Encore enfermée dans cet hôpital de malheur pour quelques jours. Je retrouverai enfin la liberté en fin de semaine et ça me fera vraiment le plus grand bien. Je vais devoir garder le plâtre pendant encore au moins 3 semaines et ensuite, j’aurais de la rééducation à faire car ma jambe en a pris un sacré coup. J’ai d’ailleurs eu de la chance de ne pas avoir les deux jambes dans le plâtre et de pouvoir encore être en vie. Si j’ai eu mes coups de déprime au début, ça c’est apaisé malgré quelques cauchemars à cause des évènements qui se sont déroulés. Je suis contente de voir Sheryln. Depuis qu’elle m’a appris pour le bébé, je suis vraiment contente pour elle malgré les circonstances. Salut ma beauté, ca va mieux maintenant que t’es là lui dis-je avec un grand sourire comment tu vas ? lui demande-je à mon tour. Parce que je n’aime pas parler de moi, je préfère parler des autres Jeudi, et j’ai bien hâte

Être à l’hôpital me rendait folle. Je devais prendre mon mal en patience mais je n’étais pas du genre patiente justement. C’était donc un brin compliqué pour moi. J’espérais sortir rapidement même si les médecins ne voulaient pas encore me lâcher, de peur que je me fasse mal à la côte qui s’était finalement soigné. J’étais encore fragile, et moi même je le savais mais il fallait que je parte d’ici au plus vite. Heureusement, j’eus l’heureuse surprise de retrouver Sheryln qui semblait tout de même beaucoup plus radieuse que la dernière fois qu’elle était chez moi et çà me faisait plaisir. Il y avait encore du chemin à faire, mais elle prenait le temps, c’était déjà bien. Non, t’en fais pas, j’ai eu pas mal de visites. Heureusement sinon je serai devenue folle bien plus tôt. je fais un clin d’oeil à la jeune femme. Je souris lorsqu’elle me dit aller bien. Je suis contente, çà me fait vraiment plaisir. mohhh mais t’es vraiment adorable, je te remercie oui, j’avais bien envie de manger quelques petites pâtisseries. si je dévore tout, tu me prends pour une grande malade ? lui demande-je en plaisantant. bon alors, raconte moi, comment çà se passe pour toi ma belle

J’étais contente que Sheryln n’ait vraiment rien suite aux terribles évènements. Il y’a encore quelques mois, je ne connaissais pas vraiment la jeune femme mais aujourd’hui, elle avait pris une place très importante dans ma vie. C’est le genre de personne que je ne pourrais pas sortir de ma vie à présent. Si on me connaissait bien, on savait que j’étais très loyale, que j’étais généreuse et toujours prête à tout pour mes amis, alors aujourd’hui, j’allais soutenir Sheryln dans sa grossesse, quoiqu’il arrive et même si je suis en béquilles plus tard. tu sais, je me fiche pas mal que les gens m’aiment ou non, je ne vis pas pour eux, et heureusement que je peux compter sur quelques personnes dont Sheryln qui est près de moi à cet instant. En tout cas, je suis vraiment contente que tu sois là. Les médicaments me shootent et me rendent tellement fleur bleue c’est insupportable je te jure. J’ai pleuré devant mon meilleur ami y a pas longtemps pour rien je devenais tout simplement folle dans cet hôpital. Ces 4 murs qui sont blancs, qui sont simplement moches. [color=crimson] merci, je meurs de faim et les médicaments n’arrangent rien. arrête de dire des conneries, je veux savoir comment çà va et tout car c’est pas parce que je suis ici que je peux pas m’occuper de toi à distance je lui tire la langue.

J’ai eu peur, peur pour Dylan, peur pour mes proches et je n’ai pas vraiment pensé à moi. Au contraire. J’ai pensé à tout le monde sauf à moi. Qu’on pense à moi me fait très plaisir, bien évidemment, mais je sais que j’ai eu de la chance et que mes proches vont bien. Pour d’autres, ce n’est pas du tout la même histoire malheureusement. Ce qui me revient surtout souvent, ce sont les cauchemars et je ne m’y attendais d’ailleurs pas du tout. Mon médecin me dit que c’est fréquent après ce genre de traumatisme et j’imagine que je ne suis pas la seule dans ce cas. Je souris à la jeune femme alors qu’elle me dit qu’elle pense comme moi. Et elle doit penser comme moi, elle doit vivre pour elle, et non pour les autres. C’est une femme remarquable, que je respecte vraiment beaucoup. comme quoi, je ne suis pas toujours un mauvais exemple tu vois je lui fais un clin d’œil, je plaisante, mais je sais que certains de mes camarades ne me pensent pas être un bon exemple et je m’en fiche ! Ouais je sais je soupire avant de reprendre mais je me sens si vulnérable et ce n’est pas moi du tout. Je n’aime pas cette situation, j’ai l’impression qu’on va se fiche de moi je hausse les épaules, de toute manière, je ne peux rien faire contre ça. merci en tout cas lui dis-je alors que je commence à manger. C’est tellement bon et çà fait du bien à mon petit estomac. Mais non, ne dis pas de sottises, je suis là, je te demande, alors vas-y je lui fais les gros yeux. Même la bouche pleine !

je me sous-estime pas, mais là les médicaments me font complétement perdre le contrôle et çà m’énerve. Je pleure pour un oui ou pour un non, je dis des choses comme si j’étais déprimé, en gros, ces médicaments sont vraiment nases même si, ils arrivent à faire partir la douleur pendant un certain temps. j’en ai marre de prendre ces médicaments je te jure, je pleure tout le temps, c’est pas moi les effets secondaires sont impitoyables, mais je dois continuer mon traitement pour ne pas ressentir trop de douleur. Ca va déjà mieux, et j’ai hâte d’enlever ce fichu plâtre, mais ce n’est pas pour ma sorte d’hôpital malheureusement. j’ai besoin d’être à la maison, plutôt qu’ici, je pense que j’ai fait mon temps dans cette prison toute blanche je soupire. Je n’ai pas le choix que d’être là pour encore quelques jours de toute manière. Alors que je suis en train de me régaler, Sheryln m’apprend qu’il s’est rapproché d’une autre femme. Il se fout de la gueule de qui là ? mais c’est une blague ? lui demande-je en relâchant ce que j’avais dans la main je vais le tuer