21 résultats trouvés pour ff3333

Ewen Duncan & Améthyste L. Wagner

Ce spring break fut bien amusant, mais il était temps de se remettre à la réalité. De reprendre le train-train quotidien des cours, des devoirs, des contrôles… Tout ce qui pouvait bien me prendre la tête, tellement ce n’étaient pas les études que je voulais faire en premier lieu, il m’arrivait tellement de rêver de Julliard, c’est dans ces moments-là que je maudis ma mère de m’avoir laissée entre les mains de mon père. C’est ainsi, dans ce moment de réflexion que je marche doucement dans les rues de Cambridge en direction de mon havre de paix depuis que je suis arrivée dans cette université. À savoir l’arcade de jeux vidéo. J’avais besoin de m’évader, de me vider l’esprit, de me défouler, de me changer les idées. Le Crew ne se rassemblait pas aujourd’hui, alors il me fallait un autre moyen de divertissement.  

J’arrive enfin à destination, d’où je suis, je peux percevoir l’enseigne située au bout de la rue, instinctivement un sourire prend place sur mes lèvres, cet endroit m’avait manqué quand même. Cela devait bien faire 4 semaines que je n’étais pas venue. Je progresse de plus en plus vite, en faisant attention de ne pas bousculer les gens, ils peuvent me regarder de travers même si je cours, je m’en contre-fiche. Le plus important, c’est que je vais pouvoir me libérer dans quelques instants. Arrivé au niveau de la salle d’arcade, je hausse un sourcil à la présence d’une personne qui reste prostré devant la salle et devant l’entrée pour ainsi dire. La salle, serait-elle fermée ? Etrange, il me semblait bien qu’à ses heures elle était ouverte. Je me rapproche d’avantage et remarque que je l’ai déjà croisé avant quelques parts, mais je ne sais plus où. Mais là, j’aimerais bien qu’il fasse un mouvement de recul pour que j’entre ou je le pousse littéralement à l’intérieur pour l’aider à se décider ? Il a l’air indécis. Parce que la salle d’arcade est bien ouverte, j’aperçois les lumières. « Dis, tu comptes prendre racine devant la porte ? » demandais-je de façon un peu brusque. Oui, quand on a tendance à me priver de ma source vitale, je peux montrer le côté négatif de ma personnalité.

Chris Rothschild & Améthyste L. Wagner

Alors on était passé au tutoiement maintenant ? C’est vrai qu’avec l’éducation que j’avais reçue, je vouvoyais les personnes par respect. Cependant, certaines personnes préfèrent largement le tutoiement, bien que le tutoiement signifie le fait qu’on soit assez proche, enfin, c’est un avis personnel. Je souris quand il me remercie de m’en soucier. Il était normal de demander à une personne que l’on ne connaît pas comment il va, c’est la base et un moyen d’engager la conversation. Je secouais ma tête de haut en bas alors qu’il affirmait être présent pour passer une bonne soirée, bien qu’il soit seul. « C’est une façon de voir les choses, mais j’avoue que c’est plus compliqué de se faire de nouveau ami ou nouvelle connaissance quand on est toujours accompagné et que ces personnes ne veulent pas aller vers les autres. » Oui, je trouvais vraiment dommage, quoi que si j’étais venu avec Neyla, je pense qu’elle n’aurait rien dit, mais c’est relativement compliqué de faire du charme à une personne quand vous avez une troisième personne qui sert de décor. Je me suis renfrognée un peu quand il fait mention de mon breuvage, je suis une grande, je peux faire ce qu’il me plaît non ? J’ai déjà une famille qui m’emmerde, pas besoin d’autres personnes indésirables à ce poste. « Oui, je suis au SB et il est vrai que je suis en deuxième année à Harvard. » Je préfère donc ignorer la partie sur sa morale et mon envie de boire pour me présenter. « Au fait, je suis Améthyste Wagner, mais mes amis me nomment Amé. Et toi, c’est comment ? Je peux te tutoyer également ? » C'est vrai, je ne vois pas pourquoi, il n'y aurait que lui qui peut me tutoyer et pas l'inverse.

Améthyste L. Wagner & Co.

