Tu te réveille relativement tôt, une habitude sans doute avec les cours et le boulot. Tu t’étires longuement, à peine remise de ta soirée de la veille. Ton regard se pose sur ta magnifique robe de soirée posée sur un support et un fin rictus voit le jour sur ton faciès endormi. Sourire qui s’estompe rapidement lorsque ton attention se porte sur le sac que tu avais expressément préparé à la demande de Sandrick. Comme quoi tu es une pauvre conne d’avoir cru en lui, en ses mots qu’il te disait. Il t’a fait croire que tu étais importante, un sentiment bienfaiteur, avant de te faire redescendre aussitôt sur terre. Ta main glisse dans ta longue chevelure tandis qu’un soupir franchit tes pulpeuses. Tu sors du lit, passe par la case douche. Crystal et Rora dorment encore tandis que Belle semble être sorti. Tu hausse les épaules pour toi-même en te rendant dans la salle de bain ou tu comptes bien rester pendant une heure au moins. Serviette autour des cheveux et une autour de la taille, tu files essayer tes nouveaux sous-vêtements signés Victoria Secret, ton nouvel employeur. Tu as droit aux pièces inédites, pas encore sorties en magasin. Lingerie fine, dentelle, satin petit déshabillés et on en passe. Tu essaies quelques ensembles avant d’arrêter ton choix sur de la dentelle rouge. Une culotte demi-lune ainsi qu’un soutien gorge agencé au bas par une petite touche de dorure. Satisfaite, tu récupères ta brosse à dents et file dans la cuisine te préparer un thé. Pendant que l’eau boue, tu brosses tes jolies dents blanches et sursaute lorsque la sonnerie de la porte se fait entendre. Tes billes lunaires se posent sur l’horloge murale, il est encore tôt. La seule chose qui te vient en tête est que Belle à oublié ses clés ou encore qu’elle a les mains pleines, c’est pourquoi tu appuies sur le bouton qui sert à ouvrir la porte. ‘’ Ça te ressemble bien d’oublier tes trucs Belle ‘’ Rigoles-tu sans te soucier de te balader en sous-vêtement devant ta colocataire, retournant à ton thé dans la cuisine, brosse enfouie au creux de ta joue.

Comme si tu allais abandonner l’idée de la faire tienne. Il n’en est pas question. Certes, la veille, vous vous êtes envoyé quelques textos assez secs et limite enragés. Tu lui as également souhaité bonne chance avec son enfant de chienne, prétextant la laisser tomber, mais après cette nuit assez agitée où tu n’as pratiquement pas dormi, tu as décidé de ne pas abandonner si facilement. Depuis que vous vous êtes revu l’autre jour, où elle t’a embrassé sous prétexte de s’excuser de ce qu’elle a pu te dire sous le coup de l’émotion, une petite cloche a commencée à sonner dans ton fort intérieur. Non, tu ne l’as pas tout à fait cru, lorsque ses lèvres se sont collées aux tiennes, tu savais qu’il y avait quelque chose qui se cachait sous ça, puisque ce n’est pas son genre de réagir de cette façon, mais tu as laissé coulé. Sauf, qu’à cause de son geste peut-être anodin, elle a réveillé en toi l’ours en hibernation depuis trois ans. Depuis qu’elle t’a largué pour avoir fait le con. Tu as bien retenu la leçon et si elle finit par te pardonner et te laisser une toute petite chance, jamais tu ne vas la forcer de nouveau à faire quoi que ce soit, tu t’en fais la promesse. Par contre, si jamais rien n’est possible