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I LOVE HARVARD
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    hold me tight ☽ ft Arès.
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    Lien du postLun 3 Déc 2018 - 21:58
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    arès & jonah

    hold me tight


    Les paroles de sa chanson favorite faisaient échos en boucle entre les murs de son appartement, le laissant baigner dans une atmosphère mitigée. Allongé sur le sol, les yeux rivés sur le plafond de son propre home studio, il vagabondait d'une pensée à une autre en courant après cette inspiration qui semblait vouloir lui glisser entre les doigts. Ses neurones ne parvenaient pas à rester éveillés plus d'une dizaine de minutes, il n'allait plus en cours depuis cinq jours et restait difficilement debout plus d'un quart d'heure ; ses poumons se faisaient plus douloureux qu'à leur habitude et dieu sait que ça l'effrayait de voir le dos de sa main tâchée d'une couleur carmin après avoir toussé à outrance. Il ignorait pourquoi, il ignorait comment, mais tout ce qui lui traversait l'esprit se résumait à éviter son médecin, les bilans sanguins, les regards tristes. Dédramatiser la situation, c'était probablement une erreur qui lui coûterait cher un jour ou l'autre, cependant à ses yeux il y avait plus urgent, tel que terminer de composer une chanson sur laquelle les mots semblaient manquer. La mélodie était enregistrée dans l'un des nombreux ordinateurs qui occupaient la pièce, douce et enivrante, elle nécessitait des paroles poignantes, honnêtes, mais comment l'être s'il n'arrivait lui-même pas à admettre l'évidence ? Arès était partout – partout où il regardait, partout où il allait, parce qu'il brillait, non pas par sa présence, mais par sa manière constante de s'imposer une place dans le creux de sa tête dans laquelle visiblement, il avait prit d'assaut sa capacité de concentration, de réflexion. Son emprise était assez douloureuse pour qu'il en redemande, Jonah avait tendance à s'attacher à ce qui lui faisait autant de bien que de mal et cette âme pleine d'ombres en faisait définitivement partie. C'était de sa faute, il s'était plongé dans ce jeu dangereux la tête la première, un profond gouffre dans lequel il chutait sans fin, chavirant à chaque regard, chaque baiser, à chaque mot envolé dans une parole cinglante mais délicieuse. Il s'était brûlé les ailes à penser en sortir vainqueur, il avait vu trop loin, trop grand ; mais tant pis s'il perdait tout, s'il y laissait les derniers lambeaux de son être, il était déjà de toute façon irrémédiablement accro, le tout désormais c'était tout bonnement de cesser de le nier à chaque occasion, parce que si sa raison lui criait de s'enfuir assez loin pour ne plus croiser ses iris, ce muscle vital qui vivait dans sa cage thoracique lui ordonnait de rester près, tout près, jusqu'à s'en écorcher la peau, l'esprit, le cœur. Bien qu'il souhaitait s'en défaire, il n'essayait même pas ; c'était vain avant même d'avoir tenté et il le savait. « C'est pas le moment Ben, file », râlait l'étudiant lorsque l'un de ses poussins cherchaient à attirer son attention en lui picorant la joue. Un soupir passait la barrière de ses lèvres, sa paume glaciale glissait sous son sweat pour s'épanouir de la chaleur émanant de son torse – ses doigts appuyaient sur des zones terriblement sensibles, si bien qu'effleurer son propre épiderme le faisait souffrir. Quelque chose clochait, il en était conscient, mais il préférait y laisser sa vie que de devoir avouer à ses proches qu'il n'était plus sobre, pas même un peu. Quoi qu'il en soit, il était déterminé à finir cette chanson avant l'aube et il n'était pas question de perdre plus de temps avec des futilités pareilles, c'est ce pourquoi il se redressait avec difficulté pour rejoindre son confortable fauteuil afin de se remettre au boulot. Il fixait alors fixement l'écran, lassé, en quête d'une révélation, d'un élan de motivation, d'un miracle, même infime.
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    Lien du postSam 8 Déc 2018 - 20:56
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    Un besoin.
    Avant j'étais un peu froid, maintenant je le suis complètement. C'est trop tard pour combler le manque. J'ai passé ma vie invisible comme l'air. Pourquoi vous voulez m'aimer maintenant ? Pourquoi vous voulez m'aimer maintenant

