Juste une réunion ce matin et Nina est libre pour la reste de la journée. Bien qu’elle doit travailler de chez elle, encore un peu. Pour le moment, elle préfère passer par Harvard. Oui parce que mademoiselle est trop nostalgique, donc parfois, elle erre dans les couloirs de l’université… non, c’est une blague. Elle va juste retrouver une amie pour le déjeuner. Sur l’une des tables au sein de l’université. Comme avant. Et bordel, ça lui manque mais ça lui manque tellement. Bien qu’elle soit contente d’être diplômé et de ne plus avoir ce stress. Maintenant, c’est un nouveau stress, celui du monde du travail ? Ah ouais, ça ne rigole plus, maintenant. Une bonne heure, à rattraper les nouvelles. Son amie doit retourner en cours et Nina se doit de repartir. Bien qu’elle prend son temps. Passant par le parking, vers la fin. Bien qu’elle n’a pas vraiment de souvenirs ici. Mais c’est finalement une bonne idée, quand elle aperçoit le gars du Starbuck, du coin. Finalement, elle peut s’amuser un peu. Oh juste un peu. Pas plus. Mon barista favori, ça y est, tu as été l'employé du mois? qu’elle lance d’un sourire, totalement naturel, pour elle. Sarcasme. Même si j’avoue que l’uniforme te rend… spécial. Ouais, plus attrayant. Et elle hausse les épaules, comme si maintenant, il n’était plus qu’un gars normal. Mais elle lui adresse tout de même la parole, c’est quelque chose.

Les cours ont repris depuis peu et j'en ai déjà marre. J'ai déjà hâte d'être l'année prochaine pour pouvoir être en vacances. Enfin j'en ai déjà marre des études, j'aimerais tellement pouvoir déjà travailler. Et je suis sûr que quand je serais dans le monde du travail, je n'aurais qu'une seule envie, retourner dans mes études et profiter de la vie, parce qu'il est clair qu'une fois qu'on travaille, on ne peut plus en profiter autant. Enfin c'est ce que je pense. On verra bien d'ici quelques années, parce qu'il me reste trois ans d'études. J'entame la troisième année. Et aujourd'hui il était temps que la fin de journée arrive. Petite journée, mais journée épuisante. Enfin, je me dirige vers ma voiture, sauf que je suis arrêté par une voix que je connais. Je fronce les sourcils, tournant ma tête en sa directement. Je reconnais cette jeune femme que je fais toujours patienter au Starbucks. Ca m'amuse de la faire attendre de cette manière. J'en joue maintenant quand je la vois arriver. Bon après ça dépend de l'afflux de personne. Mais en général il n'y a pas grand monde, alors je peux bien prendre mon temps pour l'embêter. " Evidemment je suis un parfait serveur de Starbucks, tu trouves pas ? " Je souris amusé alors qu'elle va sûrement me répondre que non. Après je prends mon temps mais sa boisson est toujours très bonne. Elle ne s'est jamais plainte de ça en tout cas. " Genre la tenue du Starbucks est plus attrayant ? T'aimes les tabliers verts ? " Je souris amusé en la regardant.

Une journée qui ferait mieux de s'annoncer un peu plus excitante. C'est bien d'avoir certains jours off ou certaines parties de la journée off mais mademoiselle ne veut pas s'ennuyer. Avant, c'était simple, à l'université parce qu'il y avait toujours quelque chose à faire mais maintenant ? Maintenant, c'est la vie d'adulte donc c'est ennuyant. Non, elle n'était pas préparé. Parfois, elle se demande si ce n'est pas mieux de revenir sur Harvard. Etudiante ou assistante professeur.. ouais, pas mal comme idée, elle devrait y songer et voir quel genre de test, elle pourrait passer. Comme si quelqu'un l'entendait, elle tome sur ce gars du Starbuck du coin. Tellement lent que ça en devient frustrant, chaque fois qu'elle tombe sur lui pour son café ou son chocolat chaud. Donc, elle ne peut s'empêcher de l'interpeller mais était-ce une bonne idée? Tu peux retirer le mot parfait. Je ne sais pas où tu as fais ton training mais tu ferais mieux de te revoir les bases. qu'elle dit simplement. C'est nul, elle le sait mais quand même, c'était frustrant quand tu es pressée. Le vert n'est pas la meilleure des couleurs, surtout ici. qu'elle regarde autour d'elle, songeant notamment à la confrérie, avant de reprendre. Quand, il n'y a rien en dessous, encore plus. qu'elle répondit d'un ton plus provoquant, comme à son habitude. Nina, c'est ça, c'est sa défense.

Ca m'amuse de voir la jeune femme, parce qu'en général je suis plutôt apprécié au Starbuck pour ma gentillesse et ma rapidité. Sauf que avec elle, je suis tout sauf rapide, je fais exprès de prendre mon temps parce que ça m'amuse de la voir s'impatienter. C'est peut être méchant mais c'est comme ça. Quand on enchaine les heures, c'est marrant de s'amuser de quelqu'un. Après tout tant qu'elle ne va pas se plaindre auprès de mon patron, ça me va. " Ah tu crois ? " Je souris amusé en la regardant. Je devrais une fois la servir comme tous les autres. Mais c'est tellement drôle de la voir ronchonner contre moi de cette manière. Même mes collègue ont remarqué que je le faisais exprès avec elle. " Tu préfères quelle couleur dans ce cas ? " Après tout le vert c'est la couleur de mon boulot mais aussi la couleur de ma confrérie. Donc déjà j'apprends qu'elle n'est pas Mather, sauf si elle parle d'autre chose. " Quoi tu voudrais que je t'accueille en simple tablier ? " Ca me fait rire, rien que de m'imaginer la scène en réalité. " Je te pensais pas comme ça... En même temps on ne se connaît pas, je connais juste ta boisson chez Starbucks et ton prénom. " Et encore faudrait-il qu'elle me donne son vrai prénom. Ca je n'ai aucune assurance là dessus.

