337 résultats trouvés pour rplibre

plage inerte. sable humide qui grouille sous les pieds, petites billes qui s’accrochent sous la plante nue. talons délaissés sur le chemin, cendrillon des temps modernes. mauvaise princesse au mauvais rôle. ratée. flux sanguin intoxiqué par l’éthanol, encore beaucoup trop pour être raisonnable. jamais été, jamais été d’celles qui s’contentent d’un bout de rien. d’une moitié. d’un reste entamé. jamais été d’celles qui savent s’arrêter quand c’est trop, quand c’est nocif, quand ça fait mal. toujours c’maudit espoir qui fausse la conscience. la mène en bateau jusqu’à ce qu’elle coule. jusqu’à ce que tout prenne l’eau. pieds qui s’enfoncent un peu plus, sous les étoiles qui brillent trop. dézippe la fermeture éclaire de ma robe, fait glisser le tissus le long des cuisses jusqu’à l’enjamber pour la laisser derrière moi. légèreté. juste envie de nager au milieu d’rien, d’être dans une bulle qui n’explosera pas cette fois. barricadée. chaire de poule quand les chevilles rencontrent l’eau, elle est fraîche ce soir. pique la peau. peu importe, l’alcool rends ça moins douloureux. anesthésiant. plus loin, je m’enfonce encore et encore. ferme les yeux avant de plonger entièrement. dans le silence, entourée d’obscurité. reste en apnée, profite de la sérénité avant de remonter à la surface dans une inspiration prononcée. passe les mains sur mon visage, me retourne vers le bord de la plage pour la retrouver. ombre qui se dessine petit à petit, devient plus clair au fur et à mesure. - j’crois que c’est à moi.. mouvement de tête en directement d’la robe que tu tiens entre tes mains. crinière dégoulinante dans la pénombre d’un clair de lune.

{#}rplibre{/#} | je suis au bout du rouleau ce soir. y a tout qui retombe. j’ai trop bu, beaucoup trop sauf que bah c’est pas l’euphorie ce soir. c’est toute la merde qui retombe de ces derniers temps. je pense à ma sœur et val, à Donovan qui a fini par lâché alors que putain pour une fois j’avais essayer de me livrer, je pense à moi qui ne compte pas dans tout ce bordel qui m’entoure. je me suis jamais sentie aussi seule et je suis juste entrain de plonger. je voudrais me foutre de tout et rester froide. seulement j’ai un coeur qui bat et je ne peux pas le mettre sur pause. je sais pas ce qui m’arrive ces jours ci et ça me prend la tête. j’ai juste envie de pleurer là avec l’alcool sauf que non je me cache derrière la colère. je commence à chercher la merde a un groupe qui buvait un verre. je veux juste me battre, prendre un coup pour essayer de me ramener. je veux plus plonger. je prends mon verre et je le renverse volontairement sur la tête d’une meuf. « oups, je te trouve plus belle comme ça. » son regard devient noir et enfin j’ai ce que je voulais. elle me saute dessus et je prends des coups, je me marre et j’attends juste que ça s’arrête. j’ai même pas envie de me défendre.

traîner dans le centre ville de nuit, profiter des beaux jours qui reviennent, faire le tour des bars pour boire quelques verres, seule. rire avec des inconnus, rester sage quand on tente de te séduire en disant que tu fréquentes quelqu'un et que tu lui es fidèle. ça fait bizarre à dire, après toutes ces années passées dans le célibat et le profit de l'instant présent, mais tu trouves ça satisfaisant, malgré tout. et les verres d'alcool s'enchaînant, tu ne fais pas attention au fait que depuis quelques temps déjà, tu es suivie, traquée comme une bête sauvage. ombre dans ton dos au pas délicats, jusqu'à l'attaque féroce dans cette ruelle. ton corps endolori qui se retrouve dans cette impasse, ton esprit embrumé qui ne comprend pas. « eeeeh, lâche moi, j'te connais pas. » que tu râles en essayant de forcer le passage. puis un coup claque, et un second. ça brûle, ça te stoppe net. tu regardes ton haut blanc qui rougit à vue d'oeil. ton regard qui se redresse sur le tireur. « fallait pas fouiller dans des histoires qui ne te regardaient pas, gamine. » l'armé s'échappe et te laisse à ton propre sort. tu entends du bruit dans la rue adjacente alors tu cries du plus fort que tu peux. « AU SECOURS ! »

à titre informatif:

funny or unpleasant situation?

