☾ blow your mind. w/@louison chamberlain — do ré mi. Tu ne t'étais encore jamais pointée dans un bar de ce genre. Tu avais l'impression d'être une véritable adolescente qui découvrait enfin le délirant monde des adultes. Tu n'arrivais pas à comprendre comment est-ce que d'aussi jolies et jeunes femmes comme ces strip-teaseuses pouvaient prendre du plaisir à se trémousser devant de tels clients, ridés et dégoûtant au plus haut point. Bien entendu, lorsque Louison te demanda si tu voulais vraiment grimper sur une table et danser comme les filles, tu répondis à la négative, précisant que tu l'aurais fais si tout les clients étaient tels Mr. Grey dans cinquante nuances de grey. Et évidement, ceux-là n'avaient rien de ton Mr. Grey adoré. « Tu as raison ! » gloussas-tu en décochant un regard amusé à l'adresse de ta camarade. Une tomate bien mûre, il n'y avait que Louison pour faire de telles métaphores. Tu remercias ton amie d'un large sourire lorsqu'elle te proposa une cigarette. La fumant tranquillement, tu sondais l'immense salle d'un regard à la fois intrigué et horrifié. Ce monde n'était définitivement pas le tien. Tes yeux s'agrandirent d'un seul coup lorsque tu repéras un homme à la tignasse blanche, la main dans son pantalon, entrain de se toucher la nouille en fixant des yeux une jeune danseuse. Gênée d'un tel spectacle, tu détournas les yeux. Tu ne savais pas si tu étais désespérée ou terrorisée par ce genre d'endroit. Disons que tu étais balancée entre les deux. Lorsque Louison te proposa de rentrer, tu ne pus t'empêcher de lâcher un profond soupir de soulagement. Tu te levas, écrasant en vitesse ta cigarette dans un petit cendrier noir. « Mon dieu, c'est beaucoup trop glauque ici, » grimaças-tu en te hâtant vers la sortie. Tu te tournas vers la blonde. « Je vais dormir chez moi. Faut que j'essaye de me lever tôt pour bosser, » assuras-tu avec une légère grimace. Tu aurais aimé que cette soirée dure éternellement, mais toutes les bonnes choses ont une fin, comme le disait si bien le célèbre dicton. À peine êtes-vous arrivées dehors qu'un homme vous siffla. Le regard pervers qu'il vous lança te glaça le sang. Incapable de réagir à un tel comportement, tu fus plus que contente que Louison réponde du tac au tac, lui offrant un magnifique doigt d'honneur sur chaque main. « Meilleure qu'un garde du corps cette Louison, » rigolas-tu avec un large sourire. Tu étais plus que reconnaissante qu'elle veuille te raccompagner jusqu'à chez toi. Cela te rassurait. Tu n'étais pas rassurée à l'idée de traverser Boston la nuit, seule face aux multiples prédateurs qui rôdaient une fois la nuit tombée. Tu grimpas à l'arrière du taxi en compagnie de Louison, indiquant au conducteur ton adresse. La fatigue commençait à t'envahir. Décrochant un bâillement pas du tout glamour, tu te tournas vers la blonde. « Faut absolument que l'on se remette ça un soir, je me suis trop amusée, » souris-tu.
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Tu ne t'étais encore jamais pointée dans un bar de ce genre. Tu avais l'impression d'être une véritable adolescente qui découvrait enfin le délirant monde des adultes. Tu n'arrivais pas à comprendre comment est-ce que d'aussi jolies et jeunes femmes comme ces strip-teaseuses pouvaient prendre du plaisir à se trémousser devant de tels clients, ridés et dégoûtant au plus haut point. Bien entendu, lorsque Louison te demanda si tu voulais vraiment grimper sur une table et danser comme les filles, tu répondis à la négative, précisant que tu l'aurais fais si tout les clients étaient tels Mr. Grey dans cinquante nuances de grey. Et évidement, ceux-là n'avaient rien de ton Mr. Grey adoré. « Tu as raison ! » gloussas-tu en décochant un regard amusé à l'adresse de ta camarade. Une tomate bien mûre, il n'y avait que Louison pour faire de telles métaphores. Tu remercias ton amie d'un large sourire lorsqu'elle te proposa une cigarette. La fumant tranquillement, tu sondais l'immense salle d'un regard à la fois intrigué et horrifié. Ce monde n'était définitivement pas le tien. Tes yeux s'agrandirent d'un seul coup lorsque tu repéras un homme à la tignasse blanche, la main dans son pantalon, entrain de se toucher la nouille en fixant des yeux une jeune danseuse. Gênée d'un tel spectacle, tu détournas les yeux. Tu ne savais pas si tu étais désespérée ou terrorisée par ce genre d'endroit. Disons que tu étais balancée entre les deux. Lorsque Louison te proposa de rentrer, tu ne pus t'empêcher de lâcher un profond soupir de soulagement. Tu te levas, écrasant en vitesse ta cigarette dans un petit cendrier noir. « Mon dieu, c'est beaucoup trop glauque ici, » grimaças-tu en te hâtant vers la sortie. Tu te tournas vers la blonde. « Je vais dormir chez moi. Faut que j'essaye de me lever tôt pour bosser, » assuras-tu avec une légère grimace. Tu aurais aimé que cette soirée dure éternellement, mais toutes les bonnes choses ont une fin, comme le disait si bien le célèbre dicton. À peine êtes-vous arrivées dehors qu'un homme vous siffla. Le regard pervers qu'il vous lança te glaça le sang. Incapable de réagir à un tel comportement, tu fus plus que contente que Louison réponde du tac au tac, lui offrant un magnifique doigt d'honneur sur chaque main. « Meilleure qu'un garde du corps cette Louison, » rigolas-tu avec un large sourire. Tu étais plus que reconnaissante qu'elle veuille te raccompagner jusqu'à chez toi. Cela te rassurait. Tu n'étais pas rassurée à l'idée de traverser Boston la nuit, seule face aux multiples prédateurs qui rôdaient une fois la nuit tombée. Tu grimpas à l'arrière du taxi en compagnie de Louison, indiquant au conducteur ton adresse. La fatigue commençait à t'envahir. Décrochant un bâillement pas du tout glamour, tu te tournas vers la blonde. « Faut absolument que l'on se remette ça un soir, je me suis trop amusée, » souris-tu.
