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BONJOUR FATIGUE, ICI MALADRESSE
@"libre" & {@=11118}Luan Ferchill{/@}

Sept heures du matin et te voilà dans les locaux de l’hôpital. T’enfiles ta tenue et tu vas chercher ton chariot pour faire le ménage. Tu déambules alors que tu es morte de fatigue. Un client a eu besoin de toi la veille et tu es rentrée tard. Pendant trois heures, tu passes de chambre en chambre pour les nettoyer. L’hôpital te semble tellement grand. Interminable. Tu as besoin d’un café peut être même deux à cet heure-ci, mais tu as encore une heure avant ta pause. Tu n’oublies pas que tu fais tout ça pour Luna. C’est comme un mantra que tu te répètes encore et encore. Tu commences à passer la serpillère dans le couloir de l’étage et sans faire exprès tu renverses le saut dans le couloir. Inondant les pieds le pantalon de la personne qui passait par là. Tu te sens tellement confuse, tu le sais pourtant que quand tu es fatiguée tu es maladroite. — " Je suis vraiment désolée. “ que tu lâches en lui donnant des torchons.

pas vraiment ton truc ce genre d'endroit. noël c'est loin d'être ta période préférée. comme beaucoup d'autres d'ailleurs. néanmoins, depuis que luna a pointé le bout de son nez, t'essayes de faire l'effort pour elle. d'autant plus qu'à six ans, la magie de noël est à son comble. te voilà, encore une fois cette année de corvée village de noël, patinoire, carrousel ― tu veux quoi ? crêpe ? une barbe à papa ? que tu dis, baissant le regard en direction que ta fille qui te tient la main, acquiesçant d'un signe de tête à ta proposition. allez, barbe à papa dégueu payée, vous vous rendez maintenant vers le carrousel ― comment tu fais pour manger c'truc ? ça colle partout.. d'ailleurs, en parlant de ça, tu te rends compte que t'as oublié de prendre des lingettes nettoyantes. et évidemment, pas de mouchoirs non plus. t'es toujours pas au point sur ça leni. mais trop tard, luna a repéré le carrousel, impossible de l'en défaire pour aller jusqu'aux toilettes. tu grognes, puis regardes autour de toi. approches la personne la plus proche, une petite vieille qui sursautes limite quand tu te mets à lui parler ― eh, désolé mais vous avez des moucho.. LUNA ATTEND TU COLLES DE PARTOUT LA! que tu dis en retenant la gosse qui tires sur ton bras pour que tu l'amènes sur le manège ― MOUCHOIRS ! des mouchoirs ! que tu répètes fermement. eh merde la vieille s'est barrée.

Tu papillonne des yeux avant d'arriver à les ouvrir totalement. La lumière te fais mal aux yeux. Tu ne sais pas où tu es mais ça ressemble à une chambre d'hôpital. Ton dernier souvenir est celui d'une soirée avec des amis où tu avais beaucoup bu. Tu essaie de bouger mais tes muscles te font mal. Tu as l'impression de ne plus sentir tes membres. Après plusieurs minutes à te battre avec toi même tu arrive à atteindre le bouton pour appeler une infirmière. Tu as besoin de savoir pourquoi tu es là et depuis combien de temps. Tu as beau essayer de te rappeler il n'y a rien qui te reviens en mémoire.

Il était temps pour Yunseo de profiter du village de Noël. Même si sa soeur n'était plus là, le jeune homme continuait de célébrer cette fameuse fête que tout le monde attendait avec impatience. Il s'agissait d'une fête magique où tout était possible. Yunseo aimerait que sa soeur soit présente, mais c'était impossible. Il ne pouvait que lui faire honneur en ayant du plaisir et à continuer d'avancer, malgré la peine. Le jeune homme trouva des beaux cadeaux pour ses parents, ainsi que sa bonne amie Myrrha. Yunseo aimait faire plaisir aux autres. Ça le rendait heureux. Après ses achats, il remarqua la grande roue. Passionné par les attractions depuis son enfance, il décida d'y aller. Heureusement, il portait un manteau et un foulard. Il risquait de faire froid, durant les quelques minutes pendant lesquelles il sera dans la grande roue. Yunseo fit la file et remarqua qu'il devaient être avec quelqu'un dans le siège. Toutefois, il était seul. Il ne savait pas avec qui il pourrait bien faire le manège. Il vit alors une personne seule. — Salut. Je me demandais si tu avais envie d'embarquer dans la grande roue avec moi?

