Je prends ma coke, je pose mes mains sur le lavabo et je me regarde dans le miroir. Je me déteste, je n'aime pas cette image de moi, celle du gars accro, en manque, qui peut trouver que son bonheur par le biais d'une drogue. Même une fille est incapable de me rendre heureux. Les messages que m'envoient Phoebe me font mal. Je préfère quand on est dans l'ignorance, pas quand se reparle comme ça, pour dire tu me manques et puis ciao. ça sert à quoi sincèrement ? à quoi ? A part me rendre plus mal. Stop, je ne veux plus d'elle, plus de Zoey, plus personne. Laissez-moi, moi et ma drogue. Quelqu'un rentre dans les toilettes et j'en profite pour sortir. Je suis seul au Lord Hobo. Un pote m'a accompagné, il a rencontré une fille, ils sont partis baiser. Moi je suis là, ivre, défoncé, à l'ouest, dans un autre élément, le cosmos. J'arrive au bar pour me commande à boire et je me tiens sur l'épaule d'une demoiselle car j'ai failli perdre l'équilibre. « oups, excuse-moi. je ne tiens plus très droit. » je prends ma bière et je remercie le barmaid. Je reste planté là, à côté de cette jolie créature et je pose mon coude sur le comptoir, mon menton dans le creux de ma main, et je la fixe. « t'es belle... c'est fou ce que j'aime tes yeux, et ton petit nez. » ouais, ça c'est un Laszlo dans une autre dimension. Complimenter une fille, faire le premier pas, trouver des mots bidons juste pour avoir un peu d'attention. « t'as l'air triste. tu veux un copain ? » et je lui tends ma bière pour trinquer, si elle accepte mon invitation facebook sur le champ. Je fais pitié, heureusement que personne ne me connait ici.

J'sais pas si ça ressemble à de la drague, en tout cas, c'est nul. Je ne comprends pas ce qui me prend de faire causette avec une inconnue. Mais elle est tellement belle... et tellement seule. C'est bien trop triste. A voir son petit air de petite fille, elle a l'air pas trop à son aise ici, comme si c'était la première fois qu'elle mettait les pieds seule dans un bar. Alors moi je suis là, à lui parler, faire connaissance why not. Pour une fois dans ma vie, j'en ai marre de la solitude. Je veux quelqu'un, parler à quelqu'un, sans me retenir et sans être gêné. L'alcool et la drogue font bon ménage chez moi pour le moment, à ce que j'vois. « c'est pas vrai... même si je suis bourré ou défoncé, je te jure que j'ai jamais vu une fille aussi séduisante. » j'ai presque envie de jouer avec ses cheveux suivis de ces belles paroles. Je fronce un sourcil quand elle me trouve triste à mon tour et elle ne semble pas fermée pour qu'on devienne des copains ce soir. Bingo ! En fait, c'est pas si compliqué de parler à une fille. « une copine, un chat, un voyage à Cuba, je prends tout... » je souris, je bois encore une gorgée dans ma bière puis je tapote mes doigts sur mon menton. « dis-moi, t'as envie qu'on s'amuse un peu, tous les deux ? j'ai the secret pour te faire effacer cette mine de déterrée. » soit elle me fait confiance, soit elle me remballe. Mais vu comment elle me regarde d'un air intrigué, je pense qu'elle va être tentée et céder à la tentation, plus vite qu'elle ne le croit.

Ben les gars, c'est la première fois que j'accoste une fille, genre, vraiment. Je ne sais pas ce qui me donne autant de confiance là, tout de suite. Peut-être que c'est grâce à elle ? Elle dégage quelque chose qui me met à l'aise, peut-être un peu trop. Pas besoin de faire les présentations, de toute façon, on oubliera demain nos prénoms. Et puis, c'est pas plus mal d'être quelqu'un d'autre, le temps d'une soirée. Je souris comme un homme heureux. Moi séduisant ? Tu dois avoir de la merde dans les yeux. Je suis tout transpirant, limite en trans, d'en une autre dimension, j'ai des cernes lourdes sous les paupières et mes cheveux, on dirait qu'ils n'ont plus été lavé depuis des jours. Mais soit, c'est surement l'alcool qui te fait ça. « roh tu peux être un peu plus originale. » je la taquine. On dirait même qu'elle le pense pas en fait, genre qu'elle me dit ça pour me faire plaisir et basta. Peu importe, on peut me dire que je suis la pire merde du monde, je serais quand même heureux, car la drogue dans mon sang me rend comme tel. Je fronce un sourcil en la voyant terminer son verre et piquer mon shot puis elle se lève pour danser, m'attirant à elle. Woaw, par contre là danser, nope, c'est pas mon truc. Je me déhanche deux secondes puis j'attrape sa main, la tenant tendrement pour qu'elle porte son attention vers moi. Ma proposition est tout à fait sérieuse. « viens, on va se trouver un autre endroit. » toujours mes doigts liés aux siens, je préfère l'emmener à l'extérieur, plutôt qu'aux toilettes. C'est pas très glam voyez-vous. On marche jusqu'au parking souterrain, là où j'ai garé ma voiture et je lui ouvre la portière comme un prince. « honneur aux dames. » je viens ensuite m'installer sur le siège conducteur et je fouille dans ma petite poche avec la poudre blanche. « tu sais ce que c'est ça ? » sourire en coin. Putain, j'étais pas d'accord de donner ça à mon ex, j'étais même furieux, et là, je le donne à une parfaite inconnue. Je mets un peu de poudre sur le dessus de ma main et je colle ma narine pour inspirer bruyamment. Je lâche un petit soupir de plaisir en plaquant ma tête en arrière puis je regarde la brune, un sourire encore plus béa sur les lèvres. « à ton tour. » pour l'aider, je mets la coke sur ma main de nouveau, et je porte celle-ci à son nez. Super Laszlo, non mais vraiment, tu mériterais d'aller en taule.