    ▼▲▼

    Pour la première fois, j’avais peur.
    J’avais peur pour moi, pour ma propre vie, j’avais peur de mourir, j’avais peur de vivre.
    Je suis resté bloqué dans mon appartement de nombreux jours, sans réellement vouloir y sortir. Simplement parce que c’était dangereux, parce que tout bonnement, je pouvais mourir à n’importe quel instant, et surtout, parce que je me maudissais, je me torturais l’esprit, je faisais en sorte de penser, constamment, sans aucune pause, à cet adolescent qui avait consommé de la drogue et qui était mort. Je sais, je sais. Ce n’est pas ma faute, si ? Je ne suis que le vendeur en quoi ça aurait été ma faute ? Je me ronge la cervelle, ma conscience qui me hurle dessus pour ensuite aller s’écrouler dans un coin de la pièce. Il fait sombre, quelques fois je peux entrevoir la lumière du jour, mais comme un vampire, je m’y cache. Persuadé que je ne méritais rien, persuadé que la mort viendrait un soir frapper à ma porte. Je baisse le regard, je suis assis sur mon canapé, sur ma table basse, logé un cendrier où mourraient plusieurs cigarettes à peine consommées. J’ai envie de rien.
    J’ai plus envie de rien, et je commence à rechuter, je commence à m’effondrer, à ne plus voir la fin du tunnel. Mais au fond de moi, je sais que je dois me protéger, je sais qu’il le faut, que je ne dois pas finir une balle dans le crâne, que je dois bouger, que je dois m’assumer et hausser les épaules, lever le visage. Je sais que je ne suis pas seul, enfin. Regarde-moi, dans cette pièce. Où il n’y a que mon corps, je n’y suis même pas. Pourtant, j’arrive encore à penser à toi, j’arrive encore à me demander comment tu vas. Je ne sais même pas pourquoi tu t’accroches au fond de mon esprit, à chaque fois que je tente de t’oublier, tu y restes, tu ne toques même pas à la porte, tu rentres, et je me retrouve dans la merde. Mais c’est différent ce soir. Il faut que je vienne te voir, j’ai besoin de toi.
    Et c’est la première fois, que j’ai autant besoin de quelqu’un.
    J’enfile mes premiers vêtements de la semaine, un jogging qui me tombe sur les hanches, normal, je sens que j’ai dû perdre quelques bons kilos. J’enfile un pull, et je sors après avoir posé une veste sur mes épaules. Ma capuche sur la tête, je me fais petit, j’évite les regards, j’évite les lieux que je fréquentais, j’évite mon ancienne vie. Comment je vais faire ? Pour manger ? Pour payer mon loyer ? Je grogne entre mes lèvres quand j’arrive auprès de ta porte. Après de bonnes minutes de marches, je cogne une fois, puis une deuxième fois en m’approchant de cette dernière afin que tu puisses entendre ma voix. « C’est Ares. Ouvre. » Oh oui, tu verras mon visage défiguré, tu verras mes doigts gonflés, ma lèvre déchirée. Tu verras l’homme brisé, et tu verras la bête au fond de mes yeux. Mais tu le sais ça, non ? Que je suis juste une merde, et que je mérite tout ça. Je me recule de quelques pas, glisse une cigarette entre mes lèvres en allumant l’embout. Je veux pas t’embarquer dans des merdes pas possible, c’est à moi de gérer, je veux juste que tu me donnes le flingue, je veux juste pouvoir me défendre, et même si je dois terminer ma vie en prison, je le ferais. Je fume, attendant, je crois que t’as pas du entendre. Alors je reviens cogner un peu plus fort.
    Ouvre-moi, je t’en prie. Je pose mon front contre la porte, t’es peut-être pas là. Et cette idée me glace le sang, parce que non, j’ai besoin de toi, t’as pas le droit d’être absent, t’as pas le droit d’être ailleurs ce soir. S’il te plaît.


