Ma tête me faisait tellement mal que j'avais l'impression d'être comme dans un étau. Mes côtes me lançaient à chaque respiration, me faisant grimacer à la moindre occasion. J'étais épuisée, mais la vérité, c'est que j'avais tellement mal qu'il m'était impossible de fermer l’œil. Je m'étais loupée. Complètement loupée. Les probabilités pour que je m'en sorte étaient minces et pourtant... Je respirais toujours, tant bien que mal. D'ici quelques jours, je serais certainement sur pied à devoir expliquer mon absence autour de moi. À l'heure actuelle, je n'avais d'autre choix de d'affronter les regards de mes proches, leurs remarques. Elles m'en veulent. Bien sûr, j'ai gâché beaucoup de choses de par mes actes. Il ne me reste plus que mes yeux pour pleurer, encore faut-il des larmes en stock. Maxine referme la porte et je souffle. Je suis seule. Je ne me souviens plus de ce qu'il s'est passé la veuille. Je sais ce que j'ai fait, j'ai des souvenirs flous, mais je me souviens seulement que je n'ai pas eu le temps d'avoir peur. Maintenant que je vois défiler les personnes sous mon nez, que je vois ce qui s'est brisé et encore une fois, que je me retrouve dans ma solitude, c'est maintenant que je me mets à pleurer. J'explose littéralement. De tristesse et de douleur. Parce que c'est un effort surhumain dans mon état et que ça me brise d'autant plus. Coincée sur le dos, ma tête tournée vers l'oreiller, je tente d'étouffer mes larmes rapidement. Même les yeux brouillés, je remarque mes multiples plaies sur mon bras et... je me déteste tellement. Je déteste cette version de moi et ça me déchire de voir Philip passer le seuil de la porte au même moment. Ça me déchire et ça me rassure. Il est toujours là. Comme le bracelet à mon poignet.

@Philip Harrison

C’est le chaos total dans ta tête. T’es submergé par les violentes émotions qui déferlent depuis que tu as appris ce qui s’est passé, trop perturbé pour mettre un nom dessus mais ravagé par leurs effets destructeurs. Ta santé mentale en chute libre, tu ne sais plus quoi penser, ni quoi faire. T’es juste là, immobile, vide, avec ton existence qui pèse une tonne alors qu’elle a tenté de mettre fin à la sienne. Les mots de Céleste tournent en boucle, t’accablant chaque seconde un peu plus, rongeant doucement le peu de raison qui te reste. T’es perdu alors tu ne bouges pas, attendant dans ce couloir sans savoir si tu seras capable d’affronter son regard. Ils défilent tous les uns après les autres. Jusqu’au bout tu te demandes s’il ne serait pas mieux que tu rentres chez toi. Céleste a raison, elle ne veut pas te voir. Voir celui qui l’a poussée à sauter. Pourtant lorsque tu vois Maxine sortir de la chambre, tu t’avances vers la porte. Suffisamment lentement pour ne pas avoir à la croiser. T’as pas assez de force pour lui parler. T’attends quelques secondes de plus qu’elle s’éloigne, vérifie que personne de ta connaissance ne se trouve dans les parages et puis tu entres. La vision que tu as alors est insupportable. Ce ne sont pas les multiples blessures qui t’effraient, ni le bip du moniteur cardiaque auquel elle est reliée. T’as passé une grande partie de la nuit à son chevet, pendant qu’elle était encore inconsciente, alors tu as eu le temps de t’y habituer. Non ce qui t’horrifie, c’est la manière dont elle te regarde. D’un coup c’est toi qui as envie de te jeter d’un pont. Pétrifié durant quelques secondes, tu finis par fermer la porte avant de t’approcher doucement du lit. « Ne fais plus jamais ça s’il te plaît. » T’es incapable de continuer à la regarder dans les yeux alors tu baisses la tête. « Je ferai ce qu’il faut pour que tu t’en sortes. Même si ça veut dire que tu dois me détester pour ça. » T’es prêt à tout pour qu’elle continue de vivre.