Je m’apprêtais à lui poser des questions sur son cursus, si cela était compliqué, si c’était son choix ou bien un choix de sa mère… Cependant, je n’ai pas eu le temps de débiter un seul mot, pas un seul, qu’une tornade brune est arrivée de nulle part. Je ne la connaissais pas, visiblement, elle se nommait Alice, si j’ai bien suivi les dires des deux comparses juste en face de moi. Je décide de prendre donc une grande gorgée de mon verre, quitte à le finir. Au moment où il me mentionne et insinue qu’Alice est peur que je lui prenne sa place, je ne peux m’empêcher d’avaler de travers. D’un côté, mieux vaut avaler de travers, plutôt que de recracher ce que je venais d’ingurgiter sur Wayland Strauss. Je tousse un peu pour faire passer cet avalement plus que difficile et pour ne pas paraître trop mal à l’aise. Il finit par vraiment me présenter la protagoniste qui semblait un peu hyperactive ce soir, a moins que ce soit quotidiennement. « Euh, ouais, enchanté aussi. » Super la réponse, mais j’essayais de rassembler les morceaux-là. « Tu veux me sauver de lui ? » Je ne voyais vraiment pas pourquoi elle voulait voler à mon secours, je n’étais pas vraiment en danger. « Grande ou petite, je m’en fous à partir qu’il sache s’en servir. » grommelais-je en prenant un nouveau verre avec un cocktail à la couleur rouge qui semblait bien sucré. Je jonglais doucement entre la brune et le blond. « C’est vrai quoi, ça servirait à quoi d’en avoir une grosse, si la personne qui la possède n’est pas fichu de savoir s’en servir ? » Et je savais de quoi je parlais, une fois, il y a eu ce type tellement frustrant, j’ai dû finir moi-même.

Améthyste L. Wagner & Co

Ses premiers jours au Mexique et plus précisément à Yucatán étaient vraiment plaisant, mais assez chargé. Petite soirée de bienvenue le vendredi soir, puis sortie en boite le samedi soir où j’ai fait cette fameuse rencontre bien intéressante. Le dimanche, j’en ai profité pour dormir un peu le matin avant d’aller me promener et de profiter de la plage pour prendre un peu de couleur. Aujourd’hui, lundi, j’avais l’anniversaire de mon petit Neal Chou à 16h sur la plage. Heureusement que j’avais déjà son cadeau d’anniversaire avec moi, mais que j’attendais seulement le moment propice pour le lui donner. Lunette de soleil sur le nez, casquette sur la tête pour le coup, bien que ce ne soit pas très féminin, cela est fort pratique, je trouve, puis elle allait bien avec le reste de ma tenue. Qui se trouvait être un mini-short à taille haute en toile, du coup assez léger avec un top un peu plus long qui se descendait au milieu de mes fesses. Puis mon maillot de bain deux pièces bien évidemment pour faire trempette dans l’eau. J’étais fin prête pour partir sur le point de rendez-vous que nous étions fixés avec le jeune homme que j’avais invité pour m’accompagner. Vérifions juste que j’ai bien tous mes papiers dans mon sac en plus de mon drap de plage et de la crème solaire et c’est partie.

Arrivé près de la plage, je retrouve Chris à qui j’avais donné rendez-vous, afin d’arriver ensemble sur le lieu de la fête en soit. D’où j’étais, je pouvais apercevoir un petit attroupement de personne. Je regarde ma montre rapidement 16 : 05, aie cinq minutes de retard, d’un côté Neal à l’habitude, j’ai déjà dû prendre 30 minutes pour savoir quel maillot j’allais porter, savoir lequel me mettais le plus en valeur. Je repère rapidement mon date du jour, enfin date, plutôt le jeune homme qui a bien daigné ne pas me laisser seule en ce jour festif, Chris a l’air d’être là depuis quelques minutes. Je m’avance vers lui pour lui faire la bise quand même. « Salut, j’espère que tu vas bien, je suis terriblement désolé, j’ai eu un léger contre temps. On y va ? Neal doit certainement nous attendre. » Je lui lance un sourire éclatant avant de me tourner et de prendre la direction de la petite fête. J’étais impatiente de voir mon petit koala et de lui souhaiter un bon anniversaire, bien que techniquement, ce n’étais pas aujourd’hui, mais le douze mars qu’il était né. Arrivé près du petit groupe, je me dirige directement vers Neal qui venait de se faire tartiner le dos par une jeune fille blonde. Je le prends dans mes bras en le serrant un peu. « Bon anniversaire Neal Chou, tu m’as manqué, ça faisait un petit moment. » Je me retire et m’éloigne un peu de lui avant de me tourner vers le reste des personnes présentes à savoir, la blonde qui venait de le tartiner de crème (Nadia), quatre garçons qui ne me disaient rien (Mahé, Milo, Nixon et Lukas), deux filles dont l’une que j’avais repéré près de Nam nam lors de la soirée de bienvenue vendredi soir (Meluzine), la deuxième ne me disait rien par contre (Katalia), en revanche le garçon qui n’était pas très loin d’elle, me disait grandement quelques choses. Il s’agissait de Toni, pourquoi il était là. Reprenant un peu contenance, je souris aux personnes avant de me présenter. « Améthyste, bonjour tout le monde. » Puis, je présente mon accompagnateur. « Neal, je te présente Chris, Chris voici l’homme de la journée Neal. Et pour le reste des personnes présentes, je ne sais pas en réalité. » Un dernier sourire, puis je vais poser mes affaires sur le sable avant de retirer ma paire de tongs pour sentir le sable chaud sous mes petits pieds.