    CODAGE PAR AMATIS

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    Lien du postLun 10 Déc 2018 - 17:51
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    arès & jonah

    hold me tight


    Le casque sur les oreilles, ses doigts glissaient sur le clavier du synthétiseur de manière fluide et habile comme s'il était né un piano dans les mains ; c'était presque inné. S'il avait bien souvent du mal à exprimer ce qu'il ressentait, généralement il le dansait ou le couchait sur du papier. C'était brouillon, confus, sombre mais néanmoins enivrant. Plus il écrivait, plus il composait et plus ça ressemblait étrangement au schéma désordonné de sa relation avec Arès, aussi indiscipliné et chaotique. Comment pouvait-il réussir à mettre des mots sur quelque chose qui lui échappait, quelque chose qui, inévitablement, ne pourrait jamais réellement lui appartenir ? « Allez on y va, et Ben tu couines pas », grondait l'étudiant alors qu'il approchait le micro, réglant faiblement sa hauteur avant de lancer l'enregistrement. La mélodie émanait de l'un des ordinateurs et sa voix angélique qu'il jugeait ridicule faisait écho dans la pièce. Épris d'un sérieux et d'une concentration qu'il s'ordonnait de garder pour ne pas avoir à recommencer toutes les trente secondes, son poussin trouvait judicieux de couiner à cet instant. Un bref moment de silence planait avant que Jonah ne se mette à rire ; il remettait à plus tard son activité principale et ôtait son casque pour le poser sur le bureau. « Ah Ben, si tu savais à quel point je me fais chier », soupirait-il en soulevant de terre la petite boule de poils jaune qui venait lui picorer doucement la main, traversant l'appartement pour aller le déposer dans le salon, près de son semblable. Il en profitait pour baisser le volume exagérément fort de la musique, avant de s'engager dans le couloir, mais trois pas franchis et il s'arrêtait net ; une voix familière venait de s'échouer contre sa porte, l'empêchant d'aller plus loin.

    De longues secondes s'épuisaient sans qu'il ne fasse quoi que ce soit, bien décider à le laisser dehors. Jonah savait – il savait que s'il entrait, c'était fini, que cet endroit ferait forcément parti des lieux à bannir et il refusait, parce que son appartement était probablement le lieu où il se sentait le plus en sécurité, c'était vraiment son univers, et il craignait de le voir être réduit à néant. Alors, il continuait sa route vers sa chambre pour enfiler un pull plus chaud et ramasser les mouchoirs imbibés de sang qui traînaient un peu partout pour aller les jeter dans la poubelle. Cependant, à peine eut-il mit un pied dans sa cuisine que les coups portés contre la porte raisonnaient de nouveau. Confus, il ignorait s'il devait se soumettre aux désirs de sa raison ou suivre l'instinct de son cœur, choix difficile qui le poussait finalement à aller lui ouvrir. « Dépêche-toi de rentrer, j'ai franchement pas envie que la voisine balance à mes vieux que j'ai des fréquentations douteuses », soupirait Jonah en s'éloignant de la porte. Il avait vu, il avait vu l'état dans lequel il était et dieu sait combien ça l'atteignait, mais il allait tout de même pas se jeter à ses pieds en lui prouvant qu'il mourrait presque d'inquiétude. Il saisissait une cigarette à moitié fumé dans le cendrier de l'îlot central, portant le filtre entre ses lèvres, allumant sa fine dose de nicotine. « Tu t'es pas raté, j'espère que t'as désinfecté », lâchait l'étudiant comme si Arès n'était encore qu'un enfant casse-cou pour lequel il se faisait énormément de soucis - « suis-moi », soufflait-il, laissant émaner la douce fumée blanche de ses lèvres alors qu'il s'engageait dans le couloir pour atteindre la porte du fond qui donnait sur sa chambre. Il n'avait pas besoin de lumière, les grandes baies vitrées laissaient les lumières de la ville, des bâtiments somptueux éclairer la pièce d'une délicate façon et ça lui suffisait. Jonah ne voulait pas le faire attendre davantage puisque de toute évidence, il n'était là que pour une seule et unique chose ; le flingue. D'un geste naturel, il ouvrait le tiroir de la table de nuit et en extirpait une arme, un joli calibre neuf, chargé à souhait. « Fais en bon usage et évite de crever », mais pouvait-on réellement utiliser de manière correcte un objet tel que celui-ci ? Il écrasait son mégot dans le premier cendrier trouvé, daignant poser les yeux sur Arès, « t'as amené mon collier ? ».
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    Lien du postLun 10 Déc 2018 - 18:27
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    Un besoin.
    Avant j'étais un peu froid, maintenant je le suis complètement. C'est trop tard pour combler le manque. J'ai passé ma vie invisible comme l'air. Pourquoi vous voulez m'aimer maintenant ? Pourquoi vous voulez m'aimer maintenant

