Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility« heaven can wait » ∇ CALEB
I LOVE HARVARD
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    « heaven can wait » ∇ CALEB
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    Lien du postMar 25 Déc - 22:42
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    fire meet gasoline, i'm burning alive
    — with @CALEB EDELSTEIN

    Tu devrais vraiment pas être là. Moi, encore, mon arbre généalogique fait beaucoup trop la gueule, il y a trop de cases barrées, on peut comprendre les chaises vides autour de moi. Toi, c'est une bien plus petite fille qui devrait se tenir près de toi. Pas ici. Pas dans cette odeur, pas avec moi. J'crois pas à la magie de Noël, aux miracles, je crois pas qu'on viendra nous sauver Caleb. J'crois qu'on va nous laisser ici, qu'on va nous regarder répandre l'essence, et jouer avec des allumettes, juste pour s'marrer quand on finira par se consummer avec le reste de notre vie. T'es avec la fille, et elle ressemble pas à une princesse. Elle t'as foutu quelques coups, un peu plus tôt. Elle s'est retenue, t'as dû le sentir, surement même que tu l'as charrié dessus, qu'elle a mit ça sur le dos du réveillon. Tu t'es installé avec elle sur le ring, là, vous deux dans cette grande pièce vide. Qui viendrait ici ce soir là ? Hormis vous, imbéciles solitaires. Seuls. Ils se rendent même pas compte du pathétique de la situation, à assaisonner leur sang de champagne, le saupoudrer de bûche, de saumon. Elle parle trop fort, la mauvaise princesse, elle se marre, et te jette surement quelques trucs au visage. Des répliques, et le bouchon. Noël veut pas de nous, c'est pas grave, on s'impose, on fait une soirée parallèle. On oublie les chansons, les cadeaux sous le sapin, les rituels chiants. C'est assurément la pire, et la meilleure soirée de vingt-quatre décembre. J'sais pas, j'verrai demain. Tu finis ta bouchée de bûche, minuit sonne, et elle s'est toujours pas transformée Lex. Cherche pas la chaussure, elle est pieds nus. Elle range, met leur bordel dans un sac, et le pousse doucement de la main sur l'épaule, le sourire accroché aux lèvres. « Va te changer, on sort. » Allez, ôte-moi ce tee-shirt qui porte nos sueurs mélangées, met ton costume d'homme normal. Il te va si mal. La peau se couvre de robe, de breloques, les cheveux retombent sur les épaules, tu vois, c'est simple de paraître. Quand t'es prêt, j't'attrape le poignet. Parce que le poignet, c'est facile. J'te tire presque, mes pas se pressent, trop pour un simple bar. Le moins beau, le moins avenant. Le moins connu, aussi. A cette heure, ce jour-là, t'as le pire. Les perdus, les bedeaux, les accros à la farine, ceux à qui personne ne manque. Et y a nous. Remarque, j'suis pas sûre qu'on manque à grand monde, nous aussi. Mais tu m'aurais manqué, si t'étais pas ce mec au verre contre lequel j'viens claquer le mien. Encore un peu d'ivresse. Se pince les lèvres, et dans le bordel ambiant, alors qu'elle tirait sur sa voix jusqu'alors, se hisse sur les pointes de pieds pour pouvoir glisser plus malicieusement à son oreille : « Tu crois que t'as été assez sage pour avoir ton cadeau de Noël ? » Dans mon baromètre de sagesse, la violence ne fait pas perdre de points, elle n'est qu'une composante de nos poings. Puis, moi j'ai eu mon cadeau sous l'eau, tu m'as offert une pause, tu m'as tiré de mon enfer pour une parenthèse de paix. Mais ça moi, je sais pas faire. Athéna, ne sait souffler que le désordre.

