laszbe ☾ you cured my january blues
w/@"laszlo"  — carson beach, 5 janvier 2019
L’histoire se répète. D’habitude, je ne tape jamais dans le pessimisme, mais pour le coup, ce soir, je suis consternée. Je croyais que lorsque j’étais présente à tes côtés, l’envie de consommer se dissipait, comme par magie, mais pas du tout. Je me trompe. Que je sois là ou non, tu te drogues. C’est un besoin qui me dépasse et avec lequel je dois composer. Est-ce que j’en suis capable ? Je veux dire, sur le long terme ? « Pourquoi tu angoisses ? À cause de quoi ? » Je m’énerve. Je me place sur mes genoux avec l’envie de te secouer comme un prunier. Ma cage thoracique se soulève fortement sous l’énervement. Quelque chose m’échappe. Quand je stresse, je pars courir ou jardiner, mais toi, toi tu vas t’enfiler de la coke. « Et toi ne crois pas que tu es le problème. Le réel problème te dépasse et te conduit justement à faire ça. » Bordel, t’as tout ce qu’il faut là où il faut. T’es pas plus faible qu’un autre. Tu as le physique pour te défendre contre n’importe quelle attaque. Tu es brillant intellectuellement. Tu te mets des bâtons dans les roues tout seul, à moins que tu aies eu des traumatismes dont je n’ai pas connaissance. Si c’est le cas, je ne pourrai jamais déceler la véritable cause de toute cette angoisse dont tu me parles. Je soupire et passe une main dans mes cheveux bruns. Une cure ? « Il existe des programmes externes où on décroche progressivement. Des centres ou on entre et on ressort. Pense à toi au lieu de penser aux autres. J’attendrai s’il le faut ou je m’internerais avec toi .. » Et alors qu’on parle d’un sujet sensible et sérieux, tu me sers du champagne, comme si de rien n’était. « C’est moi qui ait mis ça sur le tapis, c’est de ma faute et puis ça plombe rien. Ça me soulage d’en parler ouvertement avec toi. Je veux pas de tabous » Mon verre servi, je le porte à mes lèvres maquillées pour en boire quelques gorgées. À ta demande, je manque de m’étouffer. Quelques gouttes partent dans le mauvais tuyau et mon nez me brûle. « Dans tes rêves. Je ne prends pas ta poudre, tu ne prends pas mes clopes » J’sais pas, tu veux collectionner les addictions ou quoi ? La tienne est déjà bien costaud, mélange pas tout. « Bois un coup, tiens » Portant mon propre verre à tes lèvres, je le cogne contre tes dents en riant. J’arrête de te faire chier -ou presque-, respire mon bébé. Je suis une gentille sorcière avec toi. « Ou embrasse moi, j’ai des propriétés apaisantes à ce qu’il parait »

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w/@phoebe rowan  — carson beach, 5 janvier 2019
Je souffle. « qu'est-ce que j'en sais ? » c'est pas agressivement que je lui réponds. Mais si je le savais, je pense que je serais déjà en train de remettre ma vie en place. Là, c'est totalement le bordel, je ne sais plus où mettre de la tête. J'ai toujours été comme ça, bizarre. Et ça le restera. Mes parents m'ont fait à l'envers, c'est tout. J'explique à Phoebe que j'ai pas envie de faire une cure car ça va m'éloigner d'elle, et au point où j'en suis, je doute que les services externes puissent m'aider efficacement. Je suis tout le temps dans la tentation, et je cède. il me faut un contrôle, draconien. Je fais un faible sourire à la dunster en posant ma tête sur le côté. « et moi je veux qu'on arrête de parler de ça à chaque fois qu'on se voit. pas de drogue, pas d'abigail, juste toi et moi ; tu crois que c'est possible ? » au fond, non, même moi j'y crois pas. Quoi qu'on fasse, quoi qu'on dise, y'aura toujours ces sujets tabou qui vont revenir sur le tapis. J'ai envie que ma vie soit comme avant, simple. Mais ce qui veut dire que tu n'es pas là, et ça, je peux pas le concevoir. Je veux un retourneur de temps qui efface les moments que je veux. Je fais un air faussement choqué quand elle refuse de me donner une clope. Faire du chantage affectif ? ou de mauvais goût ? Non, inutile de replonger le couteau dans la plaie. J'attrape sa coupe et j'en bois une gorgée. Je me mords la lèvre et je me rapproche d'elle, ou disons que je la pousse de mon torse pour qu'elle se couche par terre. « ah oui ? comme quoi ? » je l'embrasse, je presse mon corps contre le sien, en mode chaaaud à fond et je romps le baiser à contre coeur. Je glisse ma main le long de sa gorge puis je viens poser ma main sur son sein, sans soutif évidemment, dans cette si belle robe. « désolée de t'être fait belle pour moi, ça me touche, mais j'ai juste envie de détruire ta robe pour te baiser d'une façon tellement... brute. » je rigole, toujours autant d'élégance moi. Je sais pas si je vais savoir attendre la fin de la soirée. Là, c'est elle ma drogue maintenant. La tentation est amplifiée.

