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Vingt-sept ans. Oscille sur ses prunelles, les souvenirs éparses. Rappel à lui l’enfance trop courte. Brutale. De la chambre il s’échappe. Besoin d’air. D’isolement. Retrouve les couloirs presques désert. Croise les âmes éphémères. Elles dont il n’imprime même pas les visages. Sur la terrasse, il trouve le désert. L’océan silencieux qui bourdonne à ses oreilles. En accompagnement, le clapotis de l’eau. Celui de la piscine. clap clap. Apaise son esprit saccagé. Retrouve le spot favoris. Allume son joint pour y chercher l’apaisement habituel. Et revis alors, une scène identique. À la différence qu’il a fêté une année de plus hier. Une année en moins. Distance l’euphorique insouciance pour faire naître les questions importantes. Tellement sérieuse qu’elles l’angoissent. Parce que la toile tissé de ses envies, s’effilochent. Remplacé par des filaments dont il ne saisie pas encore le fonctionnement. Teinte pâle. L’Aube tout près, mais pas encore assez.

Ce matin, j'ai décidé de ne pas trop trainer au lit. Après avoir fait un bisou à ma petite femme et avoir pris le petit déjeuner avec elle sur le balcon de notre chambre, je me suis précipité à South Beach dans le but de faire un peu de surf avant que la plage ne soit blindée de monde. L'avantage d'arriver assez tôt, c'est qu'il n'y a pas grand monde. Assez habile sur ma planche, j'arrive à prendre plusieurs vagues sans aucun soucis : ces dernières sont plutôt bonnes ce matin, ce qui rend la chose encore plus cool. Au bout de trente minute, je prends une vague en étant mal placé et je tombe de ma planche. Aspiré dans l'eau, je remonte à la surface et je me rends compte que je me suis fait mal. Aïe. Je sors de l'eau, la planche sous le bras et je regarde autour, cherchant une personne qui pourrait avoir un mouchoir car je saigne un peu du nez. Je m'approche alors de quelqu'un, "Hey, tu aurais un mouchoir par hasard ?", que je demande, la main cachant mon nez qui saigne.

blue moon hôtel
@Landon Fabre-Spencer
tw : mention drogue
Bout de femme qui pousse un soupir à s’en fendre l’âme, dardant de son regard noir, le garçon qui vient de renverser le verre sur sa robe moulante. Signe pour elle que le temps est écoulé, lutte acharnée pour ne pas sombrer dans la dépendance de la drogue. Ayant également perdu le fil, elle n'a plus la moindre idée de l'heure qu'il est. Petite parenthèse fermée sur sa fin de soirée, elle grimpe dans l'ascenseur de son hôtel et visiblement trop distraite par ses pensées, qu'elle appuie sur le mauvais bouton. Sans parler de Morphée qui ne cesse de cogner aux portes de son sommeil depuis tout à l'heure. L'étudiante retire ses talons dans l'allée du couloir et ne prend aucune peine à regarder le numéro de chambre, bouche largement ouverte occupée à sortir le bâillement de sa vie. La porte n'étant pas totalement fermée, elle pénètre la chambre presque plongée dans les ténèbres avec pour seule lueur, une des petites veilleuses posée sur la table de chevet. Encore un oubli de sa part, se disait-elle. S'empressant de retirer sa robe, Steiner balance le tissu et se hisse sous les draps inconnus. Corps qui se rapproche de ce qu'elle pensait être sa peluche, pour le serrer contre sa poitrine. Paupières fermées, sourcil haussé, elle constate bizarrement que sa peluche est beaucoup moins doux, un peu trop géant...

