Maintenant que je suis là, je peux rester. Et pour la nuit alors ? Non, j'te demanderai pas. Pas que j'veux pas coucher avec toi... pas que j'le veux -- bref, c'était tout simplement pas ce à quoi je faisais référence. Passons ! Tu m'invites à te le dire dès que je commence à avoir trop faim et je me mord la lèvre inférieure... J'suis gênée d'admettre que j'ai un peu plus faim que je le prétendais. Eh bien... si tu veux, je paie la pizza. La pizza c'est bien mon "go-to" préféré en matière de bouffe. Je ne voudrais pas te forcer à faire à manger. Bref, j'aborde le sujet qui pique (ou pas) et en riant, tu me demandes si c'est si impossible qu'on ait eu une date ensemble. C'est pas ce que je voulais dire ! T'as compris, même. Fais pas chier. Je pousse ton épaule amicalement, tout en riant. Les lèvres de retour sur la paille, je t'écoute pendant que tu m'expliques ton point de vu. Au passage, j'ai même l'honneur d'apprendre que notre baiser t'a plu. C'est possible ... enfin de mon point de vue, tu me plaisais aussi ... Mais je sais pas, j'devais être encore trop coincée, comme tu dis. J'étais encore ... vierge ... Je me pince les lèvres et rougis un peu, avant de me mettre à rire. À l'époque, j'étais tellement gênée d'admettre ma virginité que Kale ne l'a sans doute jamais su. Ou en tout cas, c'est pas moi qui lui ait dit.

OK, hawaïenne pour moi alors ! Te disais-je en riant. Ben quoi ? Je pouvais bien profiter de ta gentillesse quand même, puis je me connaissais et je savais que plus tard, j'allais t'offrir quelque chose aussi. Un autre repas un de ces quatre ou boire un verre en ville (sans alcool, évidemment). Puis, on commençait à parler d'un sujet un peu plus sérieux : toi et moi. Pourquoi ça n'avait pas marché ? Je m'étais posé la question un nombre de fois à l'époque, on s'était embrassés et plus rien... Comme si nous étions deux inconnus, ça me faisait bizarre encore d'y penser. Tu m'avouas alors être encore vierge au moment où nous avions flirté. J'étais surpris, mais pas tant que ça. Ben... je m'en étais douté, tu sais mais tu confirmes mes doutes. J'imagine que maintenant, c'est plus le cas ! Bon, c'est nul pour détendre l'atmosphère mais bon fallait la faire quand même cette blague à deux balles. Par contre... je te plaisais ? au passé ? ça veut dire que c'est plus le cas ? je suis choqué ! Déclarais-je en faisant une tête choquée.

Je peux payer la pizza et direct tu sautes sur l'offre. Erk ! Avec des ananas ? Quelle horreur. J'éclate de rire. Ça doit être pour ça que ça n'a pas marché toi et moi ! Évidemment, j'me fou de ta gueule. Mais je reprends mon sérieux, parce que c'est une conversation sérieuse. J'me demande réellement ce qu'il s'est passé mais au final, je me suis tournée vers Sloan et toi, vers ma cousine. Tu m'avoues y avoir pensé et je lève les yeux, un peu gênée. Je devais porter le parfum Virgin #1 le jour où on s'est embrassé. À ta blague, je me met à rire et ajoute : J'suis la vierge Ariana, tu vois pas ? Je caresse mon ventre avec un petit sourire en coin. Là, tu me demandes si tu me plaisais rien qu'au passé et m'avoues être choqué. Est-ce que tu ne serais pas entrain de flirter, là ? Et tâter le terrain un peu, pour un éventuelle rapprochement ? C'est pas ça. Il y a eu Liz, entre temps. Lançai-je, en me pinçant les lèvres. Ça me ferait en effet trop bizarre d'être passé avant ET après elle... J'ai pas son expérience sexuellement et je connais votre relation : elle t'a fait tourner la tête, alors que moi, j'suis pas aussi joueuse avec les hommes. Pas que Liz est une traînée loin de là... mais disons qu'on agit tous les deux pas de la même manière avec les hommes. Je préfère de loin être seule que mal accompagnée et elle, elle retourne vers Lenny autant de fois qu'il lui permettra. C'n'est pas pour rien que Nana lui a demandé de se marier pour avoir droit à son héritage... Alors je devine que c'est toujours d'actualité pour toi ? Pas que ça m'étonne, t'as toujours eu un oeil sur les Underwood. Je ris encore et termine mon smoothie.