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    Lien du postMar 25 Déc - 23:03
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    C’est la guerre. Plus rien ne fonctionne, autant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Le docteur, il a tellement mal dosé les médicaments que Caleb se trouve soit complètement shooté, soit complètement sur les nerfs. Alors, il a arrêté de les prendre. Les gens appréciaient le Caleb bestial, celui qui faisait mal, parce qu’au moins, il pouvait lui jeter la faute et dire c’est pas moi, c’est lui, il a frappé trop fort et bim, la faute à Caleb. La facilité qu’il accueillait à merveille pour soulager les lâches qui n’avaient pas les couilles d’assumer. Puis c’était Noël et il sentait tout son corps lui faire mal, être loin de sa fille, c’était comme si on lui arrachait la peau avec une barre en fer plongée dans un feu incandescent. Image parfaite d’un cerveau qui ne fonctionnait plus après minuit. Mais pour l’instant, il n’était même pas l’heure qu’il buvait au champagne, échangeant des morceaux de bûche et un peu de foie gras avec sa boxeuse. A quoi bon prétendre être un gars normal et souriant quand là, il était au plus naturel ? Perdus dans les rires et les coups qu’ils se foutaient avec Alexis, il passait le noël avec elle, parce qu’elle était aussi tordue que lui. Du ridicule, du pathétique, ils étaient remplis d’une crasse presque éblouissante mais Alexis avait d’autres projets et elle entraînait Caleb. « Ok. » Rien de plus simple. Deux lettres, deux syllabes. Pas de conflit, juste ok. Il se déshabillait rapidement pour enfiler un costume qui lui donnait l’air d’un agent secret. Il tenta de se coiffer à nouveau mais peine perdue, il laissa tomber la brosse à cheveux pour tirer ses cheveux en arrière. Toujours un foutoir qu’il oublie de dompter. C’est peut-être pas féministe, mais c’est un travail de gonzesse que de gérer des cheveux. Ils se retrouvent dans un bar miteux, trop bien habillé pour la pourriture et l’odeur de transpiration qui régnait dans cet établissement, mais à la vie aussi minable que chaque pilier de bar qui jonchait chaque table et chaque coin. « Deux martinis, s’il vous plait. » Pourquoi ne pas jouer les James Bond jusqu’au bout ? Il claqua son verre contre celui d’Alexis et elle lui proposa un cadeau de noël. Il se pencha vers la brune, un cure-dent coincé sur le côté de sa bouche et un sourire de l’autre côté des lèvres. « J’ai été super sage mère Noël. J’peux l’ouvrir quand ? » Il était étrangement impatient et il but son verre d’une traite. Entre le champagne et cet alcool, il savait que la soirée n’allait pas se terminer complètement sobre.

    @Alexis Callaghan
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    Lien du postMar 25 Déc - 23:53
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    fire meet gasoline, i'm burning alive
    — with @CALEB EDELSTEIN

    Tout ceci n'est qu'une vaste blague, le jour où tu gouteras au bonheur des bouquins, le vrai, l'universel, tu citeras ce moment dans ton receuil d'erreurs. Pourtant moi à ce moment là, j'ai pas l'impression que je devrais être ailleurs. Même tes cheveux en vracs cadrent avec mon décor. Tu les ordonnes aussi bien que tu ordonnes ta vie, et le boxeur s'essaye à porter le nom Craig. Mes prunelles insistent un peu, trainent davantage sur ta carrure. Et on entre dans l'antre. On est beaucoup trop beaux, trop flamboyants, pour ce lieu. J'dis ça, et j'croise leurs regards. J'y vois mon reflet, j'y vois un peu de moi. Comme quand j'te regarde Caleb. J'ai ma noirceur qui trouve une jumelle, qui l'invite à danser, j'ai ma rage qui flirte avec la tienne, qui vient la plaquer contre un mur et faire monter son potentiel incendiaire. Là, j'attise. J'sais pas trop ce que j'attise, peut-être quelques regards mal venus, et surement ta curiosité. On semble pas à notre place, pourtant, y a nos noms sur des chaises, sur les murs qui ont entendu trop de cris. C'est aussi moche que notre âme. O, charmantes âmes, vêtues de leurs plus beaux apparats. Notre seule différence avec ces crétins esseulés, c'est qu'ils assument. Eux, ils le portent, ils te le crachent à la gueule même. Alors que nous, on cache nos bleus sous le tissu, on maquille la lèvre abîmée, on nettoie