Un réveil difficile, pour ne pas changer. Le réveil à fond les ballons et la tête encore dans le cul. Le volet qui se lève doucement, la lumière qui t’aveugle et tu ronchonnes encore un peu plus. Tu déposes un oreiller sur ton visage, tu as encore envie de dormir, tu ne veux pas te rendre en cours, ce n’est pas grave, tu auras juste séché pratiquement toute la semaine. Heureusement, tu pouvais compter sur une amie qui te redonnais absolument tous tes cours, donc tu n’avais aucun retard. Plus de réveil, tant pis pour la lumière qui venait de s’engouffrer dans ta chambre, tu avais besoin de dormir encore quelques heures. Et c’est ainsi que ta journée commença, au lieu de te lever pour aller en cours, tu te levas pour aller faire un peu de shopping, restaurant et tout ce qui allait avec. Tu avais pris rapidement ta douche, un peu de maquillage et une coiffure un peu plus travaillé. Tu avais enfilé une combishort noire, un peu bouffante. Des Adidas aux pieds, des bracelets à tes poignets et tu partais ainsi dans la ville. Tu n’avais pas besoin d’être accompagnée pour faire les magasins, loin de là. Ta journée passa rapidement, tu n’avais pas eu le temps de faire toutes les boutiques que tu voulais, que tu devais déjà rentrer pour ta séance de sport. Deux heures de souffrance, de transpiration, mais tu n’avais pas le choix, si tu voulais garder ton corps, si, parfait. Tu avais reçu un message de la part d’un ami, tu devais le retrouver dans le parc, ça faisait déjà un bon moment que tu ne l’avais pas vu. Il était temps de remédier à ça, et en plus dès que tu te trouvais avec lui, tout allait mieux. Il arrivait à te faire oublier tes petits tracas, tu l’appréciais énormément et il y avait ce quelque chose si différent avec lui. Une bonne douche pour te détendre, tu avais grignoté également quelques fruits, histoire d’avoir quelque chose dans le ventre. Un jean, un top assez moulant, un petit sac à main où tu avais déposé plusieurs sachets, ton tabac, tes papiers et ton téléphone. Tu avais pris le chemin en direction du parc, tu n’étais pas bien loin. Ça ne te dérangeait pas de marcher, ça te faisait du bien. Il commençait à faire nuit, mais tu savais pertinemment que ce parc était éclairé durant toute la nuit. Encore une bonne soirée s’annonçait, tu savais quand tu t’y rendais, mais jamais quand tu allais rentrer.