« J'ai jamais prétendu le contraire » Et elle le savait, depuis le début. Avant même qu'on soit ensemble, j'avais montré des signes de possessivité. C'était bien pour cette raison que je m'étais battu avec Enzococo. Il avait perdu, j'avais gagné... Et ensuite j'ai tout perdu. Triste vie que j'ai pu mener. Faut pas se méprendre pour autant, j'étais heureux avec Camila, bien que la peur qu'elle vienne à réellement s'ôter la vie me faisant peur plus que de raison. « C'est vrai... Je pense que je serais capable de déplacer des montagnes pour tes beaux yeux » Par la suite, je me retrouvais à la bloquer contre la paroi, emprisonnée par mes deux bras qui me permettait de rester à flot. Je cherchais sûrement à la chauffer et elle comprenait le message. J'esquissais un sourire à ses mots, je sentais sa main baladeuse et ouais, j'avais réagi vite à tout ça. Effet Louison, que voulez-vous. « On peut le faire, ici maintenant oui » Parce que c'était faisable de faire ce genre de choses dans une piscine, totalement faisable même. Et je pouvais le lui montrer si elle le souhaitait, parce que j'étais totalement opérationnel. Capturant ses lèvres, je bougeais contre elle, cherchant à avoir le même effet chez elle... Et le reste, la soirée ne faisait que commencer entre nous.

En réalité je ne sais pas vraiment jusqu’où tu peux aller pour moi. Je l’ignore complètement. Ouais, tu t’es bien ‘battu’ avec Liam et un pote à toi pour sauver mon soit disant honneur bafoué, mais pour le reste, j’sais pas. On se connaît depuis plusieurs mois, c’est pas énorme au final. J’te vois pas sacrifier ta vie pour la mienne, j’sens que t’en es pas à ce stade et c’est normal j’imagine. J’suis pas la femme avec qui tu t’es marié après tout. Alors oui, je me suis un peu trop avancée pour faire la maline et tu as simplement répondu pour me rassurer. Bref, ça ne m’empêche pas de te désirer. De t'aimer. De fondre un peu plus sous tes regards. J’pars au quart de tour quand il est question de copuler moi. Plaquée contre la paroi de la piscine, je chasse mes pensées nocives pour me concentrer sur l’instant, sur toi. Nos fronts l’un contre l’autre, nos lèvres se retrouvent alors que je te chauffe sous la surface. J’peux plus faire marche arrière et je n’ai pas vraiment le courage de m’extraire d’ici en risquant de rompre l’excitation qui grimpe. Alors nous avons finalement succombé l’un à l’autre, une fois dans cette piscine, une autre dans la baraque au fond du jardin, encore et encore jusqu’à ce que nos corps flanchent..

Romeo avait entrainer sa douce Lara-Jean pour une session photo, dans le photomaton. il avait vraiment l’impression d’avoir 13 ans, Romeo, d’avoir sa première copine qui veux faire des trucs niais et accepte à contre coeur, tout en profitant de le faire, le sourire aux lèvres. mais il avait compris, à sa déclaration, à sa tendresse, aux mots qu’elle avait choisi, elle est mordu de lui. « Tom Felton, n’a qu’à bien se tenir. j’ai plus qu’à attendre qu’harty Potter soit refait en kdrama. » dit-il dans un rire. en sortant, il avait vue une léanne abandonné, toute triste. il ne perdit pas de temps avant d’aller rejoindre sa cousine, avec LJ toujours à ses côtés. « Comment ça va? tu t’amuses? » il l’avait vu quelques minutes plus tôt, entourée de trop de personne pour pouvoir lui parler seul à seul. « j’te présente Lara-Jean, ma petite amie, Léanne, ma super cousine de la mort qui tue que j’aime atrocement. » il servit trop coupe de champagne pour sceller ce trio, en donnant leur coupe aux demoiselles, tel un vrai gentleman.

dans ma tête c'est ce genre de moment où on se croit capable de tout, comme si j'étais invincible, insensible. comme quand on était enfants. j'pourrais grimper au mur, leur dire que j'les aime, assouvir la faim dans le monde, tout. et je ne parle pas de mon costume de sailor mars, nan nan il s'agit de mon esprit là. trop d'alcool dans le sang? peut-être. est-ce que j'm'en ficherais pas un peu? peut-être aussi. « ohhh j'adore ça moi la caraquitivatité ! » que je bégaie en lui faisant les grands yeux, toujours aussi émerveillée face aux DC comics que wonder woman (amalthia) me présente comme s'il s'agit du graal. « je vous en prendrai deux m'dame ! » je désigne deux comics au hasard de mon index, car non seulement on est plongées dans le noir mais en plus de ça j'm'en fous mec desquelles mon instinct me fera bien choisir. je pose mes mains sur mon fessier, à la recherche d'une poche où les plonger avant de réaliser que j'étais à une soirée, et non pas à une librairie. ah oui merde l'argent, j'vais peut-être en avoir besoin là. j'esquisse un grand sourire débile à la nana, immobile car je sais vraiment pas où je vais trouver de la thune pour le coup. au pire j'lui arrache des mains et j'me casse en courant, ça ferait l'affaire. mais je n'le fais pas pour autant, je reste plantée devant elle comme si de rien n'était. bien meilleure option sybel, c'est clair.

honte totale alors que je me ramasse au sol. difficilement, je me lève et almathia vient vers moi, me proposant alors des comics pour soutenir l'association kirkland et quincy. oh... euh, ouais. dis-je en prenant une voix dès plus grave, pour cacher qui je suis. après tout, elle et moi faisons parti de la même maison. une fille arrive (sybel) sauf qu'elle n'a pas d'argent pour payer les comics qu'elle souhaite prendre. alors, je tends des billets vers almathia. j'a... j'achète les siens. dis-je d'une voix modifiée, peu semblable à celle du réel batman.