le sang, on enlève les preuves. Le martini coule dans mes veines, se mêle aux bulles précédentes, me pousse à tes oreilles. Ca change rien, j'peux même pas l'utiliser comme excuse pour ce qui va suivre. Ca change juste que mes doigts sont contre ta chemise, qu'ils ont rien à foutre là, mais qu'ils s'accrochent quand même. Parce qu'elle oublie de réfléchir, Lex, comme toujours, elle vit, et elle regrettera dans celle d'après. Alors elle s'impose, t'attire vers elle de ses doigts froissant ta chemise, oublie que c'est le bordel dans tous les organes qui la maintiennent en vie, que ça a aucun rapport avec le lieu, l'alcool, la suite. Peut-être un peu avec toi, d'accord. « Encore quelques secondes, impatient que tu es. » Souffle l'intrépide, sa main libre serrée contre son verre de Martini presque vide. Ce verre qui vient se briser contre l'arrière du crâne de cette espèce de montagne ivre, pas franchement le type qui a l'air super sympa. Par contre, il a l'air bien entouré, vu la tête que tirent les quelques bedeaux autour. Puis, puisqu'il cherche l'auteur, le crâne odeur martini, Lex, elle trouve rien de mieux que de récupérer le verre de sa compagnie, et hurler un : « MAIS T'ES MALADE ! MAIS POURQUOI T'AS FAIS CA ? » Je joue bien la demoiselle choquée, non ? J'en fais peut-être trop, j'ai pas vraiment l'habitude. Puis les deux billes noires ne te trompent pas, elles brillent trop, elle se délectent du chaos à venir. Joyeux Noël.

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    Lien du postMer 26 Déc - 9:16
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    Caleb sent une tension dans l’air qui ne lui est pas désagréable. Mais ça n’était pas forcément quelque chose de positif d’un point de vue extérieur. Puis Lex fait un truc inattendu, elle l’attrape doucement par le col de sa chemise pour l’approcher de lui. Les cheveux de Caleb viennent caresser les joues de sa partenaire, et il ne peut s’empêcher de plonger dans ses yeux. Elle a un truc nouveau, il n’arrive pas à mettre le doigt dessus Caleb, et là, en passant de l’œil droit à l’œil gauche rapidement, il voit une détermination conséquente. Son impatience se trouve satisfaite quand elle explose son verre de martini contre le crâne du gros costaud qui hausse le ton un peu trop, qui rote sans pudeur, les bouts de verre s’éclatant de partout. Il se relève, complètement fou en espérant trouver le coupable de ce crime à la con et Alexis récupère le verre de Caleb. C’est quoi ce délire ? Elle lui hurle dessus. Elle parait tout à fait choquée d’un acte qu’il n’aurait jamais commis. Et puis là, elle lui porte un regard de satisfaction intense. Celui qui dit tout et qui vous parle comme un livre. Caleb passe de l’incompréhension à l’envie, le désir même. Mais ce n’est pas ce genre de besoin primitif sexuel non… C’est le genre de besoin archaïque d’un homme qui a besoin de sang. « Merci bébé. » il hausse les sourcils rapidement et puis il se lève pour l’embrasser sur la tête. Et c’est à ce moment-là que l’homme devient loup. Le grand gaillard qui doit faire une tête et demi de plus que Caleb le surplombe complètement mais le garçon un peu trop colérique se met à sourire, vicieux et corrompu par le pétrole noir dans ses veines. « Ouais, c’est moi. Fallait pas parler à ma femme. » Et le poing de Caleb part en uppercut, car vu la taille du gars, c’était la solution la plus pratique pour lui faire mal. Ils sont plusieurs. Venez tous, j’vais vous crever. C’était sa pensée la plus forte. Et dans chacun des coups qu’il mettait dans le visage, les côtes ou les jambes de ces hommes, il y avait toute la colère d’un homme défoncé au palpitant qui ne pouvait pas respirer l’odeur des cheveux de sa fille, ni même voir son visage. Il y avait aussi le débat intérieur qu’il menait depuis maintenant plusieurs pour contrôler les accès de rage dont il faisait preuve à l’instant T. Puis dans les coups qu’il recevait, il y avait Roxanne qui lui assénait de se trouver une autre enfant, il y avait Callum qui se positionnait devant Jane comme si elle lui appartenait, puis il y avait sa famille qui s’amusait à lui cracher dessus quand il faisait tout son possible pour les satisfaire. Jamais il n’avait eu meilleur cadeau de noël auparavant. Lex, elle, elle savait.