entre vous dans un futur plus ou moins éloigné, les mecs n’auront aucune chance de l’approcher. Si toi, tu ne peux pas l’avoir, personne ne le pourra. Évidemment, tu n’iras pas le lui dire, tu vas agir dans l’ombre, mais pour l’heure, il était temps de te rendre chez elle. Oui, tu agis sous le coup d’une impulsivité, mais si tu lui envoies un message pour lui dire que tu es en route, elle va t’envoyer chier ou ne pas feindre de ne pas être à l’appartement. Tu as réussi à obtenir son adresse par l'ami d’un ami que tu as soudoyé avec un peu d’argent. Le pauvre con s’était mis dans la merde et avec la drogue et dès lors, tu es venu sonné chez celle qui hante tes pensées quinze minutes plus tard. Lorsqu’elle t’a ouvert la porte, tu ne t’attendais pas du tout à la retrouver dans cet accoutrement. En petite tenue, plus belle que jamais, ne laissant pas vraiment de plus à l’imagination. Quelque chose s’est réveillé en toi et toute suite, tu as détourné le regard. Ce n’est pas que tu n’as pas envie de regarder, au contraire, même que tu as envie de toucher, de lui faire du bien d’embrasser la moindre partie de son corps sublime et désirable. Ouf, tu n’imagines même pas à quel point tu peux avoir envie d’elle, mais tu as détourné le regard pour elle, pour son respect, parce qu’elle non plus, ne s’attendait pas à ce que ce soit quelqu’un d’autre que son amie Belle. « J’ai presque rien vu, j’te le promets ! » Tu soupires et te fais violence pour ne pas te retourner. « Mais putain que t’es belle ! » Tu ne pouvais t’empêcher de le lui dire parce que c’est la stricte vérité.

Heureusement que tu as eu le temps de déposer la bouilloire sur la cuisinière avant qu’une voix masculine et étrangement familière te fasse sursauter. Ton coeur s’affole, ta brosse à dent tombe d’elle-même sur le céramique froide du comptoir. Tu inclines légèrement la tête pour observer ton corps à moitié couvert et tout de suite tu sens la rage pulser dans tes veines. Tout c’est enchaîné à une vitesse fulgurante, une fraction de seconde tout au plus. ‘’ SANDRICK ! ‘’ Tu hurles littéralement dans l’appartement vide de toute vie. Ta respiration s’accélère considérablement, le rouge te monte au joue au point de parfaitement bien s’agencer à la couleur de tes sous-vêtements. Tu te retournes face à lui pour voir qu’il est dos à toi, au moins ça ! Ton premier réflexe est d’attraper ta brosse à dent que tu lui envoie derrière la tête. ‘’ Qu’est-ce que tu fiches ici ? Qu’est-ce que tu as vue ?!?! ‘’ Encore sous l’emprise de la colère, tu attrapes la serviette qui maintient tes cheveux mouillés au-dessus de ta tête et t’apprête à lui lancer dessus, te ravisant au dernier moment, préférant te cacher derrière le bout de tissus. ‘’ Comment tu as eu mon adresse ? ‘’ Reprends-tu en nouant le noeud au niveau de ta poitrine. ‘’ Tu… Tu peux te retourner c’est bon. ‘’ Tu es affreusement gênée, tu n’oses même pas le regarder dans les yeux. Machinalement, tu ramènes tes cheveux vers l’avant, comme si ça pouvait changer quelque chose. Petite mine boudeuse sur le visage, tu prends ta tasse d’eau chaude de ta main tremblante et l’emmène jusqu’au comptoir lunch ou tu t’installes avant que tes jambes ne cèdent au surplus d’émotion qui t'assaille et que tu ne t’écrases au sol.