Autant j'avais trouvé ça facile de faire ce que j'ai fait. Autant ce que je vivais maintenant était horrible. Voir ces quelques paroles défiler c'était pire que tout. Au moins, je savais que Maxine me pardonnerait un jour parce qu'elle me l'avait promis. Elle avait promis qu'elle ne m'en voudrait pas pour mes erreurs. Nous y étions. Maintenant qu'elle repartait, je m'effondrais en larmes. Je voudrais que quelqu'un m’assomme pour que je tombe de sommeil. J'étais complètement épuisée mais je savais que je n'allais jamais réussir à fermer l’œil. Je pleurais parce qu'il fallait que j'évacue absolument tout et malheureusement, c'est à ce moment que Philip décide d'entrer. Je savais qu'il était dans les parages, Céleste me l'avait dit. Il a été là toute la nuit. Je ne sais pas si c'est plus difficile pour lui ou pour moi de se trouver dans cette pièce à cet instant. C'était pas comparable je crois. La tension dans l'air était palpable et j'avais l'horrible impression d'avoir tout détruis. Il suffisait de voir la distance qui s’immisçait entre nous, ses yeux sui fuyaient les miens. D'ailleurs, les miens, je venais difficilement les cacher de mes mains pour essuyer les larmes. « Ne fais plus jamais ça s’il te plaît. » Si seulement. Je ne contrôlais pas tout ce qui arrivait, enfin... je ne contrôlais plus. « Je ferai ce qu’il faut pour que tu t’en sortes. Même si ça veut dire que tu dois me détester pour ça. » - « Je n'ai aucune envie de te détester... » J'crois même que j'en étais pas capable. J'étais toujours attirée par lui quoi qu'il arrive, un peu comme des aimants. « Je suis désolée » que je chuchotais dans un sanglot.

Le poids de la culpabilité t’écrase complètement, t’empêche de réfléchir correctement. T’arrive pas à te détacher du fait qu’elle ait sauté par ta faute. Tu repenses à ces messages qu’elle t’a envoyé pendant les fêtes, à la manière dont tu l’as envoyée bouler sans ménagement. Tu repenses à son dernier sms pour ses vœux de bonne année, celui qu’elle t’a envoyé quelques heures seulement avant d’essayer d’en finir et que t’as pas été foutu d’interpréter comme un appel au secours. Tu repenses aux accusations de Céleste, sans parvenir à déterminer si ce qu’elle disait sur les raisons qui ont poussé Marla à te laisser tomber est vrai ou faux. Autant de choses qui te bouffent et te torturent sans relâche depuis des heures et des heures. T’es épuisé, pas physiquement par le manque de sommeil, mais bien par la pression psychologique que tout ceci exerce sur toi. Et lorsque tu rencontres enfin ses yeux embués de larmes, c’est plus que tu ne peux supporter. T’en arrives à la conclusion qu’elle doit se détacher de toi, à n’importe quel prix, mais elle ne te facilite pas les choses. « Je n'ai aucune envie de te détester... Je suis désolée » Envie ou pas, elle finira par y arriver. Elle n’a pas le choix si elle veut vivre. « Pourtant tu devrais. C’est à cause de moi que tu es là. Il est évident que je ne suis pas bon pour toi alors il va falloir que tu me rayes définitivement de ta vie. Pour ton bien. » Même si t’as le cœur qui étouffe à cette pensée.