Arrête ! Le mélange sucré-salé c'est une tuerie ! Que je te rétorquais. C'était comme manger des sushis avec une sauce sucrée quoique tu préférais amplement la sauce salée. Enfin, on venait à parler de toi et moi, c'était bizarre. Notre relation (si on pouvait appeler ça relation) n'avait pas vraiment duré dans le temps, mais je faisais semblant d'être choqué en apprenant que je te plaisais et que peut-être aujourd'hui, je ne te plais plus. Et Sloan... Enfin, c'est du passé, tout ça maintenant, tu sais ? Je tentais du mieux que je pouvais de te faire comprendre que Liz et moi, c'était terminé. Je n'allais pas tomber deux fois dans le panneau, j'avais réussi (avec du mal) à passer à autre chose, alors maintenant j'étais décidé de profiter un maximum. Tu m'avais toujours plu, sinon jamais nous n'aurions flirté ensemble et tu le savais, ça. Et pour ta gouverne, je ne savais pas que Liz était de ta famille quand je l'ai rencontré. C'était la vérité, l'année dernière au summercamp, je ne connaissais pas encore son nom de famille lorsque j'avais craqué pour elle. Je l'avais appris que tardivement. Enfin, sache que pour ma part, tu me plais toujours même avec ton petit bidon. Que je te balançais, posant ma main sur ton ventre sans même te demander la permission. Je la retirais vite fait, bien fait. Euh, désolé... Enfin, je sais pas si ça te dérange à vrai dire, bref, voilà... C'était plutôt gênant.

Une tuerie ? Oui, parce que j'meurs si je bouffe ça, c'est dég. Le sucré-salé j'aime bien normalement mais des ananas sur une pizza ? non. Bref, on parle de nous, je sens un peu de tension dans l'air, un peu de drague subtile aussi. Tu me mentionnes Sloan et j'suis pas sure de comprendre, jusqu'à ce que tu me dises que c'est du passé. Je ris. Je sais que tu savais pas. Je m'en rappelle... Quand Liz est venue me parler de toi et que j'ai dû en quelque sorte lui accorder ma permission. Tu m'annonces que je te plais toujours, même avec mon ventre. Je déglutis, sens ta main qui s'installe sur celui-ci, même si tu la retires plutôt rapidement. Hum... En fait... J'suis soudainement un peu mal à l'aise, mais ce n'est pas du tout de ta faute. Disons qu'à 7 mois de grossesse, a. tu commences à en avoir marre b. tu te trouves pas très attirante, alors c'est difficile de comprendre qu'un homme - qui n'est pas le père - puisse te trouver attirante. c. tu peux avoir peur d'accoucher, surtout que ton ex-mari n'est plus de ce monde et que tu devras élever le bébé toute seule. Le sujet de ma grossesse, est très loin d'être mon préféré, surtout en ce moment. J'suis désolée... c'est peut-être bizarre mais parfois j'aimerais ne pas être enceinte. Ça me fait un froid quand on m'en parle trop, parce que je me met à y penser et puis à paniquer un peu. Avouai-je finalement, pour t'expliquer que ce n'est pas de ta faute.

