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la forêt amazonienne c'est vraiment magnifique j'en prends plein les yeux. j'ai décidée de faire la randonnée pour pouvoir faire ma touriste comme il se doit. je marche avec un sac à dos sur le dos pour ma bouteille d'eau qui est dedans. casquette sur la tête, débardeur + short avec des baskets je suis vraiment équipée pour. durant la randonnée je m'arrête assez souvent pour pouvoir prendre des photos avec mon téléphone portable. je fais des selfies, des photos des paysages et quand je me retourne je ne vois plus personne rah merde non.. me dites pas que je viens de me paumée quand même ? je n'ai aucun sens de l'orientation. je range mon téléphone dans ma poche, puis je te vois un peu plus loin tu es seul aussi. je m'approche de toi toi aussi tu as perdu le groupe ? dis moi que tu sais par ou aller je ris légèrement en te regardant. peut-être que tu as vu par ou le groupe est partis.

Can't walk anymore
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ras
12.07.2023 volcan actif Tungurahua

Il savait qu’il allait bientôt repartir, c’est pourquoi il tentait d’occuper au maximum ses journées. Ne voulant pas perdre une seconde de ses journées en Equateur. Pays qu’il adorait. Ou alors était-ce surtout cette forêt, cette nature. Cette immensité de la nature, qui le faisait sentir si petit. Lui, qui pourtant se sentait plutôt grand avec toutes ses firmes. Cela le remettait un peu dans son statut de petit être humain. Alors qu’il découvrait le volcan, il en prenait plein les yeux. Son portable dans le sac, il ne pensait même pas à prendre des photos, préférant tout garder dans son esprit et profiter de l’instant présent. Jusqu’au moment où il entendit quelqu’un crier. De douleur semblait-il. Il se retourna et vit cette personne à terre. Il regardait alors autour, et ne vit personne s’en préoccuper. Il semblerait que cette personne maladroite soit venu/e aussi seul/e. Il s’avança donc. « Besoin d’aide ? » Demandait-il tout en lui tendant sa main pour l’aider à se relever.

Don't disturb me
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ras
11.07.2023 Finca Chamanapamba

Il rentrait de sa petite promenade en solitaire dans cette forêt amazonienne. Heureusement pour lui il ne s’était pas perdu. Il avait fait chaud, et en rentrant au logement il n’avait eu qu’une seule envie : prendre une bonne douche, pour ensuite se poser face à cette forêt. Le temps de se ressourcer un peu. Oublier tout ce stress quotidien qu’il peut avoir le travail. Il ne regrettait pas d’être venu ici. Il savait qu’il n’allait pas rester longtemps, le temps de quelques jours seulement. Il avait hâte de rentrer sur Boston. Mais pour le moment, il se retrouvait à sortir de sa douche, serviette autour de la taille. Ne sachant pas trop ce qu’il allait mettre. Mais alors qu’il sortait de la salle de bain, il vit quelqu’un dans sa chambre, avec une valise. « Mais … Qu’est ce que vous faites là ? » Demandait-il en anglais, avant de rajouter en espagnol, si jamais la personne parlait cette langue. « Vous êtes dans ma chambre. » Il regardait autour de lui. Ça se voyait quand même que la chambre était prise. Mais alors qu’il regardait la personne, il la vit avec une clé à la main. Lui avait-on fourni une clé de sa chambre ? Il en oubliait presque sa tenue face à cette personne, tellement la situation était absurde.

