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    you own it, you better never let it go (laya)
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    Lien du postJeu 20 Sep - 13:24
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    ( look, if you had one shot, one opportunity to seize everything you ever wanted, in one moment would you capture it or just let it slip ?, @Lily Aberline )


    Daya lâche un soupire avant de sortir son trousseau de clés de sa poche pour trouver celle qui ouvrira l'imposante porte face à elle. Une fois trouvée, elle glisse l’objet denté dans la serrure spécialement plus basse que la moyenne, soigneusement étudiée pour faciliter l'existence de Lily. C'est justement cette dernière qui provoque l'appréhension de la Mexicaine. Elle a beau être sa préférée, Lily reste la plus complexe de ses clients, et ce pas nécessairement à cause de sa condition physique, mais plutôt la condition mentale qui en découle. Animal blessé, la canadienne lui donne souvent du fil à retordre, sa fierté la poussant à mordre la main de Daya malgré ses bonnes intentions à son égard. Il faut dire que la faute est partagée. Daya elle a ce don d'exaspérer avec ses beaux discours tout droit sortis d'un livre de motivation à deux balles. Son espoir inébranlable, sa bonté irritante, sa manie à vouloir faire sourire le monde. Lily n'est pas la première à vouloir lui résister et Daya n'est pas du genre à abandonner. « Lily ? C'est moi ! » qu'elle s'exclame en pénétrant dans le logement. Il y règne un silence de plomb et elle ne reçoit aucune réponse. La mexicaine pince ses lèvres. Cela n'augure rien de bon. Lily elle a ses bons et ses mauvais jours. C'est difficile de deviner ses humeurs avant d'avoir mis les pieds chez elle. Roulette russe, faut appuyer sur la gâchette pour connaitre l'issue de la journée. En silence, Daya ouvre le placard qui lui est réservé pour y prendre un sceau une serpillière et l'aspirateur. Un geste devenu mécanique après des années passées à nettoyer derrière les autres. Il n'y a pas de sous métier, mais certains sont tout de même plus agréables que d'autres. Elle doit payer son loyer Daya. Ses études aussi, lorsqu'elle en faisait. C'était il n'y a pas si longtemps, mais ça lui semble déjà si lointain. On retrouve bien vite ses vieilles habitudes de misérable, même après avoir effleuré son rêve du bout des doigts. Heureusement, il lui reste l'aspect humain. La possibilité de voir des visages familiers, parfois bienveillants, parfois moins. C'est comme ça qu'elle se conforte Daya, alors qu ses genoux s'usent sur d'autres planches que celles de ses fantasmes. Le tablier fermement noué dans son dos, la mexicaine se décider à allez tenter le diable. Réveillez la bête. Elle traverse le logement à la recherche de Mr Hyde. Très peu d'espoir de croiser Dr Jekyll aujourd'hui. « Comment tu vas ? » qu'elle finit par demander à la silhouette d'une Lily en contre jour. « Je t'ai apporté de quoi manger ce midi. » Elle pense à tout Daya. Elle se plaît à deviner les désirs des autres avant même qu'ils ne sachent de quoi ils ont envie. Du moins quand ça l'arrange.

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