    ▼▲▼

    Je n’avais pas envie de parler, tu sais. Je n’avais qu’une seule envie, c’était de hurler, hurler ma peine, hurler cette douleur qui me ronge, hurler que tout ceci était injuste, que je ne méritais pas ça. Tu sais, je n’avais vraiment plus envie de parler. Quand tu m’ouvrais la porte, je fuyais du regard, persuadé que tu me détestais, persuadé que chaque geste, chaque mot qui venait de moi, ne pouvait être que mensonge, persuadé que je ne fais que du mal autour de moi, je voulais alors, éviter de t’en infliger davantage. Je voulais juste, que pour une fois, on me regarde, qu’on cesse de me juger. Je crois que pour une fois, j’avais envie d’éclater en sanglots, face à quelqu’un. J’avais envie qu’on puisse voir mon vrai visage, qu’on puisse me regarder moi, et non cette façade que je traîne depuis de nombreuses années. Mal fréquentation, je ricane au fond de moi. Mais ma conscience est rouler en boule dans un coin de la pièce en pleurant, épuisée de tout ça, sans aucune force, elle me regarde du coin de l’œil en disant que tu avais raison. Je suis une mauvaise fréquentation, même pour moi-même. Je me surprends à regarder un coin de ton appartement, j’observe à peine la décoration, l’odeur de la clope qui me vient aux narines, m’obligeant à tourner mon regard sur ton faciès. Est-ce que j’ai désinfecté ? Je ne dis rien, je ne fais que de te regarder en t’exprimant mille mots à la fois.
    Non, je n’ai pas désinfecté, parce que je n’ai pas de quoi le faire.
    Non, je ne l’ai pas fait, parce que je le mérite.
    Et non, je ne l’ai pas fait, parce qu’à chaque mouvement, je me souviens que je suis une sale merde, et que je mourrais très certainement dans cet état.

    Je te suis, silencieux, je remarque à peine tes poussins, drôle d’animaux de compagnie. Mais honnêtement, tu pourrais avoir un éléphant, que ça n’aurait toujours aucun intérêt pour moi. En te suivant jusqu’à ce tiroir, je plante mes iris sur ce pistolet. Je viens le prendre, sans l’ombre d’une hésitation, comme si je pouvais lire en italique que c’était l’heure de ma fin, que c’était le moment, et que c’était grâce à ça, que j’allais tirer ma révérence. Je lève mes longs cils vers toi, toi qui préoccupé par ton collier. Je ne sais même pas pourquoi ça m’étonne. En reposant le pistolet, le temps de quelques fines secondes, je détache le collier qui était sagement autour de mon cou. Il faut dire qu’il n’a pas quitté cet endroit depuis le jour où tu l’as oublié. Sans doute pour me raccrocher à toi, savoir qu’avec ça, j’allais te revoir. Je te le passe, me reculant de quelques pas, prenant en possession l’arme que je cache sous mon haut, sous l’élastique de mon boxer afin qu’il ne glisse pas. M’assurant que le cliquet ne soit pas activé. « Merci. » Un seul mot, pourtant, une force surhumaine de le dire à voix haute. Ma voix se brise durant une seconde, ma voix plane, ma voix réclame de l’aide, ma voix s’éteint. Je fixe le sol, priant les Dieu de me pardonner, priant un quelconque Dieu de m’aider, d’avoir pitié de moi, de ne pas m’oublier cette fois. Mais je sais, je sais que tout n’est qu’un soupire, que je suis invisible comme l’aire. Je ne bouge pas, est-ce que tu me vois ? Je ne bouge pas, je regarde le sol, et quand je remarque que les larmes coulent sur mes joues, s’écrasant contre ce même sol, je redresse vivement ma tête. Surpris, surpris de moi, surpris de me voir si faible. Pourtant, incapable d’arrêter de chialer comme une fillette. J’ai tué un gosse, parce que je suis qu’un égoïste. « Je sais que tu ne me veux pas ici. Tu n’as pas à craindre. Je vais y aller, merci pour ça. » C’est à peine si je te jette un regard. J’ai bien vu que tu ne me voulais pas ici, que tu n’avais que haine dans ton regard, mais ce que je ne savais pas, c’était à quel point tu pouvais me détester. Je chasse les larmes qui se logent sous mes yeux, sur mes cernes, en prenant ton paquet de clopes qui traînait, et en m’allumant une, je te regardais, comme si tu ne pouvais me détruire encore plus. Je m’avançais, observant les alentours, tombant sur quelques mouchoirs imbibé de sang. T’es un sale con, parce que je suis certain que t’as pas pissé du nez.