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w/@"laszlo"  — carson beach, 5 janvier 2019
Tu le sais. Tu sais d’où vient tout le bordel qui règne en toi, tu veux juste pas le verbaliser. Tu préfères le garder enfermé, le nourrir et l’engraisser. Le truc, c’est que cette décharge que tu fais grossir en toi depuis des années, tu veux plus t’en séparer. C’est comme si tu kiffais vivre dans la merde. Tu te gaves de ténèbres. C’est malsain, mais c’est ton mode de fonctionnement pour ne pas chuter plus bas et prendre le risque de remonter. En ce qui concerne une cure pour te sauver de ton mal, je suis pas contre, au contraire. Bref, t'as raison, faudrait qu'on arrête d'évoquer ces sujets à la con. « Ça peut se faire oui, ça faisait juste trop longtemps qu’on ne s’était pas vu, c’était la MAJ Laszbe à faire tu vois ? Oui, Laszbe c’est notre nom de couple, je l’ai décidé en me faisant chier à la Nouvelle-Orléans. » Je rigole. Je fais surtout genre que je n’ai pas entendu le prénom Abigail sortir de ta bouche. Cette histoire de gamin c’est le pire. J’ai presque hâte que ‘ma meilleure amie’ mette au monde votre fruit périmé et qu’il disparaisse vers un couple équilibré. Je me force à y croire en tout cas. J’ai toujours le doute qu’Abi décide de le garder et que nos vies soient chamboulées. Et est-ce que tu vas suivre sa grossesse ou carrément la dénier ? Je fais qu’y penser, ça m’obsède. Ah et non, t’as pas le droit à une cigarette. Pas de fumée aujourd’hui. Juste un peu de Champagne pour s’aromatiser les lèvres et engourdir nos cerveaux fêlés. Les sujets tabous au placard, je chercher à restaurer notre complicité. Je te force à boire. La coupe vidée, elle finit dans le panier et toi tu finis carrément sur moi. Coup de pectoraux, je tombe à la renverse. Mes petites mains surélevées au-dessus de ma poitrine, je te laisse me dominer sans pour autant te toucher. Je me frustre, j’ai un pète au casque. Tu te colles à moi. Tu fais pression. Je suis écrabouillée, mais j’aime cet étouffement. Cette façon de te mouvoir sur moi, elle veut tout dire, t’entres en transe. Tu veux consommer autre chose que ta drogue, tu veux te shooter à la Rowan et c’est ce que je voudrais que tu veuilles toujours faire en priorité moi. « Qui te dit que je me suis fait belle pour toi hein ? » Je recouvre ta paluche de la mienne pour que ta paume enveloppe plus fort mon sein. « Il fait trop froid ici pour que Monsieur Griggs conserve une trique potable et me soulève correctement » Accrochant ta lippe inférieure entre mes dents, je force sur ma nuque pour pouvoir te rouler un patin qui vient du coeur et de .. mon minou en feu. « Et si on se payait un hôtel pour changer ? Ce sera mon cadeau .. De Noël. Je t’offre une nuit d’amour au Mandarin Oriental, ça te dit ? »

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w/@phoebe rowan  — carson beach, 5 janvier 2019
C'est dur de vouloir aller mieux quand au fond, t'arrives pas à te confier, t'as du mal à chercher les solutions ou du moins, les accepter. J'aimerais être normal, être banal, mais je le suis pas. Quand y'a un truc qui va mieux chez moi, y'en a un autre qui foire. Pas étonnant que Saphir soit tombée amoureuse d'un autre mec en fait, il était sans doute plus joyeux, plus dynamique qu'un pauvre type comme ça. Bref, j'arrête de m'apitoyer sur mon sort. Je veux que mon langage n'utilise que le mot Phoebe et rien d'autre. Je rigole quand elle me dit qu'elle nous a trouvé un nom. « je trouve que c'est un super nom de scène, on devrait se lancer sur une chaîne youtube. » mais qu'est-ce qu'on ferait ? Des trucs coquins surement et ça, c'est pas sur youtube. Qu'est-ce que je suis con moi parfois. C'est ça qui cool avec elle, c'est