Learn The Hard Way
with you?
warning : sensualité
July 2023 Salle de danse

Le sac sur l'épaule je m'avance dans ce complexe aux multiples salles de danse. L'idée d'apprendre à mieux danser grandie dans mon esprit depuis quelques temps, peut-être la faute au Nirvana et les nombreux shows que j'y vois. Ou tout simplement l'envie d'exercer encore un sport et de me perfectionner. Mais j'ai un peu peur de me sentir honteux dans le début de cet apprentissage alors je vais commencer seul en regardant des tutos sur internet. C'est comme ça que ça fonctionne maintenant. Je n'ai pas envie d'apprendre la salsa ou le tango, j'ai plutôt envie de suivre les pas de Magic Mike. C'est pour quoi, il y a cette barre en métal au centre de la salle dans laquelle je rentre. J'ai réservé pour 3 heures et je compte bien les remplir. Je pose mes affaires en laissant en évidence ma bouteille d'eau et ma serviette et je commence à préparer la musique avec mon téléphone. Je vais déjà partir sur une série d'échauffement, ce serait vraiment idiot de se blesser maintenant. Je lance un son motivant, j'ôte mon haut et j'ajuste mon jogging avant de piétiner sur place rapidement. Le regard sur moi grâce aux nombreux miroir mais qui dérive vers la porte quand je crois la voir s'ouvrir...

Décor trop pompeux. Etouffe entre les quatre murs l’ombre. Bleu nuit dans les cieux. Fuit l’atmosphère de la pièce pour gagner l’extérieur. Force les passages pour se retrouver sur la terrasse perchée au-dessus de la ville. Et enfin, il respire. Un peu mieux. Vapeur toxique. De la ville. Il les chasse avec l’odeur de sa propre beuh. Porté à ses lippes, il tire sur le joint. Permet à la grisaille de pénétrer ses poumons. Les remplir de sa brume, avant de s’échapper par les lèvres. S’asseyant sur le rebord de la balustrade, il laisse ses jambes pendre dans le vide. La pensée tourbillonnante, il tente d’en alléger l’espace. D’extirper ce qui l’enfonce. Là, devant la ville étrangement endormie. Comme un bond dans le temps. La foule supprimée fait place au silence. Lui qui envahit son ouïe. Se fait bruyant. Tapant contre ses tympans. D’ordinaire, il déteste ça. Le calme. Sauf cette nuit. Dans sa solitude, il n’entend pas le pas furtif.

fumée qui s'extirpe de tes poumons. t'es allongé sur un transats, la nuit berce silencieusement les jardins de l'hôtel. il n'y a pas grand monde ce soir, la veille avait été bien mouvementé. tu pouvais encore sentir l'odeur du feu de bois. le regard qui scintille au milieu des étoiles. le ciel est claire. t'apportes le poison chargé de weid à tes lèvres. dos qui se courbe, tu relâches de nouveau la fumé après l'avoir inhalé. les pensées qui tourbillonnent plus facilement. t'essayes la drogue d'ici. plus puissante, rien à voir avec ce que tu as l'habitude de fumé. le regard qui s'attarde sur ce visage qui vient d'apparaitre derrière ton transat. corps qui tente de se relever, tu l'observes de nouveau. " aucune chance que tu ne succombes pas à ça. " tu lui tends ton joint comme si tu lui offrais les portes du paradis. sourire sur tes lèvres, tes cheveux se colle encore sur ta peau.

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Tout est époustouflant. Ce pays est fantastique. Ce n’est pas une destination de rêve et pourtant, tu n’as fait que des surprises étonnantes. Le bus te dépose dans le village de Quatro Esquinas. Un volcan aux parois glacés le surplombe. C’est impressionnant. La mémoire se remplit de ces images si somptueuses. Ici, tu n’es rien, ni personne. La population n’est pas aisée. Ils vivent avec le strict minimum. On est loin de l’opulence dans laquelle tu as grandi. Tu ne tiendrais pas longtemps dans ce pays, sauf si tu fais partie de l’élite. Prochainement étudiante à Harvard, tu traînes avec la populace de cette université. Tu la suis dans leur périple, tâchant de te fondre dans le décor. Aujourd’hui, tu avais le choix avec une randonnée, de l’escalade ou une balade dans un train, t’as pris le moins usant, loin de t’imaginer le calvaire que tu allais vivre. Assise au fond, dans un banc vide, tu t’es placée tout près de la fenêtre pour admirer la vue. Le véhicule a commencé à avancer sur les rails. Jusque-là, tout allait bien. Puis, le train a pris de l’altitude. Il a zigzagué autour de la montagne et c’est là que ton estomac a signalé que tout ceci ne te plaisait guère. Les larmes qui montent aux yeux, tu as fouillé dans ton sac pour attraper un autre sachet de plastique. Tu as vidé le contenu et puis tu as rendu ton dernier repas à l’intérieur. Les frissons se sont réveillés. Tu t’es alors levé au milieu des rangs, tanguant de droite à gauche, de gauche à droite. « Quelqu’un a de l’eau ? Je me sens pas bien du tout. Quelqu’un a dû m’empoisonner à l'hôtel » Mais bien sûr Heaven, c’est nouveau ça. « Je veux pas mourir ici » que tu rajoutes, la voix qui se chargent de sanglots alors qu'un type se lève pour constater l'état de panique dans lequel tu es. « Tu veux ma photo ? »  {#}rplibre{/#}