Je faisais vraiment de mon mieux pour retenir mes larmes encore quelques minutes, mais j'étais tellement mal que j'avais beaucoup de mal à ne pas simplement laisser aller mes émotions. J'avais envie de hurler à plein poumon et le pire c'est que je ne pouvais pas parce que j'avais mal dans les côtes. Je savais très bien que la discussion qui commençait avec Philip allait être une véritable épreuve. Suffisait de voir son comportement et petit à petit, je sentais la panique me gagner. La fin si je ne l'avais pas connue avec moi-même, je la sentais arriver avec lui. L'truc, c'est que j'avais aucune envie de couper les ponts, aucune envie de le détester. Je m'en sentais incapable. Je n'étais pas comme lui, je ne pouvais pas aller voir d'autres personnes pour passer le temps, c'était impossible et tourner la page de mon premier amour, on savait tous que c'était le genre de truc qui n'arrivait jamais. « Pourtant tu devrais. C’est à cause de moi que tu es là. Il est évident que je ne suis pas bon pour toi alors il va falloir que tu me rayes définitivement de ta vie. Pour ton bien. » Je bloque. Je n'ai aucune envie d'imprégner ces mots. Ooh, Philip... Pourquoi fallait-il toujours que tu sois à côté de la plaque ? Mes sourcils se froncent doucement et je laisse quelques seconde de silence s'échapper. « C'est à cause de moi si je suis ici » À cause de moi et de personne d'autre. C'est moi qui me suis enfermée de la sorte. « Si je t'ai quitté.. » Et dieu sait que je regrettais toujours cette erreur « c'est parce que je ne te mérite pas. Je me suis complètement perdue et... je voulais juste t'épargner... » Il était idiot de penser que tout était de sa faute. Au moins, il se remettait en question, mais il n'en avait pas tellement besoin. Mes larmes, elles continuaient doucement à glisser le long de mes joues. J'avais mal au cœur, mais je le regardais. Je ne fuyais pas son regard. « Tu me fais tellement de bien que j'ai perdu pied quand j't'ai quitté. Ce que je pensais qui allait être bon pour toi a été horrible pour moi » J'l'ai juste écarté, rien de plus. Et même s'il m'a fait du mal ces derniers jours, mes envies suicidaires étaient là depuis bien plus longtemps.

T’es persuadé de détenir la vérité. C’est quelque chose que tu commençais déjà à soupçonner depuis un moment quand tu voyais son état se dégrader petit à petit, malgré tes efforts pour essayer de prendre soin d’elle. Un avis qui s’est considérablement renforcé quand elle t’a lâché, ce triste soir où tu as été incapable de lui donner ce dont elle avait tant besoin et qui s’est conclu par la fin de votre relation.  À présent tout se confirme, par son geste désespéré et par ce que Céleste a pu te dire. Dire que tu n’es pas assez bien pour Marla n’est pas suffisant. T’es nocif pour elle et c’est pour ça que tu dois absolument rester en dehors de sa vie. Tu tentes de lui expliquer mais elle ne semble pas vouloir entendre. « C'est à cause de moi si je suis ici. Si je t'ai quitté c'est parce que je ne te mérite pas. Je me suis complètement perdue et... je voulais juste t'épargner... » Ridicule. Tu n’aurais pas été là, jamais elle ne se serait retrouvée sur ce lit d’hôpital. C’est toi qui ne mérite pas un millième des sentiments qu’elle a pour toi. Quant au fait de vouloir t’épargner, c’est tout aussi risible. « Tu me fais tellement de bien que j'ai perdu pied quand j't'ai quitté. Ce que je pensais qui allait être bon pour toi a été horrible pour moi » Tu lèves les yeux pour la regarder de nouveau et clarifier les choses. « Tu es ridicule. Et tu mérites mieux que moi. » Mieux qu’un mec qui n’est pas fichu de tomber amoureux comme tous les autres, mieux qu’un mec qui pousse la fille qui l’aime à se jeter dans la rivière. « J’ai pas besoin que tu m’épargnes ou que tu décides de ce qui est bon pour moi. Je sais m’occuper de moi tout seul et tu devrais en faire autant pour toi. » Les mots sont durs mais tu les assumes à 100%. « Apprends à te construire ton propre bonheur, tu n’as pas besoin de moi dans ta vie. » Et elle s’en portera à merveille ainsi.