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Voie lactée parée de ses plus beaux atouts. En son sein, réside les lumières de l’éternité. Etoiles aux milles éclats. Il pourrait s’en émerveillé. Là, maintenant. A la place, l’ombre est enfermé dans une boite de métal. Entame sa procession vers Greenwich. Aux portes du manoir familial et de sa froideur. En partie, parce que sa mère était encore barrée à une soirée caritative pour son travail. Attraction. L’œil attiré par son espace. Son vide. Avant même qu’il ne le comprenne, l’homme gare sa voiture. Descend pour s’adosser contre la portière. Apprécier le vide d’un vingt-quatre décembre en plein campus. Les billes vertes rivées sur l’étendu désertique, il laisse ses moins onze degrés s’infiltrer sous ses vêtements. Son bonnet. En inspire l’air glacial comme pour faire taire la brulure qui pulse sous son derme. Perdu dans son enfer. Rictus esquissé sur le bord de ses lippes. L’ironie de la situation le fait rire froid. Intérieurement. Lui qui avait longtemps refusé de se faire écraser par le poids des sentiments. Lui le priviligié harvardien au confort financier. Lui, se laissait écraser par une douleur qu’il ne connaissait pas. Ou peut-être avait-il déjà eu l’impression de la ressentir en primaire quand Luzie Davenport avait refusé de lui tenir la main en sortie. Tu divagues Scott. Réalité pathétique d’un mec qui essaie de couvrir ses émotions avec un vieux souvenir pété. Sans intérêt. Incomparable.  Sans doute, est-ce son ironie naturelle qui tente de le sortir de l’obscure. Comme elle le fait à chaque fois. Soupire fantomatique. S’échappe de ses lèvres pour former un nuage grisâtre. Rencontre l’hiver mordant. Morsure quand le froid rencontre le derme nu de sa main. Qu’à ses lèvres, il porte un joint. Savoure le plaisir d’un interdit minuscule au beau milieu de l’élite silencieuse.

boston fleurissait à nouveau avec le retour des étudiants après les fêtes de fin d'année. plus d'une semaine de rues d'habitudes bondées qui avaient été laissées à l'abandon. petit à petit, les ruelles reprenaient vie, les alentours d'Harvard redevenaient bruyants.. en somme, ils étaient de retour. marlon, lui, le silence il n'était pas vraiment contre. un temps sur pause dans cette ville qui lui permettait de travailler sereinement, sans trop de distraction. enfin c'était sans compter sa petite soeur et accessoirement colocataire, qui n'avait définitivement pas décidé de prendre de bonnes résolutions. qu'importe. ce soir marlon était en repérage. les futurs vedettes de boston. les recrues que l'on réussit à trouver sur les bancs d'Harvard. en l’occurrence ce soir, sur le terrain de basket. notes en main, la fin de l'entrainement sonne et avec tout le culot qu'on connait à marlon, il n'attend pas une minute pour se pointer dans les vestiaires pour discuter avec sa cible. entrée en trombe dans un vestiaire vide, sourcils qui se froncent face à cette surprise. une voix qui sursaute à ses côtés, une jeune femme, visiblement entrain de se rhabiller. et merde. il venait par mégarde de débarquer dans les vestiaires féminins du gymnase. – oh, désolé ! je cherchai.. bref ! j'ai rien vu, promis ! qu'il lâche d'un sourire charmeur voir confus, pour ne pas se prendre une droite pour avoir débarquer ici de la sorte.