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    Lien du postMer 12 Déc 2018 - 4:43
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    arès & jonah

    hold me tight


    La paume tendue, il récupérait son bien, un bien réellement important à ses yeux, et pourtant. Durant un brève instant, il tournait le dos à Arès, ôtant le cordon usé pour le jeter dans la poubelle en ferraille qui traînait près de son placard avant de revenir sur ses pas ; « ne me remercie pas », marmonnait-il en fouillant sa table de nuit. Il n'osait plus relever les yeux, il n'osait pas poser ses iris sur cet être qui semblait en pleine détresse parce qu'il savait que dès lorsqu'il l'aurait fait, il céderait aux désirs étouffants de son cœur. Il ne l'avait jamais senti aussi vulnérable, aussi vide et imprégné d'émotions désordonnées à la fois. Ses doigts agrippaient une fine chaîne en argent sur laquelle il faisait glisser le médaillon. Il avait peur de le laisser partir, peur que ce soit la dernière fois, peur de ne plus le revoir, de ne plus l'embêter, de ne plus le toucher, lui sourire, de ne plus pouvoir le détester autant qu'il tenait à lui ; il était profondément terrifié à l'idée de le perdre. Alors, lorsqu'il se redressait pour lui faire face, pour observer ce visage qui criait, qui hurlait, qui appelait muettement à l'aide, il approchait doucement, un peu trop sûrement. Ses phalanges effleuraient de près son cou pour atteindre l'arrière de sa nuque et y attacher son collier sans même oser le regarder dans les yeux. « Je voulais juste mettre quelque chose qui tienne la route, le cordon était abîmé, tu aurais fini par le perdre », murmurait l'étudiant.

    « La personne qui me l'a donné m'a dit un jour que c'est ce qui lui avait permit de se souvenir qu'elle était pas seule, que quelqu'un l'attendrait toujours quelque part mais que pour ça, elle allait d'abord devoir se battre et crois-moi, elle s'est battu de toutes ses forces, malheureusement ce quelqu'un l'attendra toujours indéfiniment et il ne la verra jamais venir, parce qu'à la fin elle était trop fatiguée pour se battre », cette histoire ne sortait pas de son imagination, elle était sincèrement réelle, il l'avait vécu, il l'avait subit et il avait hérité d'un collier qui n'en était pas seulement un, c'était définitivement plus que ça ; il s'agissait là d'une preuve de bravoure, d'un signe, d'un talisman puissant à travers lequel il lui disait ce qu'il n'arrivait pas à dire de vive voix. « Je refuse d'attendre quelqu'un qui ne viendra jamais, je ne veux pas être cette personne Arès, je sais pas ce qu'il t'arrive, j'ignore quels genres de problèmes tu as mais j'ai besoin de savoir que tu vas te battre, tu comprends ? J'ai besoin que, même si tu te sens fatigué, même si tu veux lâcher prise, tu te souviennes que je suis là, quelque part, je veux juste que tu saches que quelqu'un t'attends et que ça lui ferait vraiment beaucoup de mal de ne jamais plus te voir revenir ». Il ne pouvait pas dire plus, c'était déjà repousser ses propres limites pour lui faire savoir qu'il ne le laisserait jamais tomber, qu'il serait présent qu'importe la situation. Ses doigts venaient doucement tirer sur son pull pour le rapprocher au maximum de lui et alors que ses bras enlaçaient sa taille, Jonah déposait un simple baiser sur la mâchoire de son vis à vis ; « t'es pas obligé de tout porter sur tes épaules, laisse-moi t'aider », soufflait-il dans un murmure alors qu'il relevait ses yeux vers les siens - « et je plaisantais pas quand je te demandais de pas crever, je suis sérieux Arès, fais attention à toi, d'accord ? », parce qu'il ne tiendrait plus debout, il perdrait l'équilibre et s'échouerait dans un profond gouffre. Il avait besoin de lui, il avait irrémédiablement besoin qu'il soit en vie, qu'il soit là, juste ici, près de lui.
    AVENGEDINCHAINS


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    Lien du postVen 4 Jan 2019 - 22:14
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    ▼▲▼