Pour la millième fois, on ne se comprenais pas. Pour la millième fois, Philip était à côté de la plaque. Pour la millième fois, j'avais fait n'importe quoi. Dans le fond, Philip était aussi naïf que moi, il semblait avoir tellement peu confiance en lui quand il était question de s'ouvrir, qu'il était facile de lui faire croire tout et n'importe quoi. Je n'avais eu aucun mal à le quitter. L'acte en lui-même était toujours difficile, mais il suffisait de lui dire qu'il était le problème pour qu'il vous croit dans la seconde suivante. Il avait des failles bien plus touchantes et quand on se penchait un peu sur lui, en réalité, on était loin du connard qu'il laissait paraitre. Il avait juste une carapace en béton que j'essayais de détruire à coup de pioche depuis pratiquement un an déjà. J'allais venir à bout et c'est pas lui qui allait en décider autrement. Peut-être que j'étais passée à côté de la mort. Je l'avais décidé. Mais, j'étais là. Je n'étais pas morte, on avait pas voulu de moi là-haut. J'étais faite pour observer les étoiles, pas pour en devenir une. Même si j'étais paralysée par la douleur, faut croire qu'avec la force que j'étais encore capable de sortir de mes entrailles, je n'avais pas tellement décidé de quitter ce monde. J'étais juste perdue, encore une fois et Philip ne semblait pas enclin à vouloir le comprendre. « Tu es ridicule. Et tu mérites mieux que moi. » Oh non. « J’ai pas besoin que tu m’épargnes ou que tu décides de ce qui est bon pour moi. Je sais m’occuper de moi tout seul et tu devrais en faire autant pour toi. Apprends à te construire ton propre bonheur, tu n’as pas besoin de moi dans ta vie. » J'agrippais son poignet de toutes les forces qu'il me restait. Ne compte pas sur moi pour te laisser t'échapper Harrison. « C'est toi qui est ridicule Philip. Tu sais si bien t'occuper de toi que tu en as oublié le reste et la moitié des choses que tu es capable de ressentir. Tu es tellement obnubilé par tes défauts que tu es incapable d'accepter tes qualités. Comment tu peux me donner des leçons sur mon bonheur alors que tu rejettes le tien en bloc ? Je ne te crois plus quand tu me dis que tu ne ressens rien. » que je lui balance avec hargne. Autant dire ce que j'ai sur le cœur avant qu'il n’explose en plein vol. « Je ne sais pas pourquoi tu te détestes à ce point pour croire que tu ne mérites rien ni personne, mais cesse un peu d'avoir peur et de toujours faire des pas en arrière. J'ai quitté un homme qui a essayé de me retenir. Un homme d'une grande générosité qui a fait des pas de géant dans notre couple... » Je n'allais pas énumérer toutes ses attentions ou encore le fait qu'il y a quelques semaines, il était prêt à me faire tout un tas de diners. Je ne disais pas qu'il était complètement amoureux de moi, mais je voulais qu'il admette que je n'étais pas une personne dont il pouvait se défaire si facilement. Quant à moi, j'étais détraquée depuis la nuit des temps et non : « Je t'aime Philip... mais tu n'es pas le centre de ma vie au point d'être le problème à tous mes malheurs ». Et s'il voulait vraiment que ça s'arrête, alors qu'il me donne de véritables excuses plutôt que de tirer un quelconque profit de la situation.