    @Alexis Callaghan
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    Lien du postJeu 27 Déc - 1:42
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    fire meet gasoline, i'm burning alive
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    Je te donne un tableau blanc, et du sang à répandre. Gratuit, l'hémoglobine, pas la mienne, pas celle qui aura des conséquences. Je te donne un champs de bataille, et je brûle le drapeau blanc, le jetant à tes pieds. Sublime. Je sens tes muscles se tendre sous le vêtement, je ressens presque ton cœur qui change de rythme, l'adrénaline qui shoote ton corps, électrise tes sens, j'le sens sur la mienne, de peau. T'imagines même pas ce que ça me fait. Je finis ton verre, mes lèvres sur la trace des tiennes, et j'te regarde, chevalier dans le chaos, loup contre un troupeau de hyènes, tableau jouissif. T'es donné perdant par tous, sauf par moi. Ils savent pas eux, que tu te relèves toujours, que plus tu prends de coups, plus tu les absorbes, plus fort tu les rends. Ils le savent pas, qu'ils vont perdre, juste parce qu'eux ont quelque-chose à perdre, alors ils renoncent. Ils ont peur des traces, d'être abîmés, de goûter au sol, au silence. Ils se croient solides, mais ils sont bouffés par la peur, quand la violence est aussi flamboyante que la tienne. Tu brûles, et t'incendies tout ce que tu touches. Même moi, qui ne suis déjà qu'une putain de torche. Tu me donnes plus de couleurs, une déclinaison du rouge au noir. Et elle, elle rit dans ton verre, elle se sublime dans l'horreur. Elle te laisse chanceler, frapper, faire craquer tes os contre les leurs. Leur faire mal, leur faire ressentir ce qui se passe sous ta carcasse, extérioriser ces miracles qui ne viennent pas, cette magie de Noël qui n'appartient qu'aux autres. Le monde sera toujours aussi moche demain Caleb, mais j'essaye de te dessiner quelques paysages. Quand l'autre camp respire, qu'ils préparent la riposte, mes doigts vont contre ton ventre, mon corps contre ton dos, j'te capture, bête sauvage, contre moi, mes lèvres soufflent. « Elle devrait être avec toi. » Saupoudre encore un peu de haine, pour la laisser partir. Frappe, la tristesse filera comme du sang, au bord de tes lèvres. Et te lâche, te pousse même, dans la gueule de la meute assoiffée. Et Bonnie rejoint Clyde, quand sa peau a été tannée, quand la soif vient à sa gorge à son tour. Un imbécile veut l'éloigner, elle le réceptionne de ses phalanges, elle provoque, répartie la douleur entre leurs deux corps, multiplie les charges, réveille les quelques endormis. Encaisse la misogynie, et leur fait payer chaque syllabe. Ils sont trop nombreux, et eux, trop imprudents. Y a qu'à regarder le charmant cou féminin, se voir serrer contre un torse ingrat par cet avant bras dans lequel se plantent ses ongles rouges. La respiration manque, c'est con.