Qu’est-ce qu’elle venait de te lancer là ? Tu regardes sur le sol et y vois sa brosse à dents. Un large sourire prend place sur tes lèvres, avant de commencer à rire doucement. Ce n’était pas un rire moqueur, mais peut-être un brin nerveux. « Je n’ai pratiquement rien vu. Juste assez pour voir comment tu as un corps splendide comment tu peux être magnifique. » Et comment j’ai pu faire une de ces erreurs de te laisser me quitter il y a trois ans. J’aurais dû patienter jusqu’à ce que tu sois prête à franchir le cap avec moi, comme ça ce corps m’appartiendrais peut-être en entier, aujourd’hui. Mais ça, cette dernière pensée, tu la gardes pour toi. Tu sens déjà Billie mal à l’aise, tu n’as pas envie de la stresser ou d’empirer les choses, plus qu’elles sont. Et oui, tu as délibérément hormis de mentionner la raison de ta présence ici, mais ça ne sera pas long qu’elle pourra le savoir. « C’est fou comment certaines personnes sont pipelettes en échange de quelques billets. » Toujours de dos, tu te grattes la nuque et patiente que Billie te donnes l’autorisation de te retourner. Chose qu’elle te donne rapidement. Une fois face à elle, tu t’approches du plan de travail où elle se trouve et soupire. Là voir avec comme seul vêtement une serviette alentour de la taille, ne t’inspires pas confiance… Elle n’imagine même pas à quel point tu peux la désirer et comment ça peut être difficile pour toi de ne pas lui dire quelque chose de déplacé. « J’suis venu m’excuser pour mon attitude d’hier soir et… » Tu déglutis péniblement. En fait, tu ne te rappelles même plus la dernière fois où une femme t’a fait cet effet-là. « … Et s’il te plaît, est-ce que tu peux aller mettre quelque chose de décent ? » Tu t’attends à ce qu’elle te provoque ou qu’elle te dise que si tu n’es pas content de sa façon d’être vêtue que la porte est derrière toi, mais cela t’importe peu. « Est-ce que ça te tente encore de passer la journée avec moi ? On fera tout ce que tu désires de A à Z., mais tout ce que je souhaite c’est de passer du temps en ta compagnie. » Et de n’avoir aucune foutue arrière pensée, ça serait encore mieux. Surtout ce que j’ai pu voir… Bordel que je suis faible.

Tu portes ta tasse sous ton nez pour humer le délicieux parfum de pêche biologique qui infuse tout au fond de la porcelaine. Tes paupières se ferment, il t’exaspère ce mec et ses compliments à propos de ton corps. Tu n’as pas envie d’entendre ce genre de commentaire concernant ton physique, comme s’il n’y avait que cela dans la vie, que ça qui l’intéresse vraiment. Tu n’es pas un bout de viande qu’on trouve chez le boucher et qu’un bande de chien s’arrache pour le savourer. ‘’ S’il-te-plaît, tu serais prié de ne pas parler ainsi de mon corps Sandrick. ‘’ Tu lèves les yeux au ciel avant de tremper les lèvres dans ta boisson chaude que tu reposes ensuite sur la céramique. ‘’ C’est fou à quel point certaines personnes dépensent de l’argent pour des conneries. ‘’ Répliques-tu presque aussitôt après lui. D’un côté, tu es heureuse qu’il soit venu, tu ne t’y attendais pas du tout, mais de l’autre tu te dis qu’il risque de répéter le coup du ‘’ laisse tomber ‘’ et ça, ça te tombe royalement sur les nerfs. Tu es humaine, tu as des sentiments et même si tu peux paraître hautaine parfois devant lui, qu’il ait décidé d’abdiquer t’a réellement blessé. il est tellement contradictoire et toi Naïve que ça ne fait pas bon ménage. Tu crois que tout ce qui l’intéresse c’est ton corps, le pourquoi il est prêt à te laisser de côté au moindre coup de vent, comme si ton être entier n’en valait pas la peine. Lorsqu’il reprend parole, tu sens ton coeur battre à vive allure. Est-ce encore une façon de te manipuler ? S’excuser pour mieux recommencer et te détruire à petit feu en répétant le processus encore et encore ? ‘’ Et de toute évidence tu n’as pas prit en compte ce que je t’ai dit à ce propos. Je t’ai donné ta chance Sandrick et tu n’en a pas voulu. ‘’ Tu te retourne face à lui, expression sévère sur le visage. Tes bras se croisent sous ta poitrine tandis que tu le jauge du regard… mais ce qui suit, tu ne t’y attendais pas. ‘’ Pardon? ‘’ Souffles-tu en arquant un sourcil. Instinctivement, tu remontes la serviette jusqu’à ta poitrine et te lève de ton siège en t’assurant de rester à une bonne distance de lui. ‘’ Je, oui je vais y aller, tu as raison. ‘’ C’est bien la seule chose sensée qu’il ait dite depuis votre séparation. Sans plus attendre, tu tournes les chevilles et court jusqu’à ta chambre pour enfiler un jogging et un pull beaucoup trop grand que tu aimes mettre pour dormir. ‘’ Pourrais-tu mettre deux splenda dans mon thé please, armoire à droite du réfrigérateur.’’  