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Le thème de la journée ça avait été bronzette et dodo quitte à cramer au soleil. Aujourd'hui, je n'avais eu envie de rien faire alors je m'étais posé dès 12h sur les transats de l'hôtel. Le premier cocktail avait été rafraichissant, puis au bout du quatrième, ça avait commencé à sérieusement taper. Et pour terminer, je m'étais endormi comme une masse jusqu'aux coups de 17h. Après être remonté dans ma chambre, j'avais pris une douche fraiche et avais enfilé un short et une chemise à manche courte hyper décontract. Direction le resto de l'hôtel ! J'avais une faim de loup et je comptais bien dégommer le buffet quitte à ce qu'on me prenne pour un affamé. Il faut pas croire mais faire bronzette, ça fatigue. Ma merveilleuse idée avait été de prendre les escaliers, histoire de me fatiguer encore plus alors que je comptais bien faire la fête ce soir. Croyant être arrivé à destination, j'ouvrais une porte et je me rendais vite compte que j'étais perdu. Mon sens de l'orientation me jouait des tours parfois. Je ne pouvais pas m'empêcher de lâcher un juron. merde, fais chier J'ouvris une autre porte au hasard et entrais dans la pièce, sans faire vraiment attention. J'entendis la porte se claquer derrière moi et c'est à ce moment que je me rendis compte que j'étais dans une espèce de vestibule de nettoyage. Je jurais encore plus. Pivotant sur moi-même afin de faire demi-tour, ma main se posa sur la poignée de la porte que j'abaissais pour l'ouvrir. Et là. Elle ne s'ouvrait plus. C'était littéralement bloqué. Peut-être qu'un pote pourrait venir m'ouvrir ? Je prenais mon portable pour appeler quelqu'un. cerise sur le gâteau, pas de réseaux ! c'est magnifique. Je soupirais d'agacement et tentais d'enfoncer la porte, sans succès. La seule chose qui me restait à faire, c'était espérer que quelqu'un d'aussi bête que moi passe par là et m'ouvre la porte. Je donnais pas cher de ma peau, je n'avais pas croisé un chat dans cette partie de l'hôtel. J'aurais dû me douter que ça ne devait pas être le bon endroit. excusez-moi est-ce qu'il y a quelqu'un ?! quelqu'un peut m'ouvrir s'il vous plaît ? eh oh !  j'avais l'impression d'entendre mon propre écho. Non, ce n'était pas une impression, c'était la cruelle vérité. Je n'avais plus qu'à croiser les bras et attendre qu'une femme de ménage passe par là le lendemain matin. Ou dans 2 jours. Ou dans 3 jours. Et je finirais par crever de faim et boire du détergent ?

Tu avais encore du mal à te dire que tu avais été opérée. Que tu avais de nouveaux poumons et que normalement si tout se passait bien tu n'aurais plus à t'inquiéter de mourir du jour au lendemain. Cependant, tu étais fatiguée, même alors que l'opération était il y a quasiment un mois. Tu n'avais presque pas vu ta fille ou même tes parents et tes amis. Le médecin voulait que tu te repose et même si tu comprenais tout à fait et qu'au fond de toi tu savais que tu ne devais pas te fatiguer trop pour le moment étant donné l'état encore fragile de tes poumons, tu devais avouer que tu t'ennuyais un peu. Tu sortais de temps en temps de ta chambre en fauteuil car tu te sentais encore assez vite à bout de souffle. Tu roulais donc jusqu'à la cafétéria espérant rencontrer quelqu'un avec qui échanger : des collègues du secrétariat, des patients que tu avais déjà vu, des personnes que ton père avait soigné, peut importe. Tu avais juste envie de parler un peu avec des gens qui n'étaient pas à l'autre bout d'un téléphone. Qui sait peut-être que tu rencontrerais quelqu'un d'intéressant avec qui échanger ??

