je ne sais pas si je me fais des idées ou s’il y a réellement quelque chose qui cloche. dans ta manière de t’exprimer y a eu comme.. une alerte ? est-ce que tu vas bien noah ? je me rends compte que je suis tellement focalisée sur moi et mes travers que je ne prête plus forcément d’attention au reste autour de moi et pourtant, je me doute que tu dois avoir besoin de moi aussi par moment. alors dans un souci d’honnêteté, je dis à victor où est-ce que je disparais aussi subitement et emprunte donc l’ascenseur pour monter jusqu’à ta suite. dans le fond, je sais que tu ne m’en veux pas. pour ma désertion, pour tout le reste. notre amitié, elle en a vécut des hauts et des bas mais on a cette capacité à passer au dessus de tout quand il s’agit de l’autre. à tout oublier et effacer juste pour ne pas avoir à tirer un trait. j’me dis que c’est pas plus mal parce que même si tu peux agir comme le roi des cons par moment, je sais aussi que t’es quelqu’un sur qui je peux compter en tout temps. et même si j’ai voulu être seule dernièrement, t’aurais été le premier à tout lâcher si je te l’avais demandé quitte à parcourir des milliers de kilomètre pour venir me retrouver. et j’termine ma course devant la porte qui mène jusqu’à toi, tapant dessus légèrement, attendant sagement que tu viennes ouvrir. voir ton visage ? ça a comme un effet soulageant. j’me dis que ma vie ne serait certainement pas la même sans le grand noah dedans. « miss me ? » que je demande d’un petit sourire sans pour autant savoir comment tu pourrais réagir.

La femme de ta vie, la princesse de ton coeur, celle qui a toujours été face à toi, toujours proche de toi, même dans la merde, même au paradis. Camila et toi c'est impossible à détruire. Ce sont des moments destructeurs comme des bons moments et là c'est le manque. Elle s'est barrée mais si elle est heureuse ailleurs alors elle te reviendra. Toujours, c'est tout comme ça avec elle et tu étais aussi comme ça avant. Un côté bipolaire en commun. Mais tous les deux vous êtes ainsi et vous n'allez pas changé. Tu es allongé sur ce canapé sur la terasse et voilà que tu entends un bruit de porte, ton regard se pose dessus avant de quitter le soleil et la chaleur pour la fraicheur, tu as chaud certes mais si c'est Cam, tu seras comblé. Tu fixes un instant la porte de ta suite et quand elle s'ouvre sur elle, tu restes figer un instant et tu viens la tirer pour la mettre contre toi Ferme là Wildingham, je sais que je t'ai manqué mais c'est l'amour vache entre vous deux. Tu restes dans ce câlin soudain pendant quelques longues secondes avant de te détacher et tu embrasses son front La prochaine fois que tu te barres, je te jure que tu m'emmènes avec toi, j'en ai rien à foutre de Victor ou même de n'importe qui c'est clair ? ajoutes-tu alors que c'est vite oublier, mais t'es obligé de lui rappeler à chaque fois que t'es là, parce que t'es pas une salope avec elle, t'es jamais partit et tu ne partiras jamais ..

je me dis qu’au fond, t’es peut être en colère. en colère de ma désertion. d’avoir passé autant de temps à te repousser plaidant vouloir être seule. je me dis que t’aurais toutes les raisons du monde d’être au moins agacé de mon comportement. et pourtant tout le monde sait probablement que je suis du genre à agir de la sorte. impulsive, incapable de peser le pour et le contre avant d’agir. alors même si je te donnais toutes les excuses du monde, tu serais probablement conscient que ça pourrait recommencer dans trois jours. c’est ça d’être instable. de n’avoir aucun contrôle sur rien et encore moins sur sa propre vie. « toujours » j’arque un sourcil mais la vérité est que ça fait du bien de se retrouver dans tes bras même pour un court laps de temps. « compris chef » mais encore une fois, tu sais que je ne suis pas stable. que je pourrais disparaître du jour au lendemain sans donner la moindre nouvelle à personne. et ce ne serait sans méchanceté aucune, juste un besoin d’évasion qui serait venu m’oppresser et auquel j’aurais répondu de la manière la plus stupide que je connaisse. « mais tu sais que j’en avais besoin ? » je veux dire.. au lieu de replonger dans la drogue ou autre connerie, j’ai préféré prendre le large. je me dis que c’est bien mieux comme option, pas vrai ? au moins, j'ai pas tenté de mettre fin à mes jours comme des centaines de fois avant ça.

