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Allongée à plat ventre sur ce lit, vêtu de sous-vêtements en dentelles noirs, robe qui traîne sur le sol et les pieds qui balancent dans le vide, le bout de ton nez est plongé dans cette poudre blanche qui y est ensuite aspirée. Deux fois, tu réitères le mouvement pour finalement te tourner sur le dos. Pliant le papier, tu tends le bras et le fourres dans ton sac, dans un coin bien à l'abri. Quelques minutes plus tard, c'est un sourire qui étire les trait de ton faciès. Le corps beaucoup plus libre, semble acquérir une légèreté immatérielle, ton esprit s'éclaircit d’une façon inouïe, tes sens doublent leurs facultés. Est-ce ça le sentiment de liberté ? T'avais enfin pu te procurer de la bonne substance, celle qui te fera oublier. Ce soir, t'as éteint la lumière sur tes pensées. Ce soir, t'es dans cette chambre et tu te sens pousser des ailes. Si bien, que tu te redresses pour aller mettre de la musique. Qu'importe, du moment que ça te fait bouger. Jambes qui grimpent de nouveau sur le lit, ovale levé vers le plafond, les paupières fermées, tu bouges ton corps tout doucement d'abord, vivant ensuite pleinement la musique. Tu le sens qui circule en toi et qui te pénètre. Ineffable bien-être. Tu te mets à danser et à sautiller sur le lit, car à cet instant, oui, on peut dire que tu as retrouvé ta joie de vivre. Que tu as la paix dans le cœur. À cet instant, tu n'es plus toi. Tu n'es plus Julia. Tu es cet ange déchu qui a fait le mauvais choix, mais qui pourtant, se sent libéré de la douleur.

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TW : mention de rupture

La capuche sur la tête, le regard porté sur le large, les bras accoudé sur la rambarde en bois tu te laisses bercer par le bruit des vagues qui  s'éclatent contre les rochers quelques par sous tes pieds. Tu sais pas trop pourquoi t'es venu jusqu'ici, dans ce quartier où l'accent irlandais se fait le plus entendre. A croire que t'es un brin masochiste pour venir ici alors que tu sais parfaitement que c'est de là que vient ton ex. T'as pas entendu sa voix depuis un bail, vos dernier échanges par texto sont plus qu'houleux. Pire que les vagues que tu observes et ça t'as plutôt bien éclaté à la gueule tout ça. Un soupire qui franchit tes lèvres alors que ton regard se pose finalement sur l'horizon. Un coup de vent plus fort et t'en frisonne un peu. C'était clairement pas le bon plan de sortir à peine couvert alors que la période hivernal est encore. Mais t'avais ce besoin de te changer les idées, de prendre l'air, de voir autre chose que ton appartement ou t'as passé pas mal de temps avec lui. T'as cru qu'avec sa longue absence tu t'étais fais à l'idée que la chute serait moins dure, que la rupture plus simple, mais au final les mots faisaient leurs œuvres et dans l'histoire c'est toi qui passait pour le grand méchant. Un soupire qui franchit tes lèvres alors que tu te décides à te bouger, tu recules alors sans prendre garde et bouscule une personne. T'as le réflexe de mettre ta main au niveau de la taille pour l'empêcher de tomber. "Pardon." Souffles-tu avant même de pouvoir constater l'étendue des dégâts si jamais il y avait des choses en dans les mains.

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Comme toujours, la soirée se passe bien entre Haley et Knox. Leur relation est fluide et ils n'ont jamais trop besoin de réfléchir à quoi se dire pour avoir des choses à se raconter. Aucun des deux ne soupçonne une seconde de l'explosion qui va retentir quelques secondes plus tard lorsqu'ils s'embrassent pour se séparer quelques minutes, le temps que Haley aille soulager sa vessie. Elle rougit, bien sûr, aux remarques de leurs potes qui les entourent, mais sans moque au fond. Par le plus grand des hasards, elle croise le regard de {@=10943}Horace Dawson{/@} sur le chemin, sourit automatiquement avant de remarquer de qui il est accompagné. Malgré le déguisement, il lui semble que cette jeune femme ressemble bien à l'une de celle qu'il avait accompagné au bal d'Harvard en 2021. Elle soupire doucement mais tâche de garder son sourire et lui fait un petit signe de la main avant d'accélérer le pas vers les toilettes. Elle n'a cependant pas le temps de les atteindre que l'explosion retentit, faisant trembler les murs autour d'elle. Par réflèxe, elle se retourne, sans vraiment réaliser ce qui se trame. Les battements de son cœur s'accélèrent et tétanisée par la peur du mouvement de foule qui est créé, elle ne parvient pas à bouger du mur contre lequel elle n'avait même pas réalisée qu'elle s'était refugiée. Du regard, elle cherche une tête familière, Knox, Horace, ou un autre de ses amis mais elle ne voit que des inconnus courir de dos vers la sortie, tandis que ses jambes à elle, refusent tout simplement de fonctionner. Haley ne réalise même pas que sa vessie s'est vidée sur elle-même et cherche à réactiver ses jambes, sans succès.

