Je ne suis pas très cours. Il y a d’ailleurs tellement de cours que j’ai manqué durant cette année mais j’ai fais une promesse à mes parents, et je compte bien la tenir. J’ai lâché l’université pendant une année et ils ont été d’un soutien sans faille pour moi lorsque Kara m’a quitté du jour au lendemain. Ma mère a été géniale, mon père aussi cela dit mais ma mère a vraiment montré un soutien inconditionnel, et je ne pourrais jamais la remercier comme il se doit pour tout ce qu’elle a fait pendant l’année où j’ai lâché l’université. J’en avais profité pour partir aussi un peu afin de me ressourcer et de me reprendre en main. Heureusement, ils m’ont laissé tout faire à condition que je revienne pour reprendre mes études, chose que j’ai bien évidemment fait pour eux, et aussi pour moi finalement. Cependant, je n’ai pas toujours été très studieux, préférant bosser au salon de tatouage même si je n’ai pas besoin d’argent, et préférant être ailleurs. Quoiqu’il en soit, j’ai beaucoup de chance car je n’ai pas besoin de trop suivre pour avoir de bonnes notes. Je ne fais pas beaucoup d’efforts pour avoir de bonnes notes. Je les obtiens facilement avec ma facilité à comprendre les choses. Mais je ne m’en suis jamais vanté. Et depuis que nous étions rentrés d’Islande, je ne révisais pas vraiment. Je n’avais que la jeune femme en tête. C’était fou, ou bien je divaguait complètement mais j’avais l’impression que nous nous voyions plus souvent, que nous nous envoyions des sms plus régulièrement qu’avant. Je ne sais pas si c’est moi, mais la jeune femme prenait vraiment bien plus de place qu’auparavant. C’était un brin étrange d’ailleurs mais elle était toujours dans ma tête. J’en avais appris pas mal sur la jeune femme, mais pas encore assez semble-t-il, puisque j’apprends qu’elle n’est pas trop classe. Comme moi. Nous avons bien plus de points communs qu’on ne pourrait le penser. Ah, je te voyais bien studieuse pourtant elle peut sentir une petite pointe d’ironie dans ma voix. J’ai envie de la taquiner. Bon, je suis pas le meilleur pour ce genre de chose, alors je ne peux rien dire. Je ne suis pas un bon exemple moi non plus dis donc, nous étions une belle équipe ! Finalement ma bonne humeur s’éteint un petit peu lorsqu’elle se met à parler de mon ex. C’était bas et elle ne sait rien de toute cette histoire. Je ne veux pas, je ne peux pas. Je ne suis ps prêt à parler de kara. Je n’ai pas envie de parler d’elle. Elle n’existe plus pour moi. Ce fut la seule et l’unique et je sais que Thalia ne s’est toujours pas remise du fait que je n’ai eu qu’une seule petite amie. Et oui, çà peut surprendre et pourtant, je n’en ai eu qu’une et de nombreuses partenaires d’un soir pourtant depuis. tu dois toujours tout prendre pour un compliment quand c’est moi qui te le dis je lui fais un clin d’oeil. Je n’ai rien dis sur le fait qu’elle ait essayé de parler de mon ex. c’est vrai… mais tu aurais pu dire quelque chose par rapport à ce que j’avais dis m’exclame-je essayant d’en savoir plus mais elle est très forte. Vraiment très forte. Je n’ai pas envie de répondre, je n’ai pas envie qu’elle sache que je pense beaucoup à elle depuis l’Islande. C’est vraiment à n’y rien comprendre, cette attirance que j’ai pour elle lorsque nous sommes en vacances est complètement resté depuis notre retour. venir chez moi pour manger tout ce que tu veux.. je t’aurais bien dis de venir dans la chambre d’ami que j’ai chez moi mais je pense que tu tiens trop à ton petit chez toi… et secrètement, j’aurais aimé qu’elle dise oui, mais je sais que ce ne serait pas forcément bien pour nous et pour la relation que nous avons tous les deux. Enfin, je ne sais même pas quel est le type de relation que nous avons tous les deux finalement. C’est tellement étrange entre nous. Je couche avec tout ce qui bouge, toujours en faisant attention bien évidemment, et si je pouvais, je coucherai aussi avec elle, là, tout de suite. Tu pourrais te faire couler un bain, je te rejoindrai c’est tout je la taquine encore une fois. J’ai essayé d’instaurer une relation assez coquin entre nous, une petite drague, quelque chose qui la fasse réagir mais je ne sais pas si elle réagit vraiment à ce que je lui dis. Je suis sur elle, sans pour autant la toucher. Je l’embrasse alors dans le cou et … elle me dit qu’elle doit réviser. Elle me jette. Je fais une petite grimace. Approche mon visage du sien. Elle doit sentir mon souffle. Je la regarde droit dans les yeux, ses yeux d’un bleu intense. D’un bleu magnifique. J’ai envie de toi lui dis-je. Je ne passe pas par quatre chemin. Ce n'est pas mon genre. je n’ai pas envie de te laisser réviser, je sais, c’est pas bien. Mais j’ai envie de toi, j’ai envie de te faire l’amour, de te toucher, t’embrasser. De te donner du plaisir

