Janvier 2018

Soirée d'intégration pour les nouveaux qui arrivent pour le cursus du 2ème semestre. Le froid c'était installé à l'extérieur, l'alcool coulait à flot à l'intérieur, j'avais fait de belle rencontres. Mon arrivée à Harvard risque d'être assez intéressante je pense. Pour le moment je n'allais pas encore frapper pour parler à Aymalyne, chaque chose en son temps déjà que j'avais le frère de l'autre connard de petit ami de mon ex en bizuteur, alors comment vous expliquez que je suis dans la merde.  Bon j'avais fini mon bizutage il y a moins d'un mois, j'étais maintenant un Eliot, un vrai et fier. J'allais leur montrer à tous que je méritais ce statut, ce n'était que le commencement. Il fallait du temps. Maintenant mon cher bizuteur va voir au combien je vais lui tourner le dos, au combien je vais prendre mes décisions seuls. Je suis un homme comme ça. Je déteste qu'on me dise quoi faire, je suis impulsif. Enfin la soirée se déroule très bien, mais lorsque je pars à l'extérieur, je remarque que le blizzar avec clairement pris sa place. Oh putain tout le monde en plus sortait en même temps, le doyen nous sort qu'il était impossible de prendre nos voitures pour ne pas qu'on ai d'accidents, les routes étant dégager il avait affréter plusieurs taxi pour nous ramener sur Boston et ils avaient aussi demander à ce qu'on reste dans nos maisons pour ne pas non plus que ça soit un bordel et pour la sécurité. Je m'installe dans la file d'attente assez longue je l'admet. Je pense que je vais devoir rester à la Eliot House ce soir, ma chambre sera mon espace pour dormir car je n'ai pas le choix. Bouger à mon appartement, quoi que j'avais tout de même envie de rentrer chez moi et pas finir bloquer à la Eliot pendant plusieurs jours. Je remarque derrière moi une jeune femme, je l'a regarde, elle n'était pas vraiment habiller pour ce temps. J'enlève ma veste assez chaude, pour lui mettre sur les épaules, elle semblait seule en plus de ça. "Oh excusez moi... Je vois que vous avez froid.. Tenez, vous en faites pas pour moi.. Si je meurs de froid ça sera mieux que de mourir sur la route avec ce temps.. Je souris alors que la file d'attente avance un peu. Je vois plusieurs Eliot partir en direction de la maison, mais ma dignitée me dit que je devais rester là. Si un taxi arrive prenez le je peux attendre encore un peu." Je n'allais tout de même pas la laisser comme ça. Elle mérite de rentrer chez elle. Au pire j'attend que cette magnifique jeune femme parte pour que je parte à mon tour  vers ma maison. C'est cause perdue pour rentrer sur Boston. La neige commençait à tenir sur les routes et l'épaisseur grandissait sur le trottoir... On était en alerte orange sur plusieurs jours pour le blizzar. Mais je ne pensais pas aussi tôt. Ca va bloquer la ville.