Une fois dans la voiture, il semblerait qu'un brin de conscience résonne dans son cerveau. « genre j'ai une tête de psychopathe ? » oui en fait. T'es pas dans tes beaux jours Laszlo, t'es même pas très beau à voir en fait. Mais bon, ici, il y a bien une demoiselle qui s'en fout, vu que je suis regardable. Je pouffe de rire. Nope, ce n'est pas de la farine ma belle. « c'est mieux que ça. » c'est magique, ça te fait voler très haut et ça te donne aussi tendance à faire n'importe quoi, tout ce qui se passe par ta cervelle. Je tends ma main à la quincy et elle m'imite, elle remplit son nez de farine magique et je la regarde, totalement amusé, rassuré qu'elle kiffe ça en fait. Non parce que, y'en a qui font vraiment des sales tripes la première fois. Je vois dans son regard qu'elle pétille totalement. « alors c'est comment ? » décris-moi comment tu te sens milady. Énorme. J'entends le son de ton rire qui me fait trop craquer, et ton petit nez qui se frousse quand tu me regardes comme ça... pourquoi tu me regardes comme ça ? Pourquoi en un regard, je sens mes pulsions se réveiller ? Certes, tout est décuplé avec la drogue. Toutes nos sensations sont en éveil, en ébullition. Je m'avance doucement vers elle, je pose mes doigts délicatement sur sa joue et je l'observe, comme si elle était le plus beau des rubys. « comment tu me regardes... ça m'excite putain. » et bien sûr, elle continue de plus belle. Quand j'embrasse une fille spontanément, ça se passe souvent mal pour ma gueule. Mais elle, on dirait qu'elle est tout droit sortie de mes rêves les plus fous. Doucement, je chatouille son menton de mon index puis je scelle mes lèvres aux siennes dans un baiser sensuel. Très sensuel. Elle a bon goût, sa peau est douce, je suis déjà accro à ses lèvres. Et j'en veux plus, tellement plus... « tu sais que ce qu'on vient de prendre, ça multiplie le plaisir par dix. » alors si on s'envoie en l'air, c'est comme si on atteindra dix orgasmes à la fois. Je veux pas la brusquer, c'est une proposition, car moi putain, j'ai bien envie. Déjà que j'embrasse sa gorge en brûlant sur place sur mon siège.

Elle m'explique comment elle se sent, et moi, ça me fait sourire. Elle est totalement dans son élément et on est en parfaite connexion tous les deux. Elle me fait rêver rien qu'avec ses paroles. Et puis je sais pas, d'un coup, elle décide de battre ses cils comme une biche et je craque totalement. J'espère qu'elle est réellement belle car si je me rends compte que je me suis tapé Suzan Boyle, je me tire une balle, sans hésiter. Je l'embrasse. J'ai eu ce spasme, cette pulsion qui m'appelle à elle. Son corps m'appelle et mon corps l'appelle. Surpris, et fort content, elle me rend mon baiser. Elle y met plus de fougue, assez pour me rendre fou et m'exciter davantage. Allo Laszlo, t'es en train de pécho une meuf dans ta voiture comme ça, que tu connais pas. Qu'est-ce qui t'arrive ? Je me suis juré de jamais me faire un coup d'un soir, je trouve ça débile. Et si ça devenait une addiction ? Me taper des gonzesses en leur proposant de la coke, une différente, tous les soirs... Stop, tu dérailles totalement mon enfant. Je lui parle de plaisir, plaisir de la chaire bien sûr, je pense qu'elle l'a bien compris. C'est limite si elle me saute dessus, comme une sauvage. Okay, le message est plutôt clair. Sa façon de me bouffer la bouche, ça me fait vibrer. Je sens sa main sur ma cuisse et je l'invite à venir sur mes genoux, qu'elle quitte son siège pour s’emboîter sur le mien. « j'sais pas si je saurais te donner dix orgasmes mais au moins deux, ça serait bien. » au cas où, je suis pas très doué niveau sexe, mais ça, tu ne le sais pas encore. Je passe mes mains sous son haut pour le lui retirer. Je louche sur sa poitrine, je souris et je laisse l'empreinte de mes lèvres réchauffer son thorax. Ce que je vois me plais. Je remonte ma bouche jusqu'à son épaule que je mordille doucement tandis que mon autre main déboutonne son bas. ça sert à rien de s'attarder des heures, on est un peu dans un parking hein, et dans une voiture, c'pas fort confort. Alors autant faire les choses vite et bien. « touche-moi comme je suis dur. » que je souffle au creux de son oreille. Ouaip, je me sens beaucoup trop à l'étroit dans le slip et j'ai envie qu'elle me prenne de sa main, sentir ses fins doigts sur ma virilité.