T’es parfaite… T’es toujours parfaite… . Barrière invisible qui se fissure. Ton cœur qui s’emballe. Il s’enflamme rien qu’en entendant ces mots. T’as pourtant pas l’impression de l’être. Mais bordel, qu’est-ce que ça te fait du bien de l’entendre. Tu pourrais presque y croire. A ses paroles. Fut un temps où tu étais unique à ses yeux. L’étais-tu encore à l’heure actuelle ? T’esquisses un sourire dès lors qu’il évoque son côté protecteur. Zed, il a raison. Son costume de justicier lui allait à merveille. Zed, il t’avait toujours défendu. Il t’avait toujours protégé. Pierre précieuse qui n’était capable de scintiller qu’en sa présence. T’avais toujours pu compter sur lui par le passé. Jusqu’à ton départ de la colocation. Solitude non assumée. Solitude qu’il parvenait à faire disparaitre. Petit à petit. Vous voilà à présent seuls, dans la pénombre. Il tente de faire de l’humour, et toi t’éclates de rire. Rire naturel. Un long moment maintenant durant lequel tu n’avais pu partager un tel moment en sa compagnie. « T’assassiner ? Tu me déçois Zed. Je croyais que tu me connaissais mieux que ça quand même. Je comptais d’abord te torturer… lentement, très lentement » tu lui réponds, venant poser ta main droite sur son torse. Geste maladroit. Regard espiègle ancré dans le sien. Sourire farceur. Proximité déconcertante. Pulsations incontrôlées à mesure que tu te rapprochais de lui. Tourbillon de sentiments contradictoires. Partagée entre l’envie de t’en éloigner et celle de demeurer auprès de lui. T’étais prête à tourner la page mais c’est finalement la page qui ne veut pas se tourner. Tu t’en rends compte maintenant. T’aurais aimé pouvoir refaire le montage, couper les séquences, raviver les teintes, réécrire les dialogues et réparer cette bande que le temps esquinte. T’aurais aimé pouvoir revenir en arrière. Si tu lui avais avoué toute la vérité à ce moment-là, où en seriez-vous maintenant ? Toi aussi, il t’arrivait de plaisanter. Notamment lorsqu’il s’agissait d’évoquer ses nombreuses conquêtes qu’il collectionnait sur son palmarès. Tu t’en doutais dans le fond. Cesses d’être candide Hae. Cesses d’être naïve. Cesses d’être… Tu sais que tu passeras toujours avant Hae…. Le vent se soulève. Emportant au loin ces mots prononcés à ton encontre. Décidément, il était prêt à se confesser. T’arques un sourcil. Pouvais-tu vraiment croire ce mensonge ? A quoi il jouait honnêtement ? Mais toi, Hae, qu’étais-tu en train de faire ? Qu’étais-tu en train d’espérer exactement ? C’est quoi le but de cette soirée ? « Il est vrai ce mensonge ? » tu lâches, la taquinerie et l’amusement se lisant aisément sur ton visage enfantin. Ne sachant plus vraiment où tu en étais. Mais là, tout ce qui comptait se trouvait en face de toi. Lui. Et personne d’autre. Ta poitrine te serre. L’émotion te submerge. Te rendant compte à quel point il t’avait manqué. A quel point cette distance et cet éloignement avaient eu raison de toi. Instable mentalement. Désirant juste le retrouver. Que ton âme ne fasse qu’un avec la sienne, une fois encore. Zed, il vient t’enlacer. Ses bras puissants t’entourent sans crier gare. Et toi tu demeures immobile. Prise au dépourvu. Puis, lentement, tes mains viennent l’aggriper. Fortement. Tes larmes coulent le long de ton visage ravagé par la peine et le chagrin. Tu me manques aussi… . Tu crois rêver. Bouleversée. Frissons qui te parcourent l’échine. Combien fallait-il de larmes pour noyer un chagrin ? Pourquoi la seule personne qui t’a fait du mal est également le remède de ton mal-être ? Le manque était toujours là. Il te possède, il t’envahit. Il fait battre ton cœur d’une tristesse telle que les larmes coulent et coulent encore. « Pourquoi tu ne me l’as pas dit plutôt idiot ? » tu frémis, relevant ta tête par la même occasion. Plongeant ton regard mélancolique dans le sien. Tes doigts venant tendrement caresser sa joue. Redessinant chaque trait d’un visage que tu connaissais par cœur. Ce visage qui t’avait appartenu jadis. « Que vais-je faire de toi Zed Burgess ? » tu ajoutes, le souffle court. Venant te hisser sur la pointe des pieds. Frôlant ses lèvres. Vos souffles se mélangent. Guidée par ton instinct. Ne réfléchissant même plus aux conséquences. Désirant simplement suivre tes pulsions incontrôlables. Pressant doucement tes lèvres contre les siennes. Délicatement. Timidement. Ton monde rationnel venant de voler en éclats.