Tu savais qu'en venant ici, tu tentais presque un coup de poker. Mais tu l'avais confié à ta jumelle, tu avais eu ce besoin de voir Grayson. Tu voulais confirmer ce que tu ressentais ou à l'inverse réaliser que ce n'était rien d'autres que ton imagination qui te jouaient des tours. Et en le voyant, tu réalisais qu'effectivement tu ressentais des choses qui te dépassaient presque. Mais là tu te sentais bien avec lui. Tu ne te souciais nullement de ce qui avait pu ou non se passer avant. Partageant ce rire alors qu'il vous menait au canapé, tu t'es faite une place sur lui à califourchon pour mieux profiter de ce baiser qu'il t'offrait, que tu prolongeais en glissant tes mains sous son haut.

Etre là à New York, c'était génial. Le voir tout près de toi encore plus. Cette proximité ? C'était peut-être inespéré. Mais forcément jamais tu ne t'y refuserais. Tu étais là parce que tu pensais trop à lui. Tellement que ça en été devenu cristallisant. Tes mains sur sa peau, tu finissais par sourire à sa réplique contre tes lèvres, doucement tu t'appliquais à attraper sa lèvre inférieure entre tes dents. « Je suis tout à toi. » As-tu dit en déboutonnant sa chemise pour glisser tes mains à son torse, puis à ses épaules.