Améthyste L. Wagner & Co.

Hum, c’était triste de ne pas avoir de préférence, quoi que peut-être que dans certains domaines ne pas avoir de préférence pouvait avoir un sacré avantage. Par exemple en matière de sexe, ne pas avoir de préférence seulement envers les hommes pourrait ouvrir un panel d’exploration plus excitant. Hum, je devrais sans doute essayer avec une fille, c’est peut-être bien non ? Quoi que certains hommes savent s’y prendre. Je secoue ma tête pour arrêter de penser au sexe, sacré libido, elle n’est jamais satisfaite. Je me concentre de nouveau vers le jeune homme devant moi et sur ce qu’il raconte. Si je suis à Harvard ? Je suis limite outrée, je détourne les yeux pour regarder les autres personnes présentes un moment, il pourra bien attendre sa réponse. Mon regard se pose alors sur un groupe un peu éloigné, assis et qui semble un peu remonté, semblerait qu’une personne est renversé une carafe, et je peux donc comprendre leur réaction. Mon regard se pose un moment sur lui, celui qui m’avait fait visiter Harvard, il était présent au SB et ici aussi ce soir. Je crois que c’est Nam tête de cochon. Je n’avais pas aimé son comportement ce jour-là bien qu’il soit mignon. Je reporte finalement mon regard sur monsieur rigide pour lui répondre. « Depuis septembre 2018, en étude de commerce et vous alors ? Je présume que vous y êtes arrivé avant moi, il me semble que vous avez une ou deux années de plus que moi. »

Chris Rothschild & Améthyste L. Wagner

Je sirotais tranquillement mon cocktail ou une pointe de vodka était vraiment prononcée. Je trouve vraiment cela dommage que je ne tienne pas l’alcool, je suis la seule de la famille à ne pas le tenir, enfin à ma connaissance. Je jetais un regard circulaire des lieux, afin de m’assurer que ma demi-sœur ne serait pas dans le coin pour nuire à ma soirée, avant de braquer de nouveau mon regard pétillant sur ma proie du soir. Je sourie un peu plus lorsque mon dessert d’après-soirée ne semble pas réfractaire à l’idée de converser avec moi, c’est une bonne chose. Je ne suis pas si entreprenante d’ordinaires, ce sont les garçons qui viennent vers moi et non l’inverse quand je sors en boite de nuit. Je ne suis audacieuse qu’à partir du moment où nous avons passé la porte de chez lui ou chez moi. Je lui montre gentiment mon verre tout en le sirotant doucement et en faisant battre mes cils. « Je me porte comme un charme, merci bien et vous ? Que faites-vous seul dans cet endroit ? Pour ce qui est de la boisson, j’ai de quoi payer ne vous en faites pas. » lui répondis-je en lui faisant un petit sourire. Alors que je m’installais sur un tabouret à ses côtés, croisant mes jambes pour éviter de montrer les dessous que je portais.

Améthyste L. Wagner & Co.

Je préfère ne pas m’éterniser sur le sujet, sinon cela va finir en feu d’artifice. Essayons plutôt de calmer le jeu et quoi de beau que de la boisson ? Cela le détendra peut-être et finira peut-être par lui retirer ce balai qui prenait visiblement une grande place dans son postérieur. Il avait besoin d’être clairement moins rigide. Je me demande vraiment comme il s’amuse, s’il est si obnubilé par son image et ce qu’il pourrait créer comme problème. Évitons quand même de lui dire qu’il a un balai bien placé, il serait bien capable de me tuer d’un regard. Alors oui, je l’avais traîné jusqu’au bar afin de me remettre du jus d’orange dans mon reste de téquila. Je ne m’étais pas attendu à ce genre de réplique de sa part et dire que j’avais dans l’intention de faire la paix. « J’ai une préférence pour le jus de tomate personnellement. » Évitons de lui dire que je suis allergique aux carottes, il serait bien capable de dire que c’est la raison du pourquoi, je suis si désagréable selon ses dires. « Et vous, vous avez une préférence ? » on va finir par parler serviettes et torchons si cela continue.

