Dire qu'il était de mauvaise humeur était un euphémisme. Wilhelm, il était un peu perçu comme le grand méchant loup par les autres. Le petit vieux aigri par les gens et la vie de manière générale. En ce moment, ça n'allait pas, mais en réalité, ça faisait depuis la rentrée qu'il n'allait pas bien. La période dans laquelle ils se trouvaient, l'automne, ce n'était pas son délire. Le jeune allemand, il avait besoin de soleil, de chaleur. Il n'y avait que ça pour lui remonter le moral, rien d'autre. Ou peut-être si, que Nora daigne vouloir débloquer la situation en acceptant de lui parler. Lui qui veut parler, aha, vous y croyez ? Le monde était à l'envers. Dans sa mauvaise humeur, il arpentait les murs de sa maison en soupirant toutes les six secondes. Dure vie que la sienne. Il se rendait jusque dans la cuisine de la confrérie ouvrant les placards en cherchant un truc à grailler. Il trouvait finalement le Graal dans le four. Des cookies, juste chaud, la cuisson venant juste de se finir. Dieu existe et a entendu ses grognements. Sans même se demander à qui cela pouvait être, le brun attrapait de quoi sortir le tout du four et lança un café dans la foulée. Il croisait les doigts - ou pas en fait, il s'en foutait - pour que le/la propriétaire des pâtisseries les oublie complètement.

#rplibre (pour les mathers)

Comme son habitude à Wilh n'était pas de bonne humeur. Ses amis n'y prêtaient plus attention. Mais dans sa confrérie, il y avait des personnes qui ne le connaissaient pas encore. Wilhelm ne se demande pas ce qu'ils pouvaient bien penser de lui. Il se fichait de ce que les autres pensaient à propos de lui. Il était tel qu’il était et à aucun moment, il n'avait pas envie de changer pour faire plaisir aux autres. Alors qu'il marchait dans les couloirs de sa maison, le jeune allemand se retrouva dans la cuisine de la confrérie. Il avait faim. Dans le four, se trouvaient des cookies. La tentation était trop énorme pour que Wilhelm passe à côté. Le brun n'avait aucune idée de qui était derrière cela, mais il n'avait aussi aucune pitié pour tout manger sans rien dire. En s'équipant rapidement, Wilh sortit les gâteaux du four et s'empressa d'en mettre un dans sa bouche. « Ça va . Mes cookies sont bons . » il se stoppa net, tournant lentement son visage la bouche pleine en direction de la blonde qui venait d'arriver. « Tu pouvais pas demander et attendre que je serve les cookies à tout le monde . » le jeune homme secoua doucement la tête de gauche à droite en restant silencieux. La jeune femme qu'il ne connaissait pas vint s'installer à ses côtés pour faire la même chose que lui et par ce geste, il comprit qu'elle ne lui en voulait pas. « Je te taquine, j'ai l'impression qu'il y a quelque chose qui te tracasse je me trompe ? Si tu as besoin tu sais que je suis là » Wilhelm fronça doucement les sourcils. Il ne connaissait pas cette jeune femme. Il ne pouvait pas la compter dans ses amis proches et par conséquent, il ne se voyait pas lui raconter sa vie. « c'est mon humeur habituelle, tu sais… » Il haussa les épaules comme si tout était normal. « ils sont bons » dit-il en désignant les gâteaux de son menton.

Je me suis mise à cuisiner des cookies dans la cuisine de la confrérie. En attendant que les cookies cuisent, je me suis installée dans le sofa tout en lisant un magazine people. Soudain, un jeune homme que je ne connais pas traverse la pièce en direction de la cuisine. Il a l'air triste, que j'ai arrêté de lire pour le rejoindre et le réconforter.

En entrant dans la cuisine, je remarque qu'il ne sait pas gêner pour manger mes cookies, mais ça ne me dérange pas. Je m'installe à côté de lui et lui demande si mes cookies sont bons et qu'il ne pouvait pas demander et attendre, que je les sers à tout le monde. Le jeune homme s'arrête et me regarde la bouche pleine, puis il secoue la tête pour me dire non.

« Oh moins, tu es polie. Tu ne parles pas la bouge pleine. » Dis-je en rigolant de ma propre blague. « J'ai l'impression qu'il y a quelque chose qui te tracasse je me trompe ? Si tu as besoin, tu sais, que je suis là »

Il commence a froncer les sourcil et je comprend qu'il n'a pas trop envie d'en parler.

- « c'est mon humeur habituelle, tu sais… » Il haussa les épaules comme si tout était normal. « ils sont bons » dit-il en désignant les gâteaux de son menton.

- « Hm.. Je ne vais pas insisté. Mais souvent parler avec une "inconnu" » Dis-je en montrant les guillemet avec mes doigts. « Peut faire du bien parfois. Contente que ça te plait, mais ne mange pas tout j'aimerais en offrir à la confrérie » Dis-je avec un grand sourire.