@Thalía Vicente

Je ne suis pas studieuse et je pouvais lire sur son visage que ça l’amusait presque de l’apprendre. Un poil moqueur mais je ne me défends pas. Je n’ai aucun contre-argument. Je ne suis pas fière mais j’assume totalement. Introuvable en classe ou à la bibliothèque, beaucoup en concluent que je suis une étudiante peu sérieuse, négligeant totalement ses études. Faux ! J’ai tout simplement ma manière étrange de travailler : en solo, avec de la musique de préférence, dans un café ou chez un ami, dans un parc ou à la plage, partout ailleurs mais pas à l’université. A se demander si j’évite quelqu’un… Exactement, j’évite les étudiants qui transpirent le stress. Comme moi en ce moment. Je suis déjà assez difficile à supporter. – Qui se ressemble s’assemble hein ? Je lui fais un clin d’œil. Le hasard faisait bien les choses et je dois bien l’admettre, je suis heureuse de l’avoir rencontré. Qui aurait cru qu’une rencontre à l’autre bout de la terre pouvait créer un lien aussi fort ? Enfin fort… c’est peut-être trop. Mais il y a cette connexion, complicité et attirance inexplicable et drôlement perturbant. J’ai du mal à définir notre relation. Je suis en principe son amie mais je ne suis certainement pas sa petite amie. Il n’en a eu qu’une… et elle a réussi à titiller ma curiosité. J’ai envie de connaître leur petite histoire et en même temps je n’ose pas. Je sais qu’il n’est pas à l’aise et pourtant j’essaie un peu. Sans surprise, il ne me répond pas. Je suis un peu déçue mais il a parfaitement le droit. Nous avons tous nos secrets. Je suis pas mal secrète aussi au premier abord. Mes histoires et ma vie ne regardent que moi et certains d’autres. Je n’aime pas me forcer à parler de ma vie à un inconnu ou une simple connaissance. Alors je me demande… s’il n’est pas aussi pareil ? Et si c’est le cas, ne suis-je qu’une inconnue ou simple connaissance à ses yeux ? Une simple connaissance avec qui il aimait coucher à chaque occasion de voyage ? – C’est vrai, j’aurai pu… comme toi, par rapport à ce que je viens de dire. Je ne lâche rien. Je n’ai pas envie de lui répondre. Aucun de nous deux. Nous sommes les deux si dur en affaire et nous allons probablement en rester là pour aujourd’hui. C’est mieux ainsi et je n’aime pas que notre relation se complique bêtement. Elle est simple, sans prise de tête et c’est ce que j’ai toujours aimé dans notre relation. C’est simple et j’ai peur que les choses se compliquent. Se compliquent en venant chez lui. Pouvons-nous réellement cohabiter ? Vivre chacun notre vie sous le même toi ? Pour être franche, je ne me vois pas vivre chez lui et imaginer le voir rentrer avec une fille sous le bras. Ca serait… bizarre. – Tu as raison… j’adore mon appartement même s’il est bon pour la casse. Et puis, le loyer du tien est probablement hors de prix pour moi... Belle excuse… ou pas. Je sais, j’utilise toujours l’argent comme une excuse. Il serait peut-être temps que je cherche une autre car il serait capable de m’héberger gratuitement. Il me propose ensuite de faire couler un bain de manière qu’il puisse m’y rejoindre. Une invitation pas si innocente. Le regard plongé dans le sien, je lui souris, un sourire coquin. Je ne suis pas contre. Un bain est toujours agréable et encore plus si bien accompagné. Avant même que je ne puisse répondre, il m’embrasse dans le cou. Comme pour me donner un avant-goût. Il veut me piéger et j’essaie de m’en sortir, sans grande envie au final. Car je cède à ses mots. Je cède à son envie, notre envie mutuelle. J’avais terriblement envie de ses caresses et de lui. – Je pense que le bain sera pour une prochaine fois. Tout en glissant ma main derrière sa nuque, je l’attire vers moi pour goûter à ses lèvres. Un baiser doucement passionné au goût islandais pour une première à Boston. Je m’égare et oublie notre ancien code. Peu importe si nous n’étions pas à l’étranger, je ne veux pas ignorer, abandonner cette passion qui nous anime en ce moment.