qu'on a beau se prendre le chignon, la seconde d'après, tout est crème et parfait. J'ai envie de toucher ma femme, je l'ai pas fait pendant trop longtemps. Yep, depuis que j'ai été la voir chez elle, depuis qu'on s'est remis ensemble en fait. A la Nouvelles-Orléans, ça avait été un peu tendu avec son père. « ne me lance pas au défi. » elle tire ma lèvre inférieure et moi je lui arrache sa lèvre inférieure. Sympa le goût du rouge à lèvres. On s'embrasse à en perdre haleine et j'ai presque du mal à m'arrêter. Je soulève sa cuisse contre ma hanche, je suis déjà chaud, ça gonfle dans mon slip mais je me contiens. Je veux juste qu'elle le sente, juste contre son ventre. « t'es pas sérieuses ? vraiment ? » une nuit d'hôtel... non mais j'en rêve. Puis avec tout ce qu'on peut faire, sans faire chier les voisins ou les colocs, moi je suis pour. Je me redresse sur les genoux pour la libérer et je l'aide à se lever en attrapant sa main. « je vais faire mon difficile mais je veux un jacuzzi ! » des bubulles, oh oui j'aime ça. Puis se détendre, couper tout, respirer la sérénité. A fond que je veux.

laszbe ☾ you cured my january blues
w/@"laszlo"  — carson beach, 5 janvier 2019
Débat clôturé, enfin, il n’y a même pas débat lorsqu’il est question de ta consommation de drogue. Ça tourne toujours en rond. C’est toujours des ‘oui mais’. J’ai tout de même espoir hein. T’aurais pas parlé de ‘groupe de parole’ si tu voulais éternellement te shooter. Phoebe positive. Et puis Phoebe t’aime comme tu es. Au final, je me suis toujours sentie épanouie à tes côtés, que tu sois sous l’effet de ce stupéfiant ou non. Tant que ça déborde pas et que ça n’entraîne pas violence ou quoi. Je veux dire, tant que tu me réponds de manière compréhensible et que je me sens écoutée .. « Tu voudrais qu’on fasse quoi sur Youtube ? Une chaîne hot ? De l’ASMR caliente ? » Je pouffe de rire et puis je t’ai sur le corps. Tu m’écrabouilles et on se chauffe comme on sait si bien faire. Deux jeunes à la libido déchaînée. On pourrait être l’un dans l’autre en permanence. Des obsédés. On se cherche et bordel, ces jeux m’avaient tellement manqué. C’est mon Laszlo. Le chaud-lapin qu’on ne soupçonne pas. Tu m’articules comme tu veux. Un expert. Tu t’es vraiment amélioré. Je dirais que c'est une question de confiance. J’aimerais le croire. J’aimerais croire que tout ces gestes maîtrisés viennent de tous nos ébats. Je voudrais être celle qui t’aura fait grandir, la seule et l’unique. Wow, tu deviens dur. J’ai une barre qui s’enfonce dans mon abdomen. Je sens pas assez sa chaleur. Trop de tissu entre nous. Et paf, idée du siècle. On peut pas ken sur cette banquise. Je peux t’offrir bien mieux. Qu'est-ce que tu dis d'une nuit dans un hôtel de luxe ? « Ouais, carrément. Je travaille sur le campus et je suis plutôt posée comme fille, donc j’épargne. » Bon, au départ c’est surtout pour financer mes accès aux conférences sur la sorcellerie & co, mais c’est aussi pour les extras comme ceux-là. Pour faire plaisir à mon homme qui broie souvent du noir. C’est bon, je t’ai séduit. Je suis debout et prête à faire flamber ma carte. « Un jacuzzi ? Omg, je sors avec un gay » Remballant toutes nos affaires, je te tape un smack sur ta bouche et je repars vers ma bagnole pour tout fourrer dans le coffre. « T’es venu comment toi ? Je veux que tu conduises en tout cas, j’ai failli me manger un accident avec mes échasses » Hop, petite fessée pour que tu accélères ton processus de décision. « Bon, étant donné que c’est moi qui régale, t’es un peu ma prostituée ce soir non ? » Je rigole et fais remuer mes clés autour de mon index. C’est vrai, j’ai l’impression d’amener ma proie pour copuler dans un endroit neutre là.