Je ne savais pas, j'avais même été mal à l'aise à l'époque lorsque j'avais appris que vous étiez de la même famille. Heureusement, il n'y avait rien eu de plus qu'un baiser entre toi et moi mais... là, si l'inverse se faisait, c'était beaucoup plus différent. Liz avait été ma petite amie et il y avait eu un bien plus qu'un bisou. Enfin, je n'allais pas dire que quelque chose se passerait entre nous. D'ailleurs, ma main se posait rapidement sur ton ventre après t'avoir dit que tu me plaisais. Je t'avais senti directement mal à l'aise lorsque j'avais posé ma main sur ton ventre... Je suis désolé vraiment. Enfin, j'imagine que je ne peux que imaginer ce que tu ressens, si tu as besoin de parler ou autre chose, je suis là pour toi. Bon, voilà. On commande ? La nourriture est le meilleur moyen pour faire penser à autre chose, c'est universel.

Le sujet de conversation à propos de nous est rapidement tombé à l'eau... Je pense qu'il est plutôt clair maintenant qu'il ne se passera rien entre nous. Après tout, tu es sorti avec Liz et je n'ai pas spécialement envie de me comparer à elle. Tu t'excuses pour quelque chose que tu n'as pas fait et je souris. Mais non, t'inquiète... t'as rien fait. C'est gentil par contre. Tu as toujours eu un bon cœur, tu ne mérites pas ce que Liz t'as fait subir pendant un moment... J'suis contente que tu te sois détaché d'elle. Maintenant tu peux passer à autre chose et te concentrer sur quelqu'un qui le méritera et sur ta carrière fleurissante. Oui, on commande ! De ce fait, j'attrape mon téléphone dans ma poche et compose le numéro pour commander deux pizzas : Une hawaïenne et une tout garni. La commande passée, je te souris à nouveau. C'est fait ! T'as envie de faire quelque chose en attendant ?

Même s’il n’y a jamais eu de nous, c’etait une chose que je regrettai forcément. Je te connaissais, je savais que tu étais une fille gentille et adorable pourtant je t’avais Laisse file et je le regrettai. Était-ce maintenant trop tard ? L’avenir seul nous le dira, mais j’etais décidé à ne pas précipiter les choses. Après avoir proposé d’appeler la pizzeria du coin, tu me demandais ce que je souhaitais faire. On venait de tout juste finir les smoothies que j’avais préparé alors... On joue à action ou vérité ? Je te regardais le plus sérieusement du monde avant d’ajouter : Meme si personne ne prends action a part quand il est bourré et là c’est pas le cas ! Après si tu voulais faire autre chose, ou même y ajouter quelques actions pimentés, j’etais partant pour à peu près tout.

La pizza est commandée, il ne nous reste plus qu'à attendre. Je te demande donc ce que tu as envie de faire et espère que tu aies une idée parce que pour le coup, j'suis pas chez moi... Tu me suggères un action ou vérité et ajoute après un bref silence que personne ne prend jamais action, à part quand il est bourré. Je pouffe de rire et me calme après quelques secondes, laissant sur mes lèvres l'empreinte d'un sourire. Alors je choisi action. S'il y a bien quelque chose à savoir à propos de moi, c'est que j'adore jouer. Les jeux vidéos, les jeux de société, mais aussi ce petit genre de jeu qui aide à faire passer le temps. Puis j'suis pas une mauvaise joueuse ! Je me demande ce que tu vas me donner comme défi.

J'aurai bien voulu te proposer autre chose comme jeu au lieu de celui-là assez débile (et peut-être trop puéril), mais tu te prêtais au jeu et j'étais bien content de ça. D'ailleurs, je te parlais aussi du fait que personne ne prenait action sauf quand il était bourré et toi, tu prenais l'action, ça me faisait sourire. L'exception, donc. Il fallait que je trouve une action assez marrante, mais j'avouais n'avoir aucune idée. Alors, action... Arrives-tu à toucher ton nez avec ta langue ? Que je te demandais en cachant mon rire. Je te regardais à voir si tu étais capable de le faire, je n'avais pas vraiment trouvé mieux.