Tu reviens quelques minutes plus tard, milles fois plus à l’aise, même si ton sexapeal vient de prendre un sacré coup. ‘’ Hmm … ‘’ Tu pinces tes lèvres entre-elles sans déloger ton regard de sa magnifique personne. ‘’ Je t’ai dit de me surprendre. ‘’ Finis-tu par dire, vaincue. ‘’ Mais c’est la DERNIÈRE chance que je t’offre. ‘’ Oui tu as dit ça pas plus tard qu’hier, mais cette fois c’est vrai… car tu comptes bien appliquer les conseils de Silas à la lettre s’il venait à te décevoir encore. ‘’ Que faisons nous ? ‘’ Tu lèves le nez en l’air tel une princesses, faible rictus au coin des lèvres. ‘’ Tu veux quelque chose à boire peut-être ? ‘’ À Moins qu’il soit pressé de partir, mais pour ça, il devra attendre que tu te prépare, ce qui lui laissera amplement de temps pour boire un café ou un verre d’eau.

Lorsque Billie te demande de cesser tes remarques sur son corps, tu soupires peut-être un peu trop fortement, mais tu n’y peux rien. Déjà, que tu as pillé sur ton orgueil pour venir la trouver alors que tu étais si bien décidé à laissé tombé. Cesser de la complimenter ne sera pas chose facile. « Si tu veux ! » Tu sens que ta journée sera longue, très longue. Toute personne qui te connaisse sait que lorsque ça ne tourne pas dans le sens que tu voudrais, tu deviens très facilement irritable, voire impulsif. Du coup avec Billie, tu vas devoir respirer par le nez pour ne pas tout plaquer encore une fois sous impulsivité. Au moins, lorsqu’elle est avec toi, elle ne se retrouve pas avec son pot de colle sur deux pattes. Tu finis par t’excuser, mais toute suite après, lorsqu’elle refuse quoi que ce soit venant de toi, les deux bras de tombe… Et là, ça te fait chier en même temps qu’elle te repousse. Toutefois, tu ne dois pas céder à l’envie de tout plaquer et de résister. Il faut dire que son habillement t’aide. Tu préfères lui dire d’aller s’habiller plus convenablement comme ça, tu pourras gagner du temps pour te trouver des arguments. Une fois qu’elle fut partie, ce fut un soupire de soulagement qui sortit du plus profond de ta gorge. « Deux Splenda ? Okay ! » Comment fait-t-elle pour boire ça ? Tu n’en as pas la moindre idée, mais tu t’exécutes et fait ce qu’elle t’as demandé et lorsqu’elle revint près de toi, tu lui souris d’une façon qui se veut tendre, attrape sa tasse et la lui apporte au même moment où elle te laisse une nouvelle et dernière chance. « Tu ne le regretteras pas, promis ! » Tu déposes tes lèvres sur le haut de son crâne et vas t’asseoir à la table. « C’est une surprise, va te préparer et je m’occupe du reste ! » En vérité, tout est déjà préparé d’avance, si elle avait voulu faire quelque chose, tu aurais simplement casé cette surprise entre deux activités, par exemple. « Oh, eh, apporte-toi un maillot de bain. Et des habits jusqu’à lundi et au moins une tenue chic. » Oui oui, elle a bien entendue. Tu la regardes pour voir sa réaction après avoir décliné son offre pour boire quelque chose. « J’espère seulement que tu n'as pas peur des avions et que ton passeport est à jour, parce qu’on est parti direction l’Espagne jusqu’à lundi. » Elle t’a bien demandé de la surprendre, c’est ce que tu fais. Certes, c’est risqué vu votre situation, mais si elle se rappelle bien, tu lui as déjà dit lorsque vous étiez encore ensemble, que tu aimerais lui montrer ton pays d’origine. Et tout ce que tu as en tête pour la surprendre…