Quand j'ai appris qu'un parc aquatique tropical allait ouvrir ses portes, j'ai directement dit que j'allais y aller. J'adore nager déjà, et en plus, ce n'est pas que pour les enfants. J'ai hésité à prendre Joy mais elle n'a même pas un an, ce serait vraiment dangereux. J'ai mon après-midi de libre, Alexis est au travail, Joy avec Serafina, et j'ai rien d'autre à faire. Alors je prends mon maillot, une serviette et ce qu'il faut et je me rends au fameux Water Tropic Park. Il y a du monde mais la plupart des étudiants sont partis au Spring Break. J'imagine pas le bordel que ça ferait s'ils étaient tous là. C'est totalement dépaysant. Il y a du sable, des bars, tout ce qu'on veut. Donc effectivement, ce n'est pas que pour les enfants. Me voilà rassuré. Deux toboggans dont un a l'air plutôt impressionnant. Je décide de commencer par là. Je monte jusqu'au sommet de la glissade et m'élance comme un fou en sortant un cri de joie. Sauf qu'arrivé à la sortie, je plonge dans l'eau en percutant quelqu'un. Nos têtes se sont cognés et on est tout les deux un peu déboussolés.

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Le Spring Break allait toucher à sa fin dans quelques jours. J’avais encore pas mal d’endroits à visiter et de choses à faire. Mais pour aujourd’hui, j’avais décidé de me faire une petite matinée emplettes : afin de ramener des souvenirs à mes amis qui n’étaient pas venus. Ce n’est pas particulièrement mon moment préféré car je ne sais jamais quoi choisir. L’envie de tout prendre. Mais surtout, ce genre d’achats marquent la fin de vacances et ça me rend déjà très nostalgique. Alors que j’étais en train de regarder des tableaux, pensant m’en prendre un, je sentis quelque chose moi. Comme une main qui voulait me piquer quelque chose. Et avant même que je ne puisse me retourner, on venait de me prendre ma pochette, avec mon passeport dedans. Non pas encore une fois. « Noooooon. » Puis je me mis à courir vers la personne qui courait. Sans réellement savoir s’il s’agissait de la bonne personne, mais pourquoi une personne se mettrait à courir ici ? Si ce n’est pour ne pas se faire prendre.

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Il s'agissait de la troisième journée du spring break. Même si Katya n'était pas une étudiante, elle avait trouvé un hôtel à un bon prix pour avoir sa chambre. La jeune femme était aux anges de pouvoir avoir plusieurs jours de congé. Ayant deux boulots, elle a réussi à économiser juste assez pour faire ce voyage. Son patron au café où elle travaillait comme barista n'était pas forcément enchanté, mais tant pis. Il comprenait que Katya ait besoin de vacances. Arrivée depuis trois jours, Katya a profité de la plage, de la piscine et du bar de l'hôtel. Évidemment, il y avait aussi la ville de Punta Cana qu'elle pouvait visiter. Toutefois, ce qu'elle avait réellement envie de faire, c'était d'aller à Imagine Punta Cana Disco, un endroit fortement recommandé par les locaux. La belle rousse était curieuse de savoir comment c'était là-bas. Elle enfila une tenue de soirée légère, qui consistait à une robe turquoise, ainsi que des sandales blanches. Une fois prête, Katya s'y rendit avec un taxi de la ville. Même si elle ne parlait pas en espagnole, elle pouvait parler en anglais avec le chauffeur de taxi. Elle arriva enfin sur place. Katya paya le chauffeur et entra dans l'établissement. Il s'agissait de plusieurs grottes uniques. Katya était impressionnée par tout ce qu'elle voyait. La jeune femme croisa une personne qui devait avoir son âge et commença à discuter avec elle. — Bonsoir. J'espère que je ne te dérange pas. Je me disais qu'on pourrait passer du temps ensemble, si tu veux. À moins que tu attendes quelqu'un?

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