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w/@phoebe rowan  — carson beach, 5 janvier 2019
Parler de sexe, une nuit torride avec Phoebe dans un hôtel de luxe et j'en oublie tous mes soucis. Même ma drogue carrément, le froid dehors, les résultats de mes tests en cours, TOUT. C'est magique. Mettez une carotte devant un âne et il exécute tous vos désirs. « à ce que je sache je te l'ai pas encore mise derrière alors juge pas trop vite. » est-ce une invitation ? Si c'est pour me faire traiter d'homosexuel, non merci. Je pourrais dire qu'elle ressemble à un homme mais non, même pas de moustache ou de poils en trop, des seins bien comme il faut (j'en suis amoureux) et des fesses d'enfer. Phoebe et bien une femme, je vous rassure. Je peux comprendre que ma virilité en prend souvent des coups mais s'il faut lui montrer que je suis un homme pur et dur - ah ça oui surtout en ce moment - y'a pas de soucis. « tu peux le dire que tu conduis mal phoebe, t'es pas douée au volant. » elle me lance une pique, je réponds. Surtout quand elle me considère comme sa pute. Mais la seconde d'après je lui viole la bouche avant de prendre ses clés. Je suis venu en taxi, sachant qu'on allait sans doute se bourrer la gueule, je n'avais pas envie de prendre le risque de casser ma belle voiture de sport. Je conduis prudemment - moi - jusqu'au grand hôtel et je viens lui ouvrir la porte comme un vrai gentleman. Je l'attrape par la taille et je peux pas m'empêcher d'aller mettre ma main à ses fesses. Je la laisse s'occuper de la chambre à la réception alors que je fais le tour du hall en fourrant mes mains dans mes poches. Je me demande combien de personnes infidèles viennent retrouver leur amant ou amante dans cet hôtel qui doit surement puer le sexe à plein nez. Phoebe revient vers moi pour me chercher et quelqu'un nous conduit vers l'ascenseur. On s'échange des regards chauds et amusés jusqu'à ce que le personnel nous ouvre la chambre et nous laisse nos clés. « oh vous pourrez nous amener une bouteille de champagne dans environ une heure ? » on a tout flûté et je suis sûr que le champagne ici est délicieux et extrêmement cher. « t'inquiètes je l'offre, à défaut de pas avoir apporté ma boisson. » la porte se referme et nous voilà tous les deux, prêt à se sauter dessus. J'ai même pas le temps d'aller inspecter la chambre que je vais déjà à l'extérieur, regarder le jacuzzi. « bordel de merde. » trop content ! Bon au moins, on sait où on ira prendre sa douche, dans ce bain à bulles, en train de boire des bulles.