#rplibre #libre

coupe tangue entre les doigts. plongée dans l’eau lumineuse, éclaire l’accalmie les lumières chaudes. corps plongé dans la chaleur artificielle. piscine vide, juste moi et les ombres. lutte acharnée pour n’pas vriller encore. pas tout gâcher quand personne n’y croit. pas même moi. le manque encore présent. encore plus quand y’a trop à oublier. à vouloir effacer. juste l’alcool en guise de remède. insuffisant. mâchoire qui se contracte dans la frustration, dans le combat pour ne pas chercher la dose salvatrice. celle qui m’sauvait à chaque fois. sans savoir comment gérer. les émotions trop puissantes pour les maîtriser. léger frisson parcourt l’épiderme. courant d’air que tu provoques dans tes pas. dans le dos, la chaire de poule se dessine sur les épaules dénudées. contre le rebord, pas envie de lever la tête. de trouver de distraction. verre qui se renverse sur ton passage. liquide se mélange à l’eau, dégueule sur les doigts. - putain ! l’agacement vulgaire fends les lèvres amères.

une faim, celle qui attrape le ventre. t'as pas voulu beaucoup manger ce midi, et t'es là maintenant sur cette plage, l'estomac qui crie famine. voisine de plage qui se demande si ce n'est pas l'alerte au requin qui retentis toutes les cinq minutes. seule, hugo perdu de vu. probablement parti se promener. le bras qui se lève pour appeler le vendeur, celui qui fait des allers retours sur la plage depuis une heure. celui qui hurle toute la variété de beignet qui te font rêver. tu choisis, celui au chocolat, un autre à la fraise. billet sorti de ton porte monnaie, quelques pièces trouvées dans les recoins cachés. il repart, et tes doigts à toi, sont prêts à ramener la pâtisserie à tes lèvres. HAAAAAAaaaaaaAA ! que tu hurles à gorge déployée. réveilles toute la plage de sa sieste paisible. une mouette, un goéland, un titan aux grandes ailes blanches qui t'attaques le chapeau. tentes d'attraper ton beignet. tu défends ton âme, ton corps, ton repas. sos.

#rplibre

Entrainement matinal terminé avec Apollon, deux heures de footing dans les jambes, de quoi en fatiguer plus d'un, mais pour le sportif que je suis cela ne pose pas plus de problème que cela, surtout après une douche bien froide et un bon petit déjeuner. De retour dans ma chambre, il ne me faut pas longtemps pour me décider sur ce que je compte faire ensuite. Retirant mon short e jeans, j'enfile mon short de bain, je délaisse mes basket pous enfiler des claquettes, j'attrape mes lunettes de soleil et une serviette et je quitte enfin la chambre que je partage avec mon frère ainé.

Serviette sur l'épaule, c'est le téléphone en main que je marches dans les couloirs de l'hôtel en direction de la piscine de celui-ci. Arrivant à l'extérieur, j'observe un instant les lieux, cherchant un transat de disponible pour aller y poser mes affaires avant de pouvoir faire quelque longueurs. Ce n'est pas parce que c'est les vacances que je dois négliger mes entraînements. Repérant une place de disponible de l'autre côté, je marches le long de la piscine pour gagner cette place et pouvoir y déposer mes affaires. Du moins, c'est ce que j'espérais faire...

La gamin qui arrive en courant alors même que c'est déconseillé de courir au bord d'une piscine... Je fais un petit pas sur le côté pour l'esquiver... Sauf que c'est pas le bon côté. Mon pieds s'enfonce dans l'eau. Faut croire que marcher sur l'eau restera un mythe encore un moment. Battant des bras, je tente de retrouver mon équilibre mais je finis par basculer pour de bon sur le côté finissant dans la piscine bien plus tôt que prévu, bien plus vêtu que prévu, mon téléphone ayant coulé à pic au fond de la piscine. Il me faut quelque seconde pour remonter à la surface et encore quelques secondes de plus pour réaliser que je n'ai plus mon téléphone en main, ni ma serviette sur l'épaule, tout comme mes claquettes qui ne sont plus à mes pieds... La chasse aux objets est donc ouverte et clairement, le plus important c'est de retrouver mon téléphone en premier lieu, même dans la flotte avec un peu de chance en le mettant dans un bol de riz rapidement, je pourrais peut-être le sauver...

#rplibre #libre