fashion victime depuis ton plus jeune âge, tu as grandis dans la lumière de ta mère, maartje leeuwen. grande mannequin ayant posé pour dior, chanel ou encore yves saint laurent dans les années quatre vingt. ton père, eduard leeuwen, est le directeur néerlandais de givenchy - fratrie de trois enfants, tu es la plus petite. ton frère et ta sœur, ayant quelques années de plus que toi, ont été rapidement intégrés dans le milieu mondain néerlandais. tu as grandis dans leur ombre, ce qui explique peut-être ton côté teigneuse, ayant toujours ragé de la réussite des autres - à l'école, tu étais typiquement le cliché de la fille populaire. habillée telle une star, tu te pavanais dans les couloirs toujours entourée de ton crew. tu ne les considérais même pas comme des amies, mais plutôt comme des accessoires, te permettant de paraître plus forte que si tu te retrouvais toute seule - cuillère d'or dans la bouche, tu n'as connu que le luxe dans ta vie. grand manoir en plein rotterdam, devenant rapidement le palais de la petite cornelia. tu es une princesse au compte en banque gonflé, prêt à exploser, et tu n'hésites pas à le faire comprendre - même si le parcours professionnel de tes parents est exemplaire, tu as décidé de créer ton parcours à toi, ne ressemblant absolument pas à celui de tes parents. traversant l'atlantique pour intégrer harvard en design de mode, tu signas notamment dans une agence de mannequinat américaine, te permettant de te créer un book ainsi qu'une notoriété aux states - les réseaux sociaux sont ton gagne pain. avec des milliers et des milliers de followers sur instagram, tu n'hésites pas à t'y afficher dans des tenues luxueuses, montrant au monde entier comment est-ce que la prodigieuse fille leeuwen s'en sort aux états-unis - tu ne t'es jamais sentie aussi seule qu'en arrivant à boston. habituée à être la reine de rotterdam, tu t'es rapidement rendue compte qu'ici, loin de ton chez toi, tu n'étais personne. mais tu ne te laissas pas abattre pour autant, restant égale à toi-même - véritable charmeuse, tu n'es pas prête à te mettre en couple, préférant amplement jouer l'aphrodite célibataire, butinant à gauche à droite, libre de faire ce que tu veux, quand cela te chante.