Tu te demande vraiment quelle mouche l’a piqué. Agir de cette façon, ce n’est pas tellement lui, enfin, il faut reconnaître que lorsque vous étiez en couple, il était absolument parfait, jusqu’à ce que ses pulsions primitives prennent le dessus sur lui. ‘’ Merci… ‘’ Souffles-tu lorsqu’il te rend ta tasse, agrémenté d’un petit baiser sur le sommet de ton crâne qui te fait tressaillir. Tu essaies de ne rien laisser paraître de tes émotions, de garder une expression neutre tandis qu’à l’intérieur de ta tête y’a des petits oiseaux qui siffle. Tu aimes ce genre de petites attentions délicates et il le sait. ‘’ Me préparer ? ‘’ Bon tu t’y attendais un peu quand même, il n’avait sans doute pas prévu de flâner dans ton appartement toute la journée, mais ton thé alors? Maintenant qu’il est tiédi et bien sucré, tu avales le contenue de la tasse avant d’aller la déposer dans le lave-vaisselle. Lorsqu’il reprend parole, tu te demande vraiment ou il veut en venir et quelle idée extravagante il a derrière la tête. Robe de soirée ? Maillot de bain ? Tu le fixes en attendant la suite, à la fois curieuse et impatiente de savoir, mais tu t’attendais à tout sauf à l’annoncer qu’il vient de te faire. Ta mâchoire se décroche sous l’effet de la surprise et aucun mot ne parvient à tes lèvres tellement tu es subjuguée. ‘’ C’est une plaisanterie, c’est ça ? ‘’ Plus tu le regardes et plus tu réalises qu’il ne rigole pas. ‘’ Tu es complètement fou. ‘’ Ta main glisse nerveusement dans tes cheveux, tu a peine à croire que tu vas t’envoler pour l’Espagne, un pays que tu as toujours voulu visiter. Sur le coup de l'excitation, tu fonces sur lui et t'accroche à son cou que tu serres si fort, pour lui transmettre toute l'émotion qu'il te fait vivre. ‘’ Alors viens choisir ce qui te ferait plaisir dans ma garde-robe. J’ai des dizaines de maillots de bain, je ne saurais faire un choix. ‘’ C’est en quelque sorte ta façon de lui faire plaisir… Tu sais qu’il a l’imagination fertile et qu’il te préférera dans tel ou tel tenue… alors qu’il choisisse le temps que tu te prépare. ‘’ Allez, viens. ‘’ Tu t'éloignes de lui et marches jusqu’à ta chambre, ouvre ton walkin ou repose une quantité phénoménal de fringues hors de prix. Il y a des centaines de paire de chaussure, des robes à perte de vue, des bikinis pour tous les goûts sans oublier les nuisettes et autre tenues légères offertent par VS. ‘’ Fait toi plaisir Sandrick… J’aime avoir du choix. ‘’ Il est certain que pour un voyage de trois jours, tu ne vas pas te contenter du sac de sport, ça non. Il te fait la grosse valise et le sac de voyage qui va avec pour ranger tes produit de beauté, maquillage et fer plat. ‘’ Je vais me changer. ‘’ Un petit rire caresse ta gorge tandis que tu attrapes les vêtements que tu avais prévu pour la journée. Tu files dans la salle de bain pour te faire belle, lui fait plaisir, tout en restant le plus naturelle possible. Pas mal de temps s’écoule avant que tu ne reviennes dans la chambre vêtue d’un jeans troué et d’un chandail qui laisse voir ton nombril, manches tombantes sur les bras au motif fleuri. Tu as ajouté à cela un collier qui te colle à la peau, ainsi que des petites perles pour tes oreilles. Tes cheveux sont lissés, maquillage léger et le parfum que tu sais qu’il préfère que tu t’empresse de venir mettre dans ton sac. ‘’ Tu as terminé ? ‘’ Demandes-tu curieuse avant de tendre le cou vers ta valise. ‘’ Attend j’ai une nouvelle robe. ‘’ Ouiiii une magnifique robe noir fraîchement livré d’Italie. Tu passes la prendre dans ton garde robe et la dépose avec tout le reste avant de fermer ta valise. ‘’ Tu as mit des sous-vêtements aussi ? ‘’ C’était compris dans son contrat. Sans plus attendre, tu fouilles dans tes tiroirs pour prendre ton passeport, enfile une paire de botte haute et vient finalement te poser devant lui, pimpante et radieuse. ‘’ Je suis prête. ‘’ Heureusement que tu as choisi ton nouveau sac à main hier sans quoi il lui aurait fallu attendre une bonne demi-heure encore. ‘’ Ça va, je te plais comme ça ? ‘’ Tu tournes sur toi-même le temps de lui exposer tes courbes misent en valeur dans les vêtements que tu as choisi et attrape sa main pour l’attirer hors de la chambre. ‘’ Mon chauffeur ou le tien ? ‘’  Hors de question que tu traîne tes effets toute seule.