Quand elle vient dans un café comme Starbuck, elle s'attend à avoir un service rapide. Parce qu'elle n'a jamais vraiment le temps. Sinon, elle prendrait son café chez elle. La toute première fois, il fut vraiment lent pour elle ne sait quelle raison. C'était un matin, alors qu'elle était assez loin de son boulot. Et puis, par la suite, il est devenu encore plus lent alors elle est devenue encore plus frustrée. Et une Nina frustrée, ce n'est pas agréable. Mais le voir en dehors est différent. Alors, oui, elle adopte un autre comportement, même si elle est toujours exaspéré de le voir. On t'apprend pas à être plus réactif ? Si j'ai besoin de mon café, maintenant, il me le faut maintenant. Et elle insiste. Et elle parait tellement snob comme ça. D'accord, elle l'est un petit peu. Regardant autour d'elle, n'oubliant pas où elle est. Elle sera toujours liée à Harvard et à son expérience, ici. Là, comme ça ? Mmh.. le bleu, je dirais. Ouais, ils en jouent sans même s'en rendre compte, tout les deux.Une simple et petite provocation, haussant ainsi les épaules avant de répondre. Pourquoi pas ? Et là, tu peux prendre ton temps. Là, elle fait preuve de gentillesse, qu'il en profite, ça ne va pas rester. Certainement. Bien loin de ce qu'il peut imaginer sur ce qu'elle est, réellement et ça l'amuse, d'une certaine manière. Tout le monde utilise un faux nom. Mais je sens qu'on peut devenir intime, toi et moi.. donc, je vais te dire mon vrai prénom. Elle lui fait signe d'approcher, regardant à droite et à gauche avant de reposer son regard sur lui et de lancer : Cunégonde.

Je ne sais pas ce qui m'a prit pour prendre mon temps ce jour là en réalité. Peut être que je devais faire un peu de mise en place et que ça l'a énervé donc j'ai décidé de prendre encore un peu plus mon temps ? Ca doit certainement être ça et comme ça m'a amusé, j'ai recommencé. Mais allez promis la prochaine fois je tenterais d'y aller légèrement plus vite, mais pas trop non plus. " T'es la première cliènte à te plaindre, donc je comprends pas. " Je hausse les épaules en la regardant, alors que j'ai juste envie de rire et de lui dire que je fais exprès. Je fais exprès d'être lent, parce que ça m'amuse de la voir s'énerver pour rien. Enfin je comprends rapidement que sa couleur préférée c'est le bleu. C'est aussi peut être pour ça ? On est d'accord qu'on parle des confréries là ? Donc Eliot contre Mather. Et bien c'est parfait ça. Le duo parfait. " Mouais chacun ses goûts. " Je souris amusé en la regardant. Au fond je m'en contre fiche qu'elle soit plus du genre à aimer la Eliot. Rien ne nous empêche de nous parler. Elle n'est certainement pas la seule Eliot à qui je parle. Je m'en fiche des guerre entre confrérie. " Faudrait savoir ? Un coup faut que je me  dépêche mais l'autre non. " Non promis la prochaine fois je la sers comme une cliènte normale. Mais je suis sûr qu'elle va trouver cela bizarre et qu'elle ne sera pas contente. " Cunégonde ? Ok je vais faire genre je te crois.. Mais c'est très... comment dire ? Original. Je ne critique pas ton prénom, c'est juste que c'est un prénom qu'on associe plus généralement à une personne bien âgé. " Ah les vieux prénoms n'ont pas la côte et espérons que ça ne revienne pas.

Ce n'était pas le bon jour. Non, pas parce qu'elle était de mauvaise humeur mais parce qu'elle était en retard. Bon d'accord, c'est entièrement sa faute. Parce que si elle n'était pas en retard, si elle s'était levé, une heure plus tôt, tout ceci ne serait pas arrivé. Malheureusement, c'est bien le cas. Et depuis, elle soupire quand elle revient et qu'elle le voit en service. Parce que monsieur aime prendre son temps avec elle. C'est devenu une habitude. Ce n'est pas juste. Elle pourrait se plaindre auprès de son manager.. mais ce n'est pas juste, non plus. Quand elle le voit, c'est juste une exaspération. Heureusement, elle n'est pas une cliente régulière. Elle vient seulement quand elle est dans les parages. Certainement la première à être réaliste. Tu dois faire quelque chose avec ton visage, tu sais, le genre de mou irrésistible avec les autres clients pour les amadouer. Ouais, c'est certain, c'est ça son secret avec les autres clients. C'est la seule explication, si elle est la seule à se plaindre, alors. Bleu. Bien sûr, rien de bien surprenant. Mais elle fait allusion à Harvard et ses maisons. En vrai, elle aime bien le vert mais chut, c'est un secret. Hausse les épaules avant de reprendre la parole. Seulement, quand c'est intéressant et si je peux voir tes... et son visage se pose sur ses fesses, l'air de rien. Elle est comme ça, Nina. Même si dans le cas contraire, il y aurait alerte à tout ce que vous voulez. Elle se redresse d'un large sourire. Et elle s'amuse de lui, il le sait, elle le sait, c'est juste comme ça. Un faux nom, un nom beaucoup bizarre à porter. Original reste un compliment, je le prend. Mais ça ne me dit toujours pas le tien. En vrai, elle peut le savoir, non? Ils ont des badges à Starbuck? Elle ne s'en souvient plus, sorry. Peut être qu'en fait, j'ai soixante ans et on ne dirait pas ? Ah la magie.