Tu retrouves cette femme dans tes bras comme si plus rien ne pouvait vous détruire. L'ange destructeur et le diable diabolique. Les deux personnes les plus importantes dans ce monde réuni dans une chambre d'hôtel pour le kiff d'être ensemble et de refaire le monde. Tu aurais rencontré Camila dans une autre vie, tu l'aurais épousé, mais ici, tu ne peux t'empêcher de la prendre dans tes bras parce que vous êtes ainsi. Solide contre l'Enfer. Tu fixes la jeune femme, un petit sourire avant d'entendre son compris, mais aucun promis parce qu'elle ne peut, elle est comme toi, mais elle le cache, parce que tu vois ses délires soudain de changement de comportement. Tu humectes tes lèvres légèrement pour la regarder dans les yeux Oui je sais, mais la prochaine, laisse l'endroit par sms, je passerais des vacances avec toi comme ça tu lui embrasses le front avant de lui sourire doucement. parce que Camila est sensible et délicate même si ça, personne ne le voit dans ce bas monde de la vie..

je suis désolée tu sais ? de ne pas te faire cette promesse que tu veux entendre. je suis désolée de ne plus être capable de faire de promesses tout court. mais dans ce chemin tortueux, j’ai appris que je ne pouvais même pas me fier à moi même. que mes problèmes reprendraient toujours le dessus un jour ou l’autre et que je ne pouvais pas bercer les gens d’illusions tout en sachant pertinemment que la chute m’attendait au tournant. « si tu me suis partout où je vais, les gens vont commencer à se poser des questions » que je lâche d’un sourire. et tu vois, quand je vois que t’es la personne la plus fidèle dans ma vie. quand je me rends compte que malgré toutes nos prises de tête, t’es le seul à ne jamais être parti, je me demande pourquoi je ne t’ai pas laissé ta chance plutôt que de repartir vers pluton. les choses auraient été probablement différente si je n’avais pas répété les même erreurs à chaque fois. et je souffle un coup, passant mon pouce doucement sur ta joue. « tu te souviens ? quand mon seul souci était d’arriver en retard aux entraînement de cheers ? » quand t’étais celui qui coachait. ouais, ça semblait tellement plus facile à ce moment-là.

On parle de Camila s'il vous plait, plus rien ne peut te faire peur, elle t'a tout fait et tu ne comptes pas l'abandonner de si tôt en tout cas. Jamais et dieu seul sait que vous êtes tellement égaux tous les deux. Tu la regardes avant de rire à sa remarque Et bien j'en ai rien à foutre, t'es à moi prononces-tu à ta queen C parce qu'il fallait une Queen B, toi t'as le C bref, ça part loin. Mais voilà que ton coeur peut se serrer à l'idée qu'elle s'en aille, qu'elle te quitte pour x ou y raisons, maintenant, le plus important restait de la retrouver réellement et tu avances dans ta suite avant de t'asseoir sur le canapé. Un petit rire sortit de ta bouche quand elle t'avoua cela Tu avais horreur de courir donc ouais ajoutes-tu avant de continuer Encore un promesse que j'ai tenu tiens et un pari stupide tu avais fait un pari et tu avais perdu, mais Hades était impytoyable comme toujours et tu avais tenu pendant un an avec les femmes Cheerleaders, bon tu t'étais fait la moitié de l'équipe mais bref .. Alors t'as fait quoi pendant ton absence ? Parce que oui, tu veux savoir aussi .. Oups

je me dis que c’était terriblement facile à ce moment-là. j’étais même probablement d’une naïveté déconcertante et souvent, ça me manque. je voudrais avoir les même problèmes que les autres. rater un bus, renverser du café sur mon chemisier, oublier de me brosser les dents. des choses simples en fait. et à la place, je me bats contre des démons qui retournent tout mon monde. je ne fais pas le poids face à tout ça. « t’es beaucoup trop possessif armani » que je réponds d’un sourire. mais je sais aussi que t’as toujours été comme ça et qu’il n’est pas venu le jour ou tu changera. je prenais place à tes côtés sur le canapé avant de secouer la tête « et tu me forçais à faire trois tours de terrain à chaque fois » ça, c’est ce qu’on appelle du sadisme vois-tu ? « stupide mais t’as élargi ta liste de conquête » parce que je sais que t’étais passé sur les trois quarts de l’équipe avant qu’on ne vive notre brève relation. « pas grand chose à vrai dire » j’suis partie à londres mais je suis restée enfermée la plupart du temps dans une chambre d’hôtel. à réfléchir à tout, à tenter de faire le point. « j’avais juste besoin de me tenir loin de boston » pas forcément de prendre l’air en fait. juste être loin de tous les gens beaucoup trop nocifs pour moi ici.