Tu aimes voir son expression ! Elle voulait que tu la surprennes dans votre choix d’activité, alors elle n’allait pas être déçue, et tu as réussi. Un sourire s’incruste sur tes lèvres en la voyant aussi excitée de quitter le pays pour s’envoler vers ton pays d’origine. Du moins, pays d’origine de ta mère. Tu la regardes en te mordillant la lèvre inférieure, elle est si belle,si pétillante. Qu’est-ce qui t’a pris d’être aussi con avec elle ? Tu la réceptionnes, alors qu’elle fonce sur toi et ton sourire se change en rire de bon coeur. « Oula tranquillement, pas aussi fort ! » ris-tu encore plus. Ouais, tu ne peux nier qu’elle t’as manqué cette petite. « Attends, tu me laisses choisir tes vêtements pour le séjour? » Elle te fait confiance pour ce coup ? Elle n’a pas peur que tu choisisses que des sous-vêtements ou de quoi du genre ? Bon, elle sait que tu es une vrai carte de mode, toi aussi, donc ce que tu vas lui choisir sera certainement de bon goût et va fonctionner ensemble, mais tout de même, ça te fait plaisir qu’elle ait décidé de te laisser le choix. Tu la suis donc dans sa chambre et lorsqu’elle quitte dans la salle de bains, tu commences à regarder dans ses vêtements. Dans quoi tu aimerais la voir ? Une jupe par ci, un pantalon griffé par là. Principalement du Luis Vuitton, ton designer mode préféré. Et oui, tu as tout de même choisi un chemisier noir un peu plus transparent, qu’elle pourra porter avec un petit top en dentelle noir qui ne laisse pas énormément de place à l’imagination. Elle a bien dit qu’elle voulait te laisser le choix, non? Une fois satisfait de ta sélection, tu t’occupas de ses maillots de bain et sous-vêtements. Tâche très ardue. Tu devais faire attention, puisque c’est toi qui passeras du temps avec elle. Préférant le look culotte garçonne, tu n’as pas hésité à tous mettre ses exemplaires dans sa valise ainsi que les trois soutiens-gorge que tu trouvais jolis. « Terminé et oui j’ai mis des sous-vêtements évidemment ! » Mais si elle ne voulait pas les porter, ce n’est pas quelque chose qui allait te déranger. Tu la regardes s’activer et préparer ses derniers effets personnels jusqu’à ce qu’elle vienne ne poster devant toi, rayonnante comme jamais. « Si tu me plais ? » Tu soupires. En fait, tu n’as pas besoin de répondre à cette question, elle n’a qu’à te regarder pour s’apercevoir que tu as l’air d’un animal en cage voulant sa nourriture. Oui, tu la bouffes du regard. Mais elle est tellement magnifique, tu n’y peux rien. Main dans la main, vous quittez finalement son appartement. « Le mien, je dois aller chercher ma valise qui est prête ! » Tu attrapes sa valise et son sac que tu places dans le coffre de ta voiture et lui ouvre la porte pour t’installer par la suite derrière le volant. En moins de trente minutes, vous étiez rendu à l’aéroport où un avion privé vous attendait, près au décollage. Assis sur des banquettes, champagne en main, tu ne la quittes toujours pas des yeux. « T’es tellement magnifique. J’sais que tu veux pas que j’te complimente, mais j’men contre-fou j’le fais pareil. » Tu penches la tête sur le côté et lui souris. T’es étrangement bien. Heureux qu’elle ait acceptée de te suivre malgré les circonstances. « Il y a des choses que tu souhaites voir en Espagne ? J’ai déjà un programme rempli, mais j’ai des trous justement en cas que tu veuilles rester tranquille ou voir des sites en particulier. » Et tu as même rien programmé pour demain matin pour qu’elle puisse faire la grâce matinée.