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    Lien du postJeu 27 Déc - 9:42
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    Il se retrouve facilement surmené, sa lèvre explose en sang et sa pommette doit être fissurée. Il sent ses phalanges craquer sous les coups qui partent de tous les côtés, mais c’est ça, la profondeur de Caleb. Il est là son vice le plus primitif. Caleb, c’est le garçon violent, qui n’arrive pas à se contrôler et qui se remplit de la violence des autres. Il respire la crasse et la guerre, et il a besoin de cette part sombre qui le tire au final, vers le haut. Car il y a un certain équilibre à survivre parmi les requins humains de cette planète et Alexis, c’est son harpon. Il rit, parfois, entre deux coups. Il devient fou, il sent l’alcool couler dans ses veines battre dans ses tempes et transpirer sur sa peau. Tout est là. Tout. Un putain de cadeau de Noël, et c’est Alexis qui l’attrape soudainement pour le plaquer contre lui, histoire de repos une seconde son corps déjà meurtri. Il sent ses mains, sa chaleur, elle est en train de lui tordre les entrailles, mais ce n’est pas quelque chose de négatif. Il se sent en cage dans ses bras, mais cette force, il avait envie de la garder un peu au creux de ses reins. Et elle dit les mots qui fâchent. Ceux qui brûlent et tous les neurones de Caleb sont en éveil. Putain. Elle devrait être avec lui. Jane devrait passer Noël auprès de son père et pas d’un inconnu incapable de se défendre. Elle devrait rire dans ses bras en ouvrant ses cadeaux et être émerveillé du sapin de noël qu’il avait monté, elle devrait respirer les boucles de Caleb en s’endormant contre son épaule, elle devrait… alors il sent qu’il part en avant, merci Lex de me donner cette impulsion, l’élan rend son poing aussi magistral qu’un boulet de canon et il tape le premier truc qu’il voit. Un nez. Ça fait toujours mal au poing les nez. Il secoue sa main qui devait potentiellement être brisée, mais il se fout de tout, l’adrénaline prend le dessus. Puis finalement, elle pourrait faire tâche dans cette rixe à la con mais elle embellit le paysage en se joignant aux côtés de Caleb. Mais sont-ils si bêtes de croire qu’à dix contre deux ils pourraient gagner le combat ? Et quand Caleb se retrouve encerclé et qu’Alexis se trouve étranglé par un homme qui faisait dix fois sa taille, c’est là que le protagoniste vire au drame. Si c’était réel, ses yeux pourraient devenir noirs et le pulvériser sur place, mais il se libère comme il peut, et s’essuie la lèvre du revers de sa manche toute blanche. Il est bien trop classe Caleb, mais sa tenue de James Bond se transforme en serviette ensanglantée. Et l’autre qui sert, Lex qui manque d’air. Rien que les dents de Caleb qui s’approche de la main de ce type, quitte à se recevoir un coup dans le nez. Caleb le mord jusqu’à lui arracher de la peau et faire lâcher sa prise. Puis il lui fout un coup de boule tel que ses cheveux volent en même temps. Le costaud tombe à terre, et Caleb le pointe du doigt. « Tu touches encore à un seul de ses cheveux, je t’arrache la gorge avec les dents, est-ce que c’est clair ? » Puis une voix s’élève. «...bagarre…un homme et une femme…sang…bar… » Et la tête qui se tourne pour voir le gérant du bar appeler les flics. « On s’tire de là bébé. » Et il attrape la main de Bonnie pour s’enfuir dans la noirceur de la ville, à l’ombre de ces hommes qui hurlent de colère de ne pas finir ce repas d’hémoglobine qu’ils avaient commencé.

