Inutile de préciser encore une fois à quel point Wilhelm détestait la rentrée. Cette période où tout le monde semblait à la fois heureux et stressé. Wilhelm avait eu des études particulière puisqu'il avait vécu le pire à Harvard au moment des attentats à la bombe, perdant sa petite amie de l'époque à ce moment-là. Il était partie un an faire le tour du monde suite à cette épreuve, avant de revenir et de repartir à nouveau par la suite. Le voilà encore une fois de retour, attaché à cette université. Il savait à quel point il avait beaucoup de chance d'être ici et d'avoir pu faire des aller-retour et il ne laisserait sa place à personne d'autre. Mais, il persistait à garder cette tristesse vis à vis d'Harvard. Il était content d'être là, mais il avait vraiment hâte de boucler ses études et tourner une page. Sa mélancolie ne semblait pas la quitter et sa bipolarité n'aidait en rien à faire en sorte qu'il se sente mieux. Assis à écouter son cours de botanique, il essayait au mieux de rester concentré et de ne pas se perdre dans ses pensées négatives. Il faisait totalement abstraction de ses camarades jusqu'à ce que son professeur ne sorte de sa rêverie en prononçant son prénom et celui de Belle. Belle. Il n'avait aucune envie de faire équipe avec la jeune femme, mais trop tard, la voilà qui était en train de prendre place à ses côtés. À peine avait-elle commencé à ouvrir là bouche qu'il la coupa dans son élan. « On est pas obligé de sympathiser » Il était con, mais il s'en fichait pas mal.

Hj : désolé pour le retard

Son humeur s'assombrissait à mesure que la jeune femme prenait ses marques à ses côtés. Wilhelm n'avait aucune envie de faire équipe avec Belle pour la simple raison qu'il supportait assez mal de devoir se souvenir des fantômes de son passé. Pourquoi devrait-il subir ça alors qu'il se trouvait un nombre incalculable d'étudiant à Harvard. Pourquoi elle ? C'était ce qu'il se demandait, très sérieusement. Il n'avait pas envie de parler, de donner l'impression qu'ils étaient amis. Il voulait juste qu'elle se taise, qu'ils établissent rapidement des règles concernant le travail et... c'est tout. « Et tu n'es pas obliger d'être désagréable. » Il haussa les épaules, s'en fichant clairement de ce qu'elle pouvait penser. « Je fais ce que je veux » qu'il lui rappela afin qu'elle comprenne qu'il se fichait complètement de ce qu'elle pouvait penser à son sujet. « Tu te sens capable d'étudier avec moi ou ma simple vue te rends dingue ? » - « Bah écoute, si tu me fous la paix que tu n'essaies pas de gratter des informations insupportables à propos de comment je me sens, on devrait pouvoir cohabiter » parce que ses études étaient plus importantes que le reste.