Je comprend qu'il ne veux pas en parler, je préfère alors ne pas insisté, même si j'ai essayer de le dissuadé d'en parler avec ma petite phrase de psychologue "parler à des inconnus peu faire plus de bien que de parler avec quelqu'un de proche". Dans tous les cas, je ne veux pas le laisser seul, alors je décide de faire plus amples connaissance.

« Sinon, tu t’appelles comment ? Et tu es à la confrérie depuis longtemps ?   »

Wilhelm avait beau avoir été bien élevé, il n'était pas du genre causant pour autant. Parfois, les gens pensaient qu'il faisait la gueule, qu'il n'était pas aimable ou même hautain, mais en réalité, il était juste asociale. Il n'allait pas parler à tout le monde non plus, et puis, il ne s'imaginait pas se confier à une personne qu'il connaissait à peine. Il préférait en dire le minimum, comme par exemple qu'il portait ça sur lui, que physiquement, il avait toujours l'air malheureux, ce qui n'était pas faux en soit. Puis, il détournait la discussion en complimentant les cookies. Elle les avait fait et elle devait être contente d'avoir un retour positif. « Hm.. Je ne vais pas insisté. Mais souvent parler avec une "inconnu" peut faire du bien parfois. Contente que ça te plait, mais ne mange pas tout j'aimerais en offrir à la confrérie » Il finissait son cookie et il leva les mains comme pour se déculpabiliser. « C'était le dernier » qu'il disait en repoussant l'assiette sur laquelle il avait mis les biscuits. Wilhelm ne comptait pas lui donner les détails de sa vie, mais ce n'était pas de l'impolitesse, c'était juste comme ça. « Sinon, tu t’appelles comment ? Et tu es à la confrérie depuis longtemps ? » - « Je m'appelle Wilhelm et je suis là depuis sept ans. J'étudie la biologie et la botanique. Et toi ? ».

Je veux essayer de l'aider, mais je vois bien qu'il n'a pas trop envie d'en parler. Je préfère ne pas trop insisté comme je comprend parfaitement son choix. On est pas obligé de tout dire à tout le monde, surtout à une inconnu comme moi.

- « Hm.. Je ne vais pas insisté. Mais souvent parler avec une "inconnu" » Dis-je en montrant les guillemet avec mes doigts. « Peut faire du bien parfois. Contente que ça te plait, mais ne mange pas tout j'aimerais en offrir à la confrérie » Dis-je avec un grand sourire.

- « C'était le dernier »  me dit-il en repoussant son assiette.

Je lui souris et ça me fait plaisir qu'il me respect en ne les mangeant pas tous. Il en reste encore plein dans l'assiette et assez pour la confrérie. J'essaie d'apprendre un peu plus sur lui. « Sinon, tu t’appelles comment ? Et tu es à la confrérie depuis longtemps ? » Dis-je en me levant pour commencer à refaire les cookies.

- « Je m'appelle Wilhelm et je suis là depuis sept ans. J'étudie la biologie et la botanique. Et toi ? ».

- « Leïla, enchanté. Je suis ici depuis septembre. J'étudie le droit et la relation internationale. Tu aimes la série Kaamelott ? Car moi j'aime beaucoup les scène où ça dit : "Au trot mocheté!" ou "Ce que je dis, tout le monde s’en tamponne ! Je gueule, je gueule, j’pourrais gueuler dans le cul d’un poney ce serait pareil !" et
"En garde, ma biquette ! Je m’en vais te découper le gras du cul, ça te fera ça de moins à trimbaler !" » en réfléchissant, je me dis qu'il n'a peut-être pas vu cette série et que je suis en train de me sentir seul en espace de quelques instants.

Je sors un saladier et tous les ingrédients nécessaire pour les cookies et commence à faire la pâtes.

La jeune femme qu'il avait en face de lui semblait vraiment toute douce. Au point de ne même pas le refouler alors qu'il agissait comme un mec mal élevé. Mais il savait aussi se canaliser, c'est bien pour cette raison qu'il s'arrêtait de manger pour ne pas casser le délire de la demoiselle et en laisser à elle et aux autres. Parce que pour une fois, Wilhelm pensait aux autres, oui oui. La discussion s'enchaina d'elle même et les deux commencèrent les présentations. « Leïla, enchanté. Je suis ici depuis septembre. J'étudie le droit et la relation internationale. Tu aimes la série Kaamelott ? Car moi j'aime beaucoup les scène où ça dit : "Au trot mocheté!" ou "Ce que je dis, tout le monde s’en tamponne ! Je gueule, je gueule, j’pourrais gueuler dans le cul d’un poney ce serait pareil !" et "En garde, ma biquette ! Je m’en vais te découper le gras du cul, ça te fera ça de moins à trimbaler !" » Les yeux du jeune homme s'arrondissent et enfin, il se met à rire en regardant la demoiselle. Il avait absolument rien compris à ce qu'elle venait de lui dire et de la voir s'animer comme ça d'un coup changeait totalement la personne qu'elle était. « Je ne connais pas du tout la série... ça parle de quoi ? » Il était réellement intéressée de le savoir, surtout en voyant l'impact sur la jeune femme.