    @Alexis Callaghan
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    Lien du postMar 1 Jan - 18:23
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    — with @CALEB EDELSTEIN

    C'est tout ce qu'on mérite. Pas les chansons de Noël, pas l'odeur des épines de sapin, le cri des enfants devant leurs cadeaux, pas le bonheur. La quiétude d'une soirée familiale, où on mets plusieurs mouchoirs pour cacher le moche, le honteux. Nous, les mouchoirs, ça sert surtout à éponger le sang, la boue qui dégouline de nos battants. Le bruit du nez qui se brise, de tes doigts qui s’abîment, nos rires, parfois, la peur de certains, la jouissance du pire de nous. J'me rends même pas compte que c'est pas bien. Que tu risques tout, ici, qu'il ne faudrait qu'un curieux d'Harvard, un témoignage, pour ruiner toute ta défense. Que les futurs marques sur ton corps, n'iront pas dans le sens d'un père pacifiste. J'y pense pas, j'm'en fous, j'pense qu'à éponger la colère qui déborde de tes pores. Je joue à l'urgence, j'fais tout pour te donner un sourire furtif, j'pense pas à demain. Demain, on sait même pas ce qu'on sera, où on sera. J'crois que t'es comme moi, alors que toi, t'as un avenir Caleb. T'es un poison Lex, et lui il en boit encore une gorgée, il se ressert, et tu lui mets même sous le nez pour pas qu'il oublie sa dose néfaste. Après, reprends-en encore un peu. Vas-y, laisse-toi bercer par la douce rage, c'est beaucoup trop naturel pour que tu puisses y résister. Et quand je suffoque, j'la sens qui inonde tes nerfs, ça m'électrise, ça me ferait presque oublier que j'suis entrain de crever là, que j'perds le souffle, que mes ongles teintés du sang adverse échouent dans leur entreprise. J'serai Vesper, j'vais mourir à la fin du film dans une espèce de cage, et toi, tu me chercheras dans toutes les James Bond girl suivantes. Elle seront fades, elles auront pas l'âme acide. Mon âme qui s'échappe des bras de la faucheuse, quand tu grognes, que tu mords, que tu frappes. Que je récupère mon souffle, courbée en avant, que ça fait aussi mal que respirer à nouveau après un entretien avec des requins. Ferme fort les paupières, reprend ses esprits, cet esprit qui tangue un peu, qui n'entend pas la crise à venir. Qui t'entend à peine menacer, qui s'laisse guider hors de l'enfer des autres, de notre paradis. On était bien parti pour la défaite, et même si j'résiste un instant, renversant une dernière chaise sur notre passage, balançant quelques douces injures, j'ai le corps qui suit plus grand chose, l'adrénaline redescendant pour calmer tous ces muscles trop contractés. On courre, j'lâche pas ta main, on s'enfonce dans les rues lugubres, nous ces faux héros si peu étincelants. Le bruit s'efface, ne laissant que le son de nos pas et de nos respirations saccadées. Elle se mets à rire la soldat, quand ils ont semés derrière eux ce peuple défait, et te tire vers ce parc pour enfants. « Vient par là ! » S'échoue sur une balançoire. Te regarde. T'es beau putain, tu t'en rends même pas compte. Et c'est même pas l'alcool qui parle, j'le penserai toujours demain. Mes doigts sur ton col rougit. « J'crois qu'il va falloir que tu nettoies ton costume, avant de le mettre pour un mariage. » Qu'elle souligne de ses lèvres amusées. On a jamais trouvé le chaos aussi divertissant. Les lèvres qui éclatent, la peau qui s'ouvre, le sang qui gicle. Dégage une de tes boucles, qui commençait à se coller au sang de tes traits. « Ca te réussi pas les fêtes, t'as vraiment une sale gueule. » Mutine amazone, qui quitte la peau lactée d'en face, pour retrouver l'acier torsadé de sa balançoire. Allez, arrête. Cette peau abîmée, c'est pas la bonne décision. Toi, tu connais que la guerre.