Une petite soirée pour accueillir l’arrivé du deuxième semestre il n’y a pas de mal à cela. C’est dans cet optique que tu as décidé de te faire belle pour rejoindre cette fête visant à accueillir les nouveaux étudiants. Tu es parfaite comme toujours, vêtue de ta nouvelle création. Une robe faite sur mesure qui donne une vue prenante sur tes frêles épaules ainsi qu’un bref aperçu sur ton décolleté. Tu es une jeune femme de bonne famille qui se respecte et qui désir préserver son corps pour la bonne personne, le pourquoi tu mets l’accent ailleurs que sur les courbes parfaites de ton corps. Un maquillage léger pour rehausser ta beauté d’un cran, quoi que tu n’aies pas vraiment besoin de cela pour qu’on te regarde, ainsi que des boucles légères pour ta longue chevelure soyeuse qui retombe en cascade sur tes épaules pour terminer sa course au creux de tes reins. Cette soirée se déroule plutôt bien, un verre et puis deux. Pas trop, tu ne fais jamais dans l’excès. Après avoir fait connaissance avec quelques personnes, tu files chercher ton manteau préalablement laissé au vestiaire. Tu te penches sur le comptoir pour appeler quelqu’un, mais il n’y a plus personne… pas de trace de ton manteau non plus. Il fait un froid de canard dehors, les hivers en Italie sont froids aussi et la neige est quelque chose de familier pour toi, mais pas au point de pouvoir te balader dans cette tenue en pleine tempête et pourtant, il faudra t’y résoudre puisqu’un malotru t’a dérobé ton bien. Heureusement, il te reste ton châle que tu fais passer autour de tes épaules avant de te diriger à l’extérieur pour suivre le reste des convives. Le froid prenant te glace le sang et tout de suite un frisson violent apparaît sur ton derme de porcelaine. Tu trembles de part et d’autre, incapable de te réchauffer. Impossible pour toi de te rendre dans une résidence, tu ne fais parti d’aucune maison alors il ne reste plus qu’à attendre que ton chauffeur personnel passe te prendre. Sans trop le vouloir, tu te pose à la suite d’une file, peut-être est-ce un peu de chaleur que tu recherches en rejoignant un groupe de personne. L’alcool ingurgité s’est vite dissipé et impossible de te réchauffer. Toutefois, un bon samaritain vient déposer sa veste sur ton corps figé par le froid. Tes opales émeraudes se posent sur l’inconnu devant toi, tu le fixes longuement bouche entrouverte. Tant de galanterie et de politesse en cet homme que s’en est presque déconcertant. ‘’ Merci… ‘’ Souffles-tu tout en refermant le manteau contre ta peau, y enfouissant ton nez au passage. ‘’ Il faudra vous réchauffer avec moi, hors de question de vous laisser mourir. ‘’ Un petit rire cristallin caresse ta gorge tandis que tu te rapproche de lui. ‘’ Ne vous en faites pas pour moi, mon chauffeur devrait arriver sous peu… ‘’ Dis-tu tout en étirant légèrement le cou pour voir s’il ne serait pas quelque part à t’attendre. ‘’ Pour vous remercier, je souhaite que vous preniez le même transport que moi, on vous déposera devant chez vous si c’est encore possible. ‘’ Avec cette température, plusieurs rue devraient être fermées déjà… ça serait un miracle en effet de pouvoir gagner ton loft sans devoir emprunter plusieurs détours. ‘’ Sinon, venez chez moi, c’est la moindre des choses que je puisse faire pour vous remercier… ‘’ Tu n’as pas d’arrière pensées, loin de là. Tu as une âme pure et innocente, tout ce que tu souhaites, c’est lui transmettre ta gratitude. Le vent se lève et te percute de plein fouet. Tu es frigorifiée, tes membres tout entier sont gelés jusqu’à l’os. Prise de panique, ton premier réflexe est de te coller contre le torse de cet inconnu, visage niché au creux de son cou en quête d’un brin de chaleur, ce courant électrique qui te fera comprendre que tu es encore en vie et non pas un bloc de glace.Son doux parfum caresse tes narines et tes paupières se ferment un instant. ‘’ Pardonnez-moi… ‘’ Ton souffle vient mourir contre sa peau aussi froide que la tienne tandis que tu partages sa veste avec lui. Beau comme un apollon et galant en prime, quoi demander de mieux ?