    Je n’étais plus sûr de rien, de ce monde, de ma place ici. Je supposais que je n’avais rien à faire que de partir, que de m’en aller loin de ta personne pour te laisse guérir, pour te laisser en paix. Après tout, tout ce que tu voulais c’était simplement ce collier, chose que je venais de te rendre avec un certain poing dans le creux de mon ventre. Parce que dans le fond, c’était la seule chose qui me rattachait à toi, et silencieusement, je crois que j’en avais besoin, je crois que j’avais besoin de ça, de quelque chose qui me tenait tête, qui me maintenais les pieds sur terre. Mais quand tu passais tes mains autour de ma nuque, que tu attachais ce même bijou autour de ma gorge, que tu prononçais tes paroles, je fermais les paupières en me laissant guider par ta voix. Cette vois qui résonnait, qui me fit tellement du bien, comme beaucoup de mal. Je te laissais faire, sans l’ombre d’une hésitation, je sentais cette douceur autour de moi, je sentais cette protection, comme si le monde pouvait bien se briser sous mes pieds, tu serais là, à me tenir d’un main pour me retirer de ce trou.

    Qui appartenait ce collier ? Et pourquoi l’avais-tu hérité ? Je voulais le savoir, je voulais connaître chaque détail de ta vie, mais je ne pouvais pas, je n’avais pas la force d’en savoir plus, parce que j’avais déjà assez à gérer. Il me semble, que mes mains se sont posées délicatement sur le creux de tes hanches, comme pour t’imposer cette distance, une sécurité, bien que tu la franchissais pour venir t’accoler à moi, entourant ma taille de tes bras, ton parfum imprimé sur mes vêtements. J’avais envie d’exploser, j’avais envie de hurler, de demander pourquoi. Mais je tenais fermement cette arme dans ma main, et je me souvenais de la douleur que cela pouvait te faire. Est-ce que cela te ferais aussi mal que ça ? De me perdre ? Est-ce qu’un jour tu pourrais t’en remettre ? Je soupire, en me reculant de quelques pas, je viens saisir tes joues de mes paumes, en t’incitant à me regarder. Je veux que tu me regardes, je ne veux pas que tu fuis, ne fuis pas, je ne suis pas celui que tu dois fuir, que tu dois avoir peur. « Je ferais attention. Je te promets de garder soigneusement ce collier autour de ma gorge, je te promets de faire attention, et je te promets de revenir. Alors, attends-moi. Ne pars pas sans moi. » Ne pars pas tout court, ne te retourne pas, ne me laisse pas dans les flammes de l’enfer. Je pince mes lèvres l’une contre l’autre en venant écraser ma bouche contre la tienne. Cela aurait pu être un baiser d’adieu, celui que chaque personne a peur, celui qui dit qu’on tient à la personne, mais qu’on est pas assez fort. Mais ce n’était pas ça, cette fois, c’était un baiser unique, un baiser qui signifiait, que j’allais revenir. Mon souffle se perdait sur tes chaires en me reculant. Tu n’avais pas besoin de tout savoir, tu n’étais pas obligé de supporter les choses avec moi, pas ça, pas le fait que je pourrais y laisser ma peau. « Promets-moi de te souvenir de moi, de garder de bonnes choses dans la tête. S’il te plaît, je ne dis pas que je vais partir, je veux juste que tu me promettes que ça va aller, que tu auras de moi, un souvenir agréable. Et non celui que chaque personne voit. » Celui d’un mec qui n’a pas d’expression, sans oublier celui qui couche pour être payé, celui qui vole la vie des gens avec sa drogue. Je veux que tu te souviennes que je peux être un bon gars pour toi, que durant le peu de temps que nous avons passés ensemble, cela fut une délivrance, une sorte de bulle que nous avions créé. Je viens embrasser ton front, mes paupières se ferment violemment en serrant la mâchoire. « Je dois y aller. Je ne peux pas rester, je veux pas qu’ils sachent qui tu es, et je ne veux pas qu’ils sachent où tu habites. » Je ne veux pas, et je ne veux surtout pas que tu me suives cette fois. Je me dépêche, je mets l’arme derrière mon jean, sous mon haut afin qu’il ne soit pas visible, et rapidement, je viens auprès de toi, revenant embrasser tes lèvres une dernière fois. Je n’allais rien faire ce soir, mais c’était trop frais pour que je m’aventure dans les maisons et appartements de mes proches. Je plongeais mon regard dans le tien, tout en ouvrant la porte. « N’ouvre à personne, et fais attention, s’il te plaît. Attends-moi. »


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