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w/@laszlo griggs  — carson beach, 5 janvier 2019
Fine, t’es pas gay. Un gay ne me causerait pas comme ça. On parle bien de sodomie là non ? « Un jour peut-être que je te filerais l’accès à mon cul qui sait » Je sifflote, fière de l’idée qui va peut-être germer en toi les jours suivants. Ouais, peut-être bien que tu repeindras tes murs en t’imaginant m’enc*l*r. Damn, je suis hard, t’es hard. Enfin, je suis pas contre cette pratique, je veux juste qu’on y aille en douceur si ça venait à se produire quoi. Bref, nouvelle destination pour les deux obsédés. Je viens de t’inviter dans un palace pour voir tes yeux davantage briller. Les bricoles rangées à l’arrière de ma caisse, je te propose de conduire jusqu’à l’hôtel. La raison ? Mes escarpins qui se coincent et dérapent sur les pédales. Rien d’autre. « Petite raclure ! Je pourrais être pilote de rallye alors que toi tu ne serais qu’un patineur artistique en moule bite » Avec un costume hyper ridicule recouvert de strass ouais. Je t’imagine bien faire des pirouettes sur la glace. Raaah. Tu m’embrasses au dépourvu. Tu pénètres ma pauvre bouche innocente de ta langue raide et fougueuse. Klepto, t’as aussi volé mes clés au passage. Du coup, c’est toi qui finis par m’amener au Mandarin Oriental à bord de mon carrosse rouillé. La honte. Ma bagnole fait tâche à côté des autres. Pas le temps de sortir par moi-même que tu m’ouvres et m’aide à retrouver le sol ferme. Wow, gentleman le Griggs. On rejoint ensuite le hall où je m’occupe de tout. Le forfait fait aussi mal au cul que ce que tu voulais sûrement me faire quelques minutes plus tôt. Faut bien profiter de la vie hein. Tout est pris en charge. On est des assistés. Un membre du personnel nous accompagne en personne jusqu’à notre suite. Il sait non ? Il sait qu’on est venu ici pour une nuit d'enfer et que c’est pas pour piquer une sieste. On va salir les draps mec. Enfin devant la porte déverrouillée, tu émets une demande qui me tourner de l’oeil. Tu comptes me ruiner ou quoi ? Je t’envoie même un coup de coude pour restreindre tes petites folies. « Ah, ok. Ouais, rattrape donc tes erreurs amant de pacotille » De nouveau en tête-à-tête, sans automate prêt à assouvir nos désirs, je m’imprègne des lieux. Nos chemins se séparent. J’essaie le matelas alors que tu t’avances sur la terrasse où doit se trouver ton nouvel amour, monsieur le jacuzzi. « J’ai pas envie de me peler l’oignon moi » Je rouspète et balance mes escarpins au bout du lit pour faire dégonfler mes pieds recroquevillés. Mon manteau dégage. Ma robe rouge moulant mes formes apparaît enfin. Je rampe sur mes fesses pour gagner le haut du lit et je m’y allonge sur le ventre en déposant ma joue sur l’oreiller ultra moelleux. « Bonne nuit chéri et bon bain, évite de te noyer » Je ferme ensuite mes yeux. Un sourire se dessine sur mes lèvres. J’ai envie d’exploser de rire, de voir à quel point tu dois être dégoûté que je puisse m’écrouler, mais je reste dans mon rôle. Les paupières closes. Je veux juste que tu viennes un peu à moi, que tu me déshabilles et me traînes dans ton truc à bulles.

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w/@phoebe rowan  — carson beach, 5 janvier 2019
Ouais ben si c'est pour m'appeler comme ça t'auras jamais ce GRAND plaisir. Bref, on s'enfuit loin d'ici. La soirée à la plage aurait pu être sympa mais disons en avril, quand il commence à faire chaud. Mais ces sorcières, faut croire qu'elles ont le sang chaud de base. Moi je suis un vrai petit frileux. Sauf quand je touche Phoebe, là c'est sur que mon sang se réchauffe d'un coup. Mais autant se réchauffer mutuellement ailleurs, car là sur le sable, où des gens ont crachés, ou y'a du pipi de chien, je préfère pas y traîner mon cul. Une fois à la chambre d’hôtel, j'insiste pour qu'on savoure quand même de l'alcool et vu que j'ai pas réussi mon devoir d'époux, je suis obligé de rattraper ça. Et Phoebe, elle est totalement partante, évidemment. Elle se ruine avec la chambre, je peux au moins me ruiner avec une bouteille tout de même. Solidarité en force. Une fois la voie libre, je me rue à la petite terrasse et je m'amuse avec les lumières du jacuzzi. « viens voir c'est trop bien ! » mais non, madame se fait attendre. Moi j'ai déjà tiré mon t-shirt, prêt à y plonger tout nu mais pas tout seul. Je retourne dans la chambre où je vois une bombe atomique, couchée sur le ventre. Je déboutonne mon pantalon et je retire ma ceinture en levant les yeux au ciel. « fais semblant au moins de te réjouir non ? » je contemple son corps et surtout ses fesses. Je souris diaboliquement et je fais tomber ma ceinture sur le sol. Je la rejoins dans le lit et je me fous sur elle, à califourchon sur ses fesses. « tu vas te peler l'oignon pour moi. » c'est un ordre, voilà tout. Je prends la fermeture éclaire de sa robe et je la descends doucement pour y découvrir son corps dénudé. Je presse mes doigts le long de sa colonne vertébrale et je me mords la lèvre. Bah oui, même son dos m'excite. Tout chez elle en fait.  « sinon je te punis. » et elle sait que je rigole pas, que je suis du genre agressif, c'est le genre de truc qui m'excite à fond ouaip. Mais bon là, c'est plus du bluff, je veux juste la chauffer. Je pose mon torse contre son dos et je pivote légèrement sur le côté pour regarder son derrière. Je remonte sa robe pour y voir ses fesses bien moulues et je tire sur la ficelle de son string pour lui laisser une marque. Ce qui la fait sursauter en dessous de moi. Joueur comme je suis, je viens balader mon index et mon majeur sous ses fesses, à l'intérieur de ses cuisses pour jouer avec son intimité à travers le tissu.