Je n’aurais pas pensé que la jeune femme n’était pas quelqu’un de studieux. Je ne culpabiliserai donc pas vraiment d’être ici et de l’embêter comme il se doit. Bon, peut-être un petit peu mais en même temps, elle vient de me dire que ce n’est pas une personne qui travaille. Elle est donc comme moi. Et même si j’ai des facilités qu’elle n’a peut-être pas, je suis certain qu’elle va vraiment réussir ses examens. Oui, je ne suis pas vraiment défaitiste avec la jeune femme. Au contraire, j’ai toujours eu plus de facilité à parler de façon positive avec la jeune femme que l’inverse. C’est un peu étrange d’ailleurs, mais depuis que je ne suis plus avec Kara, depuis qu’elle m’a quitté et qu’elle est partie sans me donner d’explication, c’est bien la seule personne qui a vraiment toujours le droit de voir une facette de moi que je ne me connaissais pas et que je ne montre pas à tout le monde. Cette rencontre avec Thalia m’a vraiment été très bénéfique finalement. Mais je ne veux certainement pas me l’avouer. Ni même lui avouer à elle. Je rigole lorsqu’elle me dit qui ceux qui se ressemblent, s’assemblent. Ouais c’est ce qu’on dis effectivement mais en général, je ne crois absolument pas à ce genre de chose. Pour tout dire, je ne savais même pas comment définir notre relation à tous les deux. Nous n’étions pas des sex friends sachant que nous ne couchions ensemble que pendant les vacances, quand nous étions en vadrouille, mais je ne sais même pas si on peut finalement se définir comme amis aussi ? Je dis toujours que c’est mon amie, qu’il n’y a rien de plus mais je ne sais pas. Nous avons une relation tellement particulière tous les deux, que pour le moment, ce n’est pas aussi simple que çà que de définir ce que nous sommes l’un pour l’autre. Tout ce que je sais, c’est que nous ne sommes pas ensemble, que je ne peux pas l’appeler ma petite amie ou ce genre de chose. Avec elle, je sais que je suis une autre personne. Enfin, elle connait une part de moi que les autres ne connaissent pas. Je ne souris pas souvent mais elle peut me voir sourire par exemple. Avec elle, j’ai l’impression de vivre un peu plus. Ce n’est pas une simple fille avec qui j’ai envie de coucher quand nous sommes en vacances en tout cas. Parce que tu penses qu’il faudrait qu’on parle de mon ex ? Tu veux savoir quoi ? Pourquoi je ne suis plus avec ? Pourquoi je n’ai eu qu’une femme dans ma vie et pourquoi aujourd’hui, je ne suis avec personne et que j’aime bien pouvoir avoir ma liberté ? je n’ai pas envie de parler de mon ex, je n’ai pas du tout envie de parler de tout ce qui touche à l’amour et je pense qu’elle va vite voir que je n’aime pas ça puisque je suis complètement sur la défensive. Je n’aime pas être comme ça. Qu’elle ne me dise pas que je lui ai manqué, tant pis. Je ne vais pas non plus me mettre à genoux pour en savoir plus. Nous passons à un autre sujet. Son appartement. Je n’aime pas trop son appartement, et elle sait que j’ai toujours été très généreux. C’est pourquoi, je lui propose si elle le souhaite la chambre d’amis qu’il y a chez moi. Mais je sais pertinemment qu’elle ne va pas accepter. Je sais parfaitement que çà pourrait être un peu étrange au début, mais pourquoi pas. En tout cas, elle sait qu’elle peut avec plaisir. j’ai toujours raison m’exclame-je même si je suis un peu déçu, je m’attendais à cette réponse Arrête avec l’argent, tu sais très bien que tu n’es pas obligé de me payer, mais je sais aussi que t’aime pas ça, mais tu pourrais aussi payer un petit peu, enfin, tu sais que t’as cette option, qui serait plus sécurisante pour toi et je me sentirais moins stressé concernant sa sécurité. Enfin stressé est peut-être un grand mot mais c’est tout comme. Je ne paie pas mon loyer. Enfin, c’est moi qui sort l’argent mais il provient toujours de papa et maman. Nous avons beaucoup trop d’argent, et ce n’est pas pour nous déplaire. Je pourrais ne pas bosser mais j’aime trop tatouer. J’adore ça, c’est une passion, ce n’est pas le fric qui m’intéresse. Je pourrais lui faire couler un bain mais très franchement, j’ai envie d’autre chose en cet instant. Je sais que nous sommes à Boston, et que nous ne devrions pas, mais j’en ai plus qu’envie, et je n’ai pas envie de rester frustré parce que nous ne pouvons rien faire parce que nous sommes sur le campus. FUCK tout ça, mon attirance pour elle n’a plus de frontières. Je lui fais un petit sourire lorsqu’elle me dit que le bain sera pour la prochaine fois. Elle m’attire vers elle et nos lèvres se touchent. Je n’ai pas envie de penser à ce que nous faisons, il faut juste profiter de l’instant. Mes mains passent alors de son visage à sa poitrine, je la relève dans un élan, en même temps que je me relève moi. Et rapidement, elle en perd ses vêtements, ne laissant plus la place qu’à ses sous-vêtements. Mes mains se baladent alors doucement, mais surement, laissant alors mon envie se joindre à son envie.