@Andrew T. Spector

Je regarde sur mon téléphone et je remarque que le blizzard était là et même bien présent pour quelques heures, voir limite des jours, les prévisions météo n'étaient pas entièrement sur pour l'instant. Mais tout l'est des USA était paralisé et Boston était au milieu de cette tempête pourquoi il fallait que ça arrive? Pas aujourd'hui alors qu'on était tous en soirée. MAis bon hélas la météo même présivible soit-elle, on avait surement tous ignoré les problèmes que cela allait crée. La doyenne qui court partout, surtout qu'elle vient d'arriver la pauvre, elle ne sait pas encore comment bien gérer les étudiants. Les taxis étaient débordés car on voulait tous rentré chez nous.. Et c'est pendant que je faisais la queue tranquillement, j'avais repéré une jeune femme totalement frigorifié. Sans veste? Comment cela se faisait-il surtout de ce temps. Avant cette tempête de neige, il faisait bien froid tout de même, ça fait 1 semaine que le ciel se gâte en plus de cela. Je fronce le regard en me retournant vers elle. Je lui pose ma veste sur ces épaules. Peu importe le froid, ou la futur pneumonie qui va m'accueuillir dans quelques jours. J'aurais fais ma bonne action du jour aider cette demoiselle en danger. Après tout c'est bien cela l'éducation qu'on reçoit en tant qu'homme non? Et surtout en tant qu'Eliot? Je voulais donner une bonne image de moi même. Puis j'avais tout de même ma réputation après tout, je revenais de Londres où j'avais passer quelques jours avec mon ex, qui est plus ou moins une amie aujourd'hui mais voila. Et ma réputation de trompeur en série était toujours présente et je pense qu'elle le sera toujours. Mais cette jeune femme n'avait pas l'impression de la connaitre, sauf si je lui donne mon prénom qui lui fera surement tilte. Après nous sommes plusieurs Andrew à l'université fort heureusement, mais il n'y a qu'un seul Spector. L'unique. L'exception qui fait que la règle devient caduc. M'enfin, la jeune femme me remercie, je lui souris, elle voulait me raccompagner chez elle puisque son chauffeur venait la chercher. Je suis le seul connard au monde à ne pas avoir de chauffeur à moi ou comment ça se passe? Je suis le seul con à encore avoir sa voiture et vouloir tout faire tout seul? Bon la très clairement je ne veux pas prendre le risque de prendre ma caisse et de la casser car des connards sur la route ne savent pas conduire sous la neige. "C'est fort aimable à vous, mais vous savez je suis de Boston de l'autre côté de la ville même et ça risque d'être entièrement compliqué pour l'accès. Je ne veux pas faire perdre du précieux temps à votre chauffeur sur la route." Je souris, puis elle me dit qu'on devrait se réchauffer mutuellement puisque bien sur moi aussi je commençais à ressentir le froid qui me traversais la peau. Elle se rapproche de moi, la regarde sans vraiment broncher. Elle devait bien être alcoolisé tout comme moi après tout. "Chez vous, vous dites? Oh je vais pas vous déranger non plus même si un simpel canapé me va très bien." Elle regarde au loin si son chauffeur arrivait mais les routes étaient à l'arrêt surtout avec les voitures essayant de récupérer les étudiants. La doyenne sort rapidement en prenant un sonophone. "Un peu d'attention s'il vous plait. Jusqu'à nouvel ordre, les étudiants possédant leur maison dans le quartier rentrent là bas. Des matelas ont été installé en plus dans les espaces communs pour ceux n'ayant pas de chambre dans leur maisons respectives et pour acceuillir les autres étudiants n'étant pas assignés encore aux maisons ou sans maisons. Nous fermons l'accès à l'université jusqu'au moins demain soir. Le temps pour le blizzard de passer. On vous demande de partir sans précipitations et demandons aux présidents de compter les personnes dans leur maison et de nous transmettre les noms. Le Gymnase a été aussi réquisitionné". Je regarde la jeune femme. "Ma maison étudiante est juste à 3 rues d'ici et je possède encore ma chambre... Si tu veux, du coup comme on a plus le choix. Sauf si ta maison est plus proche bien sur.. Je peux t'y déposer." Je souris, je crois que son chauffeur doit l'avoir mal d'être bloqué sur les routes de ces temps. J'espère qu'elle pourra le tenir au courant et que lui aussi d'ailleurs et qu'il a réussis à rentrer chez lui puisque les portes de l'université ont été close. Mes taxis présents dans l'enceinte seront aussi acceuillit dans les maisons et dans le gymnase. Heureusement pour eux, les pauvres.