23.12.2022 | TW; Tabac, Drogue, Alcool | La cigarette s'écrase contre le métal du cendrier alors que les dernières fumées s'échappent de ma bouche. Mélancolie tu nous gagnes quand les pensées négatives envahissent l'esprit. Les unes après les autres, elles ont construit cette petite cicatrice dans mon âme dans l'unique but de pourrir la confiance en soi. Elle ronge, tel un parasite, rafraichissant cette âme autrefois solaire. Effet amplifié par l'alcool qui vient se glisser encore et encore dans mon corps. Il pollue mon esprit et l'embrouille... pour mieux le satisfaire. Le poids des mauvaises pensées n'existe plus. Il n'y a que le rythme de la musique qui arriver à mener mon corps à quelque chose de correct. Une danse, seule, au milieu de la foule, se laissant entrainer sans aucun autre but que de s'abandonner. C'est pour ce genre de moment que Perséphone Lenoir existe. C'est cette fille qui danse, qui profite de la luxure, c'est elle qui existe. Elle ne pense pas aux conséquences, elle pense à cette soirée qu'elle voudrait (presque) infinie. Puis il y a toi, être tout aussi débauché d'elle qui est présent, et je te vois. Je danse et tel un serpent vicieux, ma main se glisse entre les corps pour rejoindre la tienne. Elle t'attire à moi sans aucune arrière pensée que de profiter de ce soir. Sans penser au lendemain.

Elle aurait aimé qu'il neige pour noël. Emmitouflée dans son long manteau elle lève le nez vers le ciel, désappointée par l'étendue désespérément blanche mais sans le moindre flocon.  Elle jette un regard vers sa montre, il lui reste encore une heure avant d'aller chercher ses parents à l'aéroport - ils ont fait le trajet depuis New Delhi pour venir passer les fêtes de fin d'année avec elle. Elle n'a pas envie d'attendre bêtement alors elle passe la porte du luna caffe en faisant tinter la petite sonnette. — Bonjour. aujourd'hui elle n'est pas accompagnée de sa femme, elle est venue seule. Et chiquement habillée, elle a laissé tomber sa combinaison de paléontologue. Elle va tranquillement s'installer à une table en attendant que quelqu'un s'approche pour prendre sa commande ou lui tenir compagnie.

Aucune soirée ne lui semble idéale, seulement, le bal des pompiers, Anna-Katrina ne peut se permettre de le manquer. Car eux aussi sauvent des vies. Le désir de prendre soin des autres les unis. Alors, elle a enfilé une robe de soirée afin de s’y rendre sans donner rendez-vous à qui que ce soit. Sans doute parce qu’elle ne connait pas grand monde en dehors de son travail et qu’elle ne souhaite pas l’admettre. Ou peut-être parce qu’elle a choisi d’être seule, comme à son habitude, puisqu'ainsi, elle ne sort pas de ses sentiers battus. Poussant un soupir quant à la perspective de se retrouver seule parmi tous, se demandant si elle va y connaître du monde, c’est anxieuse qu’elle passe son long manteau noir afin d’avoir chaud et ainsi ne pas prendre froid. La seule certitude que l’urgentiste spécialisée en traumatologie a, est qu’elle doit participer, notamment parce qu’elle a donné une somme généreuse et qu’elle souhaite voir les mines réjouies de ceux qui ont reçu son don.
— « C’est parti. » Est l’unique phrase qu’elle prononce avant de monter dans le taxi qui m’amène à la caserne, où vont se dérouler les réjouissances. Sortant de ce dernier en glissant un billet au chauffeur pour le prévenir qu’elle le rappellera afin qu’il la ramène chez elle, Anna se saisit de son téléphone portable pour se mordre la lèvre, incertaine de ce qu’elle souhaite faire. Appeler des renforts ? Elle aimerait réellement le faire. Mais qui daignera répondre présent pour elle ? C’est cette question qui la paralyse, puisqu’elle doute que l’on puisse se déplacer à la dernière minute pour elle. « Qu'y a-t-il à boire ? » Est la première question qui passe la barrière de ses lèvres alors qu’elle s’adresse à un parfait inconnu. « Une minute ! » Elle souffle lorsqu’on lui offre une coupe de champagne et qu’elle la vide pour finalement envoyer un texto :  « Rejoins-moi au bal des pompiers. SOS » Offrant un sourire à l’intéressé, la brune se saisit d’une seconde coupe et se retire afin de rejoindre le fond de la salle et attendre un signe de vie de son amie.

{@=11819}Adelaide De Danemark{/@} {#}rplibre{/#} {#}incruste{/#}