Chris Rothschild & Améthyste L. Wagner

Se reposer en vacances ? Je ne connais pas vraiment, j’ai plutôt tendance à en profiter un maximum pour sortir m’amuser, visiter les lieux, mais il est vrai que parfois, je me pose pour prendre le temps de dorer au soleil. Hier soir, j’étais allée à la soirée mexicaine organisé non loin de l’hôtel, mais ce soir, c’était direction le Mandala Play adel Carmen qui était à une dizaine de kilomètres du complexe hôtelier. J’avais demandé un taxi pour m’y rendre bien évidemment, je n’allais quand même pas faire tous ses kilomètres avec des talons aiguilles. Une dernière vérification sur ma tenue, j’avais opté pour une robe assez légère de couleur noire qui arrivait aux genoux. Le maquillage était parfait aussi, léger et assez discret. Un peu de gloss transparent sur mes petites lèvres pulpeuses pour leur donner un effet. Un dernier regard sur la glace où je fais un baiser avec ma main avant de tourner les talons pour aller prendre mon petit boléro pour cacher mes épaules au cas où la température diminuerait, ainsi que mon petit sac à main avec mes papiers d’identifications à l’intérieur et de quoi payer bien entendu.

Une fois rendu non loin de la boite de nuit grâce au taxi, je termine les derniers mètres à pied en prenant soin de ne pas me casser un talon, cela serait bien dommage que la soirée doive commencer dans ces circonstances. Il était aux alentours de minuit et il n’y avait pas grand monde dehors. De ce fait, je rentre rapidement dans l’établissement, dépose mes affaires aux vestiaires en ne gardant que le nécessaire, en soit mon téléphone et ma carte de crédit, le tout coincé dans mon soutien-gorge. Je pars rapidement vers le bar pour prendre un petit cocktail alcoolisé, bien que je devrais freiner là-dessus, je ne tiens pas l’alcool après deux verres. La musique était cool, il y avait une bonne ambiance et une personne qui attirait mon attention. Viseur pointé vers sa direction, c’est partie, sur de moi, il finit dans mon lit ce soir. « Bonsoir, bel inconnu. » soufflais-je avec un petit sourire. Bel inconnu, sérieux, je n'avais pas plus cliché dans mon répertoire, faut revoir la phase de rapprochement.

Améthyste L. Wagner & Co.

Je me renfrogne un peu à ses paroles, il est pire que Larimar finalement. Je le pointe du doigt en m’amusant à poser mon doigt sur son torse. « Vous, vous devez bien vous entendre avec Lari’, aussi pimpant que lui, mais tout autant exaspérant que lui. Puis ce n’est pas non plus de la javel, un lavage et cela part, mais si vous y tenez, je vous paye le pressing. » l’informais-je en roulant des yeux, bien que c’était une réflexion plus pour moi-même que pour lui, mais autant qu’il soit au courant de ce que je pense ?! L’alcool, cela me délie trop la langue, il faut vraiment que je fasse attention, je serais bien capable de faire une bourde. Bon, j’ai encore les idées claires, si, si. D’en douter ? Vraiment, d’où il ose remettre ma parole en doute ce mollusque. Je le laisse continuer son petit monologue trop furibonde pour le moment. Ne manquerait plus que je réagisse au quart de tour et renverse réellement tous le contenu de mon verre sur cet énergumène. « Eh bien non. Je ne vous permets pas. Vous vous prenez pour qui ? Puis achetez vous des lunettes ou bien prenez rendez-vous, visiblement ce n’est pas moi qui n’aie pas tous mon esprit, mais bien vous. Regardez bien, mon verre n’est pas vide. » répondis-je de façon un peu narquoise en lui montrant le verre où il restait un tiers du contenu. Mais puisqu’il insiste avec un petit sourire amusé, je commence à le tirer par le poignet vers le bar mis à disposition, mais il va vite retirer son poignet de ma main à mon avis. « Puisque vous insistez tellement monsieur, allons-y, je vais rajouter du jus d’orange à mon reste de téquila. Ne vous inquiétez pas, je pense que mon verre ne vous apprécie pas trop avec vos réprimandes. »

Améthyste L. Wagner & Co.

« Bonsoir, miss Wagner, je ne suis pas certain que votre père cautionnerait cette attitude. » commença le jeune homme que je venais d’aborder. J’avais oublié, à quel point, il pouvait être rigide et énervant, éreintant, enfin tous les adjectif péjoratif pour le définir en cet instant précis. Un peu comme Larimar qui ne pense qu’à l’image de la famille, ah là là ce que cela peut être énervant. Je me redresse pour paraître normale. « Monsieur Strauss, vous savez, père se préoccupe plus de Jade qu’autre chose en ce moment, elle a encore fait la une de People. » commençais-je, j’avais pour habitude de dire père en présence de personne et papa en intime. Autrement, je n’avais vraiment pas besoin qu’il me fasse la morale. Je voulais décompresser, oublié la pression de ses études à la noix que je dois faire. « Puis je n’en suis qu’a mon premier verre voyez-vous. » continuais-je avec un sourire colgate, bien que je ne sois pas certaine que j’aurais dû le mentionner.