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    Lien du postMar 1 Jan - 22:27
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    C’était ce sentiment d’être indépendant et de ne plus se soucier des conventions. Oublier les bonnes manières et la bienséance. Il n’y avait eu que le chaos pendant l’espace d’un instant, et le lendemain, devant le juge ou son professeur, il allait sourire le visage tuméfié d’ecchymoses de bonheur. Il n’avait plus rien à perdre, puisque tout ce qu’il n’avait jamais voulu gagner, il ne l’aurait pas. Sa fille ? Jamais. Son ex-femme, celle pour qui il pourrait encore crever venait d’être la taillade la plus profonde, le bleu et la plaie qui étaient invisibles aux yeux du monde. Alors tant pis s’il se perdait en chemin et qu’il oubliait l’homme qu’il rêvait d’être, il allait être ce que le monde voulait voir de lui, cette bête sauvage, colérique et hargneuse. Le froid se collait à son corps si violemment qu’il oubliait que l’adrénaline le maintenait au chaud. Il avait envie de crier, taper, arracher, détruire, et c’était le cadeau de Noël d’une Alexis aux allures de reine. Il la regardait rire de son plan diabolique et c’était ce qu’il trouvait de plus beau au monde. Il avait envie de la voir marcher sur les flammes de ses ennemis et il se tiendrait à ses côtés en tapissant le monde de démons, sous-fifres torturés d’un duo malsain. Le Joker et son Harley Quinn. Ils se jetaient dans un jardin d’innocence pour se balancer dans la nuit noire, et il passait une main dans ses cheveux, constatant le sang qui dégoulinait de son arcade pour tomber sur son costume, comme venait de le dire Alexis. Le mariage. Une fois, il s’était fait mettre la bague au doigt, et par sa perversion, il avait éclaté son diamant contre le visage de son épouse. Alors s’il devait se marier à nouveau, c’était avec ces tâches. Et la seule capable de supporter la vue du sang, c’était Alexis. Puis il remit la main dans ces cheveux. « Débarrasse-moi de ça, j’en peux plus. » Ces cheveux, synonyme de tant de caresses déposées par les mains de sa Jane pour s’endormir, rappel d’un Caleb qui n’existait plus désormais et qu’il fallait enterrer. Une tignasse qu’il ne pouvait plus supporter. « Y a toujours des magasins de nuit là, j’veux dégager tout ça, tu prends une paire de ciseau et tu m’enlèves ça. » En fait, il trouvait étrangement ses cheveux lourds. Et il avait envie de découper son costume en morceau. Et la robe d’Alexis aussi. Il arrêta de se balancer pour tendre la main à sa partenaire de crime, comme James Bond qui récupère la main de sa James Bond girl. Il y dépose délicatement ses lèvres. « Milady. » Et il chercha sur son téléphone un magasin 24/7 afin de trouver une paire de ciseau rapidement.

    @Alexis Callaghan
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    Lien du postMar 1 Jan - 23:14
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    fire meet gasoline, i'm burning alive
    — with @CALEB EDELSTEIN

    Pause. On est pas sous l'eau, mais sous les étoiles, et c'est presque aussi silencieux. Ferme ses paupières, se laisse bercer par sa propre respiration, y a ton parfum et celle du sang qui se mêlent, et apaisent le corps qui se révélerait presque comme douloureux. La lèvre pique, sent la rouille, et sa pommette gauche brûle. Tout va bien. A croire qu'il faut ça, pour se sentir vivant dans ce monde en débâcle. On détruira tout, juste pour le plaisir de cette odeur de fin du monde. Dans les flammes, t'es celui qui résiste, celui qui ne deviendra cendre qu'en dernier, quand moi-même j'te présenterai le feu, pour l'admirer. T'es un animal, et j'comprends pas comment on peut vouloir te contrôler, te maîtriser avec des cachetons. Faut juste accepter la colère qui gravite autour, la dompter, la laisser s'exprimer, pour vivre une vie plus paisible le lendemain. Même si c'est que pour quelques heures d'un paysage moins sombre. Faut savoir apprécier les nuances de gris, de noir, la beauté de la destruction, le plaisir des larmes, la poésie d'un château