T'as le visage fermé comme jamais alors que tu tentes de lui faire comprendre qu'elle doit absolument s'éloigner de toi, t'oublier pour passer à autre chose et construire sa vie loin de la tienne. C'est ce que tu as commencé à faire toi dès l'instant où elle a quitté ton appartement pour la dernière fois. C'est la seule chose qui t'a permis de garder la tête froide et d'avancer plutôt que de te morfondre dans ton chagrin pendant les fêtes. Il t'avait fallu des années et des années pour mettre en place ces barrières de défense que tu as dû réactiver dans la précipitation avec le départ de Marla, un processus douloureux mais nécessaire que tu entends lui apprendre par la manière forte afin qu'elle puisse mieux se protéger. Mais elle ne veut rien écouter. Elle te balance ses quatre vérités, avec une hargne comme tu n'en as jamais vue chez elle. Chaque attaque te plonge un peu plus dans les ténèbres et te blesse certainement plus que ce que tu ne voudras jamais admettre. Lorsqu'elle dit que tu es trop obsédé par tes défauts pour voir tes qualités, cela se vérifie une fois de plus puisque tu passes complètement à côté de tout ce qui est positif dans le message qu'elle essaye de te faire passer. Tu ne retiens que les erreurs qu'elle pointe, les fautes que tu accumules et qui révèlent à quel point tu es imparfait, à quel point tu es détraqué. Cela te touche tellement que tu emmagasines chaque mot dans la boîte de pandore que tu as toujours soigneusement évitée. C'est pour ça que tu ne voulais pas de tout ça. C'est pour ça que tu as toujours refusé d'ouvrir ton coeur à qui que ce soit. Aimer c'est donner le pouvoir à l'autre de vous détruire. Et en tentant de mettre fin à ses jours, c'est toi qu'elle a détruit.

Dans le fond, que tu sois responsable ou pas n'a pas vraiment d'importance. Quels que soient les démons qu'elle affrontait, tu aurais dû être là pour l'aider, l'accompagner, la soutenir. T'as lamentablement échoué dans cette mission. Les quelques gestes que tu avais eu pour elle avant qu'elle ne s'en aille étaient loin d'être suffisants. Et lorsqu'elle a mis fin à votre relation, tu lui as tourné le dos pour te protéger alors que c'était le moment où elle avait le plus besoin de toi. T'es aveugle et idiot. T'es égoïste et incapable de prendre soin d'elle. « Ça ne change rien. Tu m'aimes mais t'as besoin de quelqu'un qui sera la solution à tous tes problèmes. Et cette personne ce n'est pas moi. » T'as le coeur qui se fissure à cette vérité. Ce n'est pas toi. « Lâche-moi s'il te plaît. » Tu avises ton poignet qu'elle a enfermé dans son étau de fer. Qu'elle te libère pour se libérer elle-même.

J'avais beau y mettre mes tripes. En vain. « Ça ne change rien. Tu m'aimes mais t'as besoin de quelqu'un qui sera la solution à tous tes problèmes. Et cette personne ce n'est pas moi. » La violence de ses propos me rabatte contre l'oreiller. Je le tiens toujours, mais c'est seulement parce qu'il me faut un temps pour accepter que nous deux c'est définitivement terminé. Peut-être que depuis le début, je m'étais plantée sur toute la ligne. Les signes de Philip n'étaient qu'un vaste écran de fumée. Non, il n'avait jamais rien ressentie. À cet instant, je me rendais compte que c'était juste impossible pour lui d'avoir pu imaginer d'être en couple ou que sais-je. J'avais juste été la fille avec qui il aimait bien passer du temps ou je ne sais pas trop quoi. Il n'avait jamais rien assumé, parce qu'en réalité, il n'y avait rien eu à assumer. Philip ne ressentait rien pour moi et là, je peux dire que ça n'arrivera jamais. « Lâche-moi s'il te plaît. » Et sans le faire - pour ne pas qu'il parte tout de suite - j'attrapais le bracelet en argent - qui m'avait été retiré suite à mon hospitalisation, posé sur le meuble le plus proche - pour venir lui fourrer dans la main. « Je ne veux plus jamais t'avoir avec moi » que je lui disais en le regardant dans les yeux avant de le lâcher définitivement. Oh non, je ne voulais plus jamais de jamais avoir à me souvenir de lui.

THE END