Tes jambes s'élancent alors que bien sur le soleil n'est pas réellement à son rendez-vous. Le parapluie au dessus de la tête alors que Leo le porte et te parle. Sérieusement ? Non. Il est hors de question que tu passes ta vie sous la pluie alors que tes louboutins clquent contre le sol. Tu finis par tourner vers le café où tu avais rendez-vous et tu en soupires fortement. Tu embrasses la joue de ton Léo pour avancer vers la table où ton amie Deirdre devrait arriver. Comme toujours, une table loin des regards. Mais tu es avance de quelques minutes donc autant dire que tu pouvoir profiter pour envoyer des messages à tes frères et ta soeur. Tu humectes tes lèvres, voyant les dernières nouveautés en matière de mode ou même prenant le temps de regarder les derniers tweet de certaines personnes. Mais tu restes impassable finalement face aux personnes autour de toi, jusqu'à ce que ton irlandaise arrive. Un sourire s'affiche sur ton visage alors que tu déposes ton téléphone sur le côté et ton rouge à lèvres rouge sur les lèvres Deirdre dis-tu alors qu'elle s'approche de toi. Rapidement tes lèvres réussisent à lui faire la bise. Tu profites d'un silence pour t'asseoir et croiser les jambes sous ton manteau haute de couture Comment vas-tu depuis le temps ? Oui tu reviens tout juste de la fashion week à Paris, autant dire que tu es fatiguée mais un bon café sera la bienvenue non ?


@Deirdre M. Wheelan

Tu avais rendez-vous avec une ancienne Amie aujourd'hui. Manon, c'est ce visage d'ange au caractère de feu. Elle ne ménage pas son monde et tu aimes ça chez elle. Alors quand elle t'a convié, tu ne lui a pas refusé. On ne peut rien refuser à Princesse Manon. Tu termines ton travail à la bibliothèque à l'heure prévue. Tu as du retard avec ton hospitalisation et tu ne supportes pas. Ton mon entier part à l'envers et t'es heureuse de voir que certaines personnes ne changent pas. Comme elle. Tu observes l'heure sur ton téléphone qui t'indique que tu es pile à l'heure. Comme toujours. Ponctuelle. Ton port est plus droit qu'à l'accoutumée, du fait du corset que tu imposes à ta cage thoracique, mais tu accentues le souple de ta démarche. Tu souffres la plupart du temps, mais tu ignores la douleur. Hors de question de te laisser abattre. Toujours impeccable, le bruit de tes talons attire sans doute son attention alors que tu arrives près d'elle. Elle a choisi selon vos habitudes, une table légèrement à l'écart. Tu t'inclines pour la saluer comme il se doit et t'installe en face. « Manon. » Que tu articules d'un petit mouvement de tête. Toujours aussi classe. « Je vais bien. Bientôt entièrement d'attaque et toi ? » Tu laisses tes yeux errer sur sa personne avant de sourire un peu plus. « Ton manteau est magnifique. » Tu précises un peu ton regard. « Dior ? Dolce? » Tu la sais addict de mode, et toi aussi d'ailleurs. Mais vous partagez bien plus que cette noble passion pour la haute-couture.

Tu finis par sourire doucement en voyant ton amie arrivée. parfait pile à l'heure comme toujours. Tu lui fais un bisou avec ta main, oui tu adores quand les gens te respectent et t'apprécies à cette juste valeur. D'ailleurs Deirdre savait le faire parfaitement, elle était ton amie aussi. Tu passes ta main dans tes cheveux pour ajouter Oui parfait, je reviens de la Fashion Week de Paris, totalement reposée dis-tu en souriant frandement. D'ailleurs tu touches tes boucles d'oreilles avant de regarder ton manteau Dolce & Gabbana chérie, le dernier, un cadeau de Stefano lui même Oui tu te sentais chanceuse d'avoir de très bonne relation avec les gens dans le monde de la mode. Tu profites du silence pour ajouter un sourire Bon explique moi, j'ai loupé quoi ? Qui est mort ? Qui doit mourir ? Qui doit vivre ? prononces-tu avant de voir le garçon venir, tu tournes les yeux vers lui, rouge à tes lèvres si souriantes Comme d'habitude pour moi et toi ? demandes-tu vu le nombre de fois où tu viens ici, ils sont habituées à ta commande peu habituelle finalement. Thé noir avec deux sucrettes et un nuage de 3ml de lait. Puis tu ajoutes rapidement quand le garçon part D'ailleurs, rumeur ma très chère amie, tu sortirais avec quelqu'un, je suis choquée de l'apprendre en dernier Parce que tu sais toujours tout, dommage, vie de merde pour elle ou pour toi pour te farcir son mec ..