qui se détruit, pierre après pierre. De toi qui ne supporte plus ce qui fait pourtant parti de ton identité, ce qui te caractérise, ce qui ne semble plus vivable, sur le moment. De moi qui cherche même pas à comprendre, à discuter, qui accepte toutes les requêtes. Vas-y mets moi au défi, dit-moi d'anéantir n'importe quoi, n'importe qui, juste parce que ça t'ferait rire. On a qu'à jouer aux délicats, aux précieux, mais la version qui vient d'massacrer gratuitement des bedeaux et qui se sont flingués la peau. C'est pas grave, regarde comme on est beau, avec tes lèvres sur le dos de ma main, et moi qui joue aux comtesses. On débarque chez le pauvre épicier. Lex se vautre sur le comptoir. « Ceci est un braquage, haut les mains ! » Le mec recule, j'crois qu'il trouve pas ça aussi drôle que Callaghan. Ouais, elle vient de se rappeler qu'ils ont du sang partout, que ça peut faire flipper. Hilare, la brune. « Mais non j'rigole ! J'veux votre meilleure paire de ciseaux. Genre, un truc de professionnel. » C'est qu'elle prend son rôle au sérieux, la demoiselle. Il montre du bout des doigts l'endroit, elle déballe les ciseaux, et les fait fonctionner dans le vide. Te regarde, mon roi. « A genoux, preux chevalier. » Mes doigts sur ton épaule, qui guide la descente. Ouais, j'crois que j'ai toujours rêvé de faire ça, même que ça tiraille le creux de mes reins. Non, pas de toucher à tes cheveux parfaits, mais que tu t'inclines un peu. Désir de désaccordée. On va faire ça ici, avec comme seul miroir mes deux billes sombres, et seul salon de coiffure ce taudis d'épicerie. « Un dernier mot ? » Tu peux dire adieu au Caleb d'hier.
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    Lien du postMer 2 Jan - 0:17
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    Quand il court comme ça, il a l’impression d’être le roi du monde. Alexis à ses côtés, c’est comme si un peu de paradis au milieu des braises le soulevait. Et elle s’amuse en braquant un pauvre gars dans un rire cristallin et qui résonne dans son épicerie. Il a le regard fuyant, les deux idiots ressemblent à des personnages de fiction tant ils jouissent des plaisirs de l’hémoglobine et de la crasse sur le bout de leurs visages. Alexis, elle prend une paire de ciseau et tâte le terrain, Caleb, lui l’admire sans discrétion aucune. Il allait disparaître, ce Caleb trop doux qui essayait de se contenir. Tant pis si sa vie volait en éclats, il n’irait plus jamais s’attacher à des chaînes trop lourde. Il passe sa langue entre ses lèvres enflées, et elle lui ordonne de se mettre à genoux. En une seconde, Caleb a déjà les genoux à terre. Il y avait quelque chose de terriblement érotique dans la domination qu’elle faisait preuve à l’égard de Caleb, et le pauvre épicier, terrifié de ce qui se passait, venait de reculer. Il avait bien compris qu’il n’était pas en danger mais que la folie pouvait venir faire un tour dans le creux de son oreille. Il se retrouve face à ses jambes nues, qui brillaient presque à cause de la petite rixe plus tôt dans la soirée, et mon dieu, il avait envie de mordre dedans. Alors il baissait légèrement la tête, et il posa une main à l’extérieur de sa jambe pour venir remonter doucement. Il n’avait pas de contrôle. C’était fini. S’il voulait faire, il faisait. Un dernier mot. Celui du condamné à mort qui traverse la ligne verte la boule au ventre. Sauf que chez Caleb, il n’y avait aucun stress. « Retrouve Caleb. » Et il y avait toute une nuance dans cette dernière requête, il savait que Lex la comprendrait. Il fallait qu’il revienne à la source, celle du fin fond du coeur et des tripes, celle qui détruit et qui ronge. Il avait besoin de retrouver son identité propre. Pas celle du mec qui prenait sur lui toute la journée. Et putain, il avait une envie de mordre dans sa cuisse, c’était maladif, ça venait du fond de son ventre. Il regardait ensuite droit devant lui, offrant sa confiance aveugle en la plus folle des guerrières. Sa guerrière.

    @Alexis Callaghan
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