Sa voiture ce sera dans ce cas. Il prend tes effets, t’ouvre la porte tel un parfait gentleman et tu le remercie pour son attention. Tout se passe relativement vite entre le départ de ton appartement et votre arrivée à l’aéroport. Ça fait un moment que tu n’as pas voyagé, cela remonte à ton départ d’Italie en fait. Tu es à la fois fébrile et excitée, tu as hâte de découvrir ce pays et sa culture, que Sandrick te fasse découvrir des choses sur lui. Trois jours ce n’est pas beaucoup, tu seras sans doute épuisée en rentrant, mais tu veux profiter de chaque secondes qui s’offrent à vous. Posée sur la banquette aux côtés du brun, tu portes un toast à cette petite escapade avant de tremper tes lippes dans ce nectar alcoolisé. ‘’ Quel langage! ‘’ Dis-tu faussement offusquée avant de te mettre à rire. C’est flatteur et même si tu lui a dit de ne pas te complimenter, ça te fait plaisir qu’il passe outre ta demande et n’en fasse qu’à sa tête. ‘’ Je te trouve fort séduisant aussi, ces quelques années t’on embelli ‘’ Avoues-tu malgré toi. Il faut donner à Cesare ce qui appartient à Cesare et il ne doit pas être le seul à faire des efforts. Un sourire sincère se dessine sur tes lèvres alors que tu le fixes, curieuse. ‘’ Hum… ‘’ Tu fais mine de réfléchir tout en levant les yeux au ciel. Tu essaies de te souvenir de tes cours de géographie et soudain ça te vient en tête. ‘’ J’aimerais vraiment visiter la Sagrada Família ainsi que Saint-Jacques de compostelle , vu les origines de ma famille je me trouve tout de suite interpellée par ce genre d’endroit. ‘’ Catholique pratiquante, obligé d’aimer et apprécier ce genre de monuments religieux historique et grandioses. ‘’ Il y a aussi les ruines de Mérida ! ‘’ Ton regard s’illumine, tu aimes tout ce qui ressemble un tant soit peu à la mythologie grecque. ‘’ Je te fais confiance, je sais ce que séjour sera parfait et s’il-te-plaît, ne te met pas la pression, profite tout simplement et si on a pas le temps de tout faire, ce n’est pas grave. J’ai envie de passer des instants seul à seul avec toi… ‘’ Tu hausses les épaules, sans le quitter des yeux. ‘’ Je veux dire, sans personne autour, que toi et moi. ‘’ et tes bras autour de moi, mais ça, tu ne lui dit pas, préférant garder ce détail pour toi parce que mine de rien… son contact t’a vraiment manqué. Son odeur, sa prise possessive… tout ce qui te fait sentir femme lorsque tu es avec lui. Tu termines ta coupe rapidement et t’installes confortablement pour le voyage. Naturellement, ta tête trouve son épaule. Le support parfait, comme si Sandrick avait été conçu pour pour toi et uniquement toi. ‘’ Tu ne m’en veux pas si je dors un peu? ‘’ Demandes-tu tout en fermant les yeux. Le voyage promet d’être long et tu préfères dormir que devoir fixé les quatres murs de l'habitacle.