Manon c'est un peu ton opposé, elle est vivante, bavarde, elle aime remuer, attiser. Elle est toujours en mouvement quand toi tu es posée. Mais tu aimes bien ça chez elle, elle ne prend pas de pincettes et ça te plaît. « On a la classe ou on ne l'a pas. » Que tu rétorques lorsqu'elle explique pour son manteau. Elle était une personnalité publique, elle avait une influence et des privilèges en conséquence. Cela ne t'étonnait guère et tu y étais habituée de toute façon. Ta main vient se poser sous ton menton alors que tu l'observes un brin amusée. « On a survécu. Tous. Malheureusement. » Ton visage adopte cette moue impassible dont tu te pares lorsque tu fais preuve de sarcasme. Elle était loin des attentats et c'est tant mieux. « Bien entendu. » Tu sais qu'elle prendra ce thé et toi ce café ristretto. Le serveur ne demande pas son reste d'ailleurs pour préparer ce qu'il faut. Tu n'es pas préparée à ce qui suit, mais tes billes se posent sur les siennes à son aveu. Un coin se dessine sur le carmin de tes lèvres. « Quelles sont tes sources belle enfant ? » Sortir avec quelqu'un, tu trouves ça d'un commun et t'as jamais envisagé la chose comme ça. La seule idée t'angoisse en vrai et tu soupçonnes l'italien derrière tout ça.

Autant être clair et net, tu étais quelqu’un d’important, quelqu’un qui savait quoi faire et que faire dans ce monde de brut. Tu ne voulais toujours ce que les gens voulaient et tu continuais être parfaite quoi qu’il se passe. Rapidement sans prises de tête, tu avais fini par comprendre qui tu étais. Une Reine. Autant être clair, tu le seras quoi qu’il arrive. Donc c’est tout naturel que sa remarque sur la classe arriva Certaines personnes devraient réellement l’obtenir annonces-tu sans crie égard. Et voilà qu’elle t’annonce qu’ils ont tous survécu, tu en soupires et roules ses yeux Tout le monde ? Il n’y a eu presque aucun mort ? Non mais c’est pas possible. Je fais comment moi après ? lâches-tu en soufflant. Bah oui, comment tu prends ton pieds à torturer les gens mais bon tant pis. Tu soupires fortement alors que le serveur s’en va rapidement et tu peux reporter ton attention sur la belle irlandaise. Un sourire en coin, ta tête se penche, tu observes sa réponse et même cette petite tête. Mes sources sont toujours sûres mon amie, tu le sais. prononces-tu avant d’ajouter Comment tu l’as rencontré alors ? Bah oui, il te fallait bien des détails sur cette magnifique histoire qui existe entre eux non ?

Sauf que la classe, ce n'est pas quelque chose qu'on obtient. C'est quelque chose qui vous appartient dès le départ. Tu souris avec discrétion à sa remarque. Parce que vous êtes deux Piquantes et parce que tu aimes le franc parler de ses mots là où toi tu sous-entends. Deux stratégies différentes pour un même but finalement. Les Attentats ont fait des dégâts mais tu aimes tinter d'ironie la situation parce que tu n'es pas de celles qui se complaisent dans le drame, qui prolongent le séjour entre les draps blancs et qui prônent la douleur et le désespoir en étendard pour attirer l'attention. « Personne de notre cercle en tout cas. » Parce que des morts il y en a eu, et certains que tu regrettes mais dont tu ne peux pas parler parce qu'ils n'appartiennent pas à votre monde et que cela dévoilerait ta facette plus sombre. « Tu vas devoir faire avec Princesse. » que tu soulignes entre tes lèvres peintes avec un certain affront au creux de tes yeux délavés. Mais elle fera avec, elle fait toujours. Elle te parle de cette notion de couple et cela t'amuse. On te prêtera peut-être une maison avec labrador inclus bientôt. Le tablier, les enfants et les réceptions. Cauchemar. « Et on t'a dit qui c'était ? » Un sourire s'empare de ton visage distingué. La rumeur est bien belle mais qui te prête-t-on en serment ? Tu viens poser tes phalanges sous ton menton et tu portes la tasse porcelaine à tes lèvres puisque le serveur vous a apporté vos boissons. « Oh rien de plus commun. Une fête, une boîte de nuit, une rencontre banale. » Pour une relation qui ne l'est pas toutefois. Ah ça, on pourrait s'attendre à tout avec toi mais pas à ça. « Et toi ? » Un homme en ligne de mire de la Princesse aux précieuses épines ?