@Thalía Vicente

Je ne sais pas s’il faudrait qu’on parle de son ex. On dit toujours qu’il est parfois mieux d’ignorer le passé pour pouvoir profiter du présent. Je ne suis pas vraiment d’accord. Je pense qu’il faut au contraire vivre avec pour pouvoir mieux avancer. Comme une sorte de confrontation. J’ai l’impression plus on essaie d’oublier, d’enterrer nos souvenirs, plus on en souffre. J’essaie d’en apprendre sur son ex mais il se braque, s’énerve presque. Il me pose les questions que je n’ose plus lui poser et que pourtant j’aimerai tant connaître les réponses. Au lieu de ça, je reste muette, ne réponds rien. Je vois bien qu’il n’a pas envie d’en parler et j’ai pas envie de lui pousser à bout. En tout cas, une chose est certaine, sa relation avec son ex l’a profondément marqué, comme une blessure encore récente. Et j’ai l’impression d’avoir ouvert la plaie. Je ne sais pas si cette discussion va revenir dans le futur, mais je ferai attention. Je ravalerai ma curiosité. Mais ça m’agace un peu, je n’aime pas qu’on ne puisse pas être réellement honnête envers l’un et l’autre. Il y a tant de chose que nous ignorons sur l’un et l’autre. Nous cachons tant de chose entre nous. Et j’ai presque peur de vivre avec lui. Peur que nous nous disputions bêtement. – Plus sécurisante pour moi ? Très franchement, je ne sais pas si je serai plus en sécurité dans ton appartement avec toi dans les parages. Je plaisante à moitié. Il est certainement le dernier sur terre à vouloir m’attaquer et me tuer mais probablement le pire des prédateurs si vous voyez ce que je veux dire. Il risquera d’avoir trop de tension chez lui. Des bonnes comme des mauvaises. Mais je retiens sa proposition. Je sais que je ne vais pas tarder dans mon appartement actuel. Ce n’est qu’une question de temps avant que l’immeuble ne s’écroule sérieusement. Mes colocs et moi avions déjà commencé à chercher un nouvel appartement. Mais quitte à déménager, autant aller chez quelqu’un que je connais. A méditer. Mais ce n’est ni le moment ni l’endroit d’y penser. Je suis occupée. Occupée par ses lèvres et ses mains expertes, j’oublie mes soucis. Mon corps répond à ses caresses et en demande bien plus. J’ai chaud, terriblement chaud. Mon bas ventre me brûle et j’ai l’impression que mon cœur va sortir de ma poitrine. Nous nous déshabillons et nos corps s’entremêlent à nouveau pour une nouvelle danse. Je l’embrasse pendant que ma main flirte avec son torse, descendant toujours un peu plus. Je le fais tomber sur le dos et cette fois, je prends le dessus. Je m’amuse à le chercher, à l’exciter jusqu’à ce que nos corps nous supplient de ne faire qu’un. En cet instant, je ne pense à plus rien. Ou presque. Je ne veux pas que ce moment s’arrête. Je ne veux pas me réveiller. Et encore moins me réveiller sans lui à mes côtés. Je ne veux pas qu’il parte comme un voleur. Me laisser seule dans ce lit comme un simple désir d’une nuit. Je ne veux pas y penser. Et je n’y arrive plus finalement. Son corps pressé contre le mien me l’empêche, ses longs baisers aussi. Merde, j’ai peur d’être vraiment devenu accro à lui.