Le temps passe vite. Déjà plusieurs jours que tu traverses l’Équateur. Ce pays est une tuerie. Tu t’éclates bien. Tu es loin du remue-ménage de Boston. La nature envahit presque les villes. C’est luxuriant, dense, magique. Tu captures tous ces moments précieux. Toutes ces rencontres au fil des activités. Ton maître mot, c’est de ne jamais s’arrêter. Si tu mets pause, ton cerveau se mettra à gamberger, c’est pas bon. Aujourd’hui, en ce huitième jour d’aventure, tu as décidé de te détendre dans une source d’eau chaude naturelle. Certains, plus téméraires, auront opté pour la tyrolienne. Si tu as le temps, t’ira te faire un shoot d’adrénaline, pour l’instant, tu te baignes dans ce bassin. Tu fermes les yeux, balançant la tête en arrière, le soleil tapant ton visage. Tu continues d’avancer dans l’eau, à reculons. Les paupières toujours closes, tu ne te rends pas compte que tu fonces tout droit vers une demoiselle. Et vlan, la rencontre a lieu. Tes yeux se rouvrent. Tu te retournes, agitant tes bras et tes jambes pour ne pas couler. « Hey, je te demande pardon, j’étais dans mon monde » Peut-être que c’était un coup du destin. Ou simplement le hasard. La main mouillée qui passe sur ta face carbonisée, tu la regardes péniblement à cause des rayons uv qui s’abattent sur elle. Elle est juste divine. Cette collision tombe bien. T’étais mutique depuis trop longtemps. « Étudiante d’Harvard ou tu viens d’ailleurs ? » {#}rplibre{/#}

L’année a été longue. Parsemée d’embûches. Tu as redoublé d’efforts pour que ton travail soit remarqué. Tu n’as pas cessé de repousser tes limites. Tu as enchaîné les nuits blanches, le crayon sur la feuille de papier. Les vacances sont bien méritées. Loin du campus, tu profites de l’air amazonien, recouvrant ton derme d’une épaisse couche de crème solaire. Des épreuves ont marqué ton parcours, comme ton avortement sur la capitale française. Il y a toujours cette idée qui fait brûler ton cerveau. Et si tu avais gardé cet enfant ? Ton avenir aurait basculé. Complètement. Avec des si, on referait le monde. Désirant ne plus rester coincée dans le passé, tu t’inscris à une activité de plein air, la pêche. Tu n’as jamais tenu une canne de ta vie, mais il n’est jamais trop tard pour commencer quoi que ce soit. Dérivant loin du Kapawi Ecolodge, vous vous retrouvez au bord d’une rive. L’eau est trouble. La nature hostile. Tu te munis d’une canne et tu lances le fil à quelques mètres de toi. L’appât plonge. Un gars t’imite à tes côtés. Il a plus de force. Il plaisante sur les poissons qui rôdent dans le lac. Tu ne peux t’empêcher de rire, tes pieds dans l’eau, inquiète sur les piranhas qui se promènent non loin de vous. « Tu étudies l’humour ou quoi ? Ne va pas trop loin, tu pourrais dire au revoir à un de tes testicules » {#}rplibre{/#}