Notre cercle encore une bien belle découverte de la vie. Tu souris en coin, fier de ses paroles alors que tu viens tout bêtement passer ta main dans tes cheveux en riant légèrement. Les idiots sont bien trop au courant de la non popularité dans ce monde de fou. Mais honnêtement cela ne te fait pas peur du tout. Tu passes ta main sur la table, l'observant alors que la conversation dévie rapidement sur elle et son prince charmant, pas si charmant que ça. Tu n'avais aucune idée de son aventure avec cet homme et autant dire que tu es faussement outré de l'apprendre en dernier. Bravo l'amitié Deirdre Wheelan. Mais tu viens soupirer à ses questions Tu ne comptes pas me le dire ? Génial. C'est appréciable que l'on peut compter seulement sur soi même dans ce genre de choses Le serveur débarque et tu le gratifies d'un sourire délicat, d'ailleurs il ne te lâche qu'un bref sourire gêné et même légèrement rouge. Il ne doit pas avoir l'habitude qu'une femme comme toi lui sourisse, et bien ça sera la dernière fois. Et tu soupires en tournant délicatement ta petite cuillère dans ta tasse Mon père veut marier Jade et Nicolas, autant dire que mon refus envers mes devoirs a eu le droit à un tremblement au palais. Il ne supporte pas que je le teste et encore moins que je le prive de son droit à marier. Mais que veux-tu ma mère est heureuse de me voir lui tenir tête alors je continue Voilà les amoureux d'une princesse mais tu ajoutes Oh et beaucoup d'hommes passent dans mon lit, mais aucun ne reste pour le petit déjeuné, bizarrement j'en suis heureuse petit sourire en coin, tu viens même pencher la tête sur le côté pour boire une gorgée de ta boisson préférée. Oui les De Luxembourg ont la tête dure, enfin surtout toi

Tu portes la tasse à tes lèvres, souriant presque lorsqu'elle te provoque sur ton silence. Tu hausses les épaules. « C'est compliqué et puis je ne me considère pas en couple. » Valentin n'avait sans doute même pas conscience de ce que ce genre de relation impliquait et ça t'allait bien comme ça finalement. Tu n'avais pas les préoccupations habituelles de te lier à quelqu'un. Alors de là à l'exposer, le lancer dans les griffes de votre monde. Puisque oui, il en faisait partie lui aussi. Hors de question. La vérité éclaterait un jour mais tu retardais le moment. Manon te parle ensuite de sa sœur , d'un mariage qui s'impose et cette seule pensée te glace le sang. «  Et Jade, elle en pense quoi ? » Parce que tu connaissais ton amie et sa forte tête. Tu n'avais aucune inquiétude sur sa capacité à se défendre coûte que coûte mais tu ne savais pas grand chose de sa sœur. Ton sourire s'accentue lorsqu'elle évoque ses conquêtes et ton regard se fait complice. Oui, tu connais bien ce vice toi aussi. « Alors raconte, le dernier en question il était comment ? » C'est toujours agréable de discuter pour passer le temps non ? Et ces mâles entre vos draps sont une bonne distraction, il faut l'avouer après tout.

Bon déjà elle déballe un peu mais bon, tu soupires avant de souffler réellement Bon raconte les détails réellement ou j'irais moi même lui tirer les vers du nez et tu sais que je peux très bien le faire Bon la dernière fois tu as fini dans le lit de l'homme mais ce n'est qu'un détail. Il doit être complexe lui aussi non ? Surtout pour sortir avec Deirdre svp. Vous la connaissez pas hein. Tu passes ta main dans les cheveux légèrement bouclés avant de sourire en riant légèrement Jades ? Elle ne dira jamais rien surtout si père et mère sont contre elle. La seule personne qui peut l'aider c'est Nico mais pouff introuvable depuis notre arrivée Parce que Nico et Jade c'est l'histoire d'une vie d'ailleurs. Tu humectes tes lèvres avant de soupirer doucement Sérieusement, tu me vois au bras d'un prince ou d'un comte ? Beurk non ? demandes-tu en mettant ta main pour du dégout. Tu regardes néanmoins ta tasse avant de sourire Le dernier ? Leo. Oups Quoi ? Elle le sait que tu couches avec ton garde du corps non ? Ou pas, mais maintenant elle est au courant non ? Et c'est ça qui est drôle en fait

Tu ne peux empêcher un léger rire quand Manon fait sa Manon et te menace d'aller directement prendre les informations à la source. Si elle savait. « Je serais curieuse de voir ça. » Que tu ajoutes un sourire toujours fixé à tes lèvres. « Tout ce que je peux te dire c'est que je l'initie. » Ah ça, ce n'est pas difficile. Valentin ne connaissait rien à rien, alors on peut le dire, tu partais de loin. Elle te parle ensuite de sa sœur qui semble accepter son sort. Ce genre de réaction t'étonnera toujours, mais les enfants de sang noble sont conditionnés dès le départ. Ils l'acceptent ou non. Dans le cas de ton amie, ce n'est pas le cas. Et tu l'interroges donc naturellement sur ses ébats à elle. Tu viens passer ta main devant ta bouche lorsqu'elle évoque Leo pour réprimer un nouveau rire. « Au moins, c'est pratique, on peut dire qu'il est dévoué à sa cause. » Manon n'est pas le genre de femme à prêter serment ou même à s'attacher, c'est un point commun que vous partagez. « Et autrement rien d'autre ? » Parce que son garde du corps passe encore, mais on a trouvé plus palpitant.