’envie d’hurler se faufiler dans mes veines. Non, elle ne sait pas tout ça, elle ne peut pas le savoir. Si elle savait, peut-être qu’elle partirait, qu’elle changera les choses pour m’épargner ? « Tu n’étais pas obligée. » Dis-je simplement. Je n’ai rien demandé, au contraire, j’ai évité les faits là où mon cœur me hurlait de continuer à avancer vers elle, là où me cœur me hurlait de l’approcher ne serait-ce que pour avoir l’impression, l’espace d’une seconde, qu’il s’agissait de l’autre. Mais je ne peux pas me le permettre, je me connais assez. L’amour que j’ai porté à ce fantôme était si fort qu’il pourrait se projeter sur elle, elle qui n’a rien demandé, qui ne comprendrait pas comment je pourrais m’attacher là où il n’y a pas de raisons de le faire. Elle me tend la main, je refuse de la toucher. Sa peau me paraîtra trop brûlante, sa peau me paraîtra trop sinistre…dans un sens, j’ai peut-être peur que sa peau ait la même senteur, la même douceur et que ça ne fasse qu’ajouter d’avantages de tourments. Je me sens con, je me sens minable…Je ne suis pas habitué à réagir de la sorte, aussi froidement. Non, je ne suis pas un homme distant de base, au contraire, je suis plutôt le genre de mec assez tactile, agréable, doux et souriant. Mais là, de suite, les choses sont totalement différentes. Si seulement elle était différente…si seulement elle avait un autre regard, un autre visage, les choses seraient moins douloureuses. « Non, je travaille dans une animalerie après les cours…pour le moment, les cours ça va. » Mensonge, les cours ça va moyennement, je dois récupérer un retard colossal, mais je ne peux pas accepter l’idée d’être enfermé dans une pièce avec elle, de faire comme si de rien était. Je décide donc d’accepter son café, peut-être qu’après ça les choses seront moins difficiles, peut-être que mon cerveau réalisera qu’elle n’est pas elle, qu’elle est différente, unique à sa façon mais pas unique à mon cœur. Je me mets à marcher en sa compagnie, gardant une zone de confort, une certaine distance. Je ne suis pas à l’aise et ça se voit sur mon visage, dans mes gestes mal assurés. D’ailleurs, quand elle commence à parler, je me crispe brusquement, je ne la regarde pas. Non, je fixe un point devant moi, je serre les poings dans les poches de ma veste. Je laisse un soupire m’échapper alors que je comprends qu’elle est vraiment curieuse, mais également, très probablement, touchée par mon comportement. « Ce n’est pas toi…c’est moi. » Réponse typhique d’une rupture qui, pourtant, n’en est pas une. C’est la vérité, elle n’a rien fait, la pauvre, elle n’a fait qu’exister et c’est suffisant pour me briser en milles morceaux là où je pensais m’être reconstruit. « Disons que…tu ressembles énormément à une personne que j’ai perdue il y a deux ans. Rien ne pourra arranger ça. » Dis-je simplement. C’est malheureux, c’est clair, parce que je suis sincère et honnête. Rien ne pourra arranger ça, elle ne pourra rien faire pour changer quoi que ce soit. Malheureusement, dès que je poserais mes yeux sur elle, mon cœur saignera, se fissurera et ça, c’est une évidence. Le pire dans cette histoire c’est qu’elle est dans ma classe, je vais donc devoir sans cesse être confronter à ça et ce, jusqu’à ce que mon cœur daigne se soigner d’une façon différente…si il y arrive un jour.

    (a) blue moon

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