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w/@laszlo griggs  — carson beach, 5 janvier 2019
Dès que je suis entrée dans ce palace, j’crois que j’ai émis un son de jouissance tant il fait chaud. Bien plus chaud que sur cette plage où l’on commençait à monter en pression. Y a de la dorure de partout, du hall à cette chambre que l’on nous a attribué. C’est spacieux. C’est bling-bling sans trop l’être. Ça pue le luxe, tout ce que je ne pourrais m’offrir qu’une fois par an si je réussis à gagner correctement ma vie. Évidemment, je peux aussi jouer à la loterie et gagner le jackpot, mais je n’y crois pas trop à la chance. Enfin seuls, je sais que tu vas te ruer sur ton joujou aquatique alors que moi, je préfère d’abord tester la literie en m’y vautrant bien comme il faut sur le ventre. Damn, ça va être dur de se relever de là. J’ai jamais eu de matelas aussi confortable de toute ma vie, c’est révolutionnaire ce truc. Je t’entends m’inviter à te rejoindre sur la terrasse, mais je marmonne contre l’oreiller qui épouse mon visage. Je souris aussi en toute discrétion, parce que je te cherche un tout petit à travers mon attitude blasée. « You-houuuu, on. a. un. jaccuzzi » Que je découpe avec nonchalance tout en restant allongée. Je crois que je suis en train de fusionner avec le lit, oh oui. Hey ! Subitement, mon fessier rebondi est chevauché. Ton paquet s’étale sur mon boule et je remue ce dernier pour essayer de te déstabiliser. « Je vois pas pourquoi je me pèlerai l’oignon pour un ingrat comme toi » Premier petit éclat de rire qui traverse la barrière de mes lèvres. Ma fermeture à éclair s’ouvre dans mon dos. Je frémis en sentant le contact de l’air sur ma peau tiède. Tes doigts roulent sous ma colonne vertébrale que j’arrondis. « C’est moi la maîtresse, tu es l’élève, tu te tiens à carreaux ok ? » Je soulève mon postérieur à la force de mes abdos afin que tu perdes légèrement l’équilibre, mais tu pèses bien ton poids. Je n’arrive à rien, pire, je crois que je t’aguiche. Tu t’aplatis contre moi en me transférant toute ta chaleur. Le contact de nos peaux me rend fébrile. « Oh ! Pervers ! » Tu remontes ensuite ma robe au dessus de mon cul. Je continue à faire ma sainte-nitouche alors que je suis grave en ébullition là. Ça me plaît ces petites initiatives. J’ai le coeur qui veut sortir de ma poitrine. Je te jure, t’as de ces idées, je deviens folle. Mon string claque ma peau et tes doigts rejoignent mon intimité encore sous protection. Bordel, tes caresses par-dessus mon bout de tissu m’enflamment. Je me cambre et j’ai juste envie d’écarter plus mes cuisses, mais je suis coincée. « Tu fais quoi ? Tu m’excites pour qu’on baise ? » Je me tortille, me languissant déjà de plus, mais j’ai l’intime conviction que ce n’est qu’un petit teaser et qu’il n’y aura même pas de suite. « Ok t’as gagné, je vais juste devoir sortir les boobs à l’air sur la terrasse, j’ai pas de maillot là » Ça m’étonnerait qu’il y ait un mec à quelques mètres ou kilomètres d’ici armé d’une paire de jumelles et scrutant cet hôtel, mais on sait jamais quoi. « En fait je m’en fous. Je suis bien foutue, j’ai aucune honte à avoir non ? Si un pervers mate de son building, tant mieux pour lui hein ? Ça lui fera une belle occasion pour sa branlette du soir »

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w/@phoebe rowan  — carson beach, 5 janvier 2019