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Toujours vêtue de son costume pour la soirée, Thea s'est rendue immédiatement sur place quand elle a entendu ce qu'il s'est déroulé. Elle s'en veut d'avoir laissé @Milo Musat seul chez @Nicola Rockefeller et d'avoir abandonné rapidement la soirée de cette dernière, mais l'urgence qui se profile nécessitera autant de personnel médical que possible. Si Thea ne travaille plus à l'hôpital depuis un moment, son aide sera nécessaire, elle le sait. Après avoir abandonné son chapeau de sorcière à l'arrière de sa voiture, elle gare celle-ci où elle peut et attrape son kit de secours avant de se rendre, aussi rapidement que les talons qu'elle a mis pour la soirée lui permettent. "Hey, où est-ce que je peux aider ?" demande-t-elle quand elle tombe sur une tête connue. Elle acquiesce à son ordre et se rend au triage pour aider à évaluer les urgences ou les gens qui peuvent être mis en attente. L'odeur de la fumée est asphyxiante et elle remonte rapidement son tee-shirt sur son nez pour se protéger. La nuit va être longue... Elle s'attache rapidement les cheveux dans un chignon qui ne ressemble pas à grand chose, se désinfecte les mains et enfile des gants avant d'aller s'occuper des premiers patients. "Hey, vous pouvez me décrire vos symptômes s'il vous plaît ?"

#libre

[i]ciel endormi. domine sans lumière, avalée par l’obscur infini. rétines fixent le vide, le néant. silence de plombs, même le coeur n’y est plus. les battements s’éteignent dans l’abysse d’un poitrail fatigué. ailleurs qu’à la maison, parce qu’à la maison les monstres existent. trop. forts. ils étouffent, rendent l’air difficile à inspirer. rendent les souvenirs plus ferailleux. réels. des parfums encore familiers, ceux que j’voudrais n’avoir jamais respirer. jamais avoir aimé. s’enfonce dans le canapé abîmé, même ici, j’suis pas épargnée. douleur sourde, repoussée, enfouie pour ne pas la laisser hurler. lèvres sur le goulot, font crever les pensées. les regrets. les promesses. les croyances faussées. gorge nouée, garde la peine à l’intérieur ou presque. azurs larmoyants décrivent les derniers adieux. ramène les genoux contre la poitrine, les bras qui les encerclent pour faire remonter la température. combattre la brise foudroyante mais bonne. gèle les échos d’sentiments. porte qui grince, se referme lourdement et attire l’attention. silhouette se démarque à moitié. toi aussi.. t’aimerais sauter.

Samedi 16 Septembre 2023, Wilderness Axe Throwing
lieu éphémère, lancée de hache, Boston

C’est pour soutenir l’association que tu es ici et parce que tu trouves le concept plutôt sympa n’ayant encore jamais pratiqué cette activité. C’est en voyant le panneau devant la boutique que tu entres et par chance quelqu’un vient d’annuler sa réservation ce qui te fait une cible de libre. L’animateur te demande si tu souhaites être accompagné pour l’épreuve si une personne comme toi arrive. Sans trop de retenue, il n’y a aucun souci pour toi, ça sera peut être plus sympa à deux surtout si c’est pour une heure et demi. Il t’annonce les lots à gagner et tu t’en fiche un peu, ce n’est pas pour ça que tu es là. Après une rapide  présentation de tire, il te laisse seul devant ta cible. Tu effectues ton premier lancer pour prendre la température mais la hache rebondi et ne se plante pas dans la cible et termine à terre. Finalement c'est plus dur que prévue. Tu récupères ta hache en relevant la tête sur le chemin du retour, ton regard croise celui d'un.e inconnu.e. « Salut, c'est toi mon/ma partenaire du jour ?  Bienvenue dans la galère. » En tout cas si tout tes lancés sont comme ça tu ne vas pas aller loin pourtant tu restes un compétiteur.

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