Face à son regard, tu ne peux pas t'empêcher de jouer les innocents. Toi ? Protecteur ? Avec elle ? C'est ta femme, l'amour de ta vie, bien sur que tu l'es Oui je sais, c'est pour ça que tu m'aimes toujours avec elle. Défaut ou qualité, tu aimes tout d'elle parce qu'elle est parfaite pour toi et elle le sera toujours. C'était ta meilleure amie après tout, la femme trop parfaite pour les autres. Mais parler du bon vieux temps, c'était appréciable aussi. Tu souris en coin Parce que t'étais mignonne avec cette moue quand tu courrais Ah moins que ce soit de l'énervement J'avoue que toutes les filles y sont passées, oups Un ange sur ton visage, t'étais innocent mais que voulez-vous, tout le monde te connaissait pour ça. Mais voilà qu'elle commence à parler sérieusement et tu hoches la tête doucement OK, ça t'as fait du bien ? Parce que partir, bouger quand le besoin se ressent, tu fais ça tout le temps et tu ne peux pas lui en vouloir de l'avoir fait avec Victor pendant un laps de temps si long en fait. Enfin long, pour toi, mais court pour les autres

et tu sais qu’il y en a un paquet de gens nocif pour ma personne. tellement que je ne peux plus les compter sur les doigts de mes mains. je crois que cette ville, elle a précipitée ma chute. elle m’a fait sombrer. j’aurais peut être dû m’en enfuir à la seconde même où les choses ont commencées à mal tourner. mais j’en ai pas été capable et regarde moi aujourd’hui noah. je suis une ombre, une épave, j’ai du mal à vivre avec moi même et le peu de personne qui compte encore, j’leur fait du mal. comme toi. je sais que t’as pas aimé tout ça. ma désertion, mon silence, mon refus que tu me rejoignes. je le fais pas exprès pourtant, je ne cherche pas à blesser. « même quand t’es le roi des cons je t’aime. » tu le sais, sinon je ne serais pas là après tout ce qui a pu se passer entre nous. après toutes les fois où on s’est insultés avant de courir l’un vers l’autre par la suite. « j’avais surtout l’air d’un phoque en asphyxie. » et du coup, l’image est pas vraiment glorieuse mais passons. « j’serais presque jalouse de pas être sortie du lot. » quoi que.. j’avais été différente, pas vrai ? t’aurais pas voulu être avec moi dans le cas contraire. « je sais pas trop » j’hausse les épaules d’un air nonchalant. ouais, j’en sais rien en fait. j’suis pas certaine que quoi que ce soit soit susceptible de me faire du bien à vrai dire, là est la complication. « bon, c’est qui les nouvelles femmes de ta vie que je les fasse dégager ? »

Camila a toujours une place délicate dans ta vie, c’est ainsi et tu pourrais jamais l’enlever. Alors bien sur quand elle dit qu’elle t’aime, tu la crois parce que tu l’aimes aussi, bien plus que tu ne crois. Mais disons surtout que touts ses histoires vous a pas mal rapproché en fin de compte. La preuve en est. Tu viens sourire doucement, essayant d’imaginer la ressemblance. Tu ne peux pas t’empêcher de rire et d’ajouter Personne ne t’arrive à la cheville pourquoi est ce que tu es jalouse ? Oui, Camila est et restera l’une des femmes de ta vie, c’est clair et net et bien plus précis que de l’eau de roche. Tu laisses néanmoins la question en suspens. Est ce qu’elle va bien ou non ? Mais elle ne sait pas trop, elle ne sait pas réellement et ça se voit à son visage Mais tu me diras si ça ne va pas hein? Elle avait plutôt intérêt, mais bon, tu la connaissais, elle ne le dirait pas, parce que c’était Camila. Tu finis néanmoins par froncer les sourcils avant de rire Serais-tu jalouse ? Oui toujours mais c’est amusant entre vous non ? Tu lui embrasses la joue lentement T’as rien à craindre, je te l’ai déjà dis et tu finis par réfléchir une seconde Tu veux boire